Merki pour ce retour vosgien ....Des endroits que j'ai parcouru avec grand plaisir....Que de beaux souvenirs....
Amitiés...
to-ny
]]>Dernier jour de ma grande boucle à travers les Vosges du Sud.
Comme souvent quand je chemine sur plusieurs jours, le marcheur que je suis se retrouve confronté à un paradoxe que j'ai encore du mal à m'expliquer :
- d'un côté, je suis au réveil un peu nostalgique de devoir mettre un terme à cette parenthèse "nature" dans ma vie quotidienne de citadin. Du coup, chaque geste réalisé du lever au départ sur les sentiers est vécu comme une "dernière fois" : je range mes affaires de nuit pour la dernière fois, je prépare mon petit déjeuner pour la dernière fois, je regarde par la fenêtre de la cabane pour la dernière fois, je nettoie mon lieu d'hébergement pour la dernière fois, je tire la porte pour la dernière fois. Certes, il y aura bientôt de nouvelles fois, mais en attendant, c'est quand même la fin d'une aventure, même si 4 jours c'est finalement peu. Je traîne un peu des pieds, me retourne souvent comme pour dire adieu à ce "home sweet home" d'une nuit, sachant que ce soir, je dormirai dans le confort de mon lit douillet.
- et puis d'un autre côté, une fois les premiers hectomètres parcourus, l'adrénaline parcourt mes veines, me transporte d'allégresse. Mes pas se font légers, le rythme de marche est sans le vouloir beaucoup plus rapide que les trois jours précédents. Le corps et l'esprit exultent. Le plaisir d'évoluer dans un tel cadre reste intact mais il y a ce petit truc indéfinissable qui fait que c'est différent... il y a indéniablement la fierté de se dire : je boucle ces 130 Km et 7330 m. de dénivelé en 4 jours dans un état de forme physique que je ne me soupçonnais même pas. Comme je l'ai dit au début de mon récit lors de ma présentation, la performance sportive occupe toujours une bonne place dans ma conception de la marche, même si elle a cédé beaucoup de champ désormais à la contemplation, à l'imprégnation des bruits, des senteurs, à l'échange invisible mais permanent avec l'environnement. Il y a aussi la volonté pressante de narrer mes aventures à mes proches (parents, amis...), aux internautes dorénavant Le partage post-événementiel participe également à cet état d'euphorie. Ainsi, comme vous l'aurez remarqué, si le kilométrage reste similaire aux jours précédents, le temps de marche est bien inférieur.
Je ferme la parenthèse "NOSTALGIE/EUPHORIE". Mais je serais néanmoins heureux d'avoir votre avis sur mon analyse et votre propre perception des choses lorsque vous vous retrouvez dans ce contexte du dernier jour.
Départ à 6h50 ce mardi 06 mai. Le temps est toujours de la partie : ni trop chaud, ni trop froid. De toute façon, pas le temps de greloter ! Je m'engage dans un sentier non balisé qui s'apparente à un mur ! Les pulsations montent en flèche, la transpiration ne tarde pas à faire son apparition. Au cas où je serais mal réveillé, je n'ai maintenant plus d'excuses !
Puis, le cheminement se fait à plat. Je passe au dessus de la tourbière du Machey.
La jonction avec le Col de Bramont est vite établie. S'ensuit une portion que j'affectionne tout particulièrement : l'enchaînement Altenberg / chaume de la Vieille Montagne jusqu'au col de la Vierge. Pourquoi ? Parce que c'est technique, sportif, exposé et surtout magnifique lorsque l'on débouche sur la chaume ! Peu de photos malheureusement, mon APN montrant des signes alarmants d'épuisement. La chaume de la Vieille Montagne tout de même !
Les dernières difficultés sont désormais dernière moi et il n'est que 8h30.
Je progresse sur des sentiers que je ne connais que trop puisque ce sont ceux du Tour de la Commune de La Bresse.
Ici, vue sur la Roche de Minuit, endroit bien connu des parapentistes pour son aire de décollage.
Passage devant un troupeau de "moutons-punk". Si vous arrivez à zoomer la photo, vous comprendrez mieux...
Dernier passage à plus de 1000m. d'altitude, au sommet du Haut-du-Roc.
A 13h10, je réalise mes derniers pas.
Conclusions : un mot résume de manière évidente ma sortie : PLAISIR!!! J'espère que mon récit vous l'aura fait ressentir. Je sais que je suis parfois un peu trop en détail mais il me paraissait obligatoire d'en dire un peu plus (un peu trop) pour ce premier CR, histoire de vous présenter ma vision de la marche.
J'espère avoir donné envie à ceux qui ne connaissent pas les Vosges de venir sillonner le massif cet été ! Pour les autres, à commencer par les Vosgiens pur sang, j'imagine que ce récit a réveillé en vous certains souvenirs personnels de balades...
Pour tous, je reste à votre disposition pour répondre à vos questions (trace gpx, précisions sur les cabanes...)
J'invite tous les inscrits sur ce forum à penser aux "cabanes/refuges" libres d'accès lors de leurs randonnées sur plusieurs jours. Ce réflexe s'inscrit complètement dans la démarche de la randonnée légère puisqu'elle évite d'avoir à porter la tente ou le tarp. Qui plus est, lorsque les températures nocturnes deviennent acceptables, la question du recours au sac de couchage se pose vraiment ! Bon, OK! Vosges et températures acceptables ne font pas toujours bon ménage.
Personnellement, je suis parti avec 12 Kg sur le dos sans jamais me ravitailler en chemin, si ce n'est bien sûr en eau (fermes auberges / ruisseaux). Mes mesures de nourritures étaient globalement bonnes. De ce côté, il faut juste que je diversifie mes menus.
Le reste de mes affaires (vêtements / équipements divers) a servi au moins une fois. J'ai donc tout bon. Il me reste juste à acheter une paire de sandales (tongs?) pour le soir, histoire de faire respirer mes pieds (je suis en attente de vos choix / conseils sur ce point).
Prochaine aventure : le Tour du Mont-Blanc à la mi-juillet. Je me sens prêt. Ce test physique m'a en tous cas donné entière satisfaction.
@+
eh non je ne suis pas vosgienne, j'aime juste le chiffre8 Myrtille
J'ajoute qu'elle n'est pas chinoise non plus... enfin je ne crois pas.
Merci pour ce CR. La ferme-auberge de Steinwasen me rappelle un bon souvenir culinaire.
]]>Très sympa de couper du bois la nuit pour les suivants
eh non je ne suis pas vosgienne, j'aime juste le chiffre8
Myrtille
]]>Bienvenue canelle88
J'aime beaucoup les Vosges mais y suis allée très rarement,
je profite donc de ton retour, merci
les cabanes sont très chouettes en effetet quelle pêche pour ton itinéraire!
pour le déjeuner c'est quand même chouette de prendre le temps de faire un petit repas, ça permet de contempler, non?
Myrtille
Bonjour Myrtille,
En fait, je ne déjeune pas car ça me cause des soucis sur le plan de la digestion. J'ai du mal à digérer en marchant.
Et comme je suis un estomac sur patte, quand je commence à manger, je ne fais pas semblant... Il faudrait que je me raisonne et prenne une pause déjeuner raisonnable en terme de quantité, mais dur, dur ! J'ai opté pour la facilité : ne pas manger !
Par contre, je prends de plus en plus souvent entre 1/2 heure et 1 heure de pause pour dormir ou tout simplement me poser. Donc la contemplation n'est pas absente de mes pérégrinations...
Je posterai le CR de mon Jour 4 en fin de semaine prochaine.
PS : avec ton pseudo "Myrtille88", tu n'es pas vosgien(ne)?
@+
]]>J'aime beaucoup les Vosges mais y suis allée très rarement,
je profite donc de ton retour, merci
les cabanes sont très chouettes en effet
et quelle pêche pour ton itinéraire!
pour le déjeuner c'est quand même chouette de prendre le temps de faire un petit repas, ça permet de contempler, non?
Myrtille
]]>Malgré la fatigue, j'ai éprouvé les plus grandes difficultés à trouver le sommeil cette nuit. Non pas que j'ai été réveillé par le froid, la température intérieure s'étant maintenue au dessus de 10°C.
A partir de 1h du matin, difficile de me rendormir...
Du coup, je me suis levé et ... j'ai été couper du bois !
Oh, pas des arbres d'1m de diamètre, juste du petit bois !
Muni de ma frontale (même si la nuit était claire), j'ai abattu des trochées de feuillus, tiré les branches jusque devant la cabane ; puis je les ai découpées en bouts de 50 cm. Et voilà le travail ! Le stock d'allume-feu constitué pour de futurs résidents !
J'ai pensé que cet effort allait m'empêcher de dormir à nouveau... Il n'en fut rien... dans un premier temps !
Je suis tombé comme une masse... jusqu'à 4h. Puis, à nouveau à me tourner dans un sens, me retourner dans l'autre. Bref, plus rien jusqu'à 6h, moment du lever.
Pour 7h, je suis sur les chemins (GR5), par un grand beau temps.
Je suis appelé à traverser la route des Crêtes assez rapidement pour la longer pendant un long moment, le GR évoluant à proximité du bitume et à plat jusqu'au Neurod (petit cabanon en dur qui sert de chèvrerie à la belle saison). Malgré tout, le cheminement est plaisant, bercés que sont mes pas par les premiers rayons du soleil, annonçant une journée chaude.
Quelques photos de mon début de matinée, entre le Grand ballon et le cabanon du Neurod :
Vue sur le Markstein et les travaux en cours pour les sports d'hiver...
Les trois "kopf", avec de gauche à droite : Batteriekopf, Rothenbachkopf et Rainkopf.
L'herbe est encore grillée et peine à reverdir. Les stigmates de l'hiver sont encore bien visibles.
Le Neurod
Il est alors 9h et donc grand temps de quitter le facile GR5 pour mettre les jambes à contribution. Je gagne d'abord la FA de Steinwasen où le plein d'eau est possible.
Pour la petite histoire, à la mi-mars, je me suis trouvé embourbé à sa hauteur dans de la neige qui m'arrivait jusqu'en haut des cuisses. J'étais parti ce jour là, persuadé que la neige était déjà un lointain souvenir, la faute à un hiver très doux... Si le côté vosgien de mon parcours m'avait donné raison, le côté alsacien m'avait réservé une bien mauvaise surprise... J'avais éprouvé les pires difficultés pour remonter sur la crête.
Ensuite, j'enchaîne les trois lacs :
- Altenweiher
- Fischboedle
- Schiessrothried
Les descentes et montées entre ces trois grosses "flaques d'eau" sont assez techniques.
Celle qui plonge sur l'Altenweiher m'a permis d'admirer les corniches en voie de disparition (ici entre le Rothenbachkopf et le Rainkopf). Elle est une zone d'avalanches bien connue des locaux.
La courte mais très technique descente qui m'a accompagné jusqu'au Fischboedle était très casse-pattes, m'obligeant à sauter de cailloux en cailloux.
La remontée jusqu'au point de vue du Kerbolz n'est pas aisée mais la récompense vaut les efforts consentis : vue sur les Spitzkoepfe et le Hohneck
L'accès au Schiessrothried puis de là à la crête (col du Schaeferthal) est plus régulier et moins piégeux.
En me retournant à hauteur de la ferme du Schiessroth, le Kastelberg.
Névé au Col de Falimont.
L’Étang Noir et la vallée du Frankenthal.
Vue sur le Sentier des Névés depuis le sommet du Hohneck.
Je m'octroie une pause d'une heure bien méritée au sommet du Hohneck. il y a foule alors que jusque là je n'avais rencontré presque personne. Je grignote quelques fruits secs. Je repars pour 14h15.
Il me reste à descendre en roue libre jusqu'au Lac de Blanchemer et à sa cabane en dur.
Je me débarrasse de mon sac sur une table de pique nique, enlève chaussures et chaussettes et vais me rafraîchir dans l'eau douce (pour la saison) du lac. Quel bonheur ! Mes pieds puent comme jamais.
Tant pis pour le trouble que je provoque chez les poissons et surtout chez le pêcheur voisin...
Une fois remis de mes émotions, mon travail du soir m'attend. La cabane est inoccupée mais pas de bois stocké. Je suis entouré de forêts, ça ne devrait pas être compliqué de trouver le bois sec nécessaire... Eh bien, détrompez vous ! Je dois faire 300m. pour trouver un gros arbre mort. Je traine les branches jusqu'à la cabane et les casses avant de les rentrer près de mon âtre. J'allume le feu. Ça prend vite!
Le lieu est alors baigné par le doux soleil d'une fin de journée. Je profite d'un très joli coucher de soleil.
Puis je regagne mes pénates, mange un morceau et m'installe pour la nuit. Je pousse la grande table et ses bancs afin de dormir à proximité du feu. Il ne fait pas froid du tout. Je reste hypnotisé devant le feu jusqu'à 22H30 puis m'endort.
Très sympa ce retour. J'ai bien ri pour le coup des 9 caleçons...
Bienvenue.
Eh oui ! Quand j'y repense, je me demande encore comment j'ai pu les ranger (bourrer en fait) dans le SAD sans m'interroger !
]]>@ Vogesus :
Quelle partie du Massif parcours tu le plus régulièrement ?
Pour ma part, je me concentre plus spécialement sur les Hautes-Vosges dans un triangle compris entre le Col du Calvaire au Nord, le Grand Ballon au Sud-Est et le Col de Bussang au Sud-Ouest.
J’ai rarement constaté des dégradations des cabanes dans ce périmètre.
Je pense notamment à tout un ensemble d’abris situés au pied du Drumont, entre la FA et Frère-Joseph
Mes rando se déroulent essentiellement sur un secteur allant de saverne vers st quirin en Moselle, plus au sud vers le Donon et Schirmeck, massif du Grossman et Schneeberg, sans oublier Dabo
Selon les dispos pro et familiales, les hautes Vosges sur secteur compris entre le bonhomme et Markstein, massif du Ventron, de la Bresse et Gerardmer.
Je vous rejoins aussi tous les 3 concernant le rapport entre accessibilité et dégradations, c'est pour cette raison d'ailleurs que je bivouaque dans 95 % des cas
vogesus
edit :
j'ai pris la semaine dernière le gr5 de la ferme du haag en direction du markstein, j'ai cherché par curiosité la cabane du storken, effectivement elle est bien planquée car je suis passé à coté sans la voir , en tous cas elle est superbe !
]]>La nuit a été très correcte. J'ai dû remettre une couche supplémentaire aux alentours de minuit car le poêle s'est éteint et la température a rapidement chuté pour attraper les 8°C au petit jour. Pas besoin de vous faire un dessin : avec un SDC QUECHUA à 11°C de température de confort, c'est limite !
Je constate que les nuages ont quasiment tous disparus dans la nuit, ce qui explique aussi cette relative fraîcheur.
En même temps, ça veut dire que le temps va être avec moi aujourd'hui.
Autre bonheur, quand je me dresse sur mes jambes, je ne ressens aucune courbature de la veille, c'est très bon signe !
Je commence par replier / ranger mes affaires pendant que je chauffe mon eau pour mon chocolat et mon thé qui suivra. En 1/2 heure, le sac est fait. Je savoure mon petit déj' (muesli fruits rouges, petits pains au lait) devant une vue plus qu'acceptable !
Un petit tour à la source pour remplir ma poche à eau et c'est reparti pour une journée de marche que j'espère belle et sans embûches (il n'y a pas de raisons en même temps ). Il est 7h.
Mes premiers kilomètres se font à plat. Idéal pour le réveil musculaire !
Je profite d'une belle vue plongeante sur le Lac des Perches pour commencer.
Au niveau du Col de Rimbach, je quitte les endroits qui me sont familiers. A l'approche de la ferme Belacker, je rencontre un troupeau de vaches dotées de belles clarines. Pour ne pas déranger ces dames couchées en plein sur le sentier (c'est même peut-être un "Môsieur" assis sur la photo...), je les contourne.
Je prends énormément de plaisir sur ce début de 2ème jour ! La zone à hauteur de la Ferme Belacker est superbe !
La suite est du même niveau : je profite d'une vue superbe depuis les roches du Vogelstein. Je devine alors le chemin parcouru depuis le matin mais... pas sans l'aide de ma carte ! Sur la seule photo ci-dessous, difficile de savoir quel ballon correspond au Rouge Gazon...
Je pousse jusqu'au sommet du Thanner Hubel. Sa table d'orientation ici.
De là, je réalise une courte boucle à l'Est pour revenir à la FA de Belacker. Je passe par de superbes endroits dont le point d'orgue est la ferme du Gsang.
On peut trouver là du bon lard et du bon fromage de nos montagnes !
S'en suit la longue descente jusqu'à Saint-Amarin. Parfois monotone, notamment dans sa première partie (larges sentiers de débardage), elle propose néanmoins quelques sentiers étroits réservés aux randonneurs.
Il est 13h à Saint-Amarin et je pète le feu !
J'ai plutôt intérêt à être en forme car ce sont plus de 1000 m. de D+ qui m'attendent désormais jusqu'au Grand Ballon ! La température est sensiblement supérieure à ce qu'elle était hier à la même heure. Heureusement, j'évolue sur toute la montée sous couvert forestier. En plus, ça monte régulièrement, aucun à-coup !
Il me faut 2h30 pour gravir ce kilomètre de dénivelé. Je suis assez satisfait car je l'ai réalisé d'une traite, sans aucun arrêt, à un rythme assez soutenu mais soutenable. Excellent entraînement dans la perspective du TMB cet été !
Si le sommet genre"base spatiale" du Grand Ballon me déplaît globalement, la vue y est superbe, entre autre en direction du Hohneck !
Un gros névé fait de la résistance côté Nord. Quelques mini-stalactites de glace tombent de dessous la coupole sommitale.
Je refais le plein d'eau à la ferme du col du Haag et quitte la foule pour gagner mon lieu d'hébergement dans la forêt du Storken.
Cette cabane située sous le tracé du GR5 se fond parfaitement dans la nature. Le randonneur rêveur passera à sa hauteur sans s'en rendre compte. Là encore, c'est le Pérou... dans les Vosges ! Une cabane charmante, du bois sec stocké sous l’appentis, un lieu respecté par les promeneurs. Quoi de mieux que de trouver en arrivant une grosse bûche se consumant dans l'âtre de la cheminée ?
Allez ! Essuyer vos pieds sur le paillasson et faites comme chez vous ! Petit tour du propriétaire :
Il n'est pas 17h lorsque je prends mes quartiers, ce qui me laisse tout le temps nécessaire pour le nettoyage du bonhomme.
Seul problème : pas d'eau à proximité, ce qui veut dire que je dois rationner mes 2 litres 75 d'eau pour l'hygiène et pour le repas.
Je m'hydrate assez peu en marchant. Je sais, c'est une erreur ! Mais j'ai l'habitude de me rattraper le soir, n'hésitant pas à m'enfiler 2 à 3 litres de liquide, que ce soit en boisson ou dans la nourriture (féculents).
Entre ce soir et demain matin, je ne boirai donc "que" 2 litres à peine ; ça reste très correct !
Je me couche fourbu mais content aux alentours de 21h30.
@ Vogesus :
Pour ce qui est des "cabanes-refuges", j'en connais aussi quelques-unes qui ont subi des dégradations, conduisant même à des arrêtés municipaux qui réglementent leur accès après rénovation (ouvertes seulement sur réservation, la clef étant à retirer à la mairie).
Après, je note, et je rejoins SpySNL sur ce point, que ce sont biens souvent des lieux en bordure de route ou de chemins carrossables (accès en voiture).
Ce qui conduit à la fréquentation de ces cabanes par des fêtards plus que par des randonneurs. L'alcool aidant, il n'est pas rare que la cabane "trinque" à son tour !
Pour les trois cabanes que j'ai fréquenté lors de mon trip, deux ne sont pas directement accessibles en voiture (il faut à chaque fois se taper plusieurs centaines de mètres au minimum). Et porter à l'os les pacs de bières sur une telle distance, croyez-moi, ça rebute généralement les fêtards les plus téméraires.
@ Vogesus :
Quelle partie du Massif parcours tu le plus régulièrement ?
Pour ma part, je me concentre plus spécialement sur les Hautes-Vosges dans un triangle compris entre le Col du Calvaire au Nord, le Grand Ballon au Sud-Est et le Col de Bussang au Sud-Ouest.
J’ai rarement constaté des dégradations des cabanes dans ce périmètre.
Je pense notamment à tout un ensemble d’abris situés au pied du Drumont, entre la FA et Frère-Joseph
Je n'ai pas pris l'exemple le plus représentatif effectivement mais il reflète la tendance dans la partie du massif que je fréquente habituellement
@ Phil67
Pas cool le bivouac morcelé ...
vogesus en mode je refais le monde les vosges arrêté
canelle88 la suite, la suite !
]]>32Km, 2500m D+, 1900m D-, 9h45 de marche pour un premier jour : c'est déjà un sacré rythme par rapport aux difficultés physiques évoquées dans ton introduction !
Concernant l'abri du Schneeberg : on ne sait effectivement jamais trop sur "quoi" ou "qui" on va y tomber et il vaut mieux prévoir une solution de repli.
Mais avec un peu de chance on peut y être tranquille même durant un week-end estival : l'année dernière on y a passé une nuit de samedi à dimanche totalement seuls il me semble en juillet et il était encore en bon état (environ 1 mois avant les photos des dégradations sur refuges.info).
Idem pour le Neurod souvent dans un état douteux.
D'une manière générale il vaut mieux éviter les abris ou bivouacs à moins d'1/4H de marche d'une route (ou prévoir une solution de repli).
Le week-end dernier on a eu droit à un débarquement de braillards éméchés qui ont improvisé une "after" vers 2-3H du matin au Lac Vert (à côté d'une petite route forestière).
On bivouaquait à l'opposé de la route mais leurs hurlements portaient loin sur ce petit lac encaissé !
]]>