Je voulais poster quelques anecdotes sur le trajet mais j'ai été rattrapée par ma vie professionnelle ! Ça fait un peu plus de 4 ans qu'on a donné le premier coup de pédale vers le Japon. C'est tellement loin tout ça, et pourtant quelques moment clés du voyage me restent gravés en mémoire.
Ce serait un bon exercice de style de faire un récit basés sur des souvenirs vieux de 3 à 4ans. Ce qu'il en reste en tout cas. Bizarrement ce ne sont pas les paysages à couper le souffle qui se rappellent à ma mémoire en premier mais les rencontres insolites et les coups durs qui font apprécier d'autant plus le voyage quand ils sont derrière nous.
Le Monténégro tient une place spéciale dans mon cœur.
Cela faisait presque un mois que nous étions sur les routes, le nomadisme commençait à infuser lentement dans notre nouveau mode de vie. Notre cerveau lui n'avait toujours pas réalisé que nous étions partis pour un temps indéterminé sur un chemin défini au jour le jour.
Par ailleurs, le choix de ce chemin s'est avéré très discutable en Croatie. Encore grisés par la nouveauté à chaque tournant, nous avons voulu tout voir et tout faire sans concession. Cela impliquait de passer par des itinéraires touristiques hautement fréquentés. Nos nerfs ont été mis à rudes épreuves le long des routes de la côte Dalmate, frôlés par des bus, camions et autres automobilistes pressés.
Alors, au bout d'un mois la leçon était apprise : prendre un soin tout particulier à défricher l'itinéraire sur la carte pour éviter de se retrouver dans la même situation.
La deuxième leçon : apprendre à se perdre et à prendre le temps.
Nous avions traversé la France, l'Italie et la Croatie a vitesse grand V. Une certaine culpabilité nous retenait de passer notre chemin quand nous étions à proximité d'un site remarquable. Mais une fois sur place rien n'allait, trop de gens, trop d'incitation à la consommation, trop Disneylandisé. Et nous repartions inlassablement pour retomber dans les mêmes écueils.
Alors arrivés au Monténégro face à la citadelle de Kotor, nous avons pris la mesure de notre liberté et choisi la tangente.
L'inattendu nous tendait les bras, et il ne nous a pas déçu !
Partis vers les montagnes noires nous avons eu la surprise d'une baisse drastique de température. De l'été à l'hiver en une poignée de jours. Notre inexpérience a été compensée par notre matériel un peu surdimensionné mais idiotproof.
Les premiers paysages nous récompensent grandement.
Récit d'une petite anecdote :
Après une escale ravitaillement à Nikšić, nous partons maintenant vers Plužine le long d'une route secondaire trouvée sur Osmand qui devrait nous amener à une piste à travers les montagnes. Après 30km d'ascension et une journée bien entamée, la pluie commence à tomber. Elle s'intensifie et ne paraît pas diminuer. Nous n'avons croisé aucune voiture pourtant la civilisation n'est pas loin, en attestent les décharges à ciel ouvert qui dégueulent leurs détritus le long des ravins.
Nous ne trouvons pas l'intersection où la piste commence, demi-tour, rien, on décide de continuer. La pluie ne faiblit pas, pas moyen de planter la tente et d'attendre que ça passe : la route est à flanc de ravin.
Une petite vallée avec quelques habitations se dessine au loin. Super, on trouvera peut-être un abri et des renseignements sur notre piste fantôme.
À l'approche d'une ferme un chien aboie, c'est bon signe, c'est habité. On toque à la porte, le chien est en furie mais il est retenu par une barrière. Quelqu'un ouvre enfin, c'est un immense homme aux cheveux noirs et aux yeux éteints. Il a l'air lugubre.
On s'explique avec les 3 mots de Serbo-croate qu'on a appris en Croatie et on mime qu'on cherche un endroit où s'abriter en attendant que la pluie cesse. Il nous fait signe de rentrer chez lui. Un peu gênés de s'inviter à l'improviste, on s'installe trempés comme des soupes sur 2 chaises près du poêle à bois. Nous sommes dans une cuisine qui sert aussi de pièce de vie. Il y a des lits le long des murs, et trois autres personnes y sont assises, deux femmes et un homme. Ils regardent la télé avec ce même regard flou. Ils réagissent à peine à notre arrivée. Il fait bien chaud dans la pièce et pour cause, chaque interstice a été bouché. Il y a du scotch entre chaque latte de bois du plafond et du carton devant la seule fenêtre.
Le grand fermier nous propose une boisson d'un rouge vif, c'est une sorte de jus de fruit très sucré. On engage la conversation pour lui demander des informations sur la piste égarée.
Sa réaction est intense, il commence à s'agiter en répétant en boucle la même phrase et en mimant une croix avec ses bras. On distingue quelques mots "Né", "Nikšić", "Passaporte", "Polizia" "Bosnia". Il est assez proche de nous, on peut sentir son haleine alcoolisée. Pendant qu'on essaie de comprendre il continue de parler avec insistance. Je cherche du regard l'assistance des 3 autres personnes. Ils sont amorphes, l'homme assis sur le lit sort une seringue pleine et pique la femme la plus âgée au bras. Elle se laisse faire mollement. J'ai du mal à savoir si c'est sa mère, sa sœur ou sa femme. Ils sont tous si marqués par la vie qu'ils pourraient très bien avoir 40ans comme 60ans. Ça me met mal à l'aise, j'ai la bizarre impression d'être dans le film "Delivrance". La pluie battante est vite oubliée, j'ai envie de partir d'ici. Mon cerveau tourne à plein régime pour trouver une astuce qui nous permettrait de prendre congé sans froisser nos hôtes.
En attendant mon compagnon n'a pas plus d'informations sur notre itinéraire. On commence à comprendre que la route qu'on suit mène à la frontière de la Bosnie-Herzégovine qui semble fermée. La police du poste risque de nous confisquer nos passeports, on ne peut pas passer par là il faut retourner à Nikšić. On explique au grand Montenégrin qu'on veut bifurquer avant sur une piste qui traverse le massif et qui rejoint Plužine. Ça n'a pas l'air de lui dire quoique ce soit car il continue à nous répéter "Nikšić, Nikšić !!!" en postillonant.
Je me lève de ma chaise et le remercie pour ses conseils. Je fais comprendre à force de mime qu'on va repartir sur nos pas et qu'il n'y a pas à s'inquiéter. Ça doit faire une heure qu'on est là, mes vêtements sont quasi secs. Mon compagnon le remercie également et lui serre la main. Polie, je fais de même mais... il ne veut plus me lâcher la main et m'attrape le bras.
Il montre du doigt mon compagnon puis la porte et ensuite il me regarde et tapote la chaise où j'étais assise. J'ai un petit coup au cœur, j'ai encore plus envie de partir. Je garde mon sang froid et rigole comme si c'était une bonne blague (peut être en était-ce une ?). Je me pointe du doigt et puis la porte "je pars avec lui".
Il fait 2 têtes de plus que nous, il est alcoolisé et continue de parler d'une grosse voix sans un sourire en me secouant comme un prunier et avec force moulinet de son autre bras. Soudain, il se met à genou comme pour faire une déclaration en mariage et me lâche le bras pour me reprendre la main. J'en profite pour me dégager et me rapprocher de la porte, ouf. Je continue de sourire en m'excusant et en le remerciant. Il essaie de me retenir une nouvelle fois. On fait nos adieux à bonne distance et on retrouve avec bonheur nos vélos.
La pluie est toujours là mais elle en devient presque accueillante, les 30km qu'on a gravi dans la journée sont dévalés à une vitesse impressionnante. Bilan de la journée: 75km pour une étape de 5km et une rencontre avec le Sheitan.
Rétrospectivement ça me fait bien rire aujourd'hui mais je n'en menais pas large sur le moment. Je me demande toujours si c'était de l'humour.
Heureusement que le reste du Monténégro a été plus accueillant. On a pu se réchauffer au coin d'un poêle bouilleur à déguster des ćevapčići accompagnés de la bière locale. La Nikšico Pivo ! (Si jamais vous avez pas assez entendu ce nom )
Les paysages n'ont jamais cessé de nous émerveiller jusqu'à la frontière avec le Kosovo ! J'ai adoré ce pays et ses auberges accueillantes aux portions de nourritures dantesques.
Plein les mirettes je vous dis !
]]>#651333J'aurais pas le courage de faire un compte rendu précis mais je peux faire des petits retours sur mes passages/pays préférés du voyage. Ça vous tenterait ?
Ouais !
]]>Catégorie | Nom | Masse |
Vêtements | 1 Doudoune Haglofs essens III | 241g |
1 Polaire the Northface | 178g | |
1 ML mérinos 200 Icebreaker | 186g | |
1 robe mérinos smartwool | 118g | |
2x culottes Siren icebreaker | 42g | |
1 Brassière siren icebreaker | 28g | |
1 Legging Mérinos 200 | 156g | |
1 Pantalon imper-respi D4 | 162g | |
1 Short D4 | 148g | |
1p Chaussettes hautes fines merinos | 38g | |
1p Chaussettes hautes épaisses mérinos | 63g | |
1p Chaussettes waterproof | 65g | |
1p Sandales crocs | 203g | |
1p Mouffles coupe vent D4 | 46g | |
1p Gants polaire | 51g | |
1p Sous gants | 20g | |
1 Châle à tout faire | 112g | |
Sous total | 1857g | |
Sur moi | 1 Coupe-vent Patagonia XS | 276g |
1 ML mérinos 150 icebreaker | 118g | |
1 MC mérinos smartwool | 88g | |
1 Brassière Siren icebreaker | 28g | |
1 Culotte Siren Icebreaker | 21g | |
1 Pantalon D4 | 241g | |
1p Chaussettes courtes fines mérinos | 24g | |
1p Chaussures Scarpa T.36 | 612g | |
1 Buff 3/4 mérinos | 32g | |
1 Casque vélo | 256g | |
1 Lunettes de vue solaire | 30g | |
Sous total | 1726g | |
Total vêtements | 3583g | |
Couchage | 1 SDC valandré swing 700 S | 1007g |
1 drap de soie | 121g | |
1 Exped duo synmat HL (matelas+pompe+rustines) | 912g | |
1 Tente Msr Hubba Hubba | 1720g | |
1 Footprint msr | 200g | |
Total Couchage | 3960g | |
Total communs/2 | 2544g | |
Hygiène | 1 Serviette microfibre S | 153g |
1 Brosse à dent taille enfant | 8g | |
1 Pince à épiler | 6g | |
1 coupe ongle | 14g | |
1 rasoir jetable | 7g | |
1 dentifrice | 90g | |
1 savon/shampooing | 100g | |
1 cup menstruelle | 9g | |
1 chiffon microfibre | 14g | |
Total hygiène | 401g | |
Pharmacie | Pansement à découper | |
1 Baume du tigre | ||
Doliprane | ||
Racécadotril | ||
Amoxicilline | ||
3x Dosettes de bétadine | ||
2x Compresses stériles | ||
Crème solaire 50+ | ||
Anti-moustique (Asie du sud-est) | ||
Total approximatif | 200g-250g | |
Cuisine | 1 Réchaud essence Whisperlite MSR V2 | 318g |
1 pare-vent alu | 105g | |
1 Popote inox 1.5L + poignée | 395g | |
1 Couteau Deejo | 26g | |
Fourchette et cuillère plastiques D4 | 14g | |
1 Bol D4 MH100 | 59g | |
1 Tasse titane | 54g | |
1 Paille de fer | 20g | |
1 Tube liquide vaisselle | 13g | |
1 kit filtre à eau Sawyer mini | 85g | |
Total Cuisine | 1089g | |
Communs /2 | 638g | |
Portage | 1 Sac compression duvet | 58g |
1 Bidon combustible 590ml | 181g | |
1 poche à eau 2L platypus | 102g | |
1 poche à eau 4L ortlieb | 130g | |
1 trousse de toilette | 21g | |
1 ziplock pharmacie | 18g | |
1 dry bag pour vêtements | 45g | |
2x sacoches avant (~25L) | 1026g | |
2x sacoches arrière (~30L) | 1126g | |
1 sacoche guidon (~7L) | 491g | |
1 Sacoche cadre (4L) | 184g | |
Total Portage | 3382g | |
Electronique | 1 Lampe frontale Petzl Bindi | 35g |
1 adaptateur international | 112g | |
1 Batterie externe 10000mA | 231g | |
1 Liseuse Kobo aura | 232g | |
1 câble usb universel | 23g | |
1 portable | 153g | |
1 enceinte bose | 289g | |
Total électricité | 1075g | |
Divers | 1p lunette de vue | 20g |
1 boitier lunette | 132g | |
1 carnet + stylo | 347g | |
1 porte-feuille (CB, passeport) | 121g | |
Papier admin | ||
Carnet vaccinal | ||
Total divers | 620g | |
Vélo | 1 Surly straggler (gb+pb+éclairage autonome) | 12853g |
1 antivol à alarme + clés | 445g | |
Trousse à outils | 1 pince plate | |
1 multitool | ||
Lubrifiant | ||
2x maillons rapides | ||
1 Démonte-chaine | ||
1 pompe | ||
5 rayons | ||
1 clé à rayon | ||
2 câble dérailleur | ||
2 câble frein | ||
2p plaquettes de frein | ||
2 démonte pneus | ||
Kit rustine | ||
2 Càa | ~700g | |
Total vélo | 13998g | |
Total total | 28358g | |
Total avec communs/2 | 26016g | |
Sans vélo | 13163g |
Commentaires:
J'ai pas retrouvé les éléments de ma trousse de secours ni de ma trousse à outils de l'époque (ça fait 3ans) donc j'ai pesé des pièces équivalentes en vrac pour trouver un poids approximatif.
Ce sont 2 postes qui changent pas mal de poids en fonction du voyage et c'est difficile à comptabiliser.
J'ai la peau très blanche et je crame facilement donc grosse consommatrice de crème solaire. Dans les pays où je n'en trouvais pas, je me couvrais de la tête aux pieds.
J'ai divisé par 2 les objets en communs qu'on partageait entre nos 2 vélos. C'est pour avoir une idée du poids en solo et la version mutualisée en couple.
Les objets polyvalents:
-Doudoune + buff = coussin
-Châle = turban, écharpe, pare-soleil, drap léger pour la sieste, climatiseur pour bouteille d'eau (imbibé d'eau, enroulé autour de la bouteille et laissé en plein soleil)
-Footprint = Nappe de pique-nique, plaid pour la sieste
-Poche à eau 4L ortlieb : Douche solaire, on pouvait visser le Sawyer directement dessus et filtrer l'eau en gravitaire en suspendant la poche au guidon.
Les trucs qu'on a perdus/changés/rajoutés/remplacés sur la route:
-On a jeté par mégarde nos Spork Titane avec les déchets de pique-nique en France au tout début du voyage.
C'était tellement léger qu'on s'en est pas rendu compte
-Donné la boite à oeuf et le rangement à épice en France dès la 1ere semaine (c'était pas pratique en fait)
-Perdu mon legging merinos 200 en Turquie remplacé par un D4 en Ouzbékistan pour préparer le Pamir
-Perdu le buff de mon copain remplacé par un synthétique donnée par une cyclo qui en avait 2
-Changé les bols rétractable sea to summit (Accrochent toute la saleté, se replient tout le temps, pas pratique du tout) pour le bol D4 en plastique. Mais vers la fin on mangeait dans la popote et son couvercle, c'était pratique d'avoir des bols pour la préparation du repas quand on cuisinait des légumes par ex.
-Explosé la popote Laken en inox, fendue lors d'une chute, remplacée par un récipient inox en Thaïlande.
-Rajouté un petit tupperware au Tadjikistan pour le thé et épices (je sais plus pourquoi on avait pas trouvé de ziplock ?)
-Gilet jaune pour les routes trop fréquentées
-Rajouté un Thermos pour le Pamir et renvoyé après.
-Renvoyé notre matelas Exped en SAV, remplacé avec un matelas gonflable double non isolé chinois.
-Détruit complétement la veste imper-respi UL Eider de mon copain (trop light pour un usage quotidien) remplacé par une D4
-Rajouté un panneau solaire pour tester après l'échec du chargement par dynamo. C'était pas ouf non plus donc il n'est pas resté longtemps.
Les vêtements:
-Le mérinos c'est pas light mais c'est la vie. Très agréable à porter été comme hiver. Il ne garde pas du tout les odeurs contrairement à nos polaires synthétiques qui puait la mort même après lavage
-Pas de cuissard mais selle en cuir. J'ai jamais trop apprécié de rouler avec un cuissard donc ça ne m'a pas posé de soucis.
-Système 3 couches pour tout ! Buff + doudoune à capuche + capuche coupe-vent, legging mérinos + pantalon + pantalon imper, MC merinos + ML merinos + Coupe-vent etc.. etc...
-J'utilisais toutes mes fringues tout le temps : Legging merinos + short pour les matins frais, polaire pour les descentes en montagne même en été, coupe-vent imper-respi en descente, par grand vent, par pluie etc... Doudoune au campement ou dans les zones vraiment froides. Il faut vraiment pas avoir la flemme de se couvrir avant une descente en montagne sinon c'est la crève assurée ! En respectant ce précepte on est pas tombés malade de tout le voyage...sauf au Tadjikistan mais on savait qu'on allait pas y couper
Au Pamir et dans les montagnes au Sichuan on empilait toutes nos fringues sur nous sauf le short et le t-shirt de rechange. Ce qui tombait bien pour pouvoir remplir les sacoches de provisions et d'eau !
J'aurais pas le courage de faire un compte rendu précis mais je peux faire des petits retours sur mes passages/pays préférés du voyage. Ça vous tenterait ?
Bonne journée à tous !
]]>Pour le cintre, après une longue période avec des modèles au flare conséquent, je suis revenu à des choses plus raisonnables genre 10-12°. Plus que le flare ce qui me semble important pour une position confortable mains en bas c'est le drop*. J'ai un Deda Gravel 100 sur le gravel parce qu'il est très léger, mais le drop est trop important et finalement je vais peu mains en bas. J'ai un Ritchey Butano sur le home-trainer que je trouve extrêmement confortable, petit flare de 12°, drop très court, fortement ovalisé en haut, 4° de backsweep. Sur zwift j'ai tendance à rester longtemps dans la même position et je n'ai jamais mal nulle part avec ce cintre. Je suis proche de le monter sur le gravel même s'il est presque 100g plus lourd que l'autre...
Monter un insert gel sous la guidoline permet d'augmenter son diamètre et d'amortir (un peu) les vibrations. c'est en quelque sorte la version moderne du double wrapping des anciens.
]]>
#643510Ok, merci pour cette réponse très complète.
J'avais un groupe grx 400 et le passage des vitesses était très confortable. Après faut pas bricoler le câble à la cocotte, le moindre petit truc peut te mettre le boxon .
Du coup tu as opté pour quoi comme roues pour avoir un bon compromis fiabilité/poids ?
Mes roues de voyage et maintenant la nouvelle paire ont été rayonnées maison.
Setup des roues de voyage 27.5 32 rayons :
-Moyeu arrière dt Swiss 350
-Moyeu avant dynamo shutter précision
-Jantes Wtb frequency team i23 (478g/jante)
-Rayons DT Swiss competition
-Ecrous en laiton
-Càa
-Pneus Schwalbe marathon mondial Evo
Setup des nouvelles roues en 27.5 également, 32 rayons (parce qu'on réutilise les anciens moyeux):
-Moyeu arrière Dt Swiss 350
-Moyeu avant dynamo Shutter précision
-Jantes Dt Swiss cross country xr331 (355g/jante)
-Rayons Pillar aero
-Ecrous en alu
-Tubeless
-Pneus Panaracer Pari-Moto en 38 (300g)
Poids gagné roue seule : 500g sur la paire (paire de voyage 2.2kg --> paire allégée 1.7kg)
Poids gagné sur les pneus + càa : 1kg/paire.
Gros gain de poids sur les jantes puis sur les rayons avec les Pillar qui sont donnés entre 4.0 et 4.3g/pièce contre 5.9g/pièce pour les Dt comp.
Ensuite quelques grammes en moins grâce aux écrous en alu. Pour le voyage on avait choisi les laitons car les écrous alu ont tendance à se souder à la jante ce qui rend les opérations de dévoilage compliquées voire impossible au long terme.
Voilà, il y a plus qu'à les tester en mode gravel !
#643513Yo... Pour moi les meilleurs cintres sont
- le route,
- le cintre plat mais recourbé de 15 à 25° vers l'arrière (backsweep), avec des poignées ergo et éventuellement des spirgrips ou assimilés.
- éventuellement tu fais un découpage Photoshop pour mettre un cintre gravel si tu veux ton quart d'heure warholien dans https://theradavist.com/
J'aime particulièrement les cintres route. Par contre je dois avoir une morphologie qui va pas avec les cintres plats (même recourbés) ça me fait vraiment mal à la nuque et aux poignets. Quitte à acheter des spirgrip pour retrouver une position d'alignement épaule-coude-poignet autant rester sur un cintre route. Au moins les poignets font un angle plus naturel et prennent moins les chocs de la route.
Je vais tester le cintre gravel en 40cm, vu sa popularité j'ai espoir que ce ne soit pas qu'un effet de mode et que le système de drop flare apportera plus de polyvalence qu'un cintre route classique.
Il faudra attendre les beaux jours !
#643514Je ne roule quasiment qu'en GRX 800, c'est vraiment top : ça shift parfaitement, tout en douceur même quand la transmission est dégueu avec de la boue, c'est assez facile à régler et ça ne bouge pas. De plus les freins sont vraiment agréables à utiliser et hyper simples à purger.
J'ai aussi du SRAM Rival sur le vélotaf mais c'est plus fatiguant à manipuler sur le long court : le levier est assez dur. Mais sinon c'est ultra fiable, il ne bouge pas et je ne l'ai jamais retouché malgré de nombreuses chutes.
C'est certain qu'entre purger des Shimano ou des Sram le choix est vite fait .
]]>J'ai aussi du SRAM Rival sur le vélotaf mais c'est plus fatiguant à manipuler sur le long court : le levier est assez dur. Mais sinon c'est ultra fiable, il ne bouge pas et je ne l'ai jamais retouché malgré de nombreuses chutes.
]]>- le route,
- le cintre plat mais recourbé de 15 à 25° vers l'arrière (backsweep), avec des poignées ergo et éventuellement des spirgrips ou assimilés.
- éventuellement tu fais un découpage Photoshop pour mettre un cintre gravel si tu veux ton quart d'heure warholien dans https://theradavist.com/
]]>J'avais un groupe grx 400 et le passage des vitesses était très confortable. Après faut pas bricoler le câble à la cocotte, le moindre petit truc peut te mettre le boxon .
Du coup tu as opté pour quoi comme roues pour avoir un bon compromis fiabilité/poids ?
]]>#643223Bonjour Gudule,
Grâce à cette très belle expérience quels seraient aujourd'hui tes impératifs concernant le vélo si tu devais changer quelque chose ? Est-ce que vous avez rencontré des problèmes que vous auriez pu éviter par vos choix d'équipement ?
Je ne parle que de la mécanique, pas du ou des systèmes de portage.
Coucou !
Si je devais changer quelque chose à mon vélo de voyage ce serait le cintre. Je le choisirais un chouille plus large et avec un drop flare (comme les cintres gravel qui s'évasent) pour avoir plus de contrôle sur les routes cahoteuses. J'en avais choisi un de ce type au début et j'en ai changé suite à mon étude posturale : il était trop large, je n'avais pas les épaules alignées aux articulations du coude et des poignets ce qui me causait des douleurs à la nuque et aux trapèzes au bout de 40km.
J'ai fini par partir avec un cintre pur route en 36cm de large (j'ai une mini carrure) c'était nickel sur route bitumée mais autant vous dire que ça fait les bras de traverser 500km de piste dans le Pamir !
À ce jour je n'ai pas encore trouvé la perle rare, j'espère que le drop flare rapprochera mes cocottes (vu qu'elles seront inclinées) et me permettra de prendre un cintre plus large.
Sinon j'avais beaucoup de doublons dans mon étagement de transmission 2x10 (plateaux de 24-38 avec K7 de 11-36). Après ça ne m'a pas spécialement manqué, mais je pense qu'on peut optimiser.
Sur ma future configuration, je réfléchirais sur ce point là.
Au niveau mécanique, j'ai eu zéro soucis de transmission. Les shifters Gevenalle sont agréables à régler, assez permissif sur la tension du câble de dérailleur. Niveau frein à disque mécanique les spyre étaient fiables, il faut quand même les régler régulièrement en fonction de l'usure des plaquettes. Ne pas lésiner sur la qualité des plaquettes, j'ai du jeter mes disques qui étaient complètement creusés dès le début du voyage à cause de plaquettes au rabais. Les freins à disques mécaniques n'ont pas le confort des hydrauliques mais sont rustiques et suffisant pour le long cours.
Mon copain a eu plus de problème au niveau transmission mais il a monté un frankenbike avec des manettes Shimano 105, un détailleur deore Xtr arrière 9v avec une K7 10v et un deore Xtr avant triple mais avec un pédalier double SRAM. Il adore la mécanique et ça ne lui faisait pas peur de partir plus d'un an avec son bricolage. À part quelques sauts de chaînes et un réglage des plateaux capricieux il n'a pas eu de grave soucis.
Dans un futur proche j'aimerais bien passer en hydraulique pour sillonner l'Europe, ce sera beaucoup plus simple de trouver des velocistes équipés ou de se faire envoyer le matos nécessaire par la poste si gros pépin.
Je me suis déjà allégée au niveau roues (-1.5kg sur la paire) et je vais surement passer en Shimano GRX.
J'ai trop hâte que le printemps arrive pour tester tout ça ! \o/
]]>#643112Par contre, je lisais plus haut « après 12000km…… » est ce bien ça? Sachant qu’il m’a fallu marcher 6000km sur 6 mois pour traverser l’Europe d’Est en Ouest, un an pour aller au bout de l’Asie à vélo me paraissent raisonnables car c’est bien plus loin. En revanche 12000km me paraissent un peu faibles pour s’y rendre. Peux tu nous en dire plus?
Oui effectivement je pense qu'il faut plus de 12000km. C'est très compliqué de pouvoir pédaler sans interruption en grande partie à cause des visas. Au Turkménistan on avait que 5 jours de transit pour traverser un désert en plein Août : on a rejoint une gare après 2 jours pour partir plus vite. On avait rendez vous avec une amie non cycliste en Ouzbékistan donc on a assez peu pédalé dans ce pays. Et après il y a eu la Chine où le seul moyen de passer la frontière depuis le Tadjikistan se faisait par le Xinjiang. C'est une frontière très compliquée à passer déjà à cause de l'altitude (elle peut être fermée à cause de la neige) et surtout de par les contrôles accrus en raison de la répression des Ouïghours.
Pour cette dernière raison nous avons pas pu pédaler dans cette région. À part une portion de la Karakorum highway vers Kashgar (en se faisant arrêter 3 fois dans des checkpoints, incapable de se ravitailler en essence car les stations sont gardées par des barbelés - à cause des risques "d'attentats").
A Kashgar on a pris un train vers Chengdu. Le trajet a duré 50h pour 4000km en traversant le désert Takla Makan et autres paysages désolés. On a repris notre voyage au Sichuan en longeant le Tibet (on aime bien aller là où on ne doit pas haha) puis bifurqué vers le Yunan pour rejoindre la frontière Vietnamienne.
Malheureusement à notre retour en Chine le COVID s'est déclaré et la portion Canton-Shanghai est partie aux oubliettes au profit d'une fuite à Hong-Kong + avion vers le Japon.
Ça nous a coupé pas mal de kilomètres également
Grâce à cette très belle expérience quels seraient aujourd'hui tes impératifs concernant le vélo si tu devais changer quelque chose ? Est-ce que vous avez rencontré des problèmes que vous auriez pu éviter par vos choix d'équipement ?
Je ne parle que de la mécanique, pas du ou des systèmes de portage.
]]>Tout dépend des modèles de pneu et de jante. Certains pneus claquent très facilement dans la jante mais d'autres sont vraiment galère voir impossible à faire claquer sans compresseur ou bonbonne de gonflage type tubeless airshot.
J'ai monté mes Hutchinson à la grosse pompe à pieds sans souci et par contre impossible de faire claquer un modèle de Schwalbe(je ne me souviens plus lequel) avec la même pompe et avec des cartouches co2.
Contrairement à Bruno je préfère le tubeless pour des pneus au dessus de 40 mm mais j'en choisi qui se montent facilement et j'emmène une chambre Tubolito. Mais je pense que le modèle de pneu utilisé est à prendre en compte très sérieusement si on veut rouler en tubeless.
(modifié pour ajout)
]]>#643053c'est à dire à replacer les tringles dans leur gorge pour assurer l'étanchéité) même avec une pompe à pied de maison on y arrive parfois pas, alors avec une petite pompe à main ..... c'est plus qu'illusoire.
En mettant du gras sur la tringle du pneu ?
]]>