[Récit + liste] Balcon Est du Vercors, 27 – 29 septembre, 2017

dubrock · 05-11-2017 05:34:21

corrections orthographe, 4/01/2018

Bonjour à tous,
Le sentier du Balcon Est (du Vercors) est également une des « Grande Traversée du Vercors », avec les GR 9, 91 et le 93 au Sud ; balisé en peinture jaune et vert. A 20° près, il est parfaitement vertical (sur la carte), Nord – Sud et suit une ligne de contour … plus ou moins. La carte indique qu’on monte et descend sur 236 mètres pendant environ 25 kilomètres (1500 m à 1736 m). L’extrémité Sud se situe au-dessus de Gresse-en-Vercors, au pied du Pas de la Ville. Dans le temps, l’extrémité Nord se situait au col de l’Arc (I.G.N.) et même à St Nizier-du-Moucherotte (Ed. Didier Richard). Aujourd’hui, il semblerait que cette dénomination s’applique uniquement à un chemin de Gresse (sous le Pas) au col Vert. En effet, aujourd’hui le tronçon « col Vert – col de l’Arc (chemin des deux cols) » n’est plus entretenu… et comme il a été indiqué par Shanx en 2014, la section « Château Bouvier – St Nizier » s’appelle le Sentier de la Vie mais uniquement sur la carte ! Enfin, il reste une assez longue section (env. 7 km) entre le Châtelard (Château Bouvier) et le col de l’Arc, au-dessus du plateau du Peuil, avec plusieurs options de cheminement, mais j’ai hâte de partir !

Cartographie avec les dates d’éditions. Il a été édité des cartes IGN en 2016 et 2017 identiques, mais avec moins de sentiers.

Depuis que j’ai perdu ma toile, la prévision météorologique est devenu essentiel et alors je consulte plusieurs sites : Météo France, Michel Caplain et Guillaume Séchet ; chacun ses avantages…
Caplain Séchet

Le jour du départ, tôt le matin du 26 septembre, j’ai consulté les prévisions et contrairement à ce qui était annoncé la veille, la météo n’était plus bonne. Un peu de pluie était prévue le soir. Aie ! En fait, la fenêtre « beau » avait l’air décalée dans le temps et j’ai donc repoussé le départ d’un jour.
Ce soir là, tard sur mon balcon, j’ai regardé les arbres, le parking plein, les voitures étincelantes sous les réverbères. Le ciel était complètement bouché, le plafond bas. L’air, chaude et humide, ne bougeait pas ; mais il ne pleuvait pas non plus ! Aurais-je pu partir ?

Connaissant ce chemin assez bien, l’ayant déjà parcouru trois fois, je me suis laissé allé à imaginer le lendemain.
Seul dans le silence de la nuit, mon sac sur le dos, je tirerais la porte doucement pour qu’elle ferme sans déranger. Après une descente de quelques étages, je serais dans la rue bien éclairée par les lampadaires et je me mettrais en route pour la gare SNCF. J’imaginais que malgré la nuit, il n’était pas si tôt et que les voitures des travailleurs seraient nombreuses. Plus loin, j’arriverais vers l’Isère silencieuse et sombre et je me tiendrais bien sur le côté pour éviter les cyclistes, également nombreux. Au niveau du téléphérique, appelé aussi « les œufs » je prendrais une photo typique de Grenoble car ma randonnée aurait déjà commencé. Enfin, après une petite heure, j’arriverais à la gare et j’utiliserais une borne automatique pour acheter un billet, que j’obtiendrais sans problème. Ensuite je trouverais la bonne voie de départ, affichée sur les écrans. Mon train partirait à l’heure et j’arriverais comme prévu à la petite gare de Clelles-Mens à une quarantaine de kilomètres, à vol d’oiseau, au Sud de Grenoble. De là il me faudrait rejoindre le hameau de Richardière (Chichilianne) où j’opterais pour la route peu fréquentée malgré la possibilité de prendre des sentiers. Cette section présente peu d’intérêt et je serai pressé d’être sur les hauteurs. Je ferai du « stop ». La première voiture qui passera m’emmènera au village et me déposera pile devant l’hôtel Gai Soleil du Mont Aiguille où je prendrai un grand café. Après j’irai à 100 mètres, plus haut dans le village, pour remplir mes deux bouteilles à une fontaine. Et ça sera parti !
Je me suis couché dans mon bon lit. Ah….

Matériel (n’ayant pas de balance, juste une pèse lettres, je fais au mieux avec les poids « fabriquant »)
Pour trois jours, deux nuits et en autonomie.
Sac de c. - Moonstone Delta Cirrus - 473 g
Sac de c. - Moonstone d’intérieur - 267 g
2 vieilles matelas mousses - 300 g
TOTAL : 1040 g

Sac à dos Décathlon Bionnassay 70 l - 2500 g

Fourrure polaire
Coupe vent Pearl Izumi
Pull synthétique
Baklava, gros mouchoir
TOTAL -- 850 g

Pour 7 repas.
4 sandwiches - 4 x 200 g = 800 g
Chips – 3 x 50 g = 150 g
Petits gâteaux au chocolat - 150 g
3 œufs - 3 x 60 g = 180 g
Chocolat - 100 g
Mélange : canneberges, morceaux de chocolat, noix de cajou - 250 g
Bonbons - 25 g
TOTAL : 1655 g

1 gourde 114 g + bouteille plastique « Badoit » c’est léger ! - 150 g
Téléphone, appareil photo compact, clés, aspirine, briquet, sac plastique, Opinel, petit carnet, 1 stylo, 1 crayon, un taille crayon (3 g), 3 petits sac « fourre-tout » en nylon, ../…
TOTAL - 400 g
Sur le dos - 6595 g (environ)
Sur moi : casquette, chemise, pantalon, chaussures - 2 kg ( env.)

Déjà depuis Grenoble on voit une longue suite de falaises qui se prolonge loin au Sud. C’est la barrière orientale du massif du Vercors. C’est imposant ! Le sentier du Balcon Est chemine à sa base.

Parti Nord de la barrière, vu depuis Grenoble. Sommet - le Moucherotte, 1901 m.

Le lendemain, dans la nuit, mon sac sur le dos, je claque la porte et descends les deux étages en trombe, pressé d’être « là-haut » ! Stressé par l’idée de rater mon train, mon pas est vif ; cependant je n’oublie pas de faire une photo « Grenoble ». L’Isère coulait toujours silencieuse et sombre. Je n’ai pas vu d’œuf.

Rive gauche de l’Isère.

Après 50 minutes de marche, j’étais à la gare, j’achetais mon billet et ma carte n’était pas « muette ». Soulagement !
Le train est parti à l’heure et est arrivé à Clelles avec 9 minutes de retard pour que je puisse comprendre que si c’était privé, cela fonctionnerait mieux. (Ironie) Il est dommage de supprimer des lignes de train et les remplacer par des « cars Macrons » La ligne Grenoble - Veynes - Gap est en péril.

A la gare de Clelles-Mens.

Pour la première partie de cette randonnée, il s’agit de rejoindre Richardière. A la sortie de la gare, on tourne à gauche deux fois pour emprunter une piste sur environ un kilomètre et demi, là où on rejoint la route d’accès au col Menée, Chichilianne et Richardière.
C’est calme sur la route et j’avance vite. Au croisement, un sentier commence pour passer via Château Vieux, mais rallonge le parcours alors je tourne à droite (Nord) et reste sur la route. Une sente permet de couper un lacet et puis soudainement il est là : le Mont Aiguille, sommet emblématique du début de l’alpinisme, du moins l’alpinisme Français. histoire Mt Aiguille
Nous penserons également à l’aviation acrobatique puisqu’on y a atterri en avion par deux fois, en été et en hiver.

La face Sud Sud-est du Mont Aiguille, 2087 m.

Bref, le Balcon Est attend !
Il m’a fallu seulement une petite heure pour rejoindre Richardière et les vues avec le calme de la campagne, plus la possibilité de faire des photos ; me fait dire, qu’il est mieux de tout faire à pied, même sur la route.
A l’Hôtel du Gai Soleil du Mont Aiguille, 1022 m, la patronne distraite, m’a servi un petit café. J’en ai commandé un autre. Aussi, a-t-il plu la nuit dernière… effectivement, je n’aurais pas du partir…
Enfin, la Patronne me renseigna sur l’eau. Oui, le ruisseau de Farnaud coulait. C’est parfait parce qu’un litre suffira pour atteindre la « Fontaine des Bachassons », qui coulerait d’après le Parc, à son maximum, indice 3.
le Parc et info-sources

Il était 10h30 et déjà ça sentais bon à la cuisine. On aurait envi d’y rester !

Onze heures passées, j’entame la montée du col de l’Aupet, 1627 m. Le sentier monte à travers une forêt de pins Sylvestre. Il y a comme une ambiance du Sud et abrité du vent, il fait chaud. Six voitures, dont celles des professionnels de la montagne, occupent le « parking ». C’est calme, on commence à se détendre.
Un peu plus haut, le chemin fait des lacets dans une forêt de hêtres et toujours pas un bruit. Le pas est silencieux sur un tapis de feuilles mortes. Et puis on arrive au ruisseau crépitant. Je rempli une gourde, je bois.
Au col quelques arbres résineux débordent de la forêt du versant Nord, mais le vent se lève sur des pelouses alpines.

Le sentier après le col de l’Aupet, avant le Pas de la Selle, 1895 m, sous les Rochers du Parquet.

Un bon sentier traverse la « Montagne de l’Aupet » et s’élève. Des pentes d’éboulis font leurs apparitions. Parfois il faut marcher sur des pierres et plus haut, là où il y a une vue dégagée, j’ai fait une pause. C'est à ce moment qu'arriva Claude de Sassenage (38), 72 ans, passionné de montagne.

Claude de Sassenage. Publié avec accord.

Nous avons discuté plus d’un quart d’heure. Son parcours depuis la Batie, via le Pas des Bachassons, va l’emmener jusqu’à la carrière romaine avec un retour par le Pas de la Selle. Avec son gros appareil reflex avec « zoom », il avait vu des bouquetins.
Il m’a parlé de la violence et de l’intensité des événements climatiques actuels, du jamais vu de mémoire d’homme, qui ne sont pas dus à un quelconque cycle « naturel » (par ex. les éruptions solaires), mais ont bien une origine anthropologique.
Il avait fait du vélo en Normandie avec son club. Pour naviguer il ne se sépare jamais de son appareil GPS et il a regardé avec amusement ses collègues avec leurs grandes cartes prises dans le vent.
Au cimetière Américain du débarquement, il a eu la larme à l’œil devant la mort de tant de jeunes. Je n’ai pas cité le nombre de Russes également morts…
Quand j’ai mentionné que tout le monde était « gentil » en montagne, il m’a parlé de la démocratisation de la fréquentation et du fait que parfois on ne dit pas toujours bonjour. Ceux-là ne sont sans doute pas des MULs !
Enfin, il était temps de continuer nos chemins respectifs. Quand il était à 20 mètres, j’ai crié, «Claude, Claude, est-ce que tu te rappelles comment je m’appelle » ? « Richard », me réponds-t’il d’un ton interrogatif. « Bien sûr ai-je répondu, « Richard, cœur de lion » ! Il s'était trompé, mais quelle chance d’avoir rencontré Claude, une inspiration !
Perdu dans mes pensées : l’environnement, la guerre, le « progrès » ; j’ai continué vers le Pas de la Selle.
Soudainement, un bruit fort, « pan » ! Ah, qu’est-ce que c’est ? Des chasseurs ? Un peu plus loin, j’ai encore entendu, « pan » ! Et puis plus haut, je les ai vus, une harde de bouquetins dont deux jeunes mâles qui se battaient… Sans doute s’entraînaient-ils pour pouvoir affronter, un jour, l’alpha mâle, chef de clan.

Elle sera pour moi !

Trois membres d’un clan de onze. Maman et ses deux filles ?

Excité par cette rencontré inattendu, j’ai raté beaucoup de photos qui étaient floues, mais pas toutes !

Un des jeunes mâles belligérants…. N’est-ce pas qu’il est gentil ! Publié sans accord.

Dès que les jeunes mâles qui se battaient m’ont vu, ils ont arrêté le combat. Leurs mœurs intimes ne sont pas pour les profanes et tant mieux, j’avais mal à la tête en les regardant !
En haut du pas, la vue se dégage, les arbres se font rares. Le beau sentier devient une « sente » et il faut deviner le meilleur passage à travers les dolines et lapiaz. La source (Fontaine des Bachassons) se trouve dans une faille caractéristique à environ un kilomètre au Nord.

Un randonneur sur la sente, sous un ciel de cumulus et de cirrus peigné par le vent du Nord. Publié avec accord.

On prend encore quelques mètres d’altitude pour passer un collet sans nom (env. 1956 m), 250 m au Sud Ouest d’un sommet, Mont Aveilla (1979 m), avec un gros cairn. Il y a aussi une cabane.
Vers le Sud on découvre l’envers des Rochers du Parquet et l’arbre « vedette » entouré de dolines.

Les Rochers du Parquet devant le Mont Aiguille.

La vedette, l’arbre taillé, figure même sur la carte. Le sentier rejoint les GR 91 et le 93 plus au Sud.

Le passage du collet à coté du Mont Aveilla. Un petit bout du Gd Veymont derrière.

Une descente tranquille emmène à la source. C’est ici qu’il faut boire et tout remplir…

On dit « la fontaine des Bachassons » mais il y a plusieurs endroits ou l’eau s’écoule.

Sur la dernière ligne, il est écrit : « Eau de source d’origine karstique périodiquement non potable».

Avec deux kilo supplémentaires sur le dos, je retrouve un bon sentier pour sortir de la faille vers le Nord. Le Grand Veymont, moins imposant, se tient devant moi. Du chemin il n’est pas possible de voir la cabane des Aiguillettes, située dans une dépression. C’est une bonne adresse en cas d’orage…

Sur la gauche, on voit un sentier qui mène à la cabane des Aiguillettes. Le Gd Veymont, 2341 m.

En mode « flânerie » je poursuis vers le Nord sur un bon sentier. Le vent chasse l’humidité et c’est beau. Je ne suis plus seul : marmottes, vautours et humanoïdes égayent les lieux, vacant à leurs occupations. Pour les marmottes, il s'agit de se nourrir le plus possible avant l’hiver.

Jeune marmotte vigilante.

Vautour fauve

Aigle royal

Le plaisir de voler

20 randonneurs de Charnècles (38) descendent des nuages.

Un jeune bouquetin pas trop vigilant pense à l’hiver.

La face Nord Nord-ouest du Mont Aiguille avec la voix d’accès la plus facile.

Un fils et son père de 84 ans descendent du Grand Veymont, tranquillement. (Publié avec accord.)

Priorité aux habitants, c’est ici qu’il faut monter droit dans la pente pour ne pas déranger !

Un bon sentier permet l’accès au sommet et tant mieux puisqu’à partir de 2100 mètres environ, les nuages tourbillonnaient et s’accrochaient. La visibilité a chuté. C’est non sans peine que je suis arrivé à la cime et oh surprise, je ne suis pas seul. François avait occupé un des quatre abris en pierres afin de profiter des lieux. Avec la température froide, le vent du Nord et les nuages tempétueux, j’étais bien content de rencontrer ce coureur des cimes.

Randonneur et photographe accompli, François a patienté jusqu’au lever du jour… publié avec accord.

Son blog est une mine d’informations pour celle et celui qui s’intéresse à la Drôme et plus largement au Dauphiné. Oh que c’est beau ! Merci François Michel pour tes idées de rando ! Drômescape

Une fois que je ne pouvais plus sentir mes mains à cause du froid, j’ai eu l’idée : « je ne vais peut-être pas dormir là comme prévu ». Il était « seulement » 17h30 et autant avancer. Un bon chemin descend du Grand Veymont vers le Pas de la Ville, au Nord.

Sur le haut du Grand Veymont, le chemin qui va au Pas de la Ville au-dessus de Gresse-en-Vercors.

Enfin plus bas que le plafond nuageux, le Pas de la Ville en vue à 1925 mètres.

Après environ un kilomètre, le sentier en pente douce, mais exposé aux vents, descends une section raide le long d’une faille. On atteint le Pas rapidement et vingt minutes plus bas, c’est le sentier du Balcon Est.

Au croisement avec le sentier du Balcon Est. (Photo prise 06.2009)

En marchant vers le Nord pendant un kilomètre, j’ai trouvé un emplacement adéquat pour dormir. Depuis avoir quitté la gare de Clelles il s’est passé 9 h et 9 min, tranquille !

Première nuit à côté du sentier du Balcon Est. Tous feux éteins à 19 h !

Jeudi matin fût un matin comme on les aime après 12 heures de sommeil. Je peux conquérir le monde ! Bon, on va peut-être juste parcourir le sentier du Balcon Est.
J’étais en route dans une semi-obscurité à 7h10 d’après ma première photo embuée. Il va falloir trouver une solution pour protéger l'appareil photo. Je le glissai dans ma poche.
Rapidement le bon chemin traversa le haut de la station de ski de Gresse-en-Vercors par une pente d’éboulis et la marche devint pénible sur des pierres de toutes tailles. Un système de CATEX équipait tout le flanc de la montagne sous le Pas de la Posterle. Je dépassai un téléski et un télésiège en me demandant pendant combien de temps aller encore durer le ski à cette altitude moyenne (env. 1200 m à 1500 m).

Plus tard, petit à petit le jour s’éclaircit et je pus voir l’étendue du chemin à parcourir

Vue vers le Nord et le long chemin devant moi.

Une harde de chamois en contrebas changea de camp à ma venue.

Sous le Pas de Berrièves et Rocheherbe la lumière devenait belle. La Gde. Moucherolle au fond.

Vue vers le Sud, le chemin est à peine visible. Le Pas de Berrièves passe par une gde. pente d’éboulis.

Sous le Pas de Berrièves et Rocheherbe la lumière devenait belle. La Gde. Moucherolle au fond.

Vue vers le Sud. Le Rocher de Séguret, 2051 m et une source à 100 mètres plus bas ( ?)…. Au vue des commentaires sur « refuges.info », cette source parait fiable. refuges info

Un panneau qui indique une heure pour l’abri de la Peyrouse.

Abri de la Peyrouse, toujours ouvert et propre !

Une procédure pour entrer.

Deux lits, une place…

La borne de l’abri indique 1600 m d’altitude entre autres. Les Tours du Playnet, le Pas de la Balme et la Grande Moucherolle au loin.

Parfois le sentier devient « une sente ». Les Tours du Playnet, le Pas de la Balme, la Gde Moucherolle et les Rochers des Deux Sœurs.

Un bon sentier quand il le faut, avec les Tours du Playnet derrière.

Le sentier du Balcon Est est une des trois « Grande Traversée du Vercors » (GTV). Balisé sur mélèze.

Séance de séchage au Sud des Tours du Playnet.

Le sentier GTV n’est pas un chemin de « Grande randonnée » et pourtant…

Le sentier sous « la Tune de l’Ours, qui est une grotte à environ 700 m au Nord du Pas Morta. La Grande Moucherolle et les Rochers des Deux Sœurs paraissent encore loin.

Le sentier sous les Roches du Playnet. Cette section du sentier avait l’air peu parcouru.

Le balisage du Parc, toujours rassurant avec la Gde Moucherolle et les Rochers des Deux Sœurs.

Une hêtraie et son ombre pour votre confort quand il fait chaud.

Un dernier regard sur les Tours.

Éboulement récent.1 Combien de mètres cubes ?

Éboulement.2

Éboulement.3

Éboulement.4

Éboulement.5

Cet éboulement récente m'a fait penser à ma conversation avec Claude et l’augmentation de l’intensité des événements climatiques. Aussi, j’ai pensé aux éboulements récents du Mont Granier (Chartreuse) au dessus de la Combe de Savoie et du Néron au dessus du col de Clémencière (vers Grenoble).

Éboulement.6

Un chemin tranquille dans une hêtraie qui se plie sous la poussée neigeuse.

Bientôt sous le Pas de la Balme, les couleurs automnales sont éblouissantes.

Le Pas de la Balme et la Grande Moucherolle se rapprochent sur un chemin peu parcouru.

Poteau signalétique du « Bois Ras » à 1540 m d’altitude et l’accès Sud au Pas de la Balme.

Vue du même poteau et le sentier du Balcon qui arrive depuis la gauche. On distingue bien une différence de fréquentation.

Ce n’est pas le mur des Sarrasins qui, lui est sur la crête… mur.1
mur.2

Dernière section avant de savoir si salut il y a !

En commençant la journée, j’avais un litre et demi d’eau. Maintenant, à midi trente, j’avais un demi litre et depuis le début, je comptais sur la fontaine des Sarrasins. Souvent à cette date, il n’y a plus d’eau en altitude, d’autant plus que le Vercors est un massif sec.
Je bois une dernière gorgée et la fait tourner dans ma bouche. Il fallait garder un peu d’eau au cas où.

Vue vers le Sud et l’accès au Pas de la Balme.

Le quartier des Poules où le sentier est à 1501 m d’altitude.

Le sentier qui traverse le ruisseau de la Côte Vialin sous la Gde. Sœur Agathe et un sommet sans nom.
La Fontaine des Sarrasins, à côté, est en fait, un pan de montagne qui « suinte » de l’eau. Un tuyau de captage alimente le refuge de la Soldanelle.

Ah, l’eau, source de vie !

Le Près Achard (borne à 1610 m d’altitude) surplombe le refuge. Aussi, un chemin part vers le haut pour le col des Deux Sœurs entre Agathe et Sophie.

A un dénivelé d’environ 150 m en dessous du sentier, le refuge de la Soldanelle est peut-être un bon plan pour faire étape…

Je suis resté vingt minutes au bord du ruisseau et j’ai bu et bu encore. Malgré la date, il faisait chaud. C’était autour de 13 h et le soleil brillait à son zénith. Je marchais depuis plus de cinq heures en buvant à l’économie à la gourde. Ah l’eau, bon ruisseau, source de vie !
Et c’est reparti…

Le tronçon du chemin sous la Grande Moucherolle aux Rochers des Deux Sœurs est orienté Ouest – Est. Au dessus du refuge, il tourne franchement vers le Nord, Nord-Est et mène, en une trentaine de minutes, au secteur des Clos où il est indiqué une source d’eau. Aux Clos, point d’eau, mais j’avais maintenant deux litres. Autrefois, de passage en juin, j’ai pu remplir ma gourde avec beaucoup de patience, disons un quart d’heure… Peut-être que j’exagère…

Un tournant à 90°... presque…

Les Deux Sœurs, Agathe à gauche, Sophie à droite, avec le col au milieu dont l’accès est un couloir d’éboulis raide.

Pas d’eau…

Sous les arêtes du Gerbier sur un bon chemin ; là où le jeune « conquérant de l’inutile » a trouvé la mort à 44 ans ! La Pierre des deux heures en vue. J’ai accéléré le pas voulant être au col Vert au plus tard à 16 h.

Le village de Prélenfrey, un départ de randonnée prisé.

Quelques horaires pour les randonneurs, par exemple, 1 h 30 pour le col Vert.

La Pierre des deux heures au loin comme les aiguilles d’une montre…

Un bon sentier vers le col Vert avec Grenoble et la Chartreuse en vue.

Juste au bord du chemin et d’une falaise, face au Pal de Fer et au soleil levant, au dessus de Prélenfrey, mon prochain endroit de bivouac….

Un bon chemin remonte vers col Vert. Prélenfrey derière et enfin, plus loin, l’autoroute de la discorde.

Le col Vert en vue et le Roc de Cornafion, 2049 m.

Au col Vert à 1766 m.

Ça monte pour les 150 derniers mètres de dénivelée et la journée commençait à être longue. J’ai poussé fort sur le bâton à chaque pas. Une personne qui descendait m’a souhaité « courage » et puis je suis arrivé. Une longue vue vers l’Ouest s’ouvrait, la plaine et des monts obscurcis par la brume.
Au col Vert il y avait un gars d’environ mon âge, au téléphone. Je l’ai salué d’un signe universellement connu. Trop occupé, il n’avait pas le temps de me saluer et j’ai entendu, « je suis là, au col… Vous êtes où ? » ! Sans boire, ni me reposer, je suis vite parti sur le « dangereux » sentier des Deux Cols.

Il est écrit (entre autre) : « Sentier réservé aux marcheurs équipés de chaussures de montagne. En cas de doute, ne vous engager pas sur ce sentier. » Est-ce de la prose typique ONF ?

Sur le chemin des Deux Cols un panneau de la commune de St. Paul-de-Varces indique le sentier pour le Roc du Cornafion. Environ 150 m de dénivelé à faire… Ce sera pour un autre jour.

Dans la direction Sud – Nord, depuis le col Vert, le chemin descend, traverse et remonte. J’étais fatigué et mon manque d’attention m’a fait perdre le fil. Cette section n’est plus entretenue et la nature reprend ses droits. Comble de chance, un autre randonneur qui venait vers moi sur le sentier, m’a montré le passage non sans faire tomber des pierres ! J’ai dû lui demander d’arrêter sa progression le temps de grimper et retrouver la terre ferme. Quelle affaire !

Une souricière, filtre MULET, le chemin laisse passer que des MULS.

Le col de l’Arc en vue sous le Pic St. Michel, 1966 m.

Il était temps d’arriver. J’étais f a t i g u é ! La présence de randonneurs m’avait motivé à faire bonne mine. La fierté peut être traîtresse mais peut aussi permettre la réussite : je devais encore rejoindre mon emplacement de bivouac et m’installer confortablement, ce que je fis au pied d’une falaise faisant partie du Pic St. Michel.

Au col de l’Arc, Marie-Noëlle et Philippe étudient ma carte afin de choisir un autre itinéraire de descente. Un guide de montagne, photographe professionnel, arrive des cimes et Gaia (le chien!) attend Godot. Publié avec accord.

Bivouac confortable avec une vue sur les Belledonnes, les Rousses, les Ecrins et Grenoble.

Il me restait plus qu'un litre d’eau et je me suis laissé aller à boire et à boire encore, afin de prévenir d’éventuelles crampes. Après mon dîner, j’ai admiré la vue, le ciel, la vallée et sa forêt. J’imaginais les habitants au chaud dans leurs demeures, insensibles aux beautés du dehors… Peu après 19 h, je me suis endormi. La journée avait duré dix heures et quinze minutes, pas si « tranquille » que ça !

Après quatre heures de sommeil, je me suis réveillé à minuit. L’air lourd et relativement chaud était venu du Sud. Rien ne bougeait, pas la moindre brise et la nuit silencieuse, profonde s’étalait sur la vallée. Adossé à la falaise, j’ai contemplé le vide avec, au loin, le scintillement des habitations. C’était magnifique.
Soudainement, est sorti de l’ombre, volant droit sur moi, un énorme oiseau plus noir que noir, digne de Tolkien. Ses grandes ailes battaient l’air en silence. A deux mètres de moi, au moment où il aperçut mes yeux brillants, il plia ses ailes et poussa à contre sens. Le battement silencieux des ailes le stoppa net et l’emporta plus haut. Comme au ralenti, il s’éleva, s’éloigna et disparut. J’ai senti l’air sur ma peau mais c’était fini. Le grand oiseau noir était retourné dans la vallée des ombres.
Seul dans la nuit, j’ai observé la vallée perdu dans mes pensées. Demain sera un autre jour et je m’endormis.

Parti avant six heures, le jour se lève à l’Est.

Après encore une longue nuit de sommeil réparateur, je me lève d’un bond, bourre tout dans mon sac et bois les dernières gorgées d’eau, excité à l’idée d’arriver à la maison…
En quinze minutes depuis le col, le chemin rentre dans la forêt et descends sur le flanc Sud-est du Pic St. Michel, avant de littéralement plonger vers le Nord sur une épaule en rive gauche du plateau St. Ange. La règle de navigation dans ce secteur boisé, si on veut aller à Grenoble, c’est de ne jamais tourner à droite. Toutes les billes que j’ai laissé partir finissent à Claix et j’ai essayé de réfléchir en marchant au lieu de m’emballer.
Après une descente raide sur sentier, je débouche sur une plateforme d’intersection de pistes forestières, dite « les Rossiots » à 1210 mètres. Un panneau indique « bois de la Pissarde », à gauche. A125 m il y a le ruisseau du même nom.

Les Rossiots, 1210 m. L’écoulement part à droite. Je pars à gauche.

De l’eau à environ deux heures depuis le col de l’Arc. C’est le ruisseau de la Pissarde.

Au choix : soit monter et descendre, soit descendre et monter. L’option de droite a un peu moins de dénivelé positive.

Après environ quatre kilomètres de pistes forestières, l’itinéraire passe par un bon chemin mais il faut le remarquer. Le rocher de Château Bouvier au loin.

Après une heure sur piste forestière, l’itinéraire redevient un sentier qui traverse la Forêt Domaniale du Gerbier, allez savoir le pourquoi de ce nom. En flanc raide et Est du Moucherotte, ce bon sentier emmène au croisement du Châtelard où il y a un choix. Soit on continue à flanc sur le chemin de la Vie jusqu’à St. Nizier, soit on peut descendre plus directement vers Seyssinet. A moins de vouloir monter droit, jusqu’au sommet, via Château Bouvier (un gros rocher). Vous devinez mon choix.

Aux panneaux du Châtelard à 1230 m, environ 1,5 km plus loin que la photo précédente, un choix s’impose.

Je plonge dans la pente sur une sente qui file droit le long de la falaise du Châtelard. A la montée, un bon chemin fait des lacets. C’est raide et j’ai avancé vite jusqu’au signalement d’alerte des genoux. Est-ce bien raisonnable ? Oui, mais la cité m’attend. Mais, non, personne ne t’attend. Tu devais rentrer demain seulement. Ah, bon. C’est vrai, j’avais oublié. Et alors, j’ai fait une pose et puis autant alléger le sac. C’est par ce raisonnement que j’ai avalé trois noix, deux gâteaux et quatre gorgés d’eau. Par la suite, mon rythme s’est considérablement ralenti. Mes genoux m’ont remercié.
Sous des lignes HT la sente rejoint une piste forestière et enfin, je suis sorti du bois avec ces senteurs que j’affectionne tant.

Vers 600 m d’altitude, le haut Seyssins. La rivière du Drac est visible en fond de vallée.

Ancienne maison d’architecture typique du Dauphiné. La grande cité approche.

A côté de la maison traditionnelle, une fontaine au lieu-dit, le Haut Seyssins.

Grenoble et la Chartreuse vue depuis la route départementale, Grenoble – St. Nizier.

J’ai marché sur la route goudronnée. C’était plutôt calme, les travailleurs étant déjà à l’œuvre depuis plusieurs heures. J’ai croisé quelques cyclistes qui moulinaient vers St. Nizier. Après environ deux kilomètres, je suis arrivé au parking du bois Rolland, appelé aussi le Désert de J. J. Rousseau. C’est là que l'on retrouve le beau balisage, rouge et blanc, du GR 9 que l’on suit jusqu’à Seyssinet-village, Fontaine et puis, Grenoble, ma maison.

Longer le « tramway » est le plus directe pour accéder à Grenoble.

Le cours Jean-Jaurès près de l’entrée de Grenoble à la Porte de France.

La rive droite de Grenoble, son quartier St. Laurent et le premier pont de la cité qui traverse l’Isère.

Du col de l’Arc à 1736 mètres à Grenoble, 209 m ; j’ai mis 6 heures et 24 minutes. C’est que ça descends beaucoup ! Et alors, la prochaine fois je pourrais découvrir le passage en crête, en altitude, selon l’itinéraire présenté par « scal » et « Shanx » et qui donne envie ! Merci à eux, et merci à vous de m'avoir accompagné le long du chemin.

Dernière modification par dubrock (04-01-2018 11:11:38)

kodiak · 05-11-2017 11:24:23

Ah, ce bon vieux Vercors!
Merci pour ce petit moment de fraîcheur et de nostalgie.

Les liens hypertextes sont au format HTML et pas au format forum. Ca fait bizarre, tu auras peut-être envie de le corriger?

Adrienne · 05-11-2017 12:20:56

Merci pour ces belles photos d'automne ! Le balcon Est en Automne, c'est une telle splendeur... on ne s'en lasse pas

Je l'ai pris dans l'autre sens fin octobre il y a 3 ans. Effectivement la partie au Nord du Col Vert n'est pas bien entretenue (non plus que la cabane du Col Vert), et l'eau reste rare, mais c'est un merveilleux chemin qui a l'énorme avantage d'être beaucoup moins fréquenté que le sentier central de la réserve.

florencia · 05-11-2017 12:53:12

Merci pour ce sympathique retour et toutes ces belles photos !

Flo

Ptilapon · 05-11-2017 16:53:51

Bonjour,

Ah la belle balade, et le soleil en prime. Juste un petit détail: ce ne sont pas des Gypaètes barbus mais des Vautours fauve. La population de Gypaètes est par ailleurs de +/- 130 couples pour l'ensemble des Pyrénées. La deuxième photos concerne AMHA un Aigle royal.

laxmimittal · 05-11-2017 17:07:07

oui,

un grand merci.

ça donne envie d'y aller.

L.

CLeC · 05-11-2017 19:55:15

Bonjour,

Je suis passé ce matin et les photos ne devaient pas encore être bien dans l'ordre...
Merci pour ce joli retour largement illustré d'un joli coin !

claudius · 06-11-2017 03:07:47

merci pour le retour et les magnifiques photos...

XavN · 06-11-2017 10:29:15

Belle balade, merci pour ce récit très sympa

Ptilapon a écrit :

Juste un petit détail: ce ne sont pas des Gypaètes barbus mais des Vautours fauve. La population de Gypaètes est par ailleurs de +/- 130 couples pour l'ensemble des Pyrénées. La deuxième photos concerne AMHA un Aigle royal.

+1

dubrock · 06-11-2017 11:45:44

Merci à tous pour vos commentaires fort sympathiques !

A Kodiak, les montagnes seront toujours là pour toi ! Les liens, effectivement je vais essayer…. Mais il y a un problème et mes modif ne peuvent pas être validés.

A Adrienne, merci à toi et oui, ce parcours à cet avantage.

A Florencia, de même !

A Ptilapon, merci et bien vu pour l’aigle ! C’est que, quand c’est très haut, on voit mal…
Je ne connais pas « AMHA »…, c’est quoi ?
Aussi, c’est sur le site du Parc qu’on parle de gypaètes ( http://www.parc-du-vercors.fr/fr_FR/la- … -1964.html ) . Peut-être aurait-il les deux… ?
Enfin, aurais-tu une idée de l’oiseau que j’ai vu dans la nuit ? Il n’avait pas de grosse tête comme un hibou éventuel…

A Laxmimittal, tant mieux…  .

A CLeC, merci à toi et oui, sous le pas de Berriève je me suis trompé dans l’ordre … c’est que j’en aie plus de mille !

A Claudius, merci à toi également.

A XavN, merci à toi !

kodiak · 06-11-2017 13:09:28

AMHA

Dernière modification par kodiak (06-11-2017 13:10:04)

DOM42 · 06-11-2017 13:31:27

Merci pour ce retour.Je plussoie, ces photos sont très belles

Une rando que je mets de côté pour plus tard

tolliv · 06-11-2017 14:21:18

Merci pour ce retour et toutes ces photos.
J'ai une question : je n'ai pas compris ton système de couchage avec 2 sac de couchages et 2 matelas de sol. Tu n'avais rien en cas de pluie ?

dubrock · 07-11-2017 11:48:15

Merci pour vos commentaires/ C’est sympa!
à Kodiak, merci et à mon humble avis, , j’ai un problème de balise. Depuis deux jours, j’ai scruté mon « poste » multiple fois, j’ai effectué des corrections, j’ai enlevé tout les liens, mais impossible de valider…
Le message d’erreur :
Erreurs dans le message
Les erreurs suivantes doivent être corrigées pour que le message puisse être envoyé :
La balise (une balise) a été ouverte dans cette même balise, ceci n'est pas autorisé

à DOM42, merci. Les chemins seront toujours là pour nous.

à Tolliv, merci à toi et c’est exacte, pas de toile. J’ai fait confiance aux météorologues…  .

ester · 07-11-2017 19:49:00

Bonjour dubrock,

dubrock a écrit :

Depuis que j’ai perdu ma toile, la prévision météorologique est devenu essentielle et alors je consulte plusieurs sites : Météo France, Michel Caplain et Guillaume Séchet ; chacun ses avantages…
[...]
Enfin, la Patronne me renseigna sur l’eau. Oui, le ruisseau de Farnaud coulait. C’est parfait parce qu’un litre suffira pour atteindre la « Fontaine des Bachassons », qui coulerait d’après le Parc, à son maximum, indice 3.
Kodiak indique également un site pour connaître les sources, mais je n’ai pas d’expérience… :
[...]

Réintroduits depuis 1986, il y avait environ 130 couples en 2009

(je n'ai pas le temps de faire plus... ça va déjà dépanner, tu y verras plus clair)

Je ne connais pas le Vercors. Les retours Muls me donnent envie d'y aller.
Merci pour ce retour, Dubrock.

Edit : fais "citer" pour copier au bon endroit, si tu le souhaites

Dernière modification par ester (07-11-2017 19:54:58)

dubrock · 09-11-2017 04:58:23

Surtout merci à toi Ester. C’est très sympa ! Le Sud Vercors est beau comme dans un jardin (ex. le Jardin du Roi) et autour du Grand Veymont, vers le sommet, les bouquetins sont toujours au rendez vous.
Enfin, la technique, je vais essayer….

dubrock · 09-11-2017 05:00:51

https://www.randonner-leger.org/forum/u … -11-17.jpg
Un vautour fauve

Edit : fais "citer" pour copier au bon endroit, si tu le souhaites

J'ai tjours ce même msg d'erreur : Erreurs dans le message
Les erreurs suivantes doivent être corrigées pour que le message puisse être envoyé :
La balise (balise) a été ouverte dans cette même balise, ceci n'est pas autorisé

J'en prend note...

Dernière modification par dubrock (09-11-2017 05:05:24)

kodiak · 09-11-2017 14:27:35

Fais comme ci :

[url=http://www.meteofrance.com/previsions-meteo-france/grenoble/38000]Météo France[/url]

ce qui sera rendu dans ton message sous forme de beau lien hypertexte :

Météo France

Pas comme ça :

<a href="http://www.meteofrance.com/previsions-meteo-france/grenoble/38000">Météo France</a>

qui ne donnera que ce charabia :

<a href="http://www.meteofrance.com/previsions-meteo-france/grenoble/38000">Météo France</a>

dubrock · 09-11-2017 15:20:11

C’est gentil Kodiak. C’est clair pour moi, merci beaucoup. J’ai même trouvé la fonction (un globe) pour insérer un lien. Merci encore et désolé pour mon charabia.

Bbkk10 · 10-11-2017 01:25:21

Belle traversée et super photo ! J'habite tout près, il faut que je la fasse l'été prochain.

Côté nourriture tu penses avoir pris la bonne quantité ou trop/pas assez ?

Finalement pour un marcheur lambda (marcheuse occasionnelle), 2 nuits sont suffisantes ou c'est mieux de plancher plutôt sur 3 comme tu l'avais initialement prévu ?

Bonne futures rando' !

dubrock · 10-11-2017 08:08:58

Bonjour Bbkk10,
Merci pour ton commentaire.
Bonnes questions mais difficile à répondre…
Connaissant ce parcours, je voulais dormir au sommet du Grand Veymont et au col de l’Arc car se sont de beaux endroits. Aussi, j’avais imaginé de prolongé la sortie en passant à l’intérieur du massif (à l’Ouest) et faire un troisième bivouac.
Les conditions rencontrées m’ont fait modifier mon projet.
Je suis rentré avec un sandwich, trois gâteaux et environ 100 g de mon mélange.
Il est clair que parcourir ce chemin, dans la journée, du pas de la Ville au col de l’Arc est long, très long. Cependant, les endorphines sont là pour nous booster !
Enfin, la prochaine fois, si prochaine fois il y a..., je prévoirai éventuellement un bivouac à environ 1200 m au Sud de la baraque du col Vert (voir récit). Je suis aussi un marcheur lambda et avec les horaires indiqués tu pourras élaborer un plan. J’espère avoir répondu à tes questions… Bonne rando !

Bbkk10 · 15-11-2017 20:39:46

Super merci pour ta réponse, je prends note pour une future traversée !

Myrtille88 · 15-11-2017 22:13:15

Merci dubrock pour ce beau retour

Une météo parfaite on dirait et des couleurs sublimes

Le Vercors réunit un grand nombre de qualités qui en font un massif tellement attirant

Tu as de plus fait de chouettes rencontres

Merci pour le lien Dromescape en effet plein de ressources

Myrtille

dubrock · 17-11-2017 11:22:38

Bonjour Bbkk10, d’accord et si tu as besoin d’avantage de renseignements, toi ou quelqu’un d’autre de la communauté, ça sera avec plaisir…

Merci à toi Myrtille88 et bravo pour ton périple en Corse, une destination qui me fait rêver !

Dernière modification par dubrock (17-11-2017 11:23:52)

Oeuf · 22-11-2017 19:25:33

dubrock a écrit :

Surtout merci à toi Ester. C’est très sympa ! Le Sud Vercors est beau comme dans un jardin (ex. le Jardin du Roi) et autour du Grand Veymont, vers le sommet, les bouquetins sont toujours au rendez vous.
Enfin, la technique, je vais essayer….

Moi j'aime la totalité du Vercors, plus à l'Ouest également ! Tu as de bien belles photos, mention spéciale aux photos vers la Chartreuse et Chamechaude. Je ne connaissais que le pas de la ville et le Grand Gerbier, tu m'a donné envie avec ce côté levant ! Peut-être un grand tour évitant la réserve l'année prochaine ou la suivante ?
A suivre !

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#1 05-11-2017 05:34:21

[Récit + liste] Balcon Est du Vercors, 27 – 29 septembre, 2017

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#7 05-11-2017 19:55:15

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#10 06-11-2017 11:45:44

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#11 06-11-2017 13:09:28

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#13 06-11-2017 14:21:18

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#14 07-11-2017 11:48:15

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#15 07-11-2017 19:49:00

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#16 09-11-2017 04:58:23

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#17 09-11-2017 05:00:51

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#18 09-11-2017 14:27:35

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#19 09-11-2017 15:20:11

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#20 10-11-2017 01:25:21

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#21 10-11-2017 08:08:58

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#24 17-11-2017 11:22:38

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