Je vous ai envoyé un mail, mes deux compères.
Réponse à N_75 :
Il faut considérer un item dans son ensemble, et plusieurs choix sont toujours possibles, il faut chercher sur ce Forum comme ici pour les matelas ou là pour comparer Ansabère et Cumulus..
La famille couchage de Shanx est différente de la mienne. J'utilise un Ansabère 400 mais posé sur 3 couches : feuille de Polycree, tapis de sol de la tente, matelas gonflable. De ce côté là, on ne peut pas être mieux isolé.
Au dessus : une couche qui est la toile de tente, fermée effectivement. Je ne compte pas la paroi moustiquaire. Tout cela me donne un bon confort jusqu'à 0°C en dormant en slip + la 2eme paire de chaussettes. En dessous, je supporte bien jusqu'à -5°C en gardant un vêtement haut en plus. De plus, je ferme quelquefois la capuche du sac de couchage selon le froid que je ressens.
En tout cas, pour ce périple en juillet ou août, un Ansabère 400 est parfait. Par contre c'est en extérieur, le premier soir, que j'ai juste regretté de ne pas avoir pris de petits gants (erreur), mon Buff (re-erreur) et une doudoune légère (mais ma veste de pluie l'a remplacée, car elle fait une bonne veste coupe-vent).
Pour Myrtille :
J'ai une nouvelle tente quasiment 2X plus légère oui. Apparemment il faut en prendre bien soin, même dans le sac, car les matériaux sont fins. J'ai fais le choix d'un matériel relativement onéreux et c'était sa première sortie. Je ne vais donc pas crier sur les toits que je suis content (certains MUL veillent ) et attendre de l'utiliser dans toutes les conditions pour dire si j'ai fais une erreur (ce dont je suis capable ) ou si tout va bien.
Je crois que ma liste est correcte, à moins que j'ai compté le poids net du Lyo sans compter l'emballage mais ça ne fera pas une grande différence.
Exemple : le couscous poulet MX3 150 g net. Je confirme que la marque MX3 n'est pas mauvaise (parfois un peu épicé, pour masquer le non-goût ? ) et les doses sont beaucoup plus copieuses que le générique de Décathlon. J'avais aussi 3 sachets Céréal Bio, qui font environ 250 g chacun.
Jjond.
]]>Mais bon, je m'amuse pas à gâcher tes photos, cette cascade avait besoin d'un échelle, c'est tout
Super retour, qui complète bien celui de notre ami Jjondalar.
J'attendais avec impatience tes photos des Aiguillettes de Tortisses et des chalets d'alpages, histoire d'avoir des regrets, et ça n'a pas manqué!
Bon, j'y retournerai, et j'irai en Italie, aussi
As-tu rencontré Sauron, dans le Mordor?
Les croix du Ténibre, dans le brouillard, délicatement encadrées de noir, ça donnerait presque envie d'y retourner .
Merci, jeune Shanx
]]>Hello Jjondalar!
et de chouettes compères, domweb et shanx!
Myrtille
Touché
]]>Le premier jour, le bus me dépose à Saint-étienne de Tinée (1100m) un peu avant 10h. Le temps de remplir mes réserves d’eau, et me voilà parti à l’assaut de la montagne. Je pars de la borne 108 par un sentier qui monte vigoureusement vers le chemin de l’énergie, que j’atteins vers 11h30. Un petit quart d’heure de marche plus tard sur un chemin trop plat pour être intéressant, je prend une petite pause au plan de Ténibre (2300m). Les nuages commencent à se faire plus visibles, je commence à m’inquiéter. La suite du parcours est censée se faire en bonne partie en hors-sentier (enfin, il y a des sentes, mais je sais que je vais les perdre), donc s’il pleut ça risque de rendre certains passages délicats.
Peu de temps après que je sois reparti, je passe devant les lacs Varicles, où je croise un petit groupe de randonneurs qui descend du Ténibre. Ils m’indiquent que les jours précédents, la pluie s’abattait aux alentours de 14h30. Pour ne pas prendre de risque, je décide de faire un petit changement de programme : plutôt que de monter vers le pas de la Lauze, puis de passer par l’Italie pour atteindre le pas de Vens, je préfère passer par la brèche Borgonio, afin de raccourcir un peu l’étape (qui n’était déjà pas bien longue). Me voilà donc à en chemin vers la brèche, dans les pierriers, puis sur une crête impraticable… À chaque fois que je me retrouve bloqué, je constate qu’un sente serpente paisiblement à moins d’une centaine de mètres ; et à chaque fois que je la rejoins, je la perd rapidement. Bref, du 100% Shanx. Le mur final est impressionnant, mais je suis rapidement en haut, à 2904m. De là, je me dirige à flanc de pente vers le pas de Vens, où se trouve un abri. Je décide définitivement de m’y arrêter quand la pluie commence à tomber, même s’il est à peine 14h. Rapidement, il s’avère que c’était une fausse alerte, et le soleil entame une partie de cache-cache avec les nuages. Je vais donc m’amuser sur les crêtes entre le pas de Vens, la cime Borgonio (2900m et des poussières). Ensuite, je passe la soirée à lire tranquillement dévorer avidement mon roman (Autant en emporte le vent, la claque pour moi qui m’attendait à un truc pétrit de sentimentalisme vieillot).
La brêche Borgiono, au centre
La même, légèrement à gauche. La baisse au centre donne sur l’Italie
La crête Marie, où j’ai cru qu’il y avait un passage. J’ai cru…
Et les lacs Marie
Le vallon de Vens vu depuis la brêcheBorgonio
Le Claï supérieur depuis la cime Bergonio
Le pas de la Lauze et son abri sous les couleurs du soir
L’abri du pas de Vens. Sommaire, mais spacieux
Sept heures, me voilà en route vers les lacs de Vens. Après une descente ponctuée de quelques névés, j’arrive au refuge éponyme (2366m), d’où je me dirige vers le collet de Tortisse et ses aiguillettes (2672m). C’est un secteur franchement magnifique ; d’ailleurs, je suis tombé amoureux des chalets de Tortisse et de la vallée qui les entoure. Tant de calme et de tranquillité… Ensuite je me dirige vers le pas du Pêcheur, où je me repose au soleil en attendant JJondalar et Domweb.
Et là, je vais lâchement profiter de leurs CR pour passer sous silence le récit de la journée. Je vais simplement donner mon avis : le chemin de l’énergie est pas super agréable, mais permet d’avaler rapidement de la distance ; la montée vers le lac de fer en faisant la course avec la pluie, c’est rigolo ; le lac de Rabuons est probablement très beau, encore faut-il qu’il y ait de l’eau. Mais en tout cas, j’ai passé une journée agréable avec de deux sympathiques compagnons.
Formation rocheuse originale sous les aiguilletes
Les aiguillettes de Tortisses
Mon coup de foudre…
Domweb qui s’amuse à me gâcher mes photos
Y’a pire comme lieu de bivouac, non ?
Pour le lendemain, je me suis prévu une grosse journée : je voulais faire 5 sommets, rien que ça. Malheureusement, un vent du tonnerre se lève, et m’empêche de dormir pendant une bonne partie de la nuit. Pour ne rien arranger, au matin un épais brouillard est présent. Malgré tout, je pars en directement du pas de Rabuons. La montée est difficile à cause du vent tournant (de face et de côté, mais jamais arrière malheureusement), et j’ai très froid aux mains (même en été, une paire de gants est donc utile). Ensuite, je suis le balisage vers la pointe Rousse, mais le brouillard m’empêche de me repérer. Finalement, je fais demi-tour quand je me retrouve au pied d’une paroi à escalader (mains obligatoires) dans une roche qui se délite sous mes pieds. Une déchirure dans les nuages me montre un sommet à une vingtaine de mètres au dessus ; mais, d’après le temps que j’ai passé à marcher depuis le pas, j’ai l’impression que j’ai déjà passé la pointe, et que c’est le sommet suivant sur la crête.
Après être retourné au pas, je m’attaque au Ténibre. La montée est beaucoup moins délicate, mais la vue au sommet laisse à désirer.
Ce n’est que quand je redescend vers notre bivouac que les nuages disparaissent. En moins d’une demi-heure, ils sont presque tous partis. Je croise JJondalar et Domweb, qui se dirigent vers le Ténibre, alors que moi je vise le grand Cimon de Rabuons. La montée est longue et assez délicate. Enfin, ce n’est pas extrêmement difficile, mais c’est du hors-sentier, il faut un peu mettre les mains, et c’est très raide. Une chute me ferait dévaler quelques centaines de mètres dans un pierrier, donc je suis assez prudent. La vue au sommet est absolument magnifique ; c’est le genre de sommets qui justifie à lui seul mon amour de la rando.
Après être redescendu, j’attends mes deux compagnons. Il est trop tard pour que je tente les deux autres sommets que j’avais prévus, donc je décide de repartir sur le chemin de l’énergie avec Domweb. À la borne 103, je le quitte pour redescendre sur Saint-étienne.
Un bref résumé de ma matinée, pris depuis le sommet du Ténibre
Le grand cimon de Rabuons
En bref, c’est un coin franchement très joli, sauvage et minéral. Ça a été ma première rando avec d’autres MUL (à part ma rencontre fortuite avec Scal), et j’ai beaucoup aimé l’expérience. Merci à eux de m’avoir accepté.
]]>Tant que tu y es, JJondalar !
J'ai lu que tu avais un Ansabère 400. Et comme je suis en pleine réflexion sac de couchage", et que je connais un peu le coin, peux-tu me dire, s'il te plait, si cette charge de duvet est "la bonne" pour ce périple, en tenant également compte que tu emploies une tente double toit fermée
Merci.
Je vais me permettre de répondre : je dors sous tarp + sursac KS avec un ansabère 500. La charge de duvet convient parfaitement pour des nuits plus froides que celles que nous avons eu, et je pense qu’il en est de même pour l’ansabère 400.
]]>J'attendais ton retour avec impatience.
Très belles photos, celle avec la brume matinale notamment
et j'ai apprécié ton récit plein de sérénité et de finesse avec une pointe de philosophie
J'ai vu que tu avais un nouvel abri, qui semble te satisfaire, as-tu pu tester par temps de pluie?
Pour la nourriture ça semble peu 2200gr pour 5 jours?
j'avais je crois 2000gr pour 3 jours avec aussi plats déshydratés
de très beaux emplacements de bivouacs
et de chouettes compères, domweb et shanx!
merci du retour
Myrtille
Ouf. J'ai fini de compléter le récit et les photos.
Merci d'avoir corrigé ta liste Domweb, cela permet à la mienne de n'avoir "que" 3 300 grammes de plus que la tienne
Je suis tout de même assez satisfait de ma liste qui continue à évoluer lentement, considérant que je ne suis pas MUL au sens strict* du terme. Je vais travailler sur l'item réchaud.
*C'est amusant le dictionnaire des synonymes pour strict va de exigeant et rigoureux à autoritaire et cinglant. A méditer...
Jjond.
]]>Ce site est une respiration mais finalement l'abus en devient douloureux
Que les vents vous portent !
]]>Vos photos me foutent les b****s de n'être monté là-haut qu'à la journée !
]]>@ Florencencia: je viens de re-peser: 25g pour le porte-bidon, 34g pour une bouteille de Pago 75cl (un peu plus lourd que les Aptonia mais plus solide), donc poids total 59g x 2 (si j'en prends 2).
@ Anthony: eh oui, des bouteilles plastique, soit 75, soit 50cl
Le caleçon Terramar me sert au bivouac sous mon pantalon coupe-vent D4 et je suis très bien même pas loin de zéro (si je prévois plus froid, je prends mon collant Icebreaker 200).
Je dors systématiquement avec, c'est très douillet
@ N75: oui, ce sont bien ceux-là. Tu peux les mettre à la ceinture (ma ceinture fait 38mm) accrochés avec la languette velcros, que tu ne vois pas sur la photo, et ça supporte très bien le poids.
Il y a aussi une boucle en cordon élastique que je passe derrière la ceinture puis sur le goulot, pour éviter le ballant.
Système pas des plus légers mais je les avais et puis c'est pratique et fiable.
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