[Récit + liste] Express Tuquerouye/Hôpital + interrogations

Bilbox · 31-07-2016 20:08:29

Bonjour,
chronique d'un plantage annoncé?

Matos

-Meindl Island, env 1800g/paire: étant donné la météo et l'état d'enneigement, j'ai préféré prendre des grosses pour mieux cramponner...

-Grivel G1, 730g, crampons avec antibottage tout acier (durabilité/polyvalence).

- Simond Fox Carving, piolet aluminium, recourbé, tête acier 290g pour 43cm. http://www.simond.fr/piolet-fox-carving-id_8091166

Bonhomme

Bilbox, randonneur avec pas mal de bornes sur sentier, déjà cramponné mais seulement une dizaine de fois et dans des névés beaucoup moins raides; un randonneur m'avait montré la technique sur terrain facile également, Oli_v_ier avait reposté une vidéo dernièrement, je retrouverai le fil. Travail physique (80km de vélo dans Paris/jour)+ nombreuses heures sup ce mois de juin, j'ai enchaîné sans un jour de repos, je pense que j'étais fatigué sans m'en rendre compte.

Terrain

Névé du couloir de Tuquerouye, en venant de la cabane de Pailla; bien raide sur la fin, neige de midi plutôt molle mais tassée avec une légère croûte. Aucune trace n'était faite.
http://www.randozone.com/photo/2522/cou … tuquerouye

Récit rapide

J'aborde le couloir de Tuquerouye vers midi, en savourant d'avance une pause déjeuner au refuge... je cramponne directement, la neige s'étendant jusqu'en bas en ce début juillet. J'ai mon petit Simond Fox Carving, sécurisé par une ficelle de 50cm en noeud coulant au poignet. Sa taille ridicule m'agace plus que les autres fois, le névé raidissant rapidement; impossible de s'en servir comme d'une canne en travers , j'ai souvent la main dans la neige.

Je décide donc d'arrêter de tirer des bords et monte droit dans la pente, dans une sorte de couloir: les pointes avant crochent bien, les crampons ne bottent pas, je m'aide du piolet pour avancer, ce qui me refroidit encore les mains, sans gravité cela dit; j'aperçois rapidement le refuge; je vérifie une dernière fois le bottage sur un petit replat de 40/50cm, tout est nickel. J'ai le piolet dans la main droite, je prends alors mes lunettes de soleil (Requiescat in pace) de la main gauche pour les désembuer...

En les remettant en place, je me redresse et souffle un peu ; il m'est difficile de dire ce qui se passe exactement à ce moment, mais mes deux appuis lâchent brusquement en même temps, mon pif fait connaissance avec un peu de neige fraîche pendant que je commence à glisser; je lâche un cri de surprise et plante le piolet la lame dans la neige, un court instant s'écoule avant que la main gauche agrippe à son tour la panne ajourée. Pendant que je remonte péniblement ma poitrine sur cette dernière, la vitesse ne cesse d'augmenter et j'observe impuissant la lame fendre la neige. Peu avant d'être bien remonté, mon genou droit heurte violemment un rocher, la douleur me fait tordre le corps, lâcher la posture, et je me retrouve sur le dos en dévalant très rapidement la pente. Je me dis, dans un état de conscience assez confus, qu'il ne faut pas planter les crampons pour ne pas culbuter (erreur?), je tente de les garder hauts ( ce faisant j'entaille une des chaussures); à ce moment je ressens une décharge dans la cuisse gauche, qui me ralentis ; un rocher pointu vient de m'entailler tout en me ralentissant, ce qui me permet de revenir sur le ventre... de toutes façons je suis quasi en bas, plutôt hagard.
Je regagne le chemin en boîtant, pas de vertiges, me défroque (le futal est totalement déchiré et ensanglanté), et constate un nombre importants d'hématomes, dermabrasions, ainsi qu'une plaie qui s'avèrera faire 5 cm de profondeur, par laquelle la chair dégueule .

Je tente alors de colmater la brèche avec du duct tape, et un bout de sparadrap; relativement inefficace Fort heureusement deux randonneurs descendent-sans encombre- et m'aident avec un morceau de Healthcare 3M, ou un truc dans le genre. Retour minable en boîtant avec eux (qu'ils soient remerciés de leur patience) jusqu'au parking des Gloriettes, bagnole, puis ambulance et hosto de lLourdes, où j'ai droit à une dizaine de points de suture et à l'annonce des deux tiers restants de mes vacances irrémédiablement gâchés... pas de miracle. J'ai eu mal au genou droit 10 jours, boîté le même nombre, et j'ai toujours des douleurs à la cuisse gauche, même après cicatrisation totale.

Des avis, des conseils, sur le déroulement, le matos?

René94 · 31-07-2016 20:32:19

Bilbox a écrit :

J'aborde le couloir de Tuquerouye vers midi, ...

Avais-tu un casque ?
En dehors du fait d'être seul, la montée vers midi me semble être la principale erreur. Je l'ai faite au début des années 80 : on était 2 et encordés et je n'en menais pas large à monter en fin d'après-midi.
En cours de montée, on croise un vieux monsieur : il avait la moitié du visage en sang ; il avait chuté plus haut et s'était arrêté avec le visage contre un rocher. Il a fallu beaucoup insister pour qu'il reste avec nous en attendant que l'hélico arrive ; il voulait redescendre seul...

Bilbox · 31-07-2016 20:36:20

Malheureusement non pas de casque... j'avoue ne pas y avoir pensé du tout pour ce genre de coin, que je ne connaissais pas.

Magne2 · 31-07-2016 20:39:52

bonsoir

désolé pour toi pour commencer

de mes souvenirs d'école de neige il me semble que ton piolet était vraiment court et pas adapté à un rôle de piolet canne
la montée me semble tardive à cette heure la on devrait être déjà au refuge

à un moment tu parle de deux points d'appui qui lâchent c'est les crampons ? il auraient ( facile à dire ) en avoir 3 mais avec un piolet court pas facile

einganien · 31-07-2016 20:46:20

T'as pas eu le temps de faire un bonhomme de neige pendant la descente ???
Bon ok je sors

T'as dû avoir la peur de ta vie quand même

Bilbox · 31-07-2016 20:47:42

Oui, les crampons ont lâché, impossible de me souvenir comment, et il m'a semblé aussi bien trop court ce piolet. Je ne le reprendrai plus, il était difficile de s'agripper "confortablement" en arrêt sécurité, je ne sais pas sur quoi partir, Black Diamond Pro 65cm?

Un autre élément de réflexion me revient, les randonneurs m'ont dit que sur une neige assez molle il valait mieux faire l'arrêt mais panne contre neige, la lame n'ayant suffisamment d'accroche que si la neige est dure. Je n'ai pas suffisamment d' expérience pour me prononcer sur le sujet...

Dernière modification par Bilbox (31-07-2016 21:02:41)

einganien · 31-07-2016 20:50:07

Tu penses avoir fait une chute de combien de mètres ??

Bilbox · 31-07-2016 20:55:55

einganien a écrit :

Tu penses avoir fait une chute de combien de mètres ??

Il faudrait mesurer sur Google Earth mais je ne sais pas à combien j'étais du refuge, je dirais que la chute a duré 10 secondes max à partir du moment où j'ai pris de la vitesse, le temps se distordant dans ces cas d'urgence. (Les peurs de ma vie ont plutôt comporté des bipèdes armés et m'ayant mis un coup de tazer )

Dernière modification par Bilbox (31-07-2016 20:57:19)

Celeph · 31-07-2016 21:19:34

Salut, et merci pour le partage d’expérience, ça permet aussi de réfléchir à sa pratique.

les randonneurs m'ont dit que sur une neige assez molle il valait mieux faire l'arrêt mais panne contre neige

Je ne suis pas hyper calé mais à priori ça me parait dangereux: tu viens t'appuyer sur le piolet la lame tournée vers le thorax? et comment mettre du poids sur la panne contre la neige, puisque tu ne peux pas venir te centrer et t'appuyer sur la lame (rôle normal de la panne)? Ou alors j'imagine du coup un arrêt avec la panne les bras tendu, le piolet éloigné du corps alors? Mais il doit y avoir très peu de poids du piolet vers la neige ainsi, à part déplacer un peu de neige avec toi j'ai du mal à croire que tu puisse t'arrêter surtout si tu as un peu de vitesse!

Bon c'est juste des interrogations comme ça, et comme tu dit tu observais la lame fendre la neige donc la technique habituel avait l'air d'être de toute façon inefficace!
Peut-être que dans ce cas la, (mais uniquement sur neige très molle bien entendu) tu aurais pu venir appuyer tes crampons en renfort, d'abord progressivement puis plus fortement. A mon avis peu de chance de blocage et culbute avec la neige molle justement.
Encore une fois c'est facile de dire tout ça sur un forum, mais sur le moment j'imagine que tu ne dois pas trop avoir le temps de réfléchir...

Dernière modification par Celeph (31-07-2016 21:23:21)

jeanjacques · 31-07-2016 21:20:27

Ce qui me vient rapidement:

-pas besoin AMHA de casque dans ce coin, c'est une pente assez classique

-les pauses se font plutôt en mettant un des deux crampons (ou les deux) perpendiculairement à la pente (plus de dents qui mordent, position plus confortable)

-je suis toujours contre le leash (débat sans fin)

-la taille du piolet ne me semble pas à incriminer, les mouvements d'arrêt s'effectuant de la même façon. De plus, en pente raide, plus le piolet est court mieux c'est (on le pose toujours en amont, donc si on veux garder le piolet en mode canne, si il est trop long, ce sera handicapant, si on trouve son piolet trop court c'est que la pente n'est pas assez raide pour qu'il soit utile...)

-avoir effectué le mouvement d'arrêt piolet dans plusieurs positions de départ est à mon sens incontournable. C'est ce que je fais faire aux gens sans expérience: il suffit de 4 ou 5m de pente raide finissant doucement pour piger le mouvement (contraction autour du piolet, tout le poids dessus)

-pas d'arrêt panne: tout ce qui complique et ajoute de la reflexion est néfaste pour un mouvement qui doit être réflexe et ne nécessiter aucune reflexion (sans parler du fait de mettre la pointe contre soi...). Si la neige est trop molle pour que la pointe soit absolument inefficace, on ne pourra de toute façon pas prendre de vitesse dessus.

-on s'arrête avec le piolet, tout le cerveau doit être concentrer sur cet unique point, rien de doit venir interférer avec ça. Donc pas d'essai de s'arrêter avec les crampons.

-comme je le dis depuis plusieurs années, les Stéristrips 3M font toujours partis de ma pharmacie (mais cela nécessite de savoir les poser, de bonnes vidéos sur le net)

-aucun soucis du coté du matériel, ce genre de pente, nous sommes plusieurs à les faire en trail avec des crampons alu 10 pointes sans se mettre en danger

-le problème récurent des débutants est une position penchée vers la pente ! Surement la première cause des chutes. Il faut absolument se tenir droit ! Ce qui fait que souvent, le piolet ne touche pas la neige lors de la progression où alors il ne fait que l'effleurer (pas de poids dessus), donc pas de mains dans la neige. Le seul moment où une position penchée est acceptable, c'est lorsque que l'on progresse à quatre pattes, dans ce cas, on tiendra le piolet près de la lame (cf cette photo de présentation)

-le paragraphe du haut me fait penser que les mains dans la neige que tu évoques à plusieurs reprises sont véritablement l'indicateur de ce défaut de position. Planter et mettre du poids dans le piolet est peut être rassurant, mais c'est absolument contre productif.

Dernière modification par jeanjacques (31-07-2016 21:27:54)

Bilbox · 31-07-2016 21:57:30

Salut JJ, merci pour ta contribution précise et factuelle.

- tu as raison je m'étais dit qu'il valait mieux se pencher pour offrir un point d'appui supplémentaire,(je ne pensais pas que la pente serait aussi raide) et j'ai pris la pause sans mettre un crampon à l'équerre! Je n'aurais peut-être pas lâché si j'avais eu un tel point d'ancrage.

- en effet le type qui m'avait montré m'avait fait essayer dans un seul sens...le bon... cela étant la douleur vive au genou droit m'a déboussolé, et la vitesse qui augmentait ne m'a pas laissé le temps de reprendre mes esprits avant le choc sur le rocher.

flolepecheur · 03-08-2016 10:52:31

j'y suis passé il ya deux ans pour faire le mont perdu.
j'ai l'habitude de cramponner, mais ça m'avait aussi paru assez raide.
d'ailleurs nous avions rencontrés plusieurs personnes en difficulté dans le couloir, notamment une équipe de jeunes pas trop à leur aise (leurs encadrants avaient même fini par les assurer au reverso..!).
C'est clair qu'une glissade de haut en bas peut rapidement devenir catastrophique..
D'où la nécessité de revoir régulièrement sa technique d'arrêt piolet et ne pas hésiter a s'encorder.
Une nuit à Tuquerouye c'est qd même le Paradis..

Dernière modification par flolepecheur (03-08-2016 11:17:26)

florencia · 06-08-2016 09:14:41

Salut Bilbox,

Aïe, je découvre ta mésaventure de début Juillet

En lot de compensation, la vue de l'autre côté, au 16/07, le lac glacé portait encore bien son nom, quel contraste pour moi avec le décor de l'année dernière

Heureuse que tu te sois bien rétabli et j'espère sans trop de cauchemars

Flo

bruno7864 · 06-08-2016 14:43:24

Salut Bilbox,

tu as évité le pire malgré quelques bobos, tant mieux!! Maintenant que c'est passé, en bon citadin comme moi, évite la neige dès que tu peux comme tu fuirais la peste et laisse la aux gens du coin ou aux imbéciles. Tu verras y a encore plein d'autres choses à découvrir qui neccéssitent de rester valide.

florencia · 06-08-2016 18:20:20

Salut bruno7864,

N’y aurait-il pas au moins une autre p’tite catégorie entre les gens du coin et les imbéciles

Pour les nuances et la palette de gris, entre tout blanc ou tout noir

Flo

Jobig · 06-08-2016 19:15:50

+ 1 avec Flo (bonjour au passage !)

La capacité à découvrir plein de choses dans la vie exclut les postures de dédain et de mépris, non ?...

Jobig

bruno7864 · 06-08-2016 23:01:18

Pas de dédain ni de mépris Jobig??... Non vraiment pas, mille excuses si tu l'as compris ainsi. Juste une mise en garde sans nuances certe, mais tellement nécessaire si elle permet de sauver une vie.

Dernière modification par bruno7864 (06-08-2016 23:03:09)

velox · 07-08-2016 10:28:59

Sauver des vies en traitant les gens d'imbéciles, faudra que j'essaie, tiens...

FB · 07-08-2016 10:46:39

bruno7864 a écrit :

évite la neige dès que tu peux comme tu fuirais la peste et laisse la aux gens du coin ou aux imbéciles.

Est-ce que ce sont les deux seuls moyens d'être compétent, ou bien est-ce que c'est que leur santé a moins d'importance ?

Bilbox · 16-08-2016 18:21:36

bruno7864 a écrit :

Salut Bilbox,
tu as évité le pire malgré quelques bobos, tant mieux!! Maintenant que c'est passé, en bon citadin comme moi, évite la neige dès que tu peux comme tu fuirais la peste et laisse la aux gens du coin ou aux imbéciles. Tu verras y a encore plein d'autres choses à découvrir qui neccéssitent de rester valide.

Je n'ai pas vraiment l'intention d'abandonner, je pense simplement avoir été trop mis en confiance car les seules techniques que j'ai utilisées, insuffisantes comme on a vu, en-dehors de la malchance et de l'impossible total kontrol des événements, m'ont été données par un alpiniste chevronné (toutes les grosses sorties /voies des Pyrénalpes)... à qui j' ai donc fait confiance. La formation de base est essentielle, avec quelqu'un de confiance. En me remémorant un peu ce qui s'est passé avec le type, je me rappelle qu'il parlait avec un mépris assez ostensible des randonneurs, il s'est peut-être dit que ça suffirait amplement pour ce que j'étais , enfin bon j'extra-Paul un peu peut-être

Je n'aime pas l'alpinisme mais au contraire je trouve dommage de restreindre son champ d'action pour quelques mètres de neige qui peuvent finalement se gérer en prenant quelques précautions de base.

Dernière modification par Bilbox (16-08-2016 18:25:15)

locololo · 18-08-2016 17:18:04

Bonjour à tous,

Tu parles d'un petit replat où tu aurais fait ta pause . Qu'entends-tu par replat ?

Sinon, malgré ma maigre expérience de la neige, j'appuierais le fait que tu es parti bien tard pour franchir cette neige . Celle-ci , dans l'après midi, devient humide , molle, s'agglomère, colle , mais n'a aucune véritable cohésion et peut partir à tout moment . Mais bon , warum nicht ?
La nivologie est une science encore très difficile à appréhender .
Cependant il ne faut pas s'arrêter pour autant car il est vrai que c'est en sortant qu'on apprend mais comme toute sortie hivernale pas n'importe comment .

La position du pied est importante notamment pour l'adhérence mais aussi pour éviter de casser la cohésion de la neige : le maximum de surface du pied en contact avec la neige et une pression homogène sur toute cette surface , voire pression du talon vers le bas lorsque les pointes avant sont plantées face à la pente . Ouais faut de la souplesse !

Pour une traversée perpendiculaire à la pente c'est le pied amont perpendiculaire à la pente et le pied aval pointe vers le bas .
Comme dit JJ le corps doit rester à la vertical pour ne pas rompre l'équilibre de la pression , pour la longueur du piolet idem (tenue côté amont dans une traversée) et aussi pour la glissade où le comportement doit être un réflexe et doit peut-être être travaillé avant .

Moi je dis que t'as eu de la chance t'aurais pu perdre tout orgueil en restant sur le ventre et le steristrip est inutile alors , sniff !!

sinon c'est beau la neige

Que les vents vous portent !!

faydc · 18-08-2016 20:37:09

Bon rétablissement !

J'ai fait cette pente hors neige un été. J'étais malade. Je n'ai aucun souvenir de la montée tellement j'étais dans le coltard. Par contre la descente 2 jours après m'a paru bien pénible sans neige!

Comme tu dis, il faut retourner là-haut la vue le mérite.

FAb

ester · 19-08-2016 11:26:53

Bonjour Bilbox,

Bilbox a écrit :

Je me dis, dans un état de conscience assez confus, qu'il ne faut pas planter les crampons pour ne pas culbuter (erreur?), je tente de les garder hauts ( ce faisant j'entaille une des chaussures)

Il semble que tu as eu raison.
N’ayant qu’une connaissance minimale des crampons (et des névés), j’ai essayé de combler quelques lacunes l’an passé. Pour ce qui est de glisser sur un névé, j’ai lu qu’il faut alors éviter l’usage des crampons…
là par exemple

Merci pour ce retour et bon rétablissement !

marcheur75 · 19-08-2016 13:26:00

bruno7864 a écrit :

...
Maintenant que c'est passé, en bon citadin comme moi, évite la neige dès que tu peux comme tu fuirais la peste et laisse la aux gens du coin ou aux imbéciles.
...

Ce n'est pas si simple que cela. Sauf à modifier considérablement nos itinéraires les névés font malheureusement trop souvent partis de notre balade.

Un exemple : début juillet de cette année les cols de la Vanoise et du Beaufortain étaient encore bien enneigés (col de Chaviere, col de la Leisse, col du Palet, col du Grand Fond). Pas du tout dangereux, passage sans crampons, mais nécessité d'avoir au moins un bâton comme troisième jambe. La face nord du col de la Leisse était recouverte de neige sur environ trois cents mètres de dénivelés. Pénible et très fatiguant.

Sur le GR11 Pyrénéen le névé sous le Cuello de l'Infernio m'a paru bien plus problématique (pour un citadin), car en forte pente et gelé. Il y a deux ans la plupart des randonneurs le passait, le matin, avec des crampons, ce qui détruisait les traces (les plats) faits par la semelle des chaussures, compliquant la progression des gens sans crampons et la rendant plus dangereuse.

Malgré tout, ce névé n'a rien à voir avec le névé affronté par Bilbox.

Tout simplement pour dire que les névés font souvent partis de nos balades pépères.

Le forum de la randonnée légère ou ultra-légère !

Annonce

#1 31-07-2016 20:08:29

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#2 31-07-2016 20:32:19

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#3 31-07-2016 20:36:20

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#4 31-07-2016 20:39:52

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#5 31-07-2016 20:46:20

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#6 31-07-2016 20:47:42

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#7 31-07-2016 20:50:07

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#8 31-07-2016 20:55:55

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#9 31-07-2016 21:19:34

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