Un esprit léger pour un sac léger ?

mknod · 30-10-2015 23:39:55

La voix de la petite fille me fait carrément plus bader que l'araignée .

mknod · 30-10-2015 23:53:11

Galou83 a écrit :

Cela n'a rien à voir avec le fait de randonner seule ou pas...

Ça tombe bien, ce n'était pas du tout l'objet de ce fil en fait .

Galou83 a écrit :

La dernière "peur" en date dont je me suis débarrassée, c'est celle de la caillasse et des sols instables. Je n'aime toujours pas ça parce que je n'ai toujours pas trouvé le "truc" pour y marcher de façon efficace, mais je n'en ai plus peur.
Auparavant, je ne pouvais m'y rendre sans ressentir une "certitude" de chute ou autre blessure.

Ma méthode :
- bâtons
- très bonne liberté au niveau des chevilles (avant : montantes peu serrées ou bien assouplies, maintenant : trail, trail, et trail)
- glissade contrôlée (quitte à ne pas avoir le choix, autant s'en amuser)

Toujours pas vraiment dans l'esprit du fil par contre, où je demande essentiellement quelles barrières psychologiques vous ont alourdis inutilement (ou vous alourdissent encore), et comment vous vous êtes soignés.

Réponse à FLF au passage :

fredlafouine a écrit :

Quant-au concept de "barrière psychologique", j'avoue ne pas vraiment comprendre de quoi il s'agit.

Imagine des barrières sur ton cheminement psychologique vers l'allègement. Ce sont autant d'obstacles à franchir pour pouvoir progresser, voilà ce que j'appelle "barrière psychologique". En quoi cela peut-il permettre de s'alléger ? Notamment en glissant peu à peu de sa seule "Gear list" vers une cohabitation avec une "Skill list" (liste de matériel vs. liste de compétences).

La question que je pose ici est aussi un exemple concret de type de sujets que j'essaye d'aborder dans ce fil : dans des conditions normales, manger chaud est un caprice psychologique (confort = 90% de mental à la louche ?), ou peut-être une habitude tellement ancrée qu'elle n'est même plus remise en cause. C'est en tout cas loin d'être une nécessité (toujours dans des conditions "normales"). Personnellement je m'étais déjà posé la question avant d'être contraint de manger froid, mais je n'en étais pas encore au stade d'essayer. Désormais je sais comment m'alléger lors de prochaines randos "cool" : pas de réchaud, pas de combustible, une nourriture adaptée (en gros, pas de pâtes 3min).

Dernière modification par mknod (31-10-2015 04:46:21)

Galou83 · 31-10-2015 13:41:50

mknod a écrit :

Galou83 a écrit :
La dernière "peur" en date dont je me suis débarrassée, c'est celle de la caillasse et des sols instables. Je n'aime toujours pas ça parce que je n'ai toujours pas trouvé le "truc" pour y marcher de façon efficace, mais je n'en ai plus peur.
Auparavant, je ne pouvais m'y rendre sans ressentir une "certitude" de chute ou autre blessure.
Ma méthode :
- bâtons
- très bonne liberté au niveau des chevilles (avant : montantes peu serrées ou bien assouplies, maintenant : trail, trail, et trail)
- glissade contrôlée (quitte à ne pas avoir le choix, autant s'en amuser)

Ta méthode est efficace pour descende la dune du Pilat ou les flans du Vésuve, et je l'utilise volontier, de préférence sans bâtons.

Mais pour y monter ?

Et en fait, je parlais plus des moraines, des dunes de galets, ...

mknod a écrit :

Toujours pas vraiment dans l'esprit du fil par contre, où je demande essentiellement quelles barrières psychologiques vous ont alourdis inutilement (ou vous alourdissent encore), et comment vous vous êtes soignés.

J'ai déjà en partie répondu ici : https://www.randonner-leger.org/forum/v … 70#p416170

Autrement dit :
Peur de ne pas pouvoir faire ce dont j'ai envie, parce que je n'en ai pas les moyens (financiers ou pratiques), ou parce que quelqu'un me met des bâtons dans les roues d'une façon ou d'une autre.

Pendant très longtemps, ma solution a été de faire moi-même, en apprenant à faire plein de choses. Et de m'équiper de façon à pouvoir faire.
Quitte, parfois, à utiliser des solutions qu'il aurait été préférable d'éviter... Cautériser une blessure au fer rouge pour éviter d'appeler les secours, par exemple. Ce n'est pas par hasard que je le classe en véritable angoisse.

Je n'ai pas totalement changé de méthode... J'aime avoir le matériel le plus polyvalent possible, et être le plus autonome possible. Dans la vie comme en rando.
Avec, en rando, l'effet secondaire logique lié au "m'équiper de façon à pouvoir faire"...

Mais j'ai quand même fait de gros progrès...
En comprenant déjà cette peur,
En trouvant son origine,
En apprenant à faire confiance à certaines personnes et à dire non à d'autres (voire en les sortant de ma vie à coup de pieds aux fesses malgré les effets secondaires et la désapprobation de mon entourage),
En acceptant la peur lorsqu'elle se présente, sans me ramener d'office à la "solution d'évitement" pour la faire taire, pour ne plus la laisser m'handicaper et pour retrouver la vraie envie, ...
etc.

Dernière modification par Galou83 (31-10-2015 13:44:03)

Archimboldi · 31-10-2015 13:51:24

Quelques barrières psychologiques que j'ai rapidement fait tomber avec un peu de pratique. Pas uniquement qu'en randonnée, mais aussi dans la vie de tous les jours :

"j'aime pas les bêbêtes, il me faut un double toit" a été résolu par "ma flemme de nettoyer mon matos est plus grande que mon aversion des bêbêtes". Une tente double toit, faut la faire sécher avant de la ranger, et ça a une forme tarabiscottée, pénible pour cela. Un poncho tarp, on l'étend sur un fil, c'est rapidement sec, on le range.

"j'ai besoin de musique, de lecture" : oubli fréquent de baladeur et de bouquins. Finalement c'est pas la mort, et l'imagination suffit à remplacer temporairement ces items. Je me rappelle de mes musiques favorites, je compose mentalement mes propres histoires, mes poèmes, etc...

"j'ai besoin de boire du thé" : j'ai mauvais caractère, et aime bien me lancer de petits défis comme "allez, plus de chocolat pendant un mois", ou ... "plus de thé pendant un mois". Juste pour tester le mental.

"j'ai peur de manquer de bouffe" : après plusieurs oublis de nourriture à la maison, on se rend compte qu'un jeune de 24h n'est pas handicapant. Du coup, je ne me prends jamais la tête à calculer des rations, je prends ce qui me fait envie, et si en enfilant le sac j'estime que c'est trop lourd, j'en enlève. Et je m'arrange pour que ça me dure le temps de la rando.

Plus globalement, les "et si ceci..., et si cela..." qui nous font emmener plus de matos que nécessaire ont été tempérés par l'expérience de situations inconfortables. J'ai oublié mon matelas ? J'en improviserai un. Mon sac de couchage n'est pas assez chaud ? Je ferai une sieste à midi au soleil. Est-ce que j'ai bien tout ce qu'il me faut ? Normalement oui, au pire j'improviserai. Bref, je fais confiance à ma capacité d'adaptation.

Ne me reste que la peur du vide à faire tomber, j'y travaille...

Dernière modification par Archimboldi (31-10-2015 13:52:53)

Bilbox · 31-10-2015 13:53:00

En sol instable en dévers pentu, notamment boueux/neigeux/caillouteux, tu as la solution de la ramasse, mais aussi de régler ton bâton amont très court, et ton bâton aval très long. Je trouve que ça marche bien.

Perso je trouve que dans les passages un peu graveleux, la peur maintient une certaine vigilance, plutôt positive. Je parle de la peur qui ne paralyse pas, et ne fait pas faire n'importe quoi, j'ai failli être noyé/étranglé par un type en panique qui s'était accroché à mon cou.

Galou83 · 31-10-2015 13:58:21

Archimboldi a écrit :

Plus globalement, les "et si ceci..., et si cela..." qui nous font emmener plus de matos que nécessaire ont été tempérés par l'expérience de situations inconfortables. J'ai oublié mon matelas ? J'en improviserai un. Mon sac de couchage n'est pas assez chaud ? Je ferai une sieste à midi au soleil. Est-ce que j'ai bien tout ce qu'il me faut ? Normalement oui, au pire j'improviserai. Bref, je fais confiance à ma capacité d'adaptation.

Oui...
Avec, me concernant, un bémol : mes improvisations ne sont pas toujours très recommandables, voir le coup du fer rouge plus haut...
Alors, parfois, je suis tentée d'emporter des trucs pas parce que je pense que j'en aurai réellement besoin si ceci ou cela, mais pour m'éviter de passer à ce genre de solution improvisée peu recommandable par peur de demander un coup de main à quelqu'un...
En gros, j'ai peur de ce que me ferait faire ma peur de l'autre... Ca se complique

Galou83 · 31-10-2015 14:09:03

Bilbox a écrit :

En sol instable en dévers pentu, notamment boueux/neigeux/caillouteux, tu as la solution de la ramasse, mais aussi de régler ton bâton amont très court, et ton bâton aval très long. Je trouve que ça marche bien.
Perso je trouve que dans les passages un peu graveleux, la peur maintient une certaine vigilance, plutôt positive. Je parle de la peur qui ne paralyse pas, et ne fait pas faire n'importe quoi, j'ai failli être noyé/étranglé par un type en panique qui s'était accroché à mon cou.

Dans ce cas là, je parle moins de "peur" que de "conscience des risques". La peur, pour moi, est vraiment ce qui handicape, paralyse, fait faire des conneries.

Archimboldi a écrit :

Ne me reste que la peur du vide à faire tomber, j'y travaille...

La "bonne" question : de "quel" vide as-tu réellement peur, et pourquoi...
Encore faut-il être sûr que c'est de la peur du vide, et pas un "vrai" vertige qui est un problème purement physiologique.

mknod · 31-10-2015 15:44:10

Galou83 a écrit :

Mais pour y monter ?
Et en fait, je parlais plus des moraines, des dunes de galets, ...

Moi aussi je parlais bien de ça.

Pour monter ? Bien vérifier ses appuis, utilisation massive des bâtons, impulsions franches et définitives une fois qu'on est sûr de son coup... Quelque soit la nature du terrain je trouve cela bien plus facile que de lutter contre son poids ou son inertie dans une descente en tout cas.

mknod · 31-10-2015 19:34:51

Archimboldi a écrit :

"j'ai besoin de musique, de lecture" : oubli fréquent de baladeur et de bouquins. Finalement c'est pas la mort, et l'imagination suffit à remplacer temporairement ces items. Je me rappelle de mes musiques favorites, je compose mentalement mes propres histoires, mes poèmes, etc...

La musique, très bon exemple. J'ai jusqu'à maintenant toujours eu la volonté de m'en passer en randonnée, malgré mon addiction quasi-pathologique. J'ai toujours eu peur qu'elle vienne interférer et polluer une expérience que je désire la plus "brute" possible, tant le rapport que j'entretiens avec elle est étroit. Et puis c'est toujours ça de gagné en terme d'allègement. Comme tu le soulignes, elle est d'abord dans le cœur, et dans la tête. Mais je crois que je souffrirai de ne pas en avoir sur du très long terme (≥ 2-3 mois), d'autant plus si les conditions sont particulièrement hostiles (expé polaire ? ). C'est pour cela que je m'alourdirai sans remord d'un bon baladeur + écouteurs intra-auriculaires + intégralité de ma bibliothèque musicale le moment venu (trop dur de choisir d'exclure certains albums ou artistes avant le départ). Quitte à s'échapper temporairement d'une nature tant désirée par ailleurs, et accessoirement à emporter une grande part de sa vie avec soit.

Dernière modification par mknod (19-11-2015 21:41:54)

Galou83 · 31-10-2015 20:07:25

mknod a écrit :

Pour monter ? Bien vérifier ses appuis, utilisation massive des bâtons, impulsions franches et définitives une fois qu'on est sûr de son coup...

C'est lent ! Ou du moins je suis très lente lorsque je procède ainsi... C'est pour cela que je pense ne pas avoir compris le truc...

Pala2 · 31-10-2015 20:16:15

HS

Emporter un lecteur MP3, c'est aussi un remède efficace pour soigner les chansons-de-m***e-qui-te-restent-en-tête-toute-la-journée, surtout si on marche seul.

Typiquement, croiser un panneau vers Montaigu, et meumeumer un refrain à propos d'une certaine digue toute l'après-midi (histoire vraie)

/HS

Galou83 · 31-10-2015 20:30:34

Pala2 a écrit :

HS
Emporter un lecteur MP3, c'est aussi un remède efficace pour soigner les chansons-de-m***e-qui-te-restent-en-tête-toute-la-journée, surtout si on marche seul.
Typiquement, croiser un panneau vers Montaigu, et meumeumer un refrain à propos d'une certaine digue toute l'après-midi (histoire vraie)
/HS

Contre les chansons indélogeables, mon truc est en général de me réciter tout mon répertoire de chansonnettes, l'une après l'autre, jusqu'à ce que la première soit partie aux oubliettes

Hareotoko · 31-10-2015 20:48:19

MODE

Encore une discussion qui tourne........ en aimable bavardage.

FIN MODE

PS: le professeur Rol...lou83 a toujours quelquechose à dire.....

Galou83 · 31-10-2015 21:17:40

Et son directeur de conscience n'est jamais loin... Dommage pour lui qu'il ait du temps à perdre à cela

Nebue · 31-10-2015 23:26:03

mknod a écrit :

Toujours pas vraiment dans l'esprit du fil par contre, où je demande essentiellement quelles barrières psychologiques vous ont alourdis inutilement (ou vous alourdissent encore), et comment vous vous êtes soignés.

Pour essayer de retrouver le thème, je vais développer :

Nebue a écrit :

J'ai fait du HS donc j'essaie de compenser : une angoisse que j'ai est de me prendre la tente/abri sur la figure pendant un orage et ne pas arriver à m'en dépatouiller pour en sortir.

Cette barrière psychologique, c'est simplement un peu de claustrophobie. Je la retrouve d'ailleurs avec les sacs de couchage (je me sens mal quand je dois tout fermer complètement) ou quand j'ai commencé à utiliser un abri une place (la toile était un peu trop proche de mon visage). Pour y remédier, au départ j'étais un peu parano, je laissais l'abri entre-ouvert, je dormais mal lorsqu'il y avait du vent, je vérifiais bien la tenue des bâtons, etc. Petit à petit j'ai essayé de lâcher du lest sur chacun des points, une étape à la fois, et surtout d'imaginer la scène (me prendre la toile dans la figure) et imaginer comment sortir, et voilà. Mais il faut travailler dessus.

Galou83 · 01-11-2015 10:04:20

Un lecteur MP3 alourdit (très légèrement) le sac, mais en quoi est-ce que cette claustro joue sur ton matériel ?
Tu choisis ton abri plus grand ? Avec une porte transparente ? Avec un mode d'ouverture différent ?

Nebue · 01-11-2015 13:05:22

Galou83 a écrit :

Un lecteur MP3 alourdit (très légèrement) le sac, mais en quoi est-ce que cette claustro joue sur ton matériel ?
Tu choisis ton abri plus grand ? Avec une porte transparente ? Avec un mode d'ouverture différent ?

Pas besoin de porte transparente, mais par exemple je ne prendrai probablement jamais de bivy dans lequel il faudrait se glisser. Donc oui, je prends un abri qui me laisse un peu de place et pas de truc compliqué à ouvrir, ni avec une fermeture éclair qui coince.
Le lecteur mp3, je ne comprends pas, c'était pour écouter des chants de relaxation ??

Galou83 · 01-11-2015 13:21:59

Nebue a écrit :

Le lecteur mp3, je ne comprends pas, c'était pour écouter des chants de relaxation ??

non, par rapport aux messages précédents (Archimboldi, Pala2, ...), sur l'intérêt de la musique, soit parce que l'on a du mal à s'en passer, soit pour éviter d'avoir des rengaines en tête. Mais je suppose effectivement que, dans certains cas, cela aide à détourner l'attention de certaines appréhensions. Tout comme d'autres emportent un ou des livres pour éviter de s'ennuyer ou de se retrouver seul avec ses pensées.

edit : un été, après 2 mois sans personne à qui parler français, je me "jetais" sur tout les documents que je trouvais en français. Y compris de simples notices de produits lors de mes ravitaillements... Pour certains, je suppose que cela peut devenir "critique".

Dernière modification par Galou83 (01-11-2015 13:24:24)

antoinepierre · 01-11-2015 23:28:12

Bilbox a écrit :

régler ton bâton amont très court, et ton bâton aval très long.

Tu connais la chasse au dahu ?

SAB5-83 · 02-11-2015 00:40:13

Galou83 · 02-11-2015 07:51:39

antoinepierre a écrit :

Bilbox a écrit :
régler ton bâton amont très court, et ton bâton aval très long.
Tu connais la chasse au dahu ?

AntoinePierre je ne sais pas. Me concernant, je ne chasse que le Dahu landais... mes bâtons ne sont pas réglables.

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#51 30-10-2015 23:39:55

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#52 30-10-2015 23:53:11

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#53 31-10-2015 13:41:50

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#54 31-10-2015 13:51:24

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#55 31-10-2015 13:53:00

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#56 31-10-2015 13:58:21

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#57 31-10-2015 14:09:03

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#58 31-10-2015 15:44:10

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#59 31-10-2015 19:34:51

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#60 31-10-2015 20:07:25

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#61 31-10-2015 20:16:15

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#62 31-10-2015 20:30:34

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#63 31-10-2015 20:48:19

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#64 31-10-2015 21:17:40

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#65 31-10-2015 23:26:03

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#66 01-11-2015 10:04:20

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#67 01-11-2015 13:05:22

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#68 01-11-2015 13:21:59

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#69 01-11-2015 23:28:12

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#70 02-11-2015 00:40:13

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

#71 02-11-2015 07:51:39

Re : Un esprit léger pour un sac léger ?

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