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#26 04-12-2014 18:35:26

Luciens
Membre
Lieu : Grenoble
Inscription : 04-09-2008
Site Web

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

xackurush a écrit :

Comme je compte me mettre cette année au ski de rando, ce post m'intéresse beaucoup!
J'ai vu que le pieps freeride avait beaucoup d'avis contradictoires, mais son faible prix et son faible poids sont vraiment intéressants.
Sachant que tout les autres dva coûtent plus cher que ce que j'ai payé pour mon matos de ski (à part de DTS tracker mais qui est 2 fois plus lourd et peu performant) est ce qu'investir dans ce dva est une perte d'argent ou me permettrait il quand même d'être retrouvé ou de retrouver quelqu'un en prenant le temps de bien savoir l'utiliser et de se former convenablement à son utilisation?

Pour résumé, voilà ma question: faut il mieux louer un dva pour les quelques fois où j'estimerais en avoir besoin sachant que je ne maîtriserais pas totalement l'appareil et ses subtilités? Ou acheter mon dva perso, qui ne sera pas le plus performant, mais que je saurais utiliser "parfaitement" (pas besoin de réfléchir pour l'utiliser en situation de stress) et que j'aurais toujours allumé avec moi quelque soit les conditions (hors piste en station pour les premières sorties afin de tester mon matos et de me remettre au ski après plusieurs années) ?

L'an dernier j'ai loué à la saison au club un DVA F1 ortovox. Bon ça fait le boulot. On trouve 1 victime. Quand il y en a 2 ou 3 je n'y arrive pas dans les temps même en étant en situation d’entraînement (sans stress). Pourtant j'ai fait quelques heures d’entraînement, en cumulé je dirai bien une quinzaine.
J'ai aussi pu tester 2 modèles : barrivox element et Arva Neo (environ 250€). Rien à voir avec le F1. Prise en main immédiate. Après 1h (ou 2 pour les pas doués) on maîtrise l'appareil et on peut retrouver 2 ou 3 victimes en moins de 10 minutes (après il reste encore à les dégager...). Surtout, on gagne énormément de temps sur la 1ere victime, bien de l'ordre d'une minute sur 4 ou 5.

J'ai aussi testé un barryvox pulse (350€). Là par contre je trouve que ça ne justifie pas pour un débutant ou un pratiquant occasionnel. Autant rester sur les modèles moyens de gamme (250€ quand même...) qui sont performants et d'une utilisation simplifiée.

A la rigueur, pour la 1ere année, loue du matos puis tu achèteras plus tard un meilleur modèle.
Un bon DVA ne te donneras peut-être pas plus de chance d'être retrouvé, mais il t'aideras vraiment à trouver tes potes plus vite en cas de pépin. En fait c'est surtout tes amis qu'il faut convaincre de claquer 250€  lol

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#27 04-12-2014 21:48:23

highpictv
dit "Hichpyche"
Lieu : Talence, Bidart ou Aragnouet
Inscription : 01-06-2005
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Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi


- Mieux vaut être mort en vallée d'Aure que vivant en vallée de Campan (proverbe local) -
Mes randos dans mon trombino.

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#28 04-12-2014 22:20:28

xackurush
Membre
Lieu : Lyon
Inscription : 07-04-2010

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

Merci pour toutes vos réponses!
Vu que je n'ai jamais eu l'occasion d'utiliser de dva, j'ai un peu du mal à me rendre compte de la différence entre les différents modèles en pratique (1 ou 3 antennes, multivictimes, etc), je pense qu'il faut que je tâte le matos avant tout! big_smile
Du coup, je vais essayer d'emprunter celui de mon frère pour me faire une idée et réfléchir pour la suite, avant d'effectuer tout achat wink

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#29 05-12-2014 00:41:03

Richard Weng
Membre
Lieu : Metz
Inscription : 19-08-2014

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

Oui c'est cool tous ces avis, ça permet de se faire une idée smile

J'avais trouvé ce site aussi http://www.montagne-secu.com/
Si on clique sur "exercice", on peut faire un exercice de DVA (numérique) virtuel. Je trouve ça pas mal, ça n'est pas un entraînement mais ça permet de comprendre comment on fait.


Qui regarde la météo reste au bistrot

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#30 05-12-2014 02:46:28

xROMUx
Membre
Inscription : 31-05-2008

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

Sympa le petit exercice, qui ne montre que la méthode vu le contexte, mais je pense que ça fait parti de l'entrainement mentale. Merci pour ce petit lien.

JE précise quand même que c'est la pratique sur le terrain qui compte!! (au cas où mes propos auraient été mal interprétés).

Dernière modification par xROMUx (05-12-2014 02:55:15)

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#31 13-12-2014 00:42:42

walkingbigboy
Invité

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

l'arva... bof c'est comme l’altimètre, le nanomètre, ou le compteur voiture...
A part le téléphone portable... moi j'aie jamais rien eu de plus question électronique,
avec une pile de plus, ou avec un tout petit un raccord USB qui se met sur le portable pour le charger à une hôtesse d'un office de tourisme sur son poste de travail vite fait...
C'est moins lourd qu'un chargeur, même solaire.

Personnellement j'vois pas trop à quoi çà sert, en cas de pépins ou de chute en rando soit sifflet, soit téléphone portable, si çà passe...
En partant à l'étranger encore à la limite et encore que le problème à l'étranger c'est plutôt de ne pas se faire découper en rondelle plutôt que d'avoir un accident alors bon à ce que çà peut servir.
Pour faire su ski, à la ceinture peut être...
La pelle, la sonde bof çà sert pas à grand chose,
déjà de ce qui est sonder un glacier pour voir s'il casse pas, y a le bâton...
faire une tranché autour de la tente pour éviter de prendre l'eau, bé y a la gamelle...

Dernière modification par walkingbigboy (13-12-2014 00:43:34)

#32 13-12-2014 00:50:47

philip
achemeneu !
Lieu : Nice
Inscription : 25-05-2010
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Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

walkingbigboy a écrit :

c'est plutôt de ne pas se faire découper en rondelle plutôt que d'avoir un accident alors bon à ce que çà peut servir.
Pour faire su ski, à la ceinture peut être...
La pelle, la sonde bof çà sert pas à grand chose,
déjà de ce qui est sonder un glacier pour voir s'il casse pas, y a le bâton...
faire une tranché autour de la tente pour éviter de prendre l'eau, bé y a la gamelle...

Bah tiens ! J'en connais un, moi, qui risque de se faire découper en rondelles, justement ! lol


"On n'accumule pas, on élimine. Le sommet de l'éducation ramène toujours à la simplicité" B.WILLIS

"Ce que nous persistons à faire devient plus facile, non que la nature de la tâche ait changé, mais parce que notre capacité à l'accomplir s'est accrue." R.EMERSON

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#33 13-12-2014 00:50:52

oli_v_ier
Administrateur
Inscription : 24-01-2005
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Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

Modération
Euh bon on va arrêter les frais là.

walkingbigboy : on parle en privé, je te mets en lecture seule en attendant.


La marche ultra-légère n'est pas un but, mais un moyen. "Un sac lourd est un sac bourré d'angoisse."
Mon équipement pour l'Islande 2008 en détail.

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#34 13-12-2014 00:55:38

ThiX
Ermite sociable
Lieu : Far East (Lorraine)
Inscription : 24-07-2012

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

walkingbigboy a écrit :

La pelle, la sonde bof çà sert pas à grand chose,
déjà de ce qui est sonder un glacier pour voir s'il casse pas, y a le bâton...
faire une tranché autour de la tente pour éviter de prendre l'eau, bé y a la gamelle...

Ca sert à sauver les copains wink


En éMULation
Trombi

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#35 08-04-2015 10:03:38

Richard Weng
Membre
Lieu : Metz
Inscription : 19-08-2014

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

Salut !
Petite observation au sujet des DVA. C'est pas un scoop mais comme je me suis fait prendre, je préfère en parler :
J'ai voulu tester l'appli Iphigénie pendant un petit séjour de ski de rando le weekend dernier. J'avais mon smartphone dans une poche de mon pantalon (au-dessus du genou), en mode carte sim désactivée (donc GPS seul).
Sur le retour d'une des balades, nous nous sommes arrêtés un moment pour faire un exercice DVA.
Lors de la recherche secondaire, je n'arrivais pas à suivre le signal du DVA enterré. Mon DVA (Mammut Element) n'arrêtait pas de me faire tourner en rond, de changer d'avis tous les trois pas sur la direction du signal.
La solution était simple : éteindre le téléphone.

Je pensais que le téléphone en mode GPS se contentait de recevoir des ondes, n'émettait rien et ne pouvait donc pas perturber le DVA. Apparemment ce sont les ondes électromagnétiques issues du processeur qui peuvent perturber l'appareil.

Donc pour moi, le ski de rando, c'est téléphone éteint (pas en mode avion, éteint), et donc Iphigénie vraiment en backup et pas en tant que solution de navigation.

Ce qui est valable pour un smartphone en veille l'est-il aussi pour un GPS de rando ? Je n'ai pas pu le tester.


Qui regarde la météo reste au bistrot

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#36 08-04-2015 21:15:10

rhafiki
Départ bientôt pour l'Antarctique
Lieu : Isère
Inscription : 20-08-2012
Site Web

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

C'est une préconisation de toute façon d'utiliser les DVA téléphones  éteints. On a eu sur une animation avalanche le tour cette après midi ou le DVA est complétement pommé.


Poussière aux pieds vaut mieux que poussière au fesses

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#37 08-04-2015 22:34:01

ith
Version Light
Inscription : 08-03-2007

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

On parle aussi des différentes appareils ici : http://www.davidmanise.com/forum/index. … #msg525811


Luciens a écrit :

L'an dernier j'ai loué à la saison au club un DVA F1 ortovox. Bon ça fait le boulot. On trouve 1 victime. Quand il y en a 2 ou 3 je n'y arrive pas dans les temps même en étant en situation d’entraînement (sans stress). Pourtant j'ai fait quelques heures d’entraînement, en cumulé je dirai bien une quinzaine.

Les F1 Ortovox fonctionnent très correctement, sous réserve d'être bien entrainé à la recherche "au bruit". C'est un peu comme la diffrence entre une voiture boite mécanique vs. boite mécanique. L'automatique est bien et plus pratique dans 98% des cas, reste à gérer les 2%.
En revanche, il faut faire attention car ces appareils analogiques dérivent parfois en fréquence et ne sont plus reconnus par certains appareils récents. Normalement on devrait les réviser régulièrement...c'est rarement le cas.

Les modèles Ortovox récents sont plus performants pour être...trouvés. Ils ont une fonction automatique de sélection d'antenne qui fait que le signal est émis par l'antenne la mieux disposée pour avoir la puissance d'émission la plus grande.
En effet, selon la position du DVA lors de l'enfouissement, les portés peuvent considérablement varier. Il est bien construit (ex : joint étanche du compartiment piles ce que n'ont pas les mammut) mais a une fonction "remise en mode émission automatique après un délai" que l'on peut trouver perturbante.

Le modèle Pieps est peu performant en recherche. Sa portée de recherche dans certaines situations (position relative des DVA) est très faible. Il sera donc moins rapides dans certaines situations, même si on est expérimenté. En revanche son faible poids/encombrement et sa facilité d'utilisation font qu'on va pouvoir l'emporter très souvent dans une poche et l'oublier.

Je confirme que les DVA sont parfois perturbés par les portables.


"The more you carry in your bag, the less you carry on your head"

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#38 09-04-2015 08:05:58

fdurif
Membre
Lieu : LYON
Inscription : 30-11-2011

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

ith a écrit :

Je confirme que les DVA sont parfois perturbés par les portables.

+1
Partant un matin avec mon DVA (Mammut Element Barryvox) et mon Iphone dans la même poche, j'entends un son anormal du DVA. Il affichait un code erreur.
Je redémarre le DVA et je repars, tout guilleret. Quelques mètres plus loin, rebelote, même erreur. Après quelques instants de réflexion, j'éteins le téléphone, plus aucun problème.
J'ai renouvelé l'expérience plusieurs fois chez moi : quand les deux appareils sont très proches (quelques cm), le DVA se met en erreur.

Désormais, le téléphone est dans le sac quand le le DVA est dans la poche du pantalon.


L'ennui, quand on apprend à ses dépens, c'est qu'on n'a droit qu'à une leçon (Terry Pratchett)

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#39 09-04-2015 08:47:45

miniping
Où ça un sommet?
Lieu : Rhône Alpes
Inscription : 18-07-2012

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

ith a écrit :

Les F1 Ortovox fonctionnent très correctement, sous réserve d'être bien entrainé à la recherche "au bruit". C'est un peu comme la diffrence entre une voiture boite mécanique vs. boite mécanique. L'automatique est bien et plus pratique dans 98% des cas, reste à gérer les 2%.

Pas d'accord du tout. Les F1 de Ortovox sont des ancêtres, si vous en avez un, gardez le pour les entraînements mais il est suicidaire de nos jours de vouloir garder un DVA comme celui là.

Pour refaire une comparaison, prenez un accident dans une deux chevaux: peut être qu'elle vous protégera, peut être pas (sûrement pas d'ailleurs). Prenez un choc avec une voiture récente, vous aurez les airbags, une construction de la voiture plus aboutie. Cela change du tout au tout.
De nos jours, il est dangereux de partir avec un DVA F1, ou un Arva8000. Autant y aller sans, c'est la même utilité (vu qu'avec le décalage en fréquence du quartz on vous trouvera pas, et vous trouverez pas grand monde rapidement) et c'est plus léger.

Il suffit de demander à tous les professionnels de la montagne ce qu'ils pensent des DVA analogiques: si vous en avez un, vous aimez pas vos potes.

EDIT: pour ce qui est du Pieps, j'en ai un pour la compet de ski alpi (il est tout petit, pratique!) et pour le prêter à des gens qui ne sauront pas faire une recherche efficace et qui ne seront pas seuls à chercher. Il peut être utilisé en recherche en dépannage. Sur les entraînements avec, je mets 1,5 fois le temps que je mets avec mon Evo3+ pour commencer à sonder.

Dernière modification par miniping (09-04-2015 08:49:46)

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#40 09-04-2015 08:52:11

jelo
Membre
Inscription : 25-01-2007

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

Le DVA dans la poche du Pantalon n'est quand même pas très conseillé, il doit être mis sur un harnais de torse livré le DVA  pour éviter de perdre l'engin avec une partie des vêtements pendant l'avalanche.

http://gizmodo.com/248794/pulse-barryvo … he-moments

Dernière modification par jelo (09-04-2015 08:52:30)

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#41 09-04-2015 12:51:20

NikoJorj
Oeil émerveillé
Inscription : 10-09-2008
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Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

miniping a écrit :

Pas d'accord du tout. Les F1 de Ortovox sont des ancêtres, si vous en avez un, gardez le pour les entraînements mais il est suicidaire de nos jours de vouloir garder un DVA comme celui là.

D'accord sur le fait qu'il est très important de les réviser et de contrôler leur (absence de) dérive, il semble que l'électronique à l'intérieur soit de qualité médiocre (ben oui vu le prix que ça coûte...).
L'arva8000, c'est peut-être plus facilement poubelle oui (en plus de la dérive, il a des soucis de faux contacts - la palme revient quand même à l'arva9000 que j'ai vu planter en recherche de deux appareils rapprochés, ouf c'était un exercice).

Pas d'accord du tout sur le fait qu'ils soient inutilisables (une fois contrôlés).
La recherche multi-victimes reste faisable avec un peu d’entraînement (et de toutes façons il en faut), bien mieux qu'avec certains arvas numériques mal faits pour (ce seraient plutôt ceux-là qu'il faudrait réformer, cf. ci-dessus).
La recherche mono-victime est à peu près aussi simple, ce qui est compliqué c'est la recherche fine à la fin et ça je n'ai pas encore vu de numérique qui le rende vraiment plus facile (même si les 3 antennes sont un progrès).
Et la résistance aux parasites genre GSM du cerveau humain est quand même appréciable...
Note : par contre il faut une bonne oreillette pour être efficace.

Autant y aller sans, c'est la même utilité (vu qu'avec le décalage en fréquence du quartz on vous trouvera pas, et vous trouverez pas grand monde rapidement) et c'est plus léger.

Non, ça c'est faux. Que ça ramène la portée max... à celle d'un numérique, par contre, c'est possible - mais il ne faut pas oublier qu'on part de plus loin.
Après il peut sans doute y avoir pire mais c'est rare, par contre oui faut y contrôler ça bien d'accord.

Voir par exemple http://cafdepau.ffcam.fr/test-comparati … -2011.html qui reste si je ne m'abuse toujours d’actualité (ou http://www.anena.org/5952-le-detecteur- … lanche.htm qui dit bien que numérique et analogique ont des avantages et des inconvénients).

Dernière modification par NikoJorj (09-04-2015 12:52:31)


Quotation, n: The act of repeating erroneously the words of another.”
― Ambrose Bierce, The Unabridged Devil's Dictionary

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#42 09-04-2015 13:20:49

miniping
Où ça un sommet?
Lieu : Rhône Alpes
Inscription : 18-07-2012

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

NikoJorj a écrit :

La recherche multi-victimes reste faisable avec un peu d’entraînement (et de toutes façons il en faut), bien mieux qu'avec certains arvas numériques mal faits pour (ce seraient plutôt ceux-là qu'il faudrait réformer, cf. ci-dessus).
La recherche mono-victime est à peu près aussi simple, ce qui est compliqué c'est la recherche fine à la fin et ça je n'ai pas encore vu de numérique qui le rende vraiment plus facile (même si les 3 antennes sont un progrès).

Réponse qui peut faire mi troll/mi condescendante mais qui n'en est rien: va utiliser un Mammut Element ou Pulse, reviens le comparer avec n'importe quel DVA analogique. Si tu dis toujours ça, il y a pour moi un soucis. Le temps de recherche en mono victime est au mieux égal entre un DVA numérique (hors pieps freeride) et un DVA analogique. Au pire, tu doubles le temps avec l'analogique.
L'écouteur? Une merde toujours cassée quand on en a besoin.

Autant sur pas mal d'équipement de sécu (crampons, piolet, ...), j'arrive à comprendre certains compromis, autant je trouve que faire joujou avec des DVA hors d'age, dépassés, compliqués à utiliser et probablement inutile est pas forcément la meilleure idée qui soit...

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#43 09-04-2015 14:08:54

djeno64
Membre
Lieu : PAU
Inscription : 05-08-2010

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

Bonjour à tous,

@ NikoJorj, il y a des tests dva sur le site du CAF de Pau plus récents comme celui-ci http://cafdepau.ffcam.fr/test-comparatif-DVA-2015.html qui a déjà  été mentionné plus haut par anthony50 (post n° 20 du 03/12/2014).

Dernière modification par djeno64 (09-04-2015 14:11:34)

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#44 09-04-2015 15:58:16

Sylco
Membre
Inscription : 27-08-2013

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

Et pourquoi ! smile
Une étude interessante sur l'accidentologie en montagne réalisée par un collectif de chercheurs :

https://www.ujf-grenoble.fr/system/file … vretfr.pdf

"Résumé : la prévention des risques liés à la pratique des sports de montagne doit reposer sur une connaissance approfondie des mécanismes accidentels.
L’état des lieux présenté dans ce document résulte du recensement et du croisement des données existantes, en France comme à l’étranger, sur les accidents sportifs en montagne. Il ambitionne de mieux connaître l’ampleur du phénomène, les profils des victimes, mais aussi des facteurs explicatifs et contextes propices à l’occurrence d’accidents.
Ce rapport correspond à la première phase d’un projet plus large. En effet, la synthèse réalisée laisse entrevoir des pistes d’amélioration de l’accidentologie. Ce sera l’objet d’une deuxième phase, qui consistera à mettre en œuvre une méthodologie d’analyse régulière des données sur les accidents, destinée à mieux cibler les causes récurrentes d’accidents et à permettre la reconstruction de scénarios type. C'est grâce à cette connaissance affinée du déroulement des accidents sportifs en montagne que l’on pourra progresser en termes de mesures, de discours et de pratiques préventifs"

On y parle donc de pratiques à haut risque qui n'ont  pas leurs places ici et un peu de randonnée !

Donc un extrait je cite  : "En randonnée pédestre, la plupart des accidents se produisent lors de la descente.
En Autriche par exemple, c’est le cas de 63,4% des sinistres recensés lors de cette
pratique, contre 26,7% à la montée. La pratique des randonneurs confirmés
(comme ceux licenciés à la FFME) ne déroge pas à cette « règle » puisqu’ils se
déroulent majoritairement à la descente. Une étude réalisée dans les Pyrénées
permet d’affiner ce constat : 4 accidents traumatiques sur 5 ont lieu à la descente,
contre seulement 7% en montée . Inversement, les accidents sanitaires (de
type cardio-vasculaire) ont majoritairement lieu lors de la montée (qui constitue un
facteur de risque médical) (Haran Larre, 2011).
Si l’on se focalise sur les seuls accidents mortels, la chute, souvent conséquence
d’une glissade, représente de loin l’événement non souhaité le plus fréquent (10 5),
reléguant très loin les autres cas de figure. En termes de facteurs contributifs,
deux facteurs semblent surreprésentés : la randonnée hors-sentier, et, dans une
moindre mesure, la randonnée en solitaire. Cumuler la pratique hors-sentier
(consistant parfois simplement à « couper » pour raccourcir un itinéraire sur sentier)
et seul s’avère donc particulièrement dangereux.
Sans se restreindre aux accidents mortels, Haran Larre (2011) permet de vérifier que les chutes et dévissages provoquent plus de 4 accidents sur 5 en randonnée pédestre. Son étude pointe un autre facteur contributif clé : le port de chaussures inadaptées (intervenant dans 42% des cas). Il émet l’hypothèse crédible selon laquelle l’absence de semelle adhérente de qualité, fréquemment constatée sur les modèles de chaussures d’entrée de gamme, serait à l’origine de ces glissades et chutes. Les randonneurs licenciés à la FFME déclarant un sinistre sont eux aussi principalement victimes de glissades et de chutes. L’analyse approfondie de ces déclarations révèle que celles-ci se produisent notamment sur sol mouillé, puis, dans une moindre mesure, sur des zones verglacées ou enneigées (névés). Des trébuchages sont également fréquemment mentionnés, tout comme des mouvements traumatisants générateurs d’entorses.
La comparaison de l’ensemble des accidents de randonnée pédestre donnant lieu à intervention de secours, et des accidents mortels est permise, dans une certaine mesure, en interrogeant la base du secours en montagne (BSM). Hors sentier, l’erreur d’itinéraire domine les circonstances accidentelles générales (40%), suivie par les glissades ou chutes (29%). On peut supposer que d’assez nombreux randonneurs secourus hors sentier soient bloqués ou perdus. Mais pour les accidents mortels recensés, on passe à plus de deux tiers de glissades et chutes, reléguant l’erreur d’itinéraire à seulement 5%.
Il est enfin possible d’élargir le regard à d’autres facteurs contributifs, suite notamment à une étude de cas détaillée réalisée en Corse, haut-lieu de la randonnée pédestre. Plusieurs éléments se combinent pour y expliquer la vulnérabilité parti- culière des adeptes de la randonnée: représentation commune de la randonnée pédestre comme une activité sans véritable danger ; montagnes corses exigeantes (conditions climatiques changeantes, sentiers empierrés, escarpés, chaleur estivale) ; fortes divergences entre experts locaux et touristes quant à la définition de ce qu’est une longue randonnée ou un itinéraire difficile ; désertification des montagnes corses, avec notamment la disparition des bergers qui fragilise les passerelles informationnelles entre pratiquants et lieux de pratique ; balisage très superficiel et/ou de mauvaise qualité (voire absent) de certains sentiers ; etc. Concernant ce dernier point, le souhait de conserver un « esprit corse » où tout n’est pas normalisé et pensé pour les touristes, semble prégnant.../...Lorsqu’on se focalise sur les accidents mortels, plusieurs sources concordent pour souligner la nette surreprésentation des plus de 40 ou 50 ans. En Suisse, par exemple, la moitié des personnes décédées accidentellement en randonnée ont 50 ans ou plus . Les hommes sont aussi nettement plus touchés. Résultat de cette combinaison : en Isère, les randonneurs de 40 à 60 ans sont particulièrement exposés au risque mortel .

Dernière modification par Sylco (09-04-2015 19:51:08)

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#45 09-04-2015 19:50:45

kodiak
Pas assez léger, mon fils!
Inscription : 09-06-2014

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

Sylco a écrit :

...les randonneurs de 40 à 60 ans sont particulièrement exposés au risque mortel.

Ça craint! Surtout si, seul et hors sentier et avec des chaussures légères, on multiplie les facteurs de risque... hmm

Au passage, je note avec un certain amusement le "balisage très superficiel et/ou de mauvaise qualité (voire absent) [pour] conserver un « esprit corse »!


Lâche ce clavier, attrape ton sac et pars marcher!
Il y a toujours un objet plus léger que celui que tu portes dans ton sac : celui que tu as eu le courage de laisser chez toi.
« Strong, light, cheap, pick two » (*)

| k

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#46 09-04-2015 22:23:05

Luciens
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Lieu : Grenoble
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Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

kodiak a écrit :

Ça craint! Surtout si, seul et hors sentier et avec des chaussures légères, on multiplie les facteurs de risque...

Ou pire, avec un sac lourd smile

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#47 10-04-2015 15:10:03

NikoJorj
Oeil émerveillé
Inscription : 10-09-2008
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Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

miniping a écrit :

va utiliser un Mammut Element ou Pulse, reviens le comparer avec n'importe quel DVA analogique.

OK, je vais regarder ça, je ne les ai pas encore essayés ceux-là.


Quotation, n: The act of repeating erroneously the words of another.”
― Ambrose Bierce, The Unabridged Devil's Dictionary

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#48 10-04-2015 15:19:38

miniping
Où ça un sommet?
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Inscription : 18-07-2012

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

NikoJorj a écrit :
miniping a écrit :

va utiliser un Mammut Element ou Pulse, reviens le comparer avec n'importe quel DVA analogique.

OK, je vais regarder ça, je ne les ai pas encore essayés ceux-là.

Mes potes BE skis se le prêtent pour leur exam sans se former dessus. Un gamin de 5ans retrouve un DVA avec smile

Dernière modification par miniping (10-04-2015 15:19:49)

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#49 10-04-2015 21:10:28

domweb
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Lieu : Marseille / Jausiers (04)
Inscription : 19-10-2011

Re : [Questions multiples] Sécurité en montagne, comment, et quoi

Intéressante, cette étude Sylco !

kodiak a écrit :

Ça craint! Surtout si, seul et hors sentier et avec des chaussures légères, on multiplie les facteurs de risque...

L'auteur parle de chaussures inadaptées, d'entrées de gamme, avec des semelles qui adhèrent mal, il ne mentionne pas le poids.

Eviter de chuter, bien sûr, mais pouvoir alerter les secours au plus vite: il serait bon de connaître le pourcentage de vies que l'on aurait pu sauver en arrivant à temps.

Dans le doute, je prends toujours ma balise PLB roll .


Si j'avais une pensée profonde à exprimer ici, je serais déjà couché. Alors, je veille...

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