Pour l'orientation je suis loin d'être un as, mais je prends confiance en moi petit à petit, je prends donc du plaisir à sortir du balisage rouge et blanc. Les marmottes du lac de Lauvitel voient pas mal de monde en été (dont pas mal qui doivent les nourrrir ) donc il suffit d'être patient, silencierux et très calme, et les marmottes se laissent approcher.
Pour les mulets c'est pareil, sauf qu'on peut péter sans avoir peur de les faire fuir
Il faut dire que l'enculade, ça crée des liens...
Tu ressembles quand même à ton frangin !
crapule !!
Sympa ton périple, ça donne envie...
T'as pris la main niveau orientation ?
La marmotte était empaillée devant un refuge ?
Je passerais la soirée avec 4 jeunes mulets arrivés sur les coups de 20h. Nous jouerons à l'enculade...
Alors les mulets c'est comment ? Le coeur est sous les poils comme les femmes, les artichault ?
]]>Tu la nourries la marmotte?Ou tu lui as lu Saint-Ex?
]]>Joli tour des Ecrins dont tu nous gratifies!
Ton topo. est particulièrement intéressant pour ma part vu je serai là-bas dans 10 jours, yes!
Merci pour les zinfos concernant l'eau entre autres, j'avais la croyance naive que de l'eau potable, on en trouve partout aux Ecrins...avec toute cette neige. Bon, je serai encore plus prévoyant grace à toi.
Encore merci à toi
Le Zelfe
Ben mon sac était exactement là où je l'avais posé... entre 2 rochers. Le pire c'est que j'avais pensé à la possibilité de pas le retrouver et que j'avais pris des repères infaillibles "donc du sac je vois cet espèce de névé allongé, là... ok c'est bon je peux faire mon 3000 "
ça n'a absolument pas été utile pour le retrouver ! Je n'ai pu le retrouver que grâce à une voix qui m'a dit à un endroit où j'allais m'arrêter "aller, va jusqu'à ce rocher là, ce serait con de le louper si il est juste derrière"
Et il était juste derrière.
En tout cas ça a été une bonne leçon, et l'espace d'un instant j'ai cru suffisamment en dieu pour lui faire une petite prière "aller dieu, pour toi c'est rien mais pour moi là, en cet instant, ce sac c'est ma vie, sois cool"
]]>didoenrando a écrit :mais dis-nous, il était où ton sac ??
Gni ?
"Et soudain panique : ou est mon sac ? On me l'a pas volé, j'en suis sûr, mais pas moyen de le retrouver. Je passe 10, 15, 25, 30 minutes à le chercher ! Merde merde et re-merde… Pour le coup je panique franchement, transpire à grosses gouttes, j'ai les nerfs tendus comme jamais. Je continue à chercher parce que ben, j'ai pas le choix, et finis par le trouver. C'est à peine si j'y crois, je cours vers lui (comme dans Alerte à Malibu mais en moins sexy) et le sers très fort contre moi."
ben alors, il etait où ?
]]>(...) Tantôt il faut mettre les mains, tantôt avancer accroupis pour bien coller au sol. Et toujours ce vide pas très loin, souvent très proche. On a pas besoin de corde, ça ne donne pas le vertige, mais ça flirte avec la limite. Juste ce qu'il faut d'excitant, un dosage parfait. Encore une fois ce passage je l'ai fait à l'ombre, seul au monde dans ma paroi, respirant la liberté et le bonheur à l'état brut. Le bonheur à l'état pur.
merci pour ce partage d'émotions si joliment décrit.
]]>Belle balade et belles photos ! [...]
Et belle encyclopédie d'essais de montage de tarps !
Merci
http://a.imageshack.us/img163/2473/242i.jpg
Tu ressembles quand même à ton frangin !
Argh, je suis démasqué !
Pour la marmotte, il y a plus de chances que tu aies choppé des puces que tu lui aies refilé qq chose - avec un très juvénile, ce serait différent ...
Je n'avais même pas pensé à ça tiens. Je pensais plutôt au fait qu'elles s'habituent à l'homme. Je pense que la nature - les animaux sauvages - se portent beaucoup mieux loin de l'homme. Pourtant, tout le sachant je n'ai pas pu résister à aller approcher et toucher une marmotte. J'en garde un pur souvenir, mais malgré tout teinté d'amertume au fond de moi. C'est dur à expliquer.
]]>Au risque d'étonner, même si le plateau d'Emparis est superbe, ce n'est pas ce que j'ai le plus aimé (hormis le bivouac qui se place en tête des bivouacs grâce à la vue avant de s'endormir )
Mon passage préféré est sans nul doute entre Entre-les-Aigues et la cabane du Pis. Je l'ai vécu comme une étape cohérente même si ce n'était pas lié à un découpage horaire particulier. C'est là que je me suis le plus senti dépaysé, seul au monde, au cœur de la nature. Le vallon qui mène au col de l'Aup Martin est très chouette à monter, qu'il s'agisse de l'effort (ça passe tout seul) comme du décors (torrent à l'eau cristalline, ponts de névés, herbe verte et pleine de vie, des rochers pour ne pas oublier qu'on est à la montagne). Je pense que pour cette montée j'ai beaucoup été influencé par la lumière du petit jour, des premiers brins d'herbes gelés, de la vie de la nuit qui n'est pas encore finie, le silence, la fraicheur, l'ombre apaisante. Au col de l'Aup Martin et au Pas de la Cavale on a une vue superbe, je me demande si on ne devine pas les contreforts du Vercors d'ailleurs. Arriver vers 2450m l'herbe se fait plus rare, le schiste plus présent, prélude au reste de l'étape. Car peu après on attaque le col de la Valette et la succession des cols schisteux (Valette, Gouiran, Valonpierre). Ambiance lunaire, désertique, haute-montagne. Bizarement ça a correspondu à une étape plutôt dure (grosse chaleur, rationnement d'eau, journée rallongée donc fatiguante). Les pentes de schistes sont balafrées de tranchées de plusieurs mètres de large et de profondeur laissées par la pluie. De véritables coulées de boue, on ose à peine imaginer le spectacle et la force de l'eau boueuse en furie. On se sent petit et fragile. Et on se demande comment les montagnes peuvent encore être debout, alors que la pointe du bâton casse la pierre en poussière d'étoile. Et pourtant, au milieu, de l'herbe, un tapis de mousse, si dense que les pas des randonneurs ne parviennent pas à l'effacer. Et soudain, une marmotte. La vie ressurgit au milieu de nulle part. Et enfin on attaque le sentier en balcon. On retrouve de la vraie bonne pierre sur laquelle on peut s'appuyer de tout son poids de mul. Tantôt il faut mettre les mains, tantôt avancer accroupis pour bien coller au sol. Et toujours ce vide pas très loin, souvent très proche. On a pas besoin de corde, ça ne donne pas le vertige, mais ça flirte avec la limite. Juste ce qu'il faut d'excitant, un dosage parfait. Encore une fois ce passage je l'ai fait à l'ombre, seul au monde dans ma paroi, respirant la liberté et le bonheur à l'état brut. Le bonheur à l'état pur.
http://a.imageshack.us/img163/2473/242i.jpg
Tu ressembles quand même à ton frangin !
Pour la marmotte, il y a plus de chances que tu aies choppé des puces que tu lui aies refilé qq chose - avec un très juvénile, ce serait différent ...
Et belle encyclopédie d'essais de montage de tarps !
A un de ces jours
]]>Je suis toujours aussi dégoûtée d'avoir passé un week-end sur le plateau d'Emparis dans la neige et le brouillard. Ceci dit, ça me fera une excuse pour y retourner
Pareil pour moi : j'y suis allé une première fois le 21 mars, puis de nouveau le 14 aout : deux jours pourris, j'ai pas vu la Meije !! (et les deux fois j'ai pris de la pluie bien froide)
En fait de l'Alpe d'Huez au col de l'Eychauda j'ai suivi le même itinéraire que toi cet été, mais après j'ai continué vers le sud (Briancon, Queyras, une journée en Italie puis Mercantour (où il y a aussi un "pas de la cavale") pour finir un peu après le mont Pelat) J'ai changé de décor entre ces massifs, mais tu me donnes bien envie de retourner dans l'ouest des écrins !
Continues à faire des belles randos (et des beaux comptes rendus)
]]>Quel endroit t'as le plus plu et pourquoi ?
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