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#1 04-08-2018 16:10:06

domweb
Membre
Lieu : Marseille / Jausiers (04)
Inscription : 19-10-2011

Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

Salut tous smile

un peu de provoc, par ces températures caniculaires ?

Eh ben non, le risque d'hyperhydratation nous guette, qui, en plus de nous exposer à une tendance exécrable à nous surcharger inutilement, peut nuire à nos performances autant qu'à notre santé.

Explications dans cet article de fond rédigé par Anthony Berthou (sante-et-nutrition.com)

Cet article relate des cas extrêmes mais pose clairement le problème d'une bonne hydratation pendant des efforts de longues durées, typiquement ceux fournis en rando.

Ayant vécu à deux reprises des crises de coliques néphrétiques, j'ai toujours le souci de bien m'hydrater en rando.

Par ailleurs, afin d'optimiser ma gestion de l'effort (je n'ai plus vingt ans), je me suis mis, cette année, aux boissons isotoniques, et j'ai constaté une nette amélioration de mes capacités à l'effort et à la récupération.

Mais il m'est également arrivé de ressentir une espèce de dégoût pour avoir trop bu sad , avec la sensation d'un excès de liquide dans l'estomac.

Alors, trop ou trop peu ?

Je me permets de reproduire ci-dessous un extrait, relatif aux conseils d'hydratation, de l'article d'Anthony Bertou sur le sujet :l


"En pratique, quoi et comment vous hydrater à l’effort ?

Dans tous les cas :

- Veiller à débuter votre effort sans sensation de soif, normo-hydraté (éviter les boissons diurétiques (alcool ou thé) au cours des 3h précédant l’effort.

Au cours de l’effort, boire régulièrement par petites gorgées (1 à 2 petites gorgées) en fonction de votre sensation de soif.
« Apprendre » à boire à l’effort : votre estomac est un muscle et la déglutition n’est pas prioritaire au cours de l’effort. Réussir à bien s’hydrater au cours de l’effort s’acquiert dans le temps. La couleur des urines et le niveau de miction ne sont pas des indicateurs fiables.
Ne jamais tester de boisson de l’effort lors d’une compétition. Vérifier votre tolérance à plusieurs reprises au cours d’efforts de même intensité, à plusieurs reprises à l’entraînement et si possible dans les mêmes conditions climatiques.

Après l’effort : boire à votre soif une eau riche en bicarbonates de sodium (Vichy, Badoit, St Yorre, etc.).
Pour des efforts d’une durée inférieure à 1h: il n’est pas nécessaire de mettre en place une stratégie d’hydratation, ne buvez que si et en fonction de votre soif. De l’eau suffit amplement.

Pour des efforts d’une durée de 1 à 4h : une déshydratation totale d’environ 2% est considérée comme acceptable. En moyenne, compter 500 ml / heure d’effort (300 à 700 ml en fonction des conditions climatiques) en écoutant votre soif. Sélectionner une boisson énergétique de qualité, apportant entre 40 et 80g par litre de glucides (dextrose, glucose, saccharose, maltodextrines) et légèrement sodée (au moins 300 mg de sodium par litre).

Pour des efforts d’une durée supérieure à 4h : même stratégie (300 à 700 ml en fonction des conditions climatiques en écoutant votre soif) en considérant une déshydratation maximale totale de 4%. Chsoisir une boisson énergétique de qualité, apportant entre 40 et 80g par litre de glucides (dextrose, glucose, saccharose, maltodextrines) et apportant de 500 mg à 1,2g sodium / litre de boisson (sous forme de citrate idéalement).

A éviter : l’eau pure en cas d’efforts d’une durée supérieure à 4h, les pastilles de sel, les sodas (sauf en cas de tolérance digestive et occasionnellement pour alterner avec la boisson de l’effort en fonction de votre écœurement), les boissons de l’effort partenaires de la compétition si vous ne la connaissez pas, les boissons énergisantes, le café.
"

Edit : titre modifié et texte modifié, toutes mes excuses

Dernière modification par domweb (05-08-2018 16:40:13)


Si j'avais une pensée profonde à exprimer ici, je serais déjà couché. Alors, je veille...

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#2 04-08-2018 16:34:06

nomadecueilleur
Long cours, plaine, Europe
Inscription : 24-01-2015

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

domweb a écrit :

"En pratique, quoi et comment vous hydrater à l’effort ?

Zut, c'est valable que quand on fait des efforts. Du coup, je suis pas concerné.

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#3 04-08-2018 17:49:16

ollé ollé
Itinérances
Lieu : Le Vigeant (86)
Inscription : 01-07-2010
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Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

smile bonjour
ben ça dépend du terrain et de la météo, et de la durée et de l'intensité de l'effort

de tous mes voyages, je retiens que la question n'est pas de trop boire, mais de trouver assez d'eau

Je suis donc prudent : dès que possible, je me mets à la bière  cool


WGS84  43.185958°N   -0.5523334°E   Déclinaison Magnétique = -0.4408°
"Celui qui ne voyage pas ne connaît pas la valeur des hommes." proverbe maure
"L'homme n'est ni grand, ni petit,; il a la taille de ceux qu'il sait aimer et respecter" I Muvrini

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#4 04-08-2018 20:44:50

JJondalar
Membre
Lieu : Estérel
Inscription : 15-06-2011
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Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

Merci Dom. Un spécialiste du pastis marseillais qui lance des sujets pointus sur l'eau : la traverser, la boire, c'est fort wink .

Je me sens concerné par ce sujet car (comme la plupart d'entre nous avouons le), j'ai du mal à gérer la quantité d'eau que je dois emporter. D'où le sur-poids, d'où le lien avec la randonnée légère.
J'ai lu l'article en diagonale, mais je vais garder la page. Il y a beaucoup de bonnes choses à retenir. Néanmoins, je lis des préceptes qui n'ont pas de rapport avec la pratique de la randonnée.  Entre autre, je reconnais mot pour mot ce que j'avais appris en compétition cycliste ou en cyclo-sport :
Pour des efforts d’une durée de 1 à 4h : une déshydratation totale d’environ 2% est considérée comme acceptable. En moyenne, compter 500 ml / heure d’effort (300 à 700 ml en fonction des conditions climatiques) en écoutant votre soif. Sélectionner une boisson énergétique de qualité, apportant entre 40 et 80g par litre de glucides (dextrose, glucose, saccharose, maltodextrines) et légèrement sodée (au moins 300 mg de sodium par litre).

Ok, pour moi, la boisson énergétique de qualité (enfin si on veut...) s'appelle Isost... et je l'utilise encore sur le vélo. Mais que sur le vélo. Pendant un effort plus ou moins intense, c'est l'apport en sels minéraux autant que l'eau qui me fait avancer sans avoir la tête qui tourne.
Seulement, l'effort du randonneur est bien différent. Des repas équilibrés et une quantité d'eau adaptée aux conditions doivent suffire. Sans compte qu'emporter des doses de boisson énergisante est une sacré contrainte sur plus de deux jours.

A propos de l'hyperhydratation, je pense que j'en ai été proche en deux occasions récentes : ma rando des refuges d'art dans la région de Digne en 2017, et en Galilée en 2016. Dans les deux cas, c'était un mois d'octobre très chaud, dans un air saturé d'humidité. La prégnance de la sensation de soif en devenait obsessionnelle (je dramatise un peu). Je buvais donc beaucoup à chaque point d'eau, parfois un litre en plus de la réserve que j'emportais. Le seul fait de marcher aux heures chaudes était un effort. A moins de ne pas marcher entre 9 h du matin et 19 h (tout le monde est concerné mais je ne vise personne wink). Bref, on peu connaître à ces moments là l'équivalent d'une boulimie, l'envie de boire beaucoup pour m'emplir la panse de ce liquide dont nous sommes composés à 65 % - cela nous donne des excuses, non ? - jusqu'à la limite de la nausée et la sensation d'une soif pas tout à fait assouvie.

Sinon, j'aurais bien un coup de gueule contre les montagnes qui font couler d'abondantes sources le matin alors qu'on a fait le plein, et dont les flancs, soudainement calcaires à l'approche du soir, ne sont sous nos pas que ravines désespérément sèches.


La mésange à tête noire et la sittelle sont d'une compagnie bien plus vivifiante que celle des hommes d'État ou des philosophes; au retour on va considérer ces derniers comme de bien piètres compagnons."
H.D.Thoreau, Une promenade en hiver.

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#5 04-08-2018 21:34:41

nomadecueilleur
Long cours, plaine, Europe
Inscription : 24-01-2015

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

JJondalar a écrit :

boire beaucoup pour m'emplir la panse

Même si c'est une expression, je l'entends souvent et je trouve utile de la préciser.

Avaler beaucoup d'eau se ressent parfois à ce niveau parce que la digestion nécessite une grande quantité d'eau et c'est d'abord là qu'elle va, donc qu'elle se sent.

Pourtant, l'eau ne passe pas que par un circuit interne isolé avant de ressortir. Elle se répand aussi dans le corps, augmentant sa masse. Par ex. dans les muscles, puisqu'elle entretient la masse musculaire. Idem pour l'épiderme, qu'elle "remplie", elle entretient ainsi sa "beauté", sa couleur. Beaucoup de produits ou de régimes "beauté" s'accompagnent d'une recommandation d'hydratation (car elle en est la clé).

Dans les recommandations du premier post, je note une contradiction (très courante) entre ceci :

Veiller à débuter votre effort sans sensation de soif,

Et ceci :
Au cours de l’effort, boire régulièrement par petites gorgées (1 à 2 petites gorgées) en fonction de votre sensation de soif.

J'ignore si les JT continuent à le faire, il y a quelques années, ils indiquaient que la sensation de "soif" indiquait une déshydratation.

Et perso, je m'hydrate dès le levé et en grande quantité, et je n'ai pas eu de sensation de "soif" depuis plus de 10 ans, même pas un peu. Même une fois lorsque j'ai galéré en été une matinée entière avant de trouver de l'eau, j'étais resté assez hydraté par cette hydratation quotidienne.

Et j'ai la trouille que cela arrive en rando, de ne pas pouvoir m'hydrater sur plusieurs jours jusqu'à arriver à cette sensation. Je le prendrais comme un accident grave.

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#6 05-08-2018 12:21:18

Kam
Membre
Inscription : 19-01-2011

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

J'ai l'impression de lire Hippocrate...  On va peut-être en rester là, non? Tu as peur d'avoir soif sans boire, après quelques jours ? Tu ferais mieux AMHA de te soucier du coma dans lequel tu tomberais, et de la mort qui le suivrait.

Dernière modification par Kam (05-08-2018 12:26:09)

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#7 05-08-2018 12:48:47

philip
achemeneu !
Lieu : Nice
Inscription : 25-05-2010
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Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

Peut être que ce que nomadecueilleur voulait exprimer était plutôt que :

nomadecueilleur a écrit :

Et j'ai la trouille que cela arrive en rando, de ne pas pouvoir suffisamment m'hydrater sur plusieurs jours jusqu'à arriver à cette sensation. Je le prendrais comme un accident grave.

Sinon, effectivement, il vaut mieux en rester là lol .

edit : ortho.

Dernière modification par philip (05-08-2018 12:49:44)


"On n'accumule pas, on élimine. Le sommet de l'éducation ramène toujours à la simplicité" B.WILLIS

"Ce que nous persistons à faire devient plus facile, non que la nature de la tâche ait changé, mais parce que notre capacité à l'accomplir s'est accrue." R.EMERSON

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#8 05-08-2018 13:55:42

domweb
Membre
Lieu : Marseille / Jausiers (04)
Inscription : 19-10-2011

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

JJondalar a écrit :

Ok, pour moi, la boisson énergétique de qualité (enfin si on veut...) s'appelle Isost... et je l'utilise encore sur le vélo. Mais que sur le vélo. Pendant un effort plus ou moins intense, c'est l'apport en sels minéraux autant que l'eau qui me fait avancer sans avoir la tête qui tourne.
Seulement, l'effort du randonneur est bien différent. Des repas équilibrés et une quantité d'eau adaptée aux conditions doivent suffire. Sans compte qu'emporter des doses de boisson énergisante est une sacré contrainte sur plus de deux jours.

C'est pas mon ressenti : j'ai fait un constat très net d'une meilleure résistance à la fatigue, notamment, bien-sûr, dans les grosses montées.

Je n'ai pas bien compris pourquoi tu prends des boissons isotoniques à vélo et pas en rando ?

Quant au surpoids que tu évoques, il est nul pour moi puisque la boisson isotonique remplace les barres énergétiques et/ou les fruits secs.

@nomadecueilleur : si la stratégie du chameau peut sembler cohérente dans le désert, je n'y vois que l'inconvénient de porter beaucoup d'eau qui ne sera pas assimilée par l'organisme et ne manquera pas, en revanche, de provoquer un gros inconfort gastrique, amha.


Si j'avais une pensée profonde à exprimer ici, je serais déjà couché. Alors, je veille...

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#9 05-08-2018 14:02:07

nomadecueilleur
Long cours, plaine, Europe
Inscription : 24-01-2015

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

philip a écrit :

Peut être que ce que nomadecueilleur voulait exprimer était plutôt que :

nomadecueilleur a écrit :

Et j'ai la trouille que cela arrive en rando, de ne pas pouvoir suffisamment m'hydrater sur plusieurs jours jusqu'à arriver à cette sensation. Je le prendrais comme un accident grave.

Exact, merci.

Ce sujet de l'hydratation revient très régulièrement. La cause, le plus souvent, est la confusion entre "boire" et "s'hydrater". Et il faudrait peut-être le préciser dans le wiki.

En rando, on ne devrait utiliser que le mot "s'hydrater" accompagné d'une définition précise.

La confusion vient de ce qu'on peut "boire" très régulièrement durant la journée, et même une rando entière, et rester pourtant déshydraté en permanence.

Alors que "s'hydrater" implique que l'on n'est pas déshydraté.

S'hydrater, c'est "préventif". Boire, c'est plutôt "curatif" et en quantité insuffisante, ce peut donc ne peut pas être suffisant pour être hydraté.

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#10 05-08-2018 14:28:23

Tomb bi
Membre
Inscription : 10-02-2016

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

Salut !

Ma petite contribution, il y a quelques mois un médecin du sport spécialisé rando, escalade... nous à simplement conseillé pour des randos, alpi etc... à la journée/ WE de ne rien ajouter à nos boissons, juste de l'eau c'était largement suffisant, les pertes de sels etc.. ne sont pas si importante que cela, elles peuvent être largement compensées par nos repas midi et soir.

D'ailleurs il fait la promotion du "croque monsieur"  big_smile fais maison pour toutes ses qualités, en plus c'est bon.

Concernant les randos sur plusieurs jours voir plusieurs mois, j'étais vraiment sceptique sur l'utilisation à tout bout de champs des américains sur les "électrolytes" (poudres/ cachets la plupart de temps, donc assez mul), et puis j'ai essayé, et j'avoue que (suivant les marques) c'est d'une efficacité redoutable pour moi.

Déjà cela oblige à boire plus d'eau tongue , et cela redonne un vrai coup de fouet sur le long terme, une nouvelle énergie, dans tous les cas je me sentais mieux (y comprit dans les déserts de Californie). 

Mais les électrolytes ne remplacent aucunement, la nourriture d'appoint, c'est vraiment un complément, les barres et autres étaient indispensables.

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#11 05-08-2018 17:37:50

domweb
Membre
Lieu : Marseille / Jausiers (04)
Inscription : 19-10-2011

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

Mais les électrolytes ne remplacent aucunement, la nourriture d'appoint, c'est vraiment un complément, les barres et autres étaient indispensables.

Je pense que les boissons isotoniques peuvent remplacer les grignotages, mais peut-être pas la pause casse-croûte, autant pour des raisons d'apport énergétique que pour le plaisir.

C'est juste mon expérience, je n'ai aucune compétence en la matière.


Si j'avais une pensée profonde à exprimer ici, je serais déjà couché. Alors, je veille...

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#12 05-08-2018 19:12:44

tolliv
Sérénitude
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Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

Moi j'utilise les boissons isotoniques D4 sous forme de comprimés car c'est super facile à utiliser et cela peut masquer le mauvais goût d'une eau filtrée.
Je trouve que j'ai moins de coup de pompe avec, comme si je pouvais marcher plus longtemps si j'en bois régulièrement.
Je ne pense pas que le nombre de calories apportées y soit pour quelque chose, je pense plutôt aux sels minéraux et surtout comme c'est très bon au niveau du goût j'ai tendance à en boire plus.
L'été, je trouve indispensable d'avoir sous la main de quoi boire. Si le bidon est dans le sac, on se dit : "allez, au prochain col je bois". Sauf que ça ne marche pas trop, c'est prendre le risque de ne pas boire assez. Et une fois que tu as soif, c'est trop tard. C'est super dur de se rehydrater. Moi j'essaye de garder la gorgée 2 secondes dans la bouche avant d'avaler.

J'ai toujours en tête un extrait de triathlon retransmis à la télévision et où on voyait un sportif qui s'arrêtait à tous les stands de ravitaillement pour boire 2 ou 3 verres à la suite sans pouvoir étancher sa soif. Il avait franchi la limite. Et on entendait son entraîneur qui lui criait d'arrêter. Cela m'avait choqué.
J'imagine que si tu n'as plus toute ta tête à ce moment-là, tu peux boire trop et passer en hyperhydratation

Dernière modification par tolliv (05-08-2018 22:51:42)


"La vie est trop courte pour être petite"

Mes récits , mes bricolages et quelques idées saugrenues : ---->> ICI <<----

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#13 05-08-2018 21:31:20

nomadecueilleur
Long cours, plaine, Europe
Inscription : 24-01-2015

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

En rando, le plus adapté pour le poids reste l'eau en poudre.
L'inconvénient, c'est qu'il faut la réhydrater.

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#14 06-08-2018 07:30:33

domweb
Membre
Lieu : Marseille / Jausiers (04)
Inscription : 19-10-2011

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

De l'humour au 13ème degré, probablement ... Je renonce roll .


Si j'avais une pensée profonde à exprimer ici, je serais déjà couché. Alors, je veille...

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#15 06-08-2018 10:26:19

JJondalar
Membre
Lieu : Estérel
Inscription : 15-06-2011
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Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

domweb a écrit :

C'est pas mon ressenti : j'ai fait un constat très net d'une meilleure résistance à la fatigue, notamment, bien-sûr, dans les grosses montées.

+

domweb a écrit :

Je n'ai pas bien compris pourquoi tu prends des boissons isotoniques à vélo et pas en rando ?

Peut-être parce que je parle de vélo en tant que sport, pas en balade. Dans ce cas, sans entrer dans les détails, l'intensité de l'effort est peu comparable, et le besoin en sels minéraux, en glucides (gestion de la réserve de glycogène), est plus sensible que dans la marche que nous pratiquons. Ceci dit, une journée de marche à 1000 mètres de dénivelé c'est très dur si on a peu d'entraînement. Dans ce cas, j'approuve complètement l'utilisation d'une boisson énergétique. Ça aide bien.

domweb a écrit :

Quant au surpoids que tu évoques, il est nul pour moi puisque la boisson isotonique remplace les barres énergétiques et/ou les fruits secs.

Ils ont pourtant un rôle différent. Il y a peu d'apport énergétique dans la boisson isotonique, entre autre. 373 kcal/100g, et on en n'utilise que quelques dizaines de grammes. Mais si tu ressens que la boisson remplace le grignotage, le mieux est d'écouter ce ressenti, tout simplement.

tolliv a écrit :

Et une fois que tu as soif, c'est trop tard. C'est super dur de se réhydrater.

Souvent, et comme beaucoup certainement, je me réhydrate la nuit, jusqu'à un litre en moyenne. Pour cette raison j'essaie toujours de faire le plein d'eau avant de me coucher. Et tant pis si ça me fait lever. C'est que le filtre marche...

Sinon, la blague de nomade, tout le monde l'a faite une fois. Voila. C'est fait.  tongue


La mésange à tête noire et la sittelle sont d'une compagnie bien plus vivifiante que celle des hommes d'État ou des philosophes; au retour on va considérer ces derniers comme de bien piètres compagnons."
H.D.Thoreau, Une promenade en hiver.

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#16 06-08-2018 11:39:42

nomadecueilleur
Long cours, plaine, Europe
Inscription : 24-01-2015

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

JJondalar a écrit :

Souvent, et comme beaucoup certainement, je me réhydrate la nuit, jusqu'à un litre en moyenne. Pour cette raison j'essaie toujours de faire le plein d'eau avant de me coucher. Et tant pis si ça me fait lever. C'est que le filtre marche...

Au long cours, dans la nature, cela devient infaisable. Le coût sur le sommeil et sur l'attention se voit trop après quelques jours, et se paye.

Il vient donc une tendance naturelle, par économie, à s'hydrater davantage le matin, pour que le cycle absorption-rejet soit terminé avant de se coucher. Et le sommeil est d'une traite, parfait.

C'est aussi pour cela que je veille à repérer une source avant de bivouaquer, car je redoute de ne pas trouver de l'eau direct au levé. Lorsque j'ai galéré pour n'en trouver qu'en fin de matinée (trop tard pour s'hydrater), je savais que cela aurait une conséquence sur le sommeil.

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#17 06-08-2018 13:29:57

domweb
Membre
Lieu : Marseille / Jausiers (04)
Inscription : 19-10-2011

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

JJondalar a écrit :

Ils ont pourtant un rôle différent. Il y a peu d'apport énergétique dans la boisson isotonique, entre autre. 373 kcal/100g, et on en n'utilise que quelques dizaines de grammes. Mais si tu ressens que la boisson remplace le grignotage, le mieux est d'écouter ce ressenti, tout simplement.

Dernier exemple : Châtillon en Diois ---> Archiane ---> Chaumailloux : parti à midi, j'ai marché 7h30 avec un D+ d'environ 1400m.

Il faisait très chaud, j'ai bu les 2 litres de boisson isotonique (dosée à 80g/L) que j'avais préparée (plus encore un bon litre d'eau), soit 160g x 373kcal = 597 kcal.

Si j'avais mangé des barres à la place, je n'en aurai pas pris plus de 2, mettons 2 x 50g x 420Kcal = 420Kcal, donc moins de calories ingérées (et moins bien assimilées).

Sinon, la blague de nomade, tout le monde l'a faite une fois. Voila. C'est fait.

Gros doute wink


Si j'avais une pensée profonde à exprimer ici, je serais déjà couché. Alors, je veille...

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#18 06-08-2018 13:56:03

Kam
Membre
Inscription : 19-01-2011

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

nomadecueilleur a écrit :
JJondalar a écrit :

Souvent, et comme beaucoup certainement, je me réhydrate la nuit, jusqu'à un litre en moyenne. Pour cette raison j'essaie toujours de faire le plein d'eau avant de me coucher. Et tant pis si ça me fait lever. C'est que le filtre marche...

Au long cours, dans la nature, cela devient infaisable. Le coût sur le sommeil et sur l'attention se voit trop après quelques jours, et se paye.

Il vient donc une tendance naturelle, par économie, à s'hydrater davantage le matin, pour que le cycle absorption-rejet soit terminé avant de se coucher. Et le sommeil est d'une traite, parfait.

C'est aussi pour cela que je veille à repérer une source avant de bivouaquer, car je redoute de ne pas trouver de l'eau direct au levé. Lorsque j'ai galéré pour n'en trouver qu'en fin de matinée (trop tard pour s'hydrater), je savais que cela aurait une conséquence sur le sommeil.

Encore une fois c'est ton expérience, pas une vérité universelle... Je fais exactement comme JJondalar au long cours ou non.

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#19 06-08-2018 17:54:43

nomadecueilleur
Long cours, plaine, Europe
Inscription : 24-01-2015

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

Kam a écrit :

Encore une fois c'est ton expérience, pas une vérité universelle... Je fais exactement comme JJondalar au long cours ou non.

Que cela affecte le sommeil, c’est au moins juste du bon sens. Donc pas perso.

Ensuite, faut que je précise que je ne fais également pas de repas le soir. Le dernier repas est avant midi. Donc idem que pour l’eau ; le cycle est terminé au moment du couché. Et donc j’ai un sommeil de bébé permanent. Au réveil, je baille et je m’étire puissamment, je me lève direct, j’ai du tonus, le corps est agréable, détendu et instantanément complètement dispo.

Aucun tiraillement, aucun noeud, aucune somnolence ni tête de travers comme lorsque je suis sédentaire. Et pas de levé qui traîne.

Si tu fais repas + hydratation le soir, ils ont quasi le même impact sur le sommeil, ce qui peut expliquer que tu ne ressentes pas de différence avec plus ou moins d’eau.

Les conséquences sont pourtant directes : la baisse de vigilance se ressent, on traîne des pieds, avec le risque de trébucher, pas si grave donc, sauf qu’au milieu de nulle part, cela devient dangereux. Ce sommeil perturbé se ressent aussi par une nécessité de faire la sieste (et plus longue).

Ensuite, est-ce que ces effets sont personnels ?
Pour l’avoir vu sous plusieurs angles, comme comparé le passage du régime sédentaire à « nomade » plusieurs fois, les même effets sont revenus mécaniquement à chaque fois. Et j’ai vu ces effets sur d’autres personnes et même des enfants (c’était encore plus flagrant).

De plus, il peut sembler impossible d’avoir une complète certitude là dessus car il semble y avoir un mélange indissociable de trop de variables. Or durant ces randos de plusieurs mois voire saisons, en plaine, je n’ai pas de grands beaux paysages à voir, comme en montagne. Le paysage est très très monotone, je ne le regarde même pas d’ailleurs. Les seules variations que je vois, sont sur les équilibres du corps, qui impactent directement l’autonomie.

Donc les liens de cause à effets qui apparaissent impossibles à voir car trop ténus dans d’autres conditions, là, il apparaissent surmultipliés ; je ne vois qu’eux. Et passivement, c’est à dire que je ne surveille pas, cette vigilance sur ses propres équilibres se fait d’elle-même.

Autrement dit ; l'environnement est si stable, invariable, monotone, qu'il n'y a que ces équilibres qui varient, du coup, la moindre variations, je la vois direct.

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#20 06-08-2018 23:14:27

fredlafouine
Fouinez!
Lieu : bretagne
Inscription : 24-05-2009

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

(message modéré par oli_v_ier)

Nomadecueilleur : tu as l'air de quelqu'un de gentil dans le fond, sans mauvaise intention, mais ta manière d'aborder/ tenter de comprendre le monde, tellement éloigné de tout fondement scientifique/cartésien/logique, me fais classer tes propos dans la catégorie ***(modéré)/perché à 40000km/aucune logique/aucun fondement/mais svp pourrait t'on le faire taire ?/derive de type sectaire/anti-scientisme/exaspération.
Désolé d'être aussi brutal mais je suis tout simplement sincère, et j'aime dire ce que je pense dans le relationnel, ce qui me semble à long terme toujours constructif.

Tout ceci est fort dommage, car c'est tout à fait l'inverse des personnes qui m'ont fait aimer ce forum et qui m'ont poussé à comprendre notre Terre et mon corps, à approfondir mes connaissances scientifiques dans des domaines très variés tels que la physique, la biologie, la cartographie la thermo-dynamique, la mécanique... Et même la philosophie, en toile de fond, sans y prêter attention.
À l'inverse de tous ces participants qui m'ont donné envie de participer à l'échange, de construire des idées, de partager mes balades, et qui petit à petit, m'ont aidé à alléger mes épaules et de concrétiser mes petits rêves de balades en milieu sauvage en toute sécurité et autonomie complète.

S'il te plaît, arrête de polluer toutes ces discussions qui pourraient être tellement intéressantes si tu ne postais pas toutes ces ***(modéré) dans des postes à rallonges comme tu aimes le faire... C'est tellement dommage.

***(modéré)

Dernière modification par oli_v_ier (10-08-2018 02:35:39)


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#21 06-08-2018 23:18:08

fredlafouine
Fouinez!
Lieu : bretagne
Inscription : 24-05-2009

Re : Hyperhydratation : le risque d'hyponatrémie

Domweb, je m'excuse mais je ferme.
Je te laisse ré-ouvrir dès que tu le souhaites une nouvelle discussion sur le même thème, en espérant des réponses claires et un débat sain. smile


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