[Autre] Filtrage et purification de l'eau

usa-commander · 16-04-2008 11:44:06

Désolé pour tout le monde de réouvrir ce grand debat sur l'eau potable......

Mais je n'arrive pas à trouver beaucoup d'information sur le net à pars le prix sur les filtres aquamira ( celui qui m'intéresserait est le frontier pro filter system ( http://www.aquamira.com/consumer ), que vaut t'il vraiment pour 20$ ? parceque les descriptif, c'est bien beaux, mais bon, à les ecouter, je l'aurait deja commander ....

Alors que pouvez vous me dire de ce filtre?
-->points fort : Prix ? poids?
-->points faibles : qualiter de la filtration? vitesse de la filtration ( systeme à gravité ) ? Litre d'eau possible de filtrer? sur quoi ce fixe t'il ( entre 2 bouteils )????

( French Bob, si tu passe par là, tu me serait d'un grand conseil vu que j'ai vu que tu utilise les filtres aquamira )

Merci d'avance pour vos réponces

Dernière modification par usa-commander (16-04-2008 11:45:26)

french bob · 16-04-2008 13:46:01

Salut USA-Commander

je suis tres satisfait de la petite paille filtrante Aquamira, vu son poids elle est tres efficace et permet de boire dans n'importe quelles conditions, j'ai meme pu survivre à l'eau marron du Grand Canyon quelque temps avant que le filtre ne se bouche, mais il etait en fin de vie de toute façon.

Cet été je vais utiliser le Filtre Aquamira Frontier Pro: 56g.

Il se visse directement sur les bouteilles type Aquafina et a une plus grande capacité de filtrage, environ 200 L d'autonomie et j'espere un débit superieur a la paille.

Le bas débit de la paille Aquamira est certainement le seul defaut dont il faut tenir compte si on veut en faire son filtre principal.

Sinon il y a ça vendu par ULA fabriqué avec une cartouche de katadyn hiker environ 200g, bq de Tru-Hiker l'utlise :

http://www.ula-equipment.com/amigo.htm

happy trails

usa-commander · 16-04-2008 19:32:52

Merci French Bob pour ta réponse express

Je pense que je vais me laisser tenter

( par contre si j'ai bien compris c'est 2 connecteur bouteil plastique " normal" qu'il y à de chaque coté du filtre? )

Bink · 16-04-2008 20:11:14

Moi, j'ai la paille (donc la frontier) toujours pas utilisé. SI je peux partir cet été en Norvège, je l'utiliserais surement.

LE Frontier Pro, je me demande comment ca s'utilise. (ca ne ressemble pas une paille)

french bob · 16-04-2008 21:51:45

Le Frontier pro c'est comme une paille mais avec 2 niveaux de filtrations, ça se visse sur une bouteille classique:

http://www.aquamira.com/consumer/fronti … technology

On retire le capuchon et on aspire...

Bink · 16-04-2008 22:15:52

french bob a écrit :

Le Frontier pro c'est comme une paille mais avec 2 niveaux de filtrations, ça se visse sur une bouteille classique:
http://www.aquamira.com/consumer/fronti … technology

On retire le capuchon et on aspire...

Merci.

Sinon j'ai oublié de te demander, tu penses que ça t'as servi pour environ combien de litre la paille classique frontier ?
Car je ne l'ai pas encore utilisé, et je me demande si pour 3 semaines en Norvège ca me suffirait.

Et ce genre de filtre si j'ai bien compris, ca ne nettoie pas, quand ca filtre plus on en achète un autre ?

french bob · 17-04-2008 09:13:29

Je pense que la paille Aquamira Frontier est interessante pour filtrer de l'eau bien claire et bien propre comme ce fut mon cas sur le John Muir Trail l'été dernier, dans ce cas on peut en tirer 60 L facilement.

Pour une utilisation avec de l'eau sale, mieux vaut se tourner vers un filtre du type Katadyn Hiker qui acceptera de filtrer n'importe quoi moyennant quelques precautions, sauf de la bière et de l'eau trop chargée en sédiments...

Bink,

si t'es sur de trouver de l'eau claire tous les jours la paille pourra faire l'affaire

usa-commander · 17-04-2008 16:04:00

Donc j'ai bien compris sur le frontier pro

on à 1: une grille prefiltre ou il en donne aussi une en rechange
2: le filtre normal
3: un filtre à charbon actif pour le gout et les produits chimiques

jusque là je dis pas trop de connerie?

Beanael · 08-05-2008 19:47:29

Bonjour à tous,

Une bonne photo du montage du frontier pro :

http://www.wildernessangler.com/servlet/Detail?no=1315

Merci
@+
Benoît

Bink · 08-05-2008 22:23:09

Est-ce qu'on peut le trouver en France ou sur un site francais ?
(pour éviter de payer d'énorme frais de port)

entrelaterreetleciel · 19-06-2008 03:33:06

Bonjour,

Je suis étonné que le wiki ne comporte pas des conseils sur la filtration et le traitement de l'eau. je pense que ce sujet serait très pertinent. C'est vrai que je suis très concerné vu que j'ai le plaisir d'avoir des Giardia lamblia. Total, cela fait presque trois mois que je fais des AR dans les hôpitaux québécois (bon, c'est vrai que la qualité des soins est à la hauteur de leur réputation, mais bon... faut s'habituer ...). Le pire dans l'histoire, c'est que je ne sais pas où j'ai eu cette m... En France, au Québec, je ne sais pas, d'autant plus que je sais pas où j'ai pris un risque.
Bref, je vais devenir très prudent sur l'eau maintenant...

Bison · 19-06-2008 09:15:32

Chat échaudé craint l'eau froide (bis)

WildFern · 19-06-2008 17:50:54

Pour ma part, j'ai reçu l'Aquapure Traveller de PureHydration (UK) la semaine dernière seulement donc pas encore essayé.

Après avoir potassé (ouarf !) le sujet depuis pas mal de temps, comparé les poids, les prix, la dispo en France etc j'ai été convaincu par cette marque. De bonnes critiques, un argument technique (choisi par le Ministry of Defense pour équipper le paquetage de survie des pilotes de Typhoon de la Royal Air Force), 112 gr complet sur ma balance, "autonomie" de 350 litres pour un prix rendu en France de 52.20 Euros, acheté directement chez eux, soit 0.15 cts le litre filtré.

Comment kon c kan le filtre est usé ?

L'eau ne passe plus, tout simplement.

A voir à l'usage, donc.

WF

meo · 19-06-2008 22:17:41

Entre la terre et le ciel a écrit :

Je suis étonné que le wiki ne comporte pas des conseils sur la filtration et le traitement de l'eau.

My two cents. Le sujet est à la fois technique et sensible, les conseils prodigués ayant potentiellement des répercussions sur la santé de ceux qui les appliquent. Les compétences requises sont réunies sur le forum si mes souvenirs sont exacts

Bison · 19-06-2008 23:50:35

C'est vrai que cela mériterait une page de synthèse, qui reprendrait "objectivement" la description des différents systèmes proposés ...

Il y a un gros fil de discussion aussi sur ce thème chez DM ... et une page wiki effectivement assez théorique. "Jeremy" est le spécialiste de la question. Il vaut mieux dans un premier temps NE PAS ALLER VOIR CES PAGES si on ne veut pas faire, même involontairement du plagiat ...

entrelaterreetleciel · 12-08-2008 22:06:56

Suite a mauvaise expérience, voici les recommandations de Santé Canada (attention, ils sont un peu particuliers, pour eux, les homos ne peuvent pas faire de dons d'organes ou de sang, car il s'agit d'une population a risque).

Donc sous toutes réserves :

................La première..................

http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/wa … on-fra.php

Introduction
La sensibilisation du public à la contamination potentielle des eaux souterraines et des eaux de surface et l'intérêt croissant porté aux activités récréatives de plein air pratiquées dans des régions non alimentées en eau potable se sont traduits par l'utilisation accrue de dispositifs de désinfection de l'eau.

Au Canada, plus de quatre millions de personnes dépendent de puits privés pour leur approvisionnement en eau potable. En outre, des lacs, des rivières et d'autres sources d'approvisionnement en eau constituent souvent les seules réserves d'eau pour les propriétaires de chalets, les campeurs, les propriétaires de bateau et les randonneurs. Contrairement aux réseaux municipaux de distribution d'eau, ces sources d'approvisionnement en eau ne sont pas soumises systématiquement à des tests de dépistage d'une contamination microbiologique ou à des procédures de désinfection appropriée.

La contamination de l'eau des puits privés peut résulter d'une installation ou d'un emplacement inadéquats ou s'ils ont été infiltrés par de l'eau de surface contaminée. En fait, le réservoir aquifère lui-même (la couche souterraine de roche poreuse ou de sable renfermant de l'eau) peut même être la source de la contamination. Les eaux de surface, ainsi que les eaux souterraines non protégées, sont susceptibles d'être contaminées par les matières fécales des humains, du bétail, des animaux sauvages, voire des animaux familiers.

L'eau puisée des lacs, des rivières, des ruisseaux et des étangs pourrait paraître propre et ne présenter aucune odeur ou goût douteux. Malheureusement, les agents pathogènes que l'on retrouve dans l'eau ne sont toutefois pas uniquement dangereux : ils sont également invisibles à l'oeil nu. Ces bactéries, virus et kystes protozoaires peuvent causer de légères nausées et fièvres ou entraîner des maladies plus sérieuses, telles que diarrhée grave, l'hépatite ou la fièvre typhoïde. L'eau des lacs ou des rivières, ainsi que celle des ruisseaux et des étangs devrait toujours être désinfectée avant d'être consommée pour la boisson ou la cuisine.

La contamination microbiologique est la cause principale des poussées de maladies associées à l'eau potable. Entre 1974 et 1996, plus de 160 poussées de maladies d'origine hydrique ont été rapportées au Canada, affectant près de 8 000 personnes. On estime que seulement 10 p. 100 des poussées de maladies d'origine hydrique sont rapportées au Canada.

Désinfection de l'eau
Selon la source d'eau, les conditions d'utilisation, ainsi que l'ampleur et l'étendue de la contamination microbiologique, une désinfection pourrait s'imposer à l'occasion sur de courtes périodes de temps ou de façon continue.

Dans les cas de désinfection effectuée à l'occasion, d'urgence ou à court terme, il existe plusieurs méthodes simples qui ne nécessitent pas l'acquisition d'un dispositif spécial :

Faire bouillir vivement l'eau pendant une minute, ce qui elimine les agents pathogènes et désinfecte l'eau;
Ajouter au moins deux gouttes d'eau de javel sans parfum à usage ménager, qui contient entre 4 p. 100 et 5 p. 100 d'hypochlorite de sodium, à chaque litre d'eau, puis laisser cette eau reposer pendant 30 minutes.
Utiliser, en suivant les directives du fabricant, des comprimés de purification d'eau qui libèrent du chlore ou de l'iodeest une option particulièrement utiles aux voyageurs.
Les kystes protozoaires sont souvent présents dans les eaux de surface. Puisque ces kystes sont plus résistants que les bactéries et les virus, il ne faudrait pas se fier à l'iode et au chlore afin de les rendre inactifs. Lorsque l'eau doit être continuellement désinfectée en raison de la qualité inacceptable de l'approvisionnement d'eau, de la possibilité d'une contamination sporadique ou de la présence de kystes, un dispositif de traitement de l'eau englobant la filtration et la désinfection devrait être utilisé plutôt que des méthodes de désinfection à court terme.

Dispositifs de traitement de l'eau
Les dispositifs de traitement de l'eau peuvent être répartis en deux groupes, selon leur fonction. Il y a plusieurs genres de dispositifs au sein de ces deux groupes, chacun d'eux étant approprié à un problème particulier concernant la qualité de l'eau. Les dispositifs qui désinfectent l'eau seront discutés dans le présent document. Ceux qui améliorent le goût, l'odeur et l'apparence de l'eau ou qui en éliminent les substances chimiques et les minéraux indésirables seront couverts dans la publication de Santé Canada Votre santé et vous - Dispositifs de traitement de l'eau pour l'élimination du goût, de l'odeur et des substances chimiques.

Les dispositifs au point d'utilisation sont portatifs, raccordés dans la plomberie ou montés sur robinet et sont utilisés pour traiter l'eau à un seul robinet ou à plusieurs robinets pour la boisson et la cuisine seulement. Les dispositifs de point d'entrée sont installés sur l'approvisionnement en eau principal et traitent toute l'eau qui entre dans la maison.

Les chlorateurs, les d'iodateurs et les dispositifs à rayons ultraviolets sont des plus pratiques lorsqu'il faut désinfecter toute la réserve d'eau d'une maison. Le chlore et l'iode tuent généralement la plupart des organismes responsables d'affections et nécessite un temps de contact de court à modéré. En fait, l'utilisation du chlore dans les réseaux municipaux de traitement de l'eau a pratiquement éliminé les maladies infectieuses d'origine hydrique telles que la typhoïde et le choléra. Cependant, le traitement au chlore ou à l'iode utilisé seul n'offre pas de protection suffisante contre des protozoaires tels que Giardia lamblia et Crystosporidium parvum. Si des protozoaires sont présents ou si on soupçonne leur présence, il est recommandé que l'eau soit d'abord filtrée à l'aide d'un filtre de taille de pore de 0,1 micromètre ou moins afin d'éliminer ces parasites et puis traitée chimiquement au chlore ou à l'iode afin de tuer les bactéries et les virus.

Cependant, la désinfection de l'eau potable à l'iode devrait être réservée aux situations d'urgence et à l'utilisation occasionnelle (p. ex. à un chalet de fin de semaine ou dans des véhicules de plaisance). L'iode ne devrait pas être utilisé pour la désinfection continue à long terme parce qu'il est physiologiquement actif et son ingestion en quantités excessives pourrait être nuisible.

Les dispositifs à rayons ultraviolets (UV) sont également efficaces contre la plupart des bactéries, virus et protozoaires, n'ajoutent aucun élément à l'eau, n'altèrent ni son goût, ni son odeur et, dans l'eau claire, ne demandent que quelques minutes d'exposition à la lumière UV. Toutefois, comme ils ne permettent pas d'assurer la qualité de l'eau au-delà du moment où ils sont utilisés, il est recommandé d'effectuer une purge du système lorsque ce dernier n'est pas utilisé pendant un certain temps. Des dispositifs à rayons ultraviolets au point d'utilisation sont disponibles aussi. Toutefois, un filtre devrait toujours être utilisé au préalable pour réduire la turbidité, améliorant ainsi l'efficacité de la lumière UV.

Les filtres en fibres de verre ou en céramique permettent de traiter de petites quantités d'eau à la fois et sont utiles lorsque l'eau d'un seul robinet doit être purifiée avant d'être bue ou utilisée pour la cuisson des aliments ou pour fournir de l'eau potable lorsqu'on fait du camping, des promenades en bateau ou des randonnées. Ces filtres sont efficaces pour l'élimination des bactéries et des protozoaires de l'eau légèrement contaminée, mais ne permettent peut-être pas d'éliminer les virus ou de traiter les eaux fortement contaminées. Par conséquent, lorsqu'on traite les eaux de surface, on recommande que ces filtres soient utilisés de concert avec la désinfection. Des filtres portatifs en fibre de verre ou en céramique avec des résines libérant de l'iode sont disponibles pour désinfecter l'eau des campeurs, etc., ou pour les voyageurs dans des pays où la salubrité de l'eau est douteuse. Certains dispositifs libérant de l'iode contiennent un filtre à charbon actif pour éliminer l'excédent d'iode de l'eau.

On se sert des distillateurs et des ozonateurs aux points d'utilisation où il existe une source d'électricité, et suffisamment d'espace pour en permettre l'installation. La distillation est d'utilisation commune pour réduire les niveaux de toutes les substances chimiques dans l'eau potable. Ces appareils à distiller sont efficaces pour éliminer les substances chimiques inorganiques, notamment les métaux lourds et certains produits chimiques organiques, mais ils sont souvent combinés au charbon actif pour éliminer certains produits chimiques «volatils» (p. ex. les trihalométhanes, le tétrachloréthylène). Le processus d'ébullition tue aussi n'importe quel micro-organisme (virus, bactéries et protozoaires) présent dans l'eau. Il n'y a aucun effet avantageux ou nuisible associé à l'ingestion d'eau déminéralisée ou distillée.

Les ozonateurs produisent de petites quantités d'ozone, un puissant oxydant qui tue les agents pathogènes en peu de temps. L'ozonation ne confère ni goût ni odeur à l'eau. Ce procédé dépend toutefois d'un bon mélange de l'ozone avec l'eau. À l'encontre du chlore et de l'iode, l'ozone ne protège pas l'eau après l'application du procédé. L'ozonisation est souvent couplée à l'utilisation du filtre à charbon actif, de sorte que le traitement de l'eau soit plus complet.

Conclusions
En camping ou en excursion, il faut présumer que toutes les eaux sont contaminées par des organismes pathogènes, et il faut désinfecter l'eau avant de la boire. Il faut également éviter d'ingérer l'eau non traitée en faisant d'autres activités (en se brossant les dents, par exemple).

Les puits devraient être soumis à des analyses routinières de dépistage de la contamination microbiologique. Selon les Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada (sixième édition, 1996), aucun échantillon ne devrait contenir plus de 10 coliformes totaux par 100 ml, dont aucune ne peut être l'Escherichia coli ou un coliforme fécal. Si l'eau des puits n'est pas conforme aux recommandations, elle devrait être désinfectée au moyen d'une des méthodes décrites ci-dessus.

Puisque la plupart des systèmes de désinfection nécessitent une eau limpide pour assurer le maximum d'efficacité, il pourrait être nécessaire de combiner deux dispositifs particuliers - l'un pour éliminer les divers composés organiques ou inorganiques ou pour réduire la turbidité de l'eau, et l'autre pour réduire la contamination microbiologique. Finalement, la meilleure approche pour assurer une désinfection complète de l'eau destinée à être utilisée et consommée par les humains est un système comportant de multiples barrières et qui inclut de capter de l'eau provenant de la source d'eau la plus propre possible, suivi de filtration et de désinfection.

L'importation et la vente de produits qui entrent en contact avec l'eau potable, tels que les dispositifs de traitement de l'eau et les désinfectants, relèvent de la compétence du gouvernement fédéral. En ce moment, il n'y aucune loi particulière régissant ces produits au Canada. En 1997, un projet de loi pour contrôler l'importation et la vente de matériaux insalubres pour l'eau potable a été déposé au Parlement. Plus de renseignements au sujet de ce projet de loi peuvent être obtenus en s'adressant au Bureau de la sécurité des produits de Santé Canada

................La deuxième.............

http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/wa … fs-fra.php

Dispositifs de traitement de l'eau pour l'élimination du goût, de l'odeur et des substances chimiquesIntroduction
Les Canadiens sont de plus en plus préoccupés par la pollution du milieu et les limites des processus de traitement de l'eau. Comme une eau potable de qualité est essentielle à la santé, sa qualité sur les plans chimique et biologique revêt une grande importance.

Bien qu'on associe souvent la présence de substances chimiques dans notre eau potable à la pollution et aux maladies, il importe de savoir que l'eau pure au plan chimique n'existe pas dans la nature. L'eau, solvant universel, contient toujours une certaine quantité de substances chimiques et de minéraux. Heureusement, au Canada, les réserves d'eau potable sont pour ainsi dire exemptes des micro-organismes pathogènes qu'on trouve dans les réserves d'eau de nombreux pays en développement.

Cela n'empêche pas les dispositifs de traitement de l'eau d'avoir connu une grande popularité dans les foyers au cours des dernières années. On estime que 100 000 unités sont vendues annuellement au Canada. On a tendance à croire que les systèmes de traitement de l'eau jouent un rôle intermédiaire entre la prévention d'un risque connu et l'amélioration de l'apparence, du goût et de l'odeur de notre eau potable.

Types de dispositifs
Les dispositifs de traitement de l'eau se répartissent en deux groupes, selon leur fonction. Il sera question ici de ceux qui améliorent le goût, l'odeur et l'apparence de l'eau ou qui en éliminent les substances chimiques et les minéraux indésirables. On traite de ceux qui servent à désinfecter l'eau contaminée dans les Actualités de la Direction générale de la protection de la santé intitulées Dispositifs de traitement de l'eau pour l'élimination des microorganismes présents dans l'eau.

Les dispositifs aux points d'utilisation s'installent sur un robinet, voire plusieurs, et ne servent qu'à traiter l'eau utilisée pour la consommation et dans la préparation des aliments. Quant aux dispositifs aux points d'entrée, ils sont placés sur le conduit principal et traitent toute l'eau utilisée dans la maison.

On se sert de plusieurs types de dispositifs pour améliorer les qualités esthétiques de l'eau potable et pour en éliminer les substances chimiques. Ceux qui sont dotés d'un filtre à charbon actif sont les plus courants, et s'installent généralement aux points d'utilisation. Les filtres à charbon actif sont généralement plus efficaces pour éliminer les substances chimiques organiques. On s'en sert souvent pour améliorer le goût, l'odeur et l'apparence de l'eau, et on les allie à d'autres processus de traitement pour obtenir une purification plus complète.

On utilise un certain nombre de ces dispositifs surtout pour éliminer les substances chimiques indésirables de l'eau potable. Parmi les processus auxquels on a recours, citons l'osmose inverse, l'absorption, l'échange d'ions et la distillation.

Un dispositif qui agit par osmose inverse consiste habituellement en une membrane semi-perméable, en un réservoir d'eau et en un robinet de distribution. Il permet d'éliminer les substances chimiques inorganiques et est souvent allié à un filtre à charbon actif, qui, lui, permet d'éliminer le chlore et les substances chimiques organiques.

On peut se procurer ces divers produits présentés sous forme de pichets. En plus d'être munis de filtres à charbon actif, les dispositifs peuvent également faire appel à une résine échangeuse d'ions qui sert à l'élimination des substances chimiques inorganiques qui causent la «dureté» de l'eau.

Des filtres contenant de l'oxyde d'aluminium activé viennent tout juste de faire leur apparition sur le marché. Ils servent à l'élimination des métaux lourds, en particulier le plomb, qui se trouvent dans l'eau potable.

On fait couramment appel à la distillation pour réduire le taux de toutes les substances chimiques dans l'eau potable. Dans ces dispositifs, l'eau bout dans un compartiment, puis sa vapeur est condensée et accumulée dans un autre. Les systèmes de distillation sont efficaces pour l'élimination des substances chimiques tant organiques qu'inorganiques, mais on leur allie souvent le charbon actif pour éliminer certaines des substances chimiques «volatiles» (par exemple, trihalométhanes, tétrachloroéthylène). On n'associe ni effet bénéfique ni effet néfaste à l'ingestion d'eau déminéralisée ou distillée.

Deux des dispositifs de traitement de l'eau aux points d'entrée dont on se sert fréquemment sont les adoucisseurs d'eau et les filtres au sable vert. On s'en sert souvent dans les régions rurales. Les adoucisseurs d'eau atténuent la dureté de l'eau, mais n'éliminent aucune substance chimique organique. Quant aux filtres de sable vert, ils sont conçus surtout pour éliminer le fer, le manganèse et le sulfure d'hydrogène de l'eau.

Problèmes de santé éventuels associés à l'utilisation de dispositifs de traitement de l'eau
Les filtres à charbon actif dont on se sert dans beaucoup de dispositifs de traitement de l'eau peuvent eux-mêmes devenir une source de contamination. Avec le temps, le filtre peut se saturer de contaminants chimiques, ce qui donne lieu à la libération de ces composés dans l'eau filtrée, probablement en concentrations plus élevées que dans l'eau de départ. En outre, une accumulation de matières organiques sur le filtre peut favoriser la prolifération bactérienne en peu de temps, même en une nuit. Certains fabricants ont mis au point diverses méthodes permettant de réduire la prolifération bactérienne, notamment l'ajout d'argent, mais leur efficacité est douteuse.

Bien qu'il soit préférable d'avoir de l'eau douce pour la lessive et qu'elle aide à prévenir la formation de dépôts dans les appareils et les tuyaux, on recommande généralement de ne pas la boire ni de l'utiliser pour la cuisson en raison de sa teneur accrue en sodium, de sa concentration r&eacu te;duite en minéraux essentiels et de la possibilité de prolifération bactérienne. Les bactéries peuvent également se multiplier dans des filtres de sable vert. Une variété d'adoucisseurs d'eau et de conditionneurs sans sel ont été introduits sur le marché. Bien que l'utilisation de ces dispositifs ne semble pas poser de risques pour la santé, on doute toutefois de leur efficacité.

Conseils au consommateur
Le risque pour la santé associé à l'emploi d'un dispositif de traitement de l'eau qui fait appel à un filtre au charbon actif peut être réduit si on suit les étapes suivantes :

ne se servir que de l'eau traitée par la municipalité ou d'autres réserves d'eau que l'on sait exempte de tout contaminant bactérien;

purger le système au moins 30 secondes avant chaque utilisation;

changer les filtres ou les unités (si l'unité ; es t jetable) fréquemment;

suivre fidèlement les directives du fabricant quant à l'installation et à l'entretien.
L'eau qui n'est pas consommée immédiatement après qu'on l'a traitée aux points d'utilisation devrait toujours être réfrigérée; on évite ainsi toute contamination bactérienne.

Conclusions
Bien qu'il n'existe actuellement aucune loi régissant les dispositifs de traitement de l'eau, Santé Canada considère qu'il est essentiel que l'eau soumise à un traitement satisfasse aux critères de qualité établis dans les Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada (Santé Canada, 5e édition, 1993). Il est à noter que l'eau qui satisfait déjà aux critères établis dans les recommandations n'a habituellement pas à subir un traitement additionnel, du moins pas pour des questions de santé.

Santé Canada insiste pour que les filtres au charbon actif et tout le matériel lié au conditionnement, à la promotion et aux directives portent clairement la mention «N'utiliser qu'avec de l'eau traitée par la municipalité ou provenant d'une réserve que l'on sait exempte de contaminants microbiologiques». Cette mention est conforme aux lignes directrices volontaires mises au point par l'Association canadienne pour la qualité de l'eau concernant la publicité et la promotion des filtres au charbon actif.

En outre, Santé Canada a travaillé en étroite collaboration avec la National Sanitation Foundation (NSF) International à l'établissement de normes de rendement pour les dispositifs de traitement de l'eau. Le Ministère encourage les fabricants à faire certifier leurs produits selon les normes de la NSF International. Ces normes, de même que la liste établie par la NSF International, sont maintenant couramment admises en Amérique du Nord et dénotent un rendement spécifique, d'une marque et d'un modèle, pour l'élimination de contaminants spécifiques, ainsi que l'intégrité mécanique des dispositifs.

À long terme, la conformité à ces normes de rendement devrait rendre la sélection d'un dispositif adéquat beaucoup plus facile pour le consommateur canadien.

Comme on le souligne dans le Plan vert du Canada pour un environnement sain, le gouvernement fédéral entend introduire en 1994 une loi sur la qualité de l'eau potable. Dans cette loi, on mettra notamment au point des critères de qualité pour les dispositifs de traitement de l'eau aux points d'utilisation.

Dernière modification par entrelaterreetleciel (12-08-2008 22:08:52)

HenriCarine · 24-09-2008 01:50:45

Je viens de relire rapidos les 5 pages, et il y a une suggestion qui n'a pas été formulée. Puisque il s'agit d'un fleuve Français, il y a de grandes chances que l'urbanisation ne soit pas loin, avec son lot de fontaine (où même s'il est marqué "eau non potable" c'est toujours préférable a une eau de fleuve) ou d'église accompagnée de son cimetière (et donc du robinet délivrant l'eau pour le nettaoyage des pierres tombales et l'entretien des fleurs).

Cela dit, s'il s'agit d'une portion de fleuve bien crade avec de nombreuses agglomérations et industries en amont, même avec des filtres je ne suis pas sûr que l'eau soit exempte d'hydrocrbures ou autres dioxynes...

raphaelh · 02-10-2008 21:00:19

super sujet très intéressant, même s'il n'est pas aisé de se faire une idée, car apparemment ça dépend beaucoup des gens et des conditions

je vais faire de la rando dans 1 mois au Costa Rica, je ne connais pas bien les conditions là bas, mais début novembre c'est encore la saison des pluies, même si c'est la fin

du coup je me demande : Micropur Forte seul ? Steripen Adventurer ? Katadyn Hiker Pro ?

merci pour vos conseils

fab · 02-10-2008 21:23:16

Le Steripen fonctionne pas mal sur de l'eau claire tout comme les pastilles. Il n'y a que les filtres qui acceptent de l'eau plus troublée. Pour un pays où l'eau coule du robinet, sort d'un puit... je prendrais un Steripen. Cela n'engage que moi.

g-rem · 14-01-2009 11:49:23

highpictv a écrit :

BigCactus a écrit :
Sinon, pour rebondir sur le sujet, j'ai vu dans un reportage lors du raz de marée de décembre 2004 en Asie, que l'aide humanitaire était arrivée avec une espèce de poudre à ajouter dans de l'eau bien chargée (de la boue très liquide). En secouant leur bouteille de boue contenant cette poudre, toutes les particules en suspension se retrouvaient agglutinées les unes aux autres et en moins de 5 secondes après l'ajout de cette poudre miracle, l'eau était clarifiée. Au fond de la bouteille utilisée pour la démonstration, on pouvait voir 10 cm de terre.
Impressionnant !
Si quelqu'un a des infos là dessus...
Je suppose que c'est un floculant qui provoque la précipitation des protéines: peut être du sulfate d'aluminum ?
J'ai trouvé ça : Le Phytofloc, c'est des proteines extraitent d'un arbre (le moringa) qui provoque la floculation des particule en suspentions. C'est produit par la sociéte Optima mais je ne sais pas si ça se vends ?

bonjour en pleine lecture intéressante je ne peux m'empêcher de faire suivre l'info:
extrait de plaidoyer pour l'arbre de Francis Hallé:
... "la méthode est simple les graines sont broyées et mélangées à l'eau;celle-ci,remuée pendant 5minutes puis laissée au repos 2 heures ,devient potable,débarassée non seulement de la boue,mais aussi des bactéries fécales responsables de diarrhées dangereuses.
ces propriétés étranges des graines de moringa ont été étudiées dans plusieurs laboratoires européens: 200 milligrammes de graines broyées suffisent, en coagulant les impureté, à purifier 1 litre d'eau. Quand aux propriétés bactéricides elles sont dues à la présence, dans l'huile des graines,d'une substance antibiotique, la ptérygospermine,mie en évidence dès 1950: 98% des bactéries sont entraînées avec les particules de boue, une performance qui n'est nullement inférieure à celle des produits coûteux, comme le sulfate d'aluminium, utilisés pour la purification de l'eau dans les pays riches."

je viens de trouver un vendeur de graines pour une utilisation en ...agro-carburant, il en a une tonne à refourguer....

jérémie

DavidManise · 14-01-2009 19:00:44

Salut les p'tits loups.

Bon j'ai tenté de condenser mes recherches et expériences sur l'eau pour faire un truc simple et pragmatique pour mon bouquin. Je vous livre le résultat, en vous faisant confiance pour ne pas tout pomper bien sûr. Ca va paraître bientôt et c'est copyright, merci

Rendre l'eau potable
Il existe trois principaux risques liés à l'eau sur le terrain :
Risque biologique, lui même divisé en quatre groupes (du plus minuscule au plus volumineux) :
virus (tellement petits qu'ils impossibles à filtrer sauf par osmose, inverse ou directe) ;
- bactéries (0,4 à 2 microns) ;
- protozoaires (1 à 4 microns) ;
- parasites (quelques microns à plusieurs millimètres).
Risque chimique : produits chimiques toxiques polluant l'eau (que ces toxines soient d'origine industrielles ou biologiques on les traitera de la même manière).
Risque radiologique : des particules radioactives peuvent se trouver dans l'eau, et entrer dans notre système si nous les buvons.
Il n'existe qu'un moyen simple d'éliminer de manière sûre tous ces risques d'un seul coup : l'utilisation d'un filtre à eau à 0,2 microns, comprenant un étage de charbon actif ET des ions d'argent incrustés dans le corps même du filtre. Ce type de filtre n'est pas sans inconvénient. Ils sont généralement lourds (400 g et plus), encombrants, et coûteux. Ils s'encrassent et se bouchent rapidement dans l'eau vraiment sale, même avec un pré-filtre. Par temps froid, la céramique imbibée d'eau gèle et se casse... Il est donc très utile de savoir se passer de ces filtres au moyen de technologies plus simples, et d'un peu de connaissances qui permettront de limiter les risques, à défaut de les éliminer complètement.
Rendre l'eau claire
Bon nombre d'agents pathogènes, biologiques ou chimiques, sont présents dans les particules en suspension qui rendent l'eau trouble. Cette matière annule également l'action des pastilles de purification de l'eau. Si l'eau trouvée sur le terrain est trouble, il faut la rendre la plus claire possible avant de la traiter chimiquement à l'aide d'une pastille :
Filtration (à l'aide d'un chiffon ou tissus, dans le sens de la longueur, selon les besoins) ;
Décantation (laisser reposer l'eau pendant plusieurs minutes à quelques heures, puis transvaser sans remuer le fond).
Elimination des risques microbiologiques :
Ebullition : le simple fait de porter l'eau à ébullition pendant une seconde, même à très haute altitude (où elle bout à une température plus basse), suffit à la rendre potable d'un point de vue microbiologique.
Traitement chimique : une pastille pré-dosée de DCCNa (dérivé de chlore présent dans les Micropur Forté ou les Aquatabs) est rapide et efficace sur tous les types de virus, bactéries et protozoaires. EFFICACE UNIQUEMENT SUR UNE EAU CLAIRE. Le dioxide de chlore peut également être utilisé (Micropur MP1 Express) avec les mêmes contraintes liées à la turbidité.
Rayons UV : En été sous nos latitudes, ou toute l'année dans les tropiques, exposer une eau claire, contenue dans une bouteille de POLYETHYLENE au soleil pendant 8 h. Par temps couvert, exposition de 12 h requise. Par temps de pluie, récupérer l'eau de pluie. Ne fonctionne que sur une eau claire, et dans un récipient en polyéthylène (les sacs "ziplocs" ® (#REM, noms déposés entre guillemets éventuellement avec le ® END REM#) pour congélation font bien l'affaire).
Elimination des risques chimiques :
Dans ce cas, la prévention par une sélection scrupuleuse des points d'approvisionnement en eau sera primordiale. Toujours, dans la mesure du possible, puiser son eau en AMONT des sources de pollution potentielles ou avérées. Si cela s'avère impossible :
Charbon actif
Il s'agit de charbon spécial ultra poreux qui fixe les contaminants chimiques sur sa surface. Il faut mettre l'eau en contact avec le charbon puis la filtrer à nouveau. Plusieurs filtres du commerce sont dotés d'étages de charbon actif, à commencer par les filtres "Brita" ® (#REM, noms déposés entre guillemets éventuellement avec le ® END REM#) qu'on trouve un peu partout, et qui enlèvent le goût de chlore à l'eau de ville.
Charbon ordinaire :
Réduit en poudre la plus fine possible, le charbon d'un feu de bois fixera une partie des contaminants chimiques de l'eau. Faute de mieux, cette méthode LIMITERA les risques.
8.10.Elimination des risques radiologiques :
Seule une filtration ultra serrée (filtre céramique ou osmose) pourra retirer la plus grande partie des particules radioactives de l'eau de boisson. Le nettoyage du filtre, chargé de particules radioactives, deviendra problématique. Cependant il vaut mieux s'irradier une main que l'intérieur du corps... Si on a le choix, on boira de l'eau préalablement stockée et protégée des radiations dues à un éventuel incident nucléaire. L'eau souterraine sera normalement moins exposée aux retombées radioactives que l'eau de surface.
8.11.Un mot sur le sel
L'eau de pluie, l'eau de fonte de la neige, l'eau des glaciers, l'eau distillée sont toutes complètement déminéralisées. L'eau, pour être considérée potable, doit idéalement contenir un minimum de sels minéraux, faute de quoi des déséquilibres graves peuvent survenir dans l'organisme. Quelques gouttes de sérum physiologique dans un litre d'eau, le coin d'un cube de bouillon, quelques grains de sels suffiront à reminéraliser l'eau suffisamment pour qu'elle soit agréable à boire, et pour éviter tout problème.
Faute de ce genre de denrées, on pourra aussi faire des infusions diverses avec l'eau en question, ou alors simplement manger un peu en même temps.

Dans le cas d'un fleuve français, les deux principaux risques sont chimiques et bactério. Donc en gros on rend l'eau claire, on filtre avec du charbon, et on traite chimiquement (ou fait bouillir).

Ciao

David

Chiba84 · 29-01-2010 20:33:38

Je relance ce sujet quelque peu oublié... Je retiens de mes dernières sorties à faire fondre de la neige que même dans ce cas, on obtient pas forcément de l'eau de fonte propre. La neige emprisonne des poussières, de minuscules insectes et quelques fois des algues se développent... Bref, faut filtrer...

Après avoir fait le tour du forum, des divers fournisseurs, j'en conclus que comme souvent va encore falloir dégourdir les méninges... Récemment MUL tendance bricolo, je pense que l'on doit pouvoir trouver la solution en améliorant les cartouches Britta Classic. Après en avoir ouverte une, on découvre qu'elles sont remplies de charbon actif, de pouzzolanne et qu'elles sont équipées de textile à maille très fine. leur poids est intéressant autour de 60 g. Il n'y a que le prix qui n'est pas très sympa 18.00 € les 3.

Je pense en adapter une sur une gourde à large goulot. En découpant la gourde, pour m'en servir d'entonnoir et de réserve d'eau puis en adaptant le filtre sur le bouchon à vis pour l'étanchéité. L'eau traverse le filtre et devrait normalement ressortir propre. Le comprimé de Micropur qui va bien et le tour est joué. On aurait donc une solution bien Mul peu lourde, moyennement onéreuse et répondant à la problématique... Je me lance dans le premier proto....

dolgan · 01-02-2010 17:16:06

si c'est pour filtrer de l'eau de fonte, un simple bas devrait suffire. ou alors un bête filtre à café: les ronds (pour senseo) que l'on place dans un simple entonnoir fabriqué avec les 3 premiers cm du goulot d'une bouteille d'eau.

Les filtres brita, ils sont conçus pour quoi à la base? supprimer le gout de chlore? supprimer le calcaire? pour ce genre de choses, surtout bien les changer régulièrement, sinon ça devient des incubateurs à bactéries.

nutzzz · 08-04-2011 22:24:18

'soir !

Après avoir passé en revue pas mal de discussions, je déterre un vieux topic pour poser une petite question.
Je me suis retrouvé le week-end dernier en Forêt noire devant une eau qui donnait pas trop envie. L'eau provenait d'un plateau marécageux, stagnante à la base donc, mais coulait quand même dans un petit ruisseau. Limpide, mais de couleur brune, comme une tasse de thé! J'avais de quoi la faire bouillir ou même des pastilles, mais j'ai préféré marcher 1h30 et me ravitailler au village suivant.

Est-ce que dans ce cas là, la filtration apporte quelque chose? J'imagine qu'une telle couleur doit rester, est-ce quand même buvable après pastille/ébulition?

Dernière modification par nutzzz (08-04-2011 23:25:22)

Iksarfighter · 08-04-2011 22:46:45

Bonne question, j'ai vu le même genre d'eau sur l'île de Skrova aux Lofoten, résultat sans doute de son passage dans les tourbières.
Toute l'eau de l'île semblait être comme ça et certainement qu'elle est traitée pour alimenter le village car ça coule clair au robinet.
J'aimerais bien savoir d'où provient cette couleur et si elle est filtrable et dans quelles conditions elle peut être potable ?

Le forum de la randonnée légère ou ultra-légère !

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