#575909@ ith Ah la Cardis qui n'a pas fait d'alpinisme dans les années 80 avec
Et oui...d'ailleurs on peut noter que la "coupe guide" de la Cardis, c'est à dire une veste qui descend plus bas que les fesses a quasiment disparue de nos jours. Probablement à cause de l'évolution des techniques d'encordage dans l'alpinisme.
C'est tout de même dommage ce diktat de l'alpinisme pour les vestes courtes. Avec ce type de veste classique longue (de nos jours on dirait une parka) un randonneur peut quasiment se passer d'un sur pantalon car la longue veste fait jupe. Alors qu'avec les vestes courtes actuelles on est trempé à partir du bas ventre à la moindre goutte ce qui oblige rapidement à adopter une protection pour les jambes (autre que des cuissardes/chaps d'ailleurs).
Dans un autre ordre d'idée les vestes avec doublure thermique sont quasiment abandonnées par les randonneurs et alpinistes de nos jours. Je pense que c'est à cause de la généralisation du système "3 couches".
]]>Ceci dit en haute montagne sous l'orage, le vent, le froid et la grêle, on peut apprécier un sur-pantalon qui va protéger du refroidissement, si et seulement si il est doublé ou si on a dessous une couche hydrophobe. Un sur-pantalon fin porté à même la peau risque seulement de se transformer en serpillère froide
J'ai l'intuition qu'il sera utile pour me protéger de la pluie et du vent en altitude. J'aimerais limiter la pénibilité pendant la marche sous des pluies longues donc une couche protectrice me semble utile. Les pantalons raincut me semble un peu superflus et pas efficace à l'usage.
Je pense que j'opterais pour une jupe de pluie légère si je vois que le temps est caniculaire et je resterais sur le surpantalon si je vois qu'il risque de faire mauvais.
Merci en tout cas pour ta réponse complète
]]>Les imperméabilisants cela n’existe quasiment pas. La plupart du temps il s’agit de spray déperlant agissant seulement a la surface des fibres du tissu, parfois c'est sous la forme de bain imprégnant les fibres. Dans les deux cas cela ne vient pas modifier l'armure du tissu.
Agissant en surface, s permettent d’éviter que la bruine mouille la surface et/ou que la pluie imprègne vite le tissu. Mais cela ne fonctionne qu’en absence de pression. Un autre effet, si le déperlant imprègne la fibre, peut être de diminuer un peu le temps de séchage.
Cela ne permet pas d’imperméabiliser, pour cela il faut s´opposer a ce que le tissu soit traversé par une pression d’au moins 1,5 m d’eau. Ce qui implique le plus souvent de combler les trous présents entre la chaine et la trame des fils constituant l'armure du tissu.
]]>#575865On peut aussi passer du réimperméabilisant non ? c'est ce que conseil d4
Up, si quelqu'un peut répondre ça m'intéresse aussi (et si oui, quel produit en particulier)
]]>Attention tout de même....
D'une part je peux mettre une liste de 1,666 kg sur ce site et dire que c'est pour faire (et même dire que je l'ai fait) le K2.
D'autre part, nous ne sommes pas tous égaux. Dans le forum il y a des gens qui peuvent courir en montagne toute une journée. Ce n'est pas mon cas.
Ces gens, qui parfois ne portent qu'un "coupe vent, short, TSMC, une boisson isotonique, une barre vitaminée et parfois un veste de pluie" pour une sortie de 3 heures (ce qui correspond à une journée de marche tranquille pour moi) peuvent légitimement se dire : " en cas de menace de pluie, j'accélère, et je peux rejoindre un abri sec et chaud ou un lieu de bivouac en moins de 30 minutes".
Ils peuvent aussi se dire : " pas besoin de vêtement de pluie, je peux développer suffisamment de Watts pour avoir juste besoin d'un coupe vent sous la pluie pour rester au chaud jusqu'à atteindre un abri". Si tout se passe bien (pas de glissade blessure...) c'est ok.
Ils peuvent même se dire "de toute façon si par le plus grand des hasards je me blesse au point d'être immobilisé : j'ai mon GSM en backup et je ne prends pas plus de risque que ceux qui randonnaient en 1990 lourdement équipés pour la pluie mais sans réseau GSM". Evidemment c'est plus facile de se dire cela en France sur un chemin fréquenté qu'au Kelkeparistan.
Note que ce randonneur light n'est pas vraiment plus insensé (tout dépend aussi de l'itinéraire, de son expérience, s'il a tenu quelqu'un au courant de son itinéraire etc...) que celui qui porte un sac de 35kg, pas d'expérience et a une toute petite forme mais qui se dit quand l'orage arrive : "pas de problème je m'équipe en scaphandre que le vendeur m'a vendu comme étant parfait car étanche à 30m d'eau et hyper respirant encore plus que le hyper respirant que celui qu'il ma vendu l'an dernier, et je continue". Lui, il risque plus sûrement de s'épuiser et de faire un malaise.
Pour la majorité d'entre nous, nous sommes entre les deux.
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#575872Au fait j'ai aussi une question sur le pantalon !
Je pensais prendre mon surpantalon déjà acheté. Un peu lourd (354 g) mais très imperméable et plutôt respirant (RET=8). C'était le seul pantalon que je voulais prendre (aussi pour le bivouac). Est-ce que c'est idiot de prendre ça alors que j'ai des chaussures de trail non-imperméables ? Autant je penses que les pluies sont chaudes en Aout, autant j'ai l'impression que c'est pas la même histoire en altitude.
Un surpantalon s'utilise moins souvent qu'une veste. Il est donc logique qu'il soit le plus léger possible. Tu peux oublier l'idée qu'il va évacuer l'humidité lors d'un effort en été. Si tu dois en avoir un, il faut qu'il soit léger le modèle D4 raincut est léger et pas cher.
Pour la pluie en été on peut se passer de pantalon de pluie habituellement. Il y a l'école qui considère qu'un pantalon de randonnée déperlant fait l'affaire 90% du temps de pluie, il y a ceux qui sont en short et considèrent que les jambes sèchent encore plus vite qu'un pantalon et que le froid et l'humidité sur les jambes ne sont que des informations et il y a ceux entre les deux qui prennent une solution entre les deux : poncho couvrant les cuisses ou jupe de pluie ou guêtres.
Ceci dit en haute montagne sous l'orage, le vent, le froid et la grêle, on peut apprécier un sur-pantalon qui va protéger du refroidissement, si et seulement si il est doublé ou si on a dessous une couche hydrophobe. Un sur-pantalon fin porté à même la peau risque seulement de se transformer en serpillère froide.
Encore une fois pas de solution ultime, cela dépend de toi, de ton programme, de ton itinéraire.
Je suis tombé sur ça où le gars n'a pas de surpantalon et un leggings polaire pour la nuit et le bivouac à la place.
Je crois que l'apport en chaleur sera intéressant pour le soir.
Encore une fois le problème ce n'est pas l'humidité, c'est le refroidissement qu'elle occasionne. Le problème étant rarement l'hypothermie mais plus souvent la c*nnerie qui accompagne la sensation de froid. Typiquement : j'ai froid, c'est insupportable, je dévale la pente, je glisse, je me blesse.
Admettons que tu es en haute montagne, en short, et qu'un orage éclate, gros vent sur le col et grêle, la température passe de 20°C à moins de 0°C en 10 minutes.
1. Tu es à 10 minutes du refuge....tu sers les dents jusque là. Arrivé au refuge tu te change avec des vêtements secs. Si cela ne se passe pas tous les jours, c'est parfait. On peut même envisager de ne pas avoir de rechange pour le bas et de s'envelopper dans les couvertures du refuge.
2. Tu as une bonne tente dans ton sac (ou à la rigueur un simple tarp) ET tu sais la monter dans gros vent et les mains froides ET le terrain s'y prête. Tu montes ta tente (et là c'est mieux une tente avec montage du double toit en premier) , tu te changes et tu attends la fin de l'orage. Si tu n'a pas de change, tu te mets dans ton duvet que tu as pris le soin de super protéger (là le tarp c'est moins bien car en haute montagne sous l'orage la pluie c'est comme dans un lave linge : ça vient de partout).
3. Tu sors ton vêtement de pluie (poncho, jupe de pluie, pantalon de pluie...) et tu peux continuer plus sereinement (selon l'efficacité de ta solution de pluie) vers une solution 1 ou 2 et parfois même continuer ton chemin.
AMHA, avoir de quoi se réchauffer les jambes (et évidemment le haut du corps) et une très bonne idée quand les scénarios 1 et 2 sont foireux (ex : refuge non garde sans couverture).
]]>Je suis tombé sur ça où le gars n'a pas de surpantalon et un leggings polaire pour la nuit et le bivouac à la place.
Je crois que l'apport en chaleur sera intéressant pour le soir.
ith a écrit :#575706Donc la raincut c'est ok, MAIS couplée à un coupe vent. Le gros problème de la raincut c'est qu'elle évacue l'humidité d'une façon peu performante à l'effort (le RET est de 12, une veste moderne c'est plutôt moins de 6).
Pour moi le RET12 annoncé par D4 c'est uniquement avec les ventilations mécanique (zips).
Pas de membrane, une simple enduction, donc 0 respiration du tissus... comme sur les vieux kways.
Normalement quand on annonce un RET, c'est à la suite d'un test normé et cela ne concerne que le tissu.
Le fait d'avoir des ventilations mécaniques ne concerne que le vêtement. D'ailleurs dans certain cas il est déconseillé d'utiliser les ventilations mécaniques si on veut que la membrane (ou l'enduction) évacue au mieux l'humidité.
Mais comme une ventilation mécanique est bine plus efficace à gérer l'humidité interne qu'une membrane, la plupart du temps c'est plus efficace de ventiler que de maximiser le rendement de la membrane. La limite c'est la pluie dans le grand froid quand on ne peut pas se permettre de ventiler mécaniquement pour éviter l'hypothermie.
A noter que dans les années "pré Goretex" on proposait des vestes pas du tout respirante et étanches, mais dotées de ventilations mécaniques et avec des doublures maquant les effets de la condensation interne (gardant au chaud).
Ces ventilations n'étaient pas très sophistiquées : cordon en bas de veste, cordon milieu de veste, zip double sens, rabat pressionné sur le zip et poignet réglables, parfois petits zips sous les aisselles, exceptionnellement un bavolet dans le dos.
L'exemple en France c'est la Cardis de chez Francital, une vidéo de P. Cardis : https://vimeo.com/34105363
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#575771Attention, l'imperméabilité de la raincut d4 ne repose amha que sur enduction, ne jamais laver!
Donc quand c’est sale on jette , la politique environnementale de cette entreprise est désastreuse .
]]>Une enduction imper/respirante sur l’intérieur du tissu peut être aussi performante qu’une membrane. Dans le cas de la raincut c’est une enduction bas de gamme.
Mais c’est vrai que les membranes sont généralement plus performantes et plus endurantes que les enductions pu.
Ça évacue un petit peu l’humidité tout de même. Les coutures sont étanches l’imperméabilité est juste suffisante.
En somme la raincut n’est pas confortable mais pour des activités peu engagées la raincut en bon état et bien utilisée ne pose pas de problème de sécurité.
Et c’est léger, dispo et pas cher.
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