@Capitaine Hardock : pardon je n'avais pas vu ton message ! De même que Glop, je suis un peu dubitative sur cette idée de raquettes, parce qu'en effet le terrain n'est pas assez régulier comme pourrait l'être un terrain enneigé. Et puis on ne marche pas dans les tourbières à proprement parler (sinon on s'enfonce directement), on va marcher soit dans des marécages avec des herbes un peu hautes, soit dans de la gadoue sur des chemins. Et dans les zones de tourbières, on passe d'un monticule solide à l'autre. Dans tous les cas, il faut surtout passer d'un endroit plus ou moins stable (caillou, motte d'herbe, monticule) à l'autre, et pour ça les raquettes ne seraient pas du tout adaptées.
]]>2> Salut Capitaine Hardock, je suis dubitatif quant aux raquettes car ce type de terrain est extrêmement irrégulier, plein de trous et bosses de divers tailles, à mon humble avis les raquettes vont sans arrêt te mettre les pieds de travers.
]]>il y a peut-être une solution que vous n'avez pas envisagé pour évoluer dans les terrain marécageux : les raquettes. Je me suis renseigné un peu, et il apparaît que dans l'ancien temps c'est ce qu'ils utilisaient pour marcher dans les tourbières. Effectivement la problématique est à peu près la même dans les tourbières que dans la neige, trop de pression au centimètre carré avec des chaussures classiques.
quid du poids supplémentaire sur le dis, certes, mais ça peut être un apport appréciable sur ces terrains où la progression est très énergivore
]]>Moi j'étais bien contente de rencontrer quelques MUListes, et notamment le roi de la machine à coudre que tu es
Ces soirées sont fort sympathiques et donnent plein d'idées !
]]>Quelqu’un a déjà randonné en terrain très humide et de tourbière avec des bottes ?
Dans ma jeunesse j'avais acquis une certaine expérience des bottes en caoutchouc traditionnelles sur des randonnées en milieux très humides ; à ce détail près que celles-ci excédaient rarement 3 jours pour des distances de 60 à 120 km.
Pour maintenir les pieds au sec (et dans une moindre mesure les chaussettes) il vaut mieux se munir de chaussons de botte. Ma préférence va vers le modèle tricoté, très rustique, de couleur un peu gris/marron, que l'on trouve dans n'importe quel "point vert". Poids 45 g * 2... Tu tiendras le boueux et le glissant, pour reprendre l'exemple d'Adrienne, avec parfois des surprises : combien de fois ne m'est-il pas arrivé de me voir "sucer" une botte dans un marais... mais je n'ai jamais eu de pieds de tranchée en les utilisant. Par contre, le poids n'étant pas négligeable (entre 2 et 2.5 kg la paire), on ne peut considérer leur emploi compatible avec la MUL.
Jobig
]]>Je suis un peu partagée sur les bottes... probablement que c'est bien pour la majorité du temps (côté imperméabilité), mais ça sera inefficace sur des traversées de rivières ou des terrains très profondément marécageux. Je me suis retrouvée plusieurs fois enfoncée largement au-dessus du mollet, voire au genou : à ce moment-là la botte ne sert à rien...
Sur la tenue du pied : pas sûre que ça soit tenable sur plus de 2 semaines de marche avec beaucoup de dénivelé. La botte sur du plat ok, la botte en dénivelé (et il y en a beaucoup) boueux et glissant ? Je ne sais pas...
La plupart des gens que j'ai croisés en train de randonner étaient comme moi en chaussures gore-tex montantes mais pas trop haut (cheville), et les locaux (pêcheurs, bergers, etc) en bottes mais ils ne marchaient pas sur de longues distances.
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en 2013 au nord de la Norvège
"L’un d’eux me demande si ce sont mes chaussures posées là, « Les seules ? » « Oui smile » . Il ouvre grand les yeux et rigole « J’ai encore vu personne marcher avec ça ici. Nous on les utilise plutôt comme chaussons pour marcher autour de la tente le soir » . Il porte des bottes et son pote a le même genre de chaussures que la gardienne de Tuottar. Il me dit « tu dois marcher vite avec ça. Moi c’est 3 – 3,5km/h max. Mes pieds ne sont pas bien tenus, je compense avec de grosses chaussettes mais c’est pas top ». Je lui réponds que les trails ne sont pas parfaites pour ce terrain à cause des marais, mais que pour l’instant je ne regrette pas ce choix. Ils repartent vers la vallée que j’ai empruntée hier, après avoir remis leur claies de portage."
Après tout, combien nous ont déjà observé d'un œil septique et condescendant lorsque nous leur présentions nos petites basquettes de trail pour gravir des sommets plusieurs jours d'affilés ? Ou même des randonneurs en sandale... Feront nous également preuve de préjuger face à celui qui choisie une autre option que la notre ?
L'année prochaine, je tente le Cape Wrath Trail, et j'ai bien envie de partir avec des bottes "Le Chameau Country Vibram" pour tester. Au moins les cinq premiers jours. Sauf si quelqu'un aillant déjà tenté cette audace me préconise d'y renoncer.
Ainsi : qui a déjà marché plusieurs jours avec des bottes de chasse de qualité, qu'il puisse partager son expérience ?
]]>Je pense que je vais faire comme j'ai fait lorsque j'ai décidé de m'alléger : commencer par acheter un nouveau sac à dos plus petit (et plus léger), passer à 40L, et donc forcément travailler un peu plus à ce que je mets dedans.
D'habitude, on conseille plutôt l'inverse : supprimer le superficiel, alléger ce qu'il reste, puis changer le sac à dos en dernier. On a toujours tendance à remplir un sac... Tu trouveras de belles opportunités dans les petites annonces. L'intérêt d'une marque réputée ici est que s'il ne te convient pas, tu pourras le revendre sans soucis et sans perte si tu le fais rapidement.
Les conseils d'Eraz sont tout à fait pertinents et devraient te donner des pistes "faciles" pour débuter.
Il y a pleins d'autres petits détails à travailler, à confort équivalent :
Les 5m de ficelle à 25g, à remplacer par des haubans simond 2mm => 10g (ou de la tresse de pêche encore plus légère)
Le sursac à supprimer si tente plus habitable (plus de risques de toucher la toile). Souvent un investissement, mais tu ne le regretteras pas (Stealth, duomid, heaventarp...). Comme pour le sac, il y a souvent de belles occasions dans les petites annonces.
Le réchaud. Un BRS-3000T pèse 25g
Une popote 650ml de chez toaks (75g couvercle compris) qui te sert de popote et de tasse. Tu peux supprimer quart métal
La serviette, tu peux descendre à 20g avec une serpillière microfibre ou plus fin et plus grand (Packtowl Nano Lite, 48cmx48cm pour 25g)
Le carnet papier, tu peux le supprimer et imprimer ta carto sur feuille A4. Tu écriras au verso.
Tout cela te fait gagner en poids, mais aussi en volume. Tu gagnes sur les 2 tableaux
je suis une fana-fada musicienne...)
Cela fait longtemps que je n'étais pas allé sur l'oiseau. Du coup, je me dis "tiens, si j'allais voir ses recommandations musicale récentes". Et là oO. M... Bandes d'abrutis !! J'espère que tu continueras à le faire sur Mastodon. J'aimais beaucoup ces instants découverte
Oui ma tente est probablement une des plus légères du marché pour une double paroi...
J'ai une Trekkertent Stealth 1 à double paroi, 600g avec son sac. Le modèle 1.5 doit peser dans les 800 g. Elles sont étanches et fabriquées en... Écosse. La paroi interne de la mienne est en mesh mais j'imagine que les trous sont calibrés pour ne pas laisser passer les midgets, ils sont sur place quand même
Le seul vrai défaut que je lui trouve c'est que mon matelas Sea to Summit gonflable glisse furieusement sur le tapis de sol, je suis en train de tester un système de velcro autocollants... de toutes façons ces matelas sont par nature glissants sur matière synthétique, c'est donc pas la faute de la tente elle-même mais c'est un autre débat
Quant au pantalon étanche, il y a de bons retours d'un modèle trail D4 à 174 g et à prix raisonnable ici
]]>C'est vrai que la MULisation se fait par étapes... j'ai déjà beaucoup réduit par rapport à ce que je faisais il y a quelques années.
J'avoue que là j'ai hâte d'avoir une prochaine destination pour voir comment je m'en sors pour alléger un peu plus, presque avec gourmandise
Je pense que je vais faire comme j'ai fait lorsque j'ai décidé de m'alléger : commencer par acheter un nouveau sac à dos plus petit (et plus léger), passer à 40L, et donc forcément travailler un peu plus à ce que je mets dedans.
Je pense viser une destination moins humide que l'Écosse pour la prochaine fois, donc avec moins de contraintes ou de peur de me retrouver sous-équipée. Je lorgne vers la Cappadoce pour le printemps, ou le Jura cet été...
En revanche comme le suggère Opitux, je pense que je garderai ma liseuse et mon appareil photo. La lecture fait vraiment partie de mes joies de randonnée solitaire, et la photo aussi. Par contre je me passe de musique, j'en ai assez dans la tête pour des milliers de km, et je chante beaucoup en marchant (si vous entendez quelqu'un chanter de l'opéra en montagne, ne cherchez pas, c'est moi ! Mais Opitux sait que je suis une fana-fada musicienne...)
Sur la capacité à courir et sauter : c'est très vrai. Je l'ai testé sur les traversées de rivières et torrents cet été, je pense qu'avec un ou deux kgs en moins ça aurait été plus facile pour moi, idem dans les tourbières.
]]>Le revirement de Leni rend mon post un tantinet incompréhensible. C'est pas grave. J'abonde dans la critique qu'Eraz a formulé avec beaucoup de tact et de finesse. Je n'avais pas fouiné dans le détail la liste d'Adrienne et m'étais contenté de zieuter les postes classiquement les plus lourds. Oui, mille fois oui, sur des terrains de landes et de tourbières, un peu engagés comme ce peut être le cas en Ecosse ou en Bretagne centrale, une grande souplesse corporelle s'avère parfois (souvent ?) nécessaire parce que le terrain est physique : franchissement de ruisseaux, progression de motte en motte pour éviter les trous d'eau, mise à profit des talus, marche à travers les fougères ou les ajoncs ou les bouleaux, épaisseur de la lande, roulante ou non, gestion de l'humidité permanente, etc... je me retrouve tout à fait dans cette remarque sur l'intérêt "de retrouver une capacité de courir, sauter..." D'où une attention particulièrement vive à un allègement conséquent, sans concession (enfin là, j'exagère un peu !).
Jobig
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