Je viens juste de descendre de mon train de nuit Briançon/Paris après avoir cheminé 8 jours sur ce tour, dont la partie Vallouise, abords de Bourg d'Oisans est plus exigeante que la suite .
Un lieu de bivouac , où j'aurais aimé m'arrêter : l'ancien hameau du Sapey sur le gr54c, où il y avait encore, en début de 20ème siècles, presque 30 enfants de scolarisés .
Nb : je n'ai pas fait de stop
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]]>Et je constate que bcp font du stop pour rejoindre la Chapelle-en-Valgaudemard.
Et bien je voudrais signaler l'existence d'un lieu magnifique et caché qui s'appelle "LE BOURG", situé après le "Rif du Sap" sur la rive gauche de la Séveraisse.
Après avoir passé le pont et les espèces de terrains de camping (qui n'en sont pas je crois), on arrive dans ce petit hameau de maisons en pierre et on passe dans de si petites ruelles, qu'on se croirait au Moyen-Age (enfin j'aime bien me dire que la France devait ressembler partout à ça au MA).
Par comparaison c'est aussi mignon que les hameaux au dessus de Mizoen (direction Emparis), mais en bien plus petit.
Et si les Ecrins s'appellent les Ecrins, ce petit coin est lui aussi un écrin et certainement un des plus caché du coin.
Et pour partager aussi un peu d'expérience GR54, j'avais bivouaqué à "Le Casset" (en peu en dessous en direction de la Chapelle), petit village avec un pont un ruine (mais praticable) pittoresque. En passant le pont, montant un peu jusqu'à la route, et en descendant sur la droite on trouve des champs. Au bout du deuxième champ, j'avais pris le sous bois qui se situe au bord de la Séveraisse et y avais planté ma petite tente.
Super lieu de bivouac : 1) caché, 2) tout prêt de la rive pour se laver et manger, 3) et la voute stellaire filtrée par les branches des arbres pour dormir c'est un régal !
PS : j'y ai oublié une cordelette attachée entre deux arbres pour faire sécher mes habits. C'est cadeau !
PPS : Dans ces conditions, le matin, on retrouve toujours un pince-oreille dans la chaussure ! Y'a des pays où ça doit être des scorpions... Ah!!
w.
]]>poids 28 grammes, contenance 2 litres, tient parfaitement debout une fois rempli, très solide ( trouvé à Carrouf )
édit : poids, volume
]]>Quelques commentaires:
- si au niveau "bricolage" c'est beaucoup plus lourd que la plupart des listes c'est parce que je trimballe pas mal d'objets MYOG et que ... j'adore les réparer sur le terrain . Plus sérieusement, je n'ai pas eu de casse cette-fois ci mais je préfère anticiper une casse éventuelle que d'interrompre ma rando.
- le ziplock "pratique" est porté dans l'une des poches de la ceinture. Il s'agit d'objets dont je me sers le plus souvent en cours de rando.
- le lecteur MP3 c'est pour la musique et les audio-books. C'est 80g de ... bonheur.
- le seau c'est pour me laver/faire ma lessive sans polluer les lacs et les rivières. C'est un peu lourd mais je trouve qu'un lac sans bulle de savon c'est super beau.
- pour la cuisine je pourrais faire plus léger mais j'adoooore les réchauds a bois . Et, au niveau performances, j'ai été satisfait du Lewis.
- le "mini-mica" c'est un Mica qui a été allégé en enlevant les poches, la moitié de la fermeture éclaire et tout ce qui est superflu. Ce n'est pas moi qui l'ai fait. Je l'ai acheté comme ca a un autre randonneur.
- le balaclava c'est une capuche synthétique de chez BPL. Tres efficace et très léger.
- les tongs MYOG même si légers ne m'ont pas été très utiles. Ils resteront sans doute a la maison a l'avenir.
- le Top Quilt MYOG a tenu jusqu’à zéro degré avec un peu de vêtements. J'en suis plutôt content.
- le Walter a bien fonctionné. J'ai assez d'espace pour m'y installer tranquillement et c'est super de pouvoir profiter de la vue, de regarder les étoiles la nuit ... et, en cas de problème, de pouvoir fermer l'abri d'une seule main . Une ou deux modifs pour améliorer les choses et ca sera parfait.
- la couverture de Snop est toujours aussi efficace mais le Neoair a tendance a glisser dessus. Je pense avoir trouvé une meilleure solution pour la prochaine rando.
- au niveau poids, 4kg me semble être très confortable. Avec 7 jours de nourriture (5kg) et un litre d'eau j'arriverais a 10kg pile. Et 10kg pour mon sac a dos avec armature et ceinture, c'est du gâteau .
Pour ma façon de randonner, c'est a dire la MUL version "luxe" (le réchaud a bois, les vêtements de change, la musique, le matelas confort, le seau, le sac avec armature et ceinture ...) et "safe" (trousse de secours, pas mal de bricolage, abri solide ...) c'est nickel .
Maintenant, mon prochain objectif est de pouvoir descendre plus bas en température (-5 degrés ?) et avoir une bien meilleure protection contre la pluie sans trop augmenter le poids et ... tout en gardant l'aspect "luxe" et "safe".
w.
]]>Jolie balade en solo! Lewis et Walter ont été à la hauteur! ( piquets en titane en support: pour ma part, j'ai abandonné l'alu qui ne supporte pas le double rôle support de popote-piquet (surtout si on s'acharne dessus avec des cailloux)
Merci! Mes bricolages n'ont pas été testés dans des conditions difficiles mais pour une première sortie, c'est plutôt positif. Les piquets en titane de la Lewis n'ont pas servi au montage de l'abri. J'ai préféré les garder comme piquets de secours, en cas de perte de matos. J'essayerai de mettre ma liste de matos (ainsi que quelques remarques) très bientôt.
w.
]]>Départ a 7h du gîte. Aujourd'hui je dois faire un choix. Sur le papier, il me reste encore a peu près 14h de marche. Soit je le fais en deux jours, soit je décide d’accélérer et de tout finir aujourd'hui. Dans ce cas la, il faudrait que j'arrive a Bourg d 'Oisan avant 15h30 pour pouvoir prendre le car qui m’emmènera vers la gare de Grenoble. En regardant la carte de plus près je me rends compte que les deux dernières heures de marche ne sont pas très intéressantes et pourraient être remplacées par du stop. Ca veut dire que c'est plutôt jouable.
Pour ce qui est de l’itinéraire, je décide de passer par la variante (GR54B) en me disant qu'il y aura sans doute moins de monde alors que le parcours principal passant par le lac de la Muzelle a l'air d’être beaucoup plus populaire. Au niveau horaire, c'est a peu près équivalent.
Le début de la montée est un peu pénible. Le sentier traverse une grosse barre rocheuse et ressemble plus a un escalier aux marches irrégulières qu'a un chemin de rando . Ensuite, ça se calme un peu et j'arrive a la cabane de berger assez rapidement. Je me rends compte que le sentier a changé et ne passe plus rive gauche du torrent mais fait une large boucle par la rive droite. Le petit lac juste avant le col est un excellent lieu de bivouac malgré l'absence de bois.
La descente se fait sur un très beau sentier qui offres des vues magnifiques de deux cirques. Une petite pause sur une arrête et je continue ma descente sous un ciel qui se couvre. La cabane de la Selle me permet de remplir ma gourde d'eau avant d'attaquer la montée vers la brèche du Perier. Montée un peu longue avec un sentier qui est parsemé de cailloux et une section finale très aride. Ensuite, mon guide me dit qu'il faut descendre par un petit sentier « raide mais bref ». Or, je ne vois aucune trace de ce sentier a partir du col. Juste quelques marques GR qui m'encouragent a suivre la crête sur quelques centaines de mètres. Un peu surpris par ce parcours qui ne se trouve pas dans le descriptif, j'arrive au bout de la crête et y trouve un sentier. Effectivement il est raide . Même très raide . Le genre de truc ou il fait mettre les mains pour monter. Donc, a la descente, avec les cailloux instables, c'est plutôt sport . Heureusement, la pente s'adoucit assez rapidement.
Le reste de la descente est beaucoup plus classique. Le premier lac paraît très sympa pour un éventuel bivouac. Mais, pour moi, il est encore tôt et j'ai décidé de tenter d'attraper l'autocar. Donc j’accélère un peu dans la descente. Deuxième lac, beaucoup plus grand et avec beaucoup plus de monde. La dernière partie du sentier, du style « voie romaine », me paraît un peu longue.
J'arrive enfin au parking a 14h30 et tends le pouce. La deuxième voiture accepte de me déposer en ville . Je pourrais même avoir le luxe de faire une petite toilette avant de monter dans l'autocar.
w.
]]>Départ du lac a 7h. Passage rapide au refuge des Souffles. Le gardien, occupé a préparer le petit déjeuner, a juste le temps de m'informer que le beau temps va se maintenir. Quelques randonneurs s’apprêtent a quitter le refuge. Juste devant la porte il y a un vieux pèse-personne et ils s'amusent a peser leur sac. Certains commentaires valent leur pesant de cacahuètes : « Regarde ! Mon sac fait quand même dix kilos. T'as vu comme je suis forte ? » .
Je quitte le refuge en direction du col de Vaurzes. Une fois de plus le sentier a flanc de montagne permet d'admirer le cirque sous tous les angles. Petite pause avant d'attaquer la montée de 500m. Le sentier fait pas mal de lacets avant d'atteindre le col. La descente est vraiment raide . Il faut être bien en appui sur l'avant des pieds et bien rallonger les bâtons pour rester en équilibre. Lorsque que ca devient plus plat, c'est rempli de cailloux. Sur la fin, après pas mal de lacets et une section « hors-sentier / direct-dans-la-pente » pour dépasser un troupeau de moutons j'arrive enfin au Désert en Valjouffray. La petite rivière glacée me tend les bras. Elle s'appelle "la Bonne" .Je fait un rapide plongeon pour me rafraîchir.
A peine sorti de la rivière, je croise un couple de randonneurs avec d’énormes sacs Deuter. Ils partent dans la même direction que moi, vers le Col de Cote Belle. La montée se fait en plein soleil et le sentier, plutôt raide, trace tout droit dans l'axe de la vallée. Le ruisseau "de la Laisse" n'a plus beaucoup d'eau et je profite de la traversée pour remplir ma gourde d'un litre. Le reste du parcours est un peu difficile. Le manque d'eau et d'ombre ainsi que les interminables lacets de la fin rendent l’expérience un peu pénible. J'arrive en haut en un peu moins de 2h et fait une longue pause déjeuner + sieste. Le paysage de grandes « orgues » d'ardoise est impressionnant.
Avec moins d'un demi-litre d'eau j'entame la descente en me disant que j'aurai peut-être du remplir ma deuxième gourde lorsque j'en avais l'occasion. Descente facile jusqu'à Valsenstre mais une petite surprise au village. Le bivouac est interdit partout sauf dans une petite zone « aménagée » . Et cette zone n'a pas de point d'eau . Il faut donc aller au village ou les toilettes publiques sont assez abominables pour se laver / faire sa lessive. Une fois propre, je décide d'aller faire un petit tour dans ce minuscule village, sans commerce mais avec un très joli gîte. Apres pas mal d’hésitations, je me laisse tenter par les sirènes du confort et vais y chercher un lit douillet.
Le soir, vers 20h30, je vois mes deux Mulets débarquer, exténués de fatigue. Le mari me regarde en train de déguster ma soupe aux champignons dans mon bol-ino et me lance « Oui, mais nous on portait aussi une tente et de la nourriture ! ». J’acquiesce poliment.
w.
]]>Le lendemain, je suis prêt a partir a 6h30 mais je ne vois pas beaucoup de lumière dehors. Je patiente jusqu'à 7h puis, me rendant compte que le temps allait rester bouché, je quitte le refuge. Au programme : descente jusqu'à la vallée puis une portion plate jusqu'à a la Chapelle en Valgaudemard pour me ravitailler et faire quelques achats. Ensuite j'ai trois possibilités : suivre le GR Villar Loubière, quitter le GR pour prendre la variante passant par le refuge de l'Olan et le "Pas de l'Olan" ou suivre une chemin intermédiaire qui monte au refuge des Souffles par une vallée mais sans passer par Villar Loubière.
La descente est un peu longue et ennuyeuse. Avec le brouillard, on ne voit pas grand chose du paysage et la végétation détrempée finit rapidement par mouiller les chaussures . Je marche pendant 2h jusqu'au refuge du Clot puis me retrouve sur la route. Je pourrais reprendre le sentier pour rejoindre la Chapelle en Valgaudemard par le fond de la vallée mais je ne suis pas sur que ce sera plus agréable que ma descente jusqu'ici donc je tends le pouce et trouve rapidement une voiture pour m'emmener au village.
Retour a la « civilisation » et je tombe direct sur un stand ou une dame vend des nonnettes maison fourrées a la confiture ou aux pommes de terres. J’achète une barquette que j'attaque tout de suite tout déambulant dans les petites rues a la recherche d'une pharmacie. Pas de pharmacie mais dans un petit commerce généraliste une charmante vieille dame me permets de me restocker en Compeed . Un petit passage par l’épicerie pour acheter a manger. Même ces petits commerces deviennent déroutants après seulement deux jours en montagne. Je mets un temps fou a faire mes courses. J'ai du mal a mémoriser tout ce qu'il me faut et a calculer les quantités nécessaires . Une fois tout emballé dans mon sac, je me rend compte que mon opérateur mobile (Free) n'a pas de réseau dans ce village . Je passe donc au camping pour envoyer un mail pour dire que tout va bien.
Je quitte finalement le village avec le plein de nourriture et d'eau ... et l'estomac rempli de nonnettes . Pour le soir j'ai prévu de bivouaquer au lac Lautier, 45 minutes avant le refuge des Souffles. Si je décide de passer par la refuge de l'Olan, j'ai théoriquement 6h15 de marche devant moi. Mais durant les derniers jours j'ai pu me rendre compte que les horaires de mon guide étaient un peu « pessimistes » . J'attaque donc la montée avec l'espoir de faire la variante. Le chemin est plutôt agréable et au bout de 45 minutes je tombe sur une super cascade ou je peux me rafraîchir les pieds. 45 minutes plus tard, un autre torrent et juste après un super emplacement de bivouac avec la vue sur le village et toute la vallée. J'arrive finalement au refuge en 2h30 en ayant vraiment pris tout mon temps.
L’accès au refuge se fait par un chemin un peu étrange. Il faut contourner le bâtiment par la gauche et emprunter une petite passerelle pour arriver sur le terrasse. La vue est magnifique. A la fois devant, sur la vallée et le village mais également derrière sur l'Olan et le cirque. Je passe quelques minutes sur l'une des chaises longues a écouter les conversations de randonneurs et a profiter du soleil. Puis, après avoir fait le plein d'eau, je demande au gardien si le chemin jusqu'au lac est « propre ». Il m'indique une petite déviation créée a cause d'un petit éboulement puis me souhaite bonne route.
Montée au "Pas de l'Olan" sans problème. Déjeuner au "Pas" (qui est une brèche). Puis je continue mon chemin par un sentier en balcon, rallongé effectivement par la déviation, mais assez joli. Arrivé au Col des Colombes, petite pause puis encore quelques minutes de marche pour arriver au Lac Lautier. Très beau petit lac avec une eau … délicieuse . Longue baignade puis je trouve un spot pour la tente, pas trop près de la rive et un peu en hauteur pour éviter de chopper trop d’humidité pendant la nuit. Coté bois, c'est pas terrible a cette altitude. Je pourrais toujours aller marcher un peu pour en trouver mais les quelques rhododendrons secs qui sont a coté feront l'affaire. Ca fume un peu au début puis ca démarre bien et j'arrive a faire bouillir facilement assez d'eau pour ma soupe.
La température chute rapidement après la disparition du soleil. La nuit est plutôt fraiche (zéro degré) mais la combinaison mini-Walden + micro-doudoune + capuche BPL suffit. Le plus dur c'est le terrain qui est bosselé de partout et qui demande une certaine souplesse au niveau du dos.
w.
]]>Merci! J'attends la suite...
]]>25 Aout : +1800 -2000
Réveil a 6h et départ a 7h. Premier réveil, premier emballage de matos. Je suis lent et maladroit. Je ne retrouve pas immédiatement mes réflexes de la HRP. Je passe a coté de la grande cabane et fait un signe de loin a l'occupant pendant que le chien aboie. Quelques centaines de mètres après la cabane, je repère quelques endroits beaucoup plus pratiques pour bivouaquer. Direction le Pas de la Cavale. Le marquage GR est loin d’être présent . Je perds plusieurs fois le chemin pour le retrouver plus tard. Je suis surpris par la faible marquage de ce sentier. On dirait que pas grand monde ne passe par la ces temps ci.
Superbe cette roche plissée !! Et sympa ton récit.
]]>Très beau
A demain pour la prose et la suite du feuilleton... c'est à la mode en ce moment mais j'aime bien
Flo
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