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#1 10-03-2019 15:28:02
- Pif
- Membre
- Lieu : Paris
- Inscription : 22-03-2016
[Récit + liste] Traversée du Mercantour de Larche au Boréon, été 2018
Bonjour,
Je me décide à faire un petit retour de ma traversée du Mercantour de l'été dernier avec un ami, que je vais appeler Paf pour la commodité du récit.
Le plan initial était d'aller jusqu'à Menton, mais je n'ai pas pu aller jusqu'au bout à cause de violentes douleurs au tendon d'Achille...
Nous partons de Paris en train de nuit le soir de la finale de la coupe du monde, nous ne voulions pas rater ça. C'est amusant de marcher dans la rue avec notre équipement de randonneur au milieu de tous les gens en train de fêter la victoire.
Jour 1. Larche - Cabane de l'Aussé blanche
Nous descendons du train à Gap et prenons le bus jusqu'à Barcelonette. Pas de chance : la navette pour Larche que nous pensions prendre est déjà partie, sans attendre notre bus qui avait un peu de retard ! Ce n'est pas bien grave, c'est le début des vacances et nous sommes d'humeur joyeuse, on finit le chemin en stop, c'est plus amusant. Une autre randonneuse est dans la même situation, comme nous sommes très galants, on attend qu'elle ait trouvé une voiture pour lever le pouce à notre tour. Nous arrivons à Larche en deux fois, le deuxième véhicule qui nous prend est... un bus d'un centre de vacances, qui s'en retourne à vide. Très gentil, le conducteur fait un détour pour nous déposer devant le gîte d'étape.
Le temps est très nuageux, et bien sûr, il se met à pleuvoir à l'instant où nous descendons du bus. Nous courons nous abriter sur le terrasse du gîte, où nous retrouvons la randonneuse de tout à l'heure, arrivée peu avant nous. Une autre randonneuse qui fait le gr 5 en entier du nord au sud est là aussi, on discute un moment. Il semble qu'il va pleuvoir toute la journée, aussi les filles décident de s'installer au gîte. De notre côté on hésite un moment : la perspective de passer la journée au chaud à discuter avec des gens est tentante, mais on est venu pour marcher quand même ! Finalement, on profite d'une accalmie pour partir vers le vallon de la Montagnette. De toute façon je sais qu'il y a une cabane où on pourra s'abriter au besoin.
Alors que nous arrivons à la cabane, la pluie devient très forte. Nous nous réfugions à l'intérieur. Nous y restons finalement tout l'après-midi et y passons la nuit.
Le soir, alors que la pluie a cessé, nous montons un peu plus haut. Nous sommes tous seuls dans la montagne et l'atmosphère qui a succédé à la pluie est particulière. La batterie de Viraysse, perchée sur son éperon rocheux face à la vaste étendue d'altitude du vallon de la Montagnette, semble être le fort Bastiani du Désert des Tartares. Ce n'est d'ailleurs pas seulement une impression : comme l'explique un panneau à l'entrée du vallon, ces lieux frontaliers ont été le théâtre de combats violents lors de la seconde guerre mondiale.
Jour 2. Cabane de l'Aussé Blanche - Col de la Gypière - Lac du Lauzanier - Pas de la Cavale - Salso Moréno - Pas de Morgon - Col du Fer - Lac et refuge de Vens
Le lendemain matin il fait beau. Nous partons vers le col de la Gypière.
Les prairies du vallon de la Montagnette donnent sous cette lumière une impression plus paisible.
De l'autre côté du col, nous croisons de nombreux promeneurs partis du col de Larche. Nous redescendons dans la vallée de Larche et commençons la montée de l'autre côté vers le lac du Lauzanier.
Vue vers la suite de la montée depuis le lac du Lauzanier
Le lac du Lauzanier
Plus haut, regard en arrière vers le vallon du Lauzanier
Du pas de la Cavale, regard vers le Salso Moréno et le vallon de la Cabane, la suite de notre journée
Nous déjeunons au pas de la Cavale, avec la randonneuse d'hier que nous avons rattrapée dans la montée.
Regard en arrière depuis le pas de la Cavale
Après la descente du pas de la Cavale, nous montons dans le vallon de la Cabane vers le pas de Morgon, tandis que notre amie reste sur le gr 5 et descend vers Bousiéyas. Il n'y a pas de sentier balisé, mais une bonne trace jusqu'aux lacs de Morgon, puis quelques cairns au-dessus, et le cheminement est sans difficulté.
Pause aux lacs de Morgon. Au fond, le pas de la Cavale d'où nous venons.
Nous passons le pas de Morgon, le chemin est ensuite en crête jusqu'au col du Fer.
L'arrivée au refuge de Vens. A gauche, la brèche Borgonio
Des rochers aux formes curieuses dans la descente vers le refuge
La journée a été assez longue ! Nous prenons une bière au refuge, puis descendons bivouaquer au bord du lac. La soirée est calme, mais nous serons embêtés par quelques moustiques.
Jour 3. Lacs de Vens - Chemin de l'énergie - lac du Fer - Refuge et lacs de Rabuons - Sentier balcon - Pas de Colle longue - Vallon de San Bernolfo
Hier, nous avons vu en descendant vers le refuge qu'il reste beaucoup de neige vers la brèche Borgonio. N'ayant pas de crampons et de piolet, ni l'expérience de ce genre de terrain, nous prenons sagement le chemin de l'énergie pour rejoindre les lacs de Rabuons. Le chemin est à flanc de montagne, par endroits il a été creusé dans la falaise, il y a même des tunnels, c'est impressionnant.
Nous avons envie de bien avancer aujourd'hui pour des raisons de ravitaillement. En effet, d'après des informations trouvées sur internet, j'avais cru comprendre que l'épicerie d'Isola 2000 n'ouvrait que jusqu'à 14h, et ferme le vendredi. Nous sommes mercredi, et cela veut dire que nous devons arriver à Isola demain avant 14h ! Sinon l'épicerie risque d'être fermée tout le week-end, et nous serions obligé de prendre du temps pour descendre plus bas dans la vallée pour nous ravitailler.
Mais j'avais sous estimé la longueur du parcours jusqu'à Rabuons en regardant la carte, c'est vraiment long. Difficile aussi d'aller beaucoup plus vite que les horaires indiqués par les panneaux sur ce chemin à flanc assez plat.
Vue sur la vallée de la Tinée depuis le chemin de l'énergie
Le chemin à flanc de montagne
En arrivant au plan de Ténibre, nous prenons un raccourci pour éviter d'avoir à aller jusqu'au fond du vallon. Mais de l'autre côté, le chemin est bloqué par une barrière : un éboulement a eu lieu dans un tunnel et il est interdit de continuer. Nous sommes préoccupés : je ne sais pas quelle option choisir entre passer par le haut en montant au mont Ténibre, ou bien redescendre très bas dans la vallée, deux détours qui nous feraient perdre beaucoup de temps. Finalement nous apercevons des gens plus haut dans le vallon, nous rebroussons chemin sur le chemin de l'énergie et marchons dans leur direction... jusqu'à arriver à un panneau qui indique une déviation du chemin balisée à la hâte pour contourner l'éboulement. Si nous étions resté sagement sur le chemin principal, nous aurions vu ce panneau, nous épargnant un quart d'heure d'hésitations, ça nous apprendra à vouloir prendre des raccourcis !
La déviation nous fait passer au lac du Fer. Et cela vaut le détour, le décor est très minéral et austère, dans une ambiance de haute montagne. Paf en profite pour se baigner. Plus frileux, je trempe juste mes pieds.
Nous arrivons à Rabuons vers midi, et nous mangeons au bord du lac. L'après-midi, nous continuons sur le sentier en balcon vers le pas de Colle Longue. Le chemin est assez long, avec une partie dans un pierrier de gros blocs.
Le Lagarot
Du col, nous redescendons côté italien dans le vallon de San Bernolfo. Nous trouvons sans peine la source située en-dessous des vieux baraquements qu'un randonneur croisé avant le col nous a indiquée, et bivouaquons non loin de là.
Jour 4. Vallon de San Bernolfo - Col de la Guercha - Pas du Boeuf - Tête Rougnouse - Col du Saboulé - Col du Lausfer - Lago del colle di Santa Anna - Col de la Lombarde - Isola 2000 - Vallon de Terre Rouge
Ce matin, nous partons tôt, vers 5h30, sans prendre de vrai petit déjeuner, dans l'espoir d'arriver à Isola avant 14h . Nous montons vers le col de la Guercha. Mais je suis parti trop vite et ne me sens pas bien pendant un moment. Le coin est rocheux, très sauvage, nous serons seuls dans la montagne pendant plusieurs heures. Du col de la Guercha nous montons au pas du Boeuf, il est un peu vertigineux mais passe sans problème.
Arrivée sur la crête au pas du boeuf
Nous ne sommes pas seuls
Nous continuons ensuite sur la crête qui monte à la tête Rougnouse. Le chemin est d'abord aisé. Après un moment, suivant une vague trace, nous quittons le fil de l'arête et passons sur le versant droit. Ce n'était peut-être pas la meilleure idée car après un moment je le rends compte que nous avons été déporté ver la petite crête secondaire que constitue la cime de Prals. Finalement nous rejoignons cette bosse puis descendons droit dans la pente jusque sous le col du Saboulé.
Nous nous arrêtons près du ruisseau pour petit déjeuner. Comme nous avons perdu un peu de temps sur la crête, ce n'est plus très réaliste d'espérer arriver avant 14h à Isola, et à la réflexion il semble probable que les horaires que j'avais vus ne soient pas les horaires estivaux, aussi nous prenons une bonne pause dans ce joli vallon.
Nous repartons au col du Saboulé, passons au col du Lausfer puis continuons côté italien sur la route militaire à flanc de montagne jusqu'à un petit lac, de là nous remontons sur la crête qui continue jusqu'au col de la Lombarde. Nous nous arrêtons pour manger sur la crête.
Le vallon sous le col du Saboulé
La descente du col de la Lombarde à Isola 2000, au milieu de la station de ski, n'est pas très intéressante. A Isola, nous trouvons sans peine l'épicerie, qui se trouve au rez-de-chaussée du grand bâtiment de la station de ski et est assez grande. Comme nous l'espérions, les horaires que nous avions vus ne sont pas les horaires d'été, et l'épicerie est ouverte l'après-midi ! Nous achetons de quoi tenir jusqu'à Menton, ainsi que de la super glue pour réparer la chaussure de Paf, dont la semelle se décollait à l'arrière, et que nous avions maintenue avec la technique dite du rôti, avec de la cordelette de ma trousse à réparations. J'étais un peu sceptique sur la possibilité de l'opération, mais elle réussit parfaitement et les chaussures de Paf tiendront jusqu'au bout. Les jours qui suivent, il en profitera d'ailleurs pour se moquer régulièrement de moi, qui avais eu le malheur de dire que ses chaussures étaient bonnes à jeter !
Il y a même du wifi à l'office de tourisme, j'en profite pour regarder la météo pendant que Paf écrit des dizaines de messages à sa dulcinée, après quelques jours de réseau aléatoire qui l'ont mis au désespoir.
Nous repartons reposés et alourdis vers les lacs de Terre Rouge. Mais arrivés aux lacs, il n'y a que des cailloux, aucun endroit d'herbe possible pour installer le tarp. Nous devons redescendre un peu pour trouver un emplacement de bivouac, tant pis pour moi qui commence à avoir un peu mal au tendpn d'Achille et ai hâte de me poser. Au bivouac, nous serons encore une fois embêtés par des moustiques, nous sommes obligés de nous enfoncer au plus profond de nos sacs de couchage et d'avoir trop chaud pour leur échapper.
Jour 5. Vallon de Terre rouge - Baisse de Druos - Lago di Valscura - Rifugio Emilio Questa - Pas de Préfouns - Lac Nègre - Col de Salèse - Le Boréon - Vacherie des Erps
Nous partons tôt de nouveau ce matin. Hélas ma douleur au tendon d'Achille n'a pas disparu pendant la nuit, j'espère qu'elle va s'atténuer lorsque mon corps va se chauffer en se mettant en route, mais elle empire rapidement.
Les lacs de Terre Rouge au petit matin
Nous passons la baisse de Druos, puis descendons vers les lacs de Valscura. Le vallon est très minéral et sauvage, la lumière du matin est belle.
Les lacs de Valscura
Une grande ancienne caserne, qui a encore des habitants. L'intérieur est rempli de crottes de bouquetins !
A l'intérieur
Je suis maintenant obligé de marcher sur la pointe du pied, la moindre extension de mon tendon m'arrache une grimace. A la descente ça va, sur le plat et en montée c'est plus difficile. Nous arrivons vers 9 heures au refuge Questa, posé au mileu d'un immense pierrier de gros blocs. Nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse du refuge.
Nous repartons vers le pas de Préfouns, dans un vallon encore plus sauvage. Il reste quelques névés, mais le raide couloir final avant le col est dégagé et nous parvenons en haut sans encombre.
Le vallon qui monte jusqu'au pas de Préfouns
Au col : vue en arrière côté italien...
...et côté français sur le lac Nègre
Des rochers acérés
Nous nous arrêtons pour déjeuner au lac Nègre. Dans l'après-midi le temps se gâte et il se met à pleuvoir. Nous descendons jusqu'au Boréon. Le gars du gîte d'étape nous conseille de monter bivouaquer un peu plus haut, à la vacherie des Erps. C'est une cabane, dans une jolie clairière au mileu de la forêt. Elle n'a pas de fenêtres et le sol est en terre battue, mais il y a une sorte de mezzanine en planches sur laquelle nous nous installons pour dormir. Il pleut pendant la nuit et nous sommes contents d'être à l'abri. Je suis juste un peu préoccupé par les énormes araignées qu'il y a sous le toit de la cabane...nous nous apercevrons demain que ce ne sont que des grosses sauterelles !
Jour 6. Repos
Mon tendon d'Achille ne permet hélas plus de continuer. Nous décidons de prendre un jour de repos complet à la vacherie dans l'espoir que ma douleur s'atténue. Nous voici donc confrontés à la perspective non triviale de passer une journée sans rien faire du tout, cela sans réseau et sans internet qui plus est ! Nous nous en sortons pas mal : grasse matinée, grignotage de nos abondantes réserves de nourriture, cryothérapie dans le ruisseau, lecture à haute voix de romans sur ma liseuse, sieste... nous arrivons ainsi tranquillement jusqu'au soir.
Jour 7. La fin
Le lendemain matin, il faut se rendre à l'évidence, ma douleur n'a pas vraiment diminué et je vais devoir abandonner. Paf continue donc tout seul jusqu'à Menton : c'est une nouveauté pour lui car d'habitude c'est moi qui m'occupe des cartes, de prévoir l'itinéraire, etc. Les adieux au Boréon sont émouvants...
De mon côté, je prends un bus au Boréon pour Saint-Martin-Vésubie puis Nice, puis je rentre à Paris (en Ouibus, c'est long), un peu dépité que mon tendon m'ait lâché. J'ai sans doute dû forcer les premiers jours, n'étant pas spécialement entraîné, ne pas m'hydrater assez, mais je ne m'en suis pas rendu compte sur le moment... C'était une très belle semaine cependant, c'est étonnant à quel point quelques jours de bivouac suffisent à être dépaysé.
Epilogue
Pif a récupéré de ses malheurs, après quelques semaines de repos il a même pu repartir avec des amis dans les Dolomites.
Paf a volé de ses propres ailes, et est parvenu sans encombre à Menton. La suite, de ce que j'ai compris, est plus amusante : entre son arrivée à Menton et son retour à Paris, il y aurait eu un bivouac sur les hauteurs de Menton au milieu d'une nuée de moustiques, et un bivouac urbain à Nice sur une terrasse de café. Il a affronté la froid et la neige lors d'un tour du Mont-Blanc en solo à la Toussaint
La liste, des traces, etc... arrivent bientôt
Dernière modification par Pif (10-03-2019 21:36:26)
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#2 10-03-2019 19:49:15
- florencia
- Membre
- Lieu : 71
- Inscription : 11-11-2011
Re : [Récit + liste] Traversée du Mercantour de Larche au Boréon, été 2018
Un beau début de récit pour un chouette coin, hâte de lire la suite
Flo
Réalisations DIY
_ _ _ _ _ _ _ _ _
"Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, essayez la routine… Elle est mortelle !" -Paulo Coelho.
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#3 10-03-2019 19:57:53
- blockbuster
- Membre
- Lieu : Moselle
- Inscription : 14-09-2017
Re : [Récit + liste] Traversée du Mercantour de Larche au Boréon, été 2018
Ca tombe à pic,moi qui voulait glaner quelques infos pour mon projet estival je vais lire ton récit avec attention,d'ailleurs je m'y met tout de suite
"Dommage que je l'aie ignoré auparavant,ne pas être trop chargé est un idéal de vie suffisant....Je me rappelle avoir marché des journées entières sur les chemins en me félicitant d'être heureux de rien. Je n'étais pas heureux de rien,je savourais la légèreté. (A.NOTHOMB/Soif) "
Liste fast hiking 3 saisons --> 1999gr
Liste fast hiking estivale --> 1535gr
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#4 10-03-2019 19:58:25
- Pif
- Membre
- Lieu : Paris
- Inscription : 22-03-2016
Re : [Récit + liste] Traversée du Mercantour de Larche au Boréon, été 2018
Merci Florencia !
La suite est là ! Reste encore à poster la liste, les traces, à ajouter quelques infos
D'ailleurs merci à toi, Shanx, Bruno, MonsieurHenri, Enrico et d'autres membres du forum que j'oublie. Vos récits m'ont donné envie d'aller dans ce coin, et vos traces m'ont donné des idées d'itinéraire
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#5 10-03-2019 20:02:20
- Pif
- Membre
- Lieu : Paris
- Inscription : 22-03-2016
Re : [Récit + liste] Traversée du Mercantour de Larche au Boréon, été 2018
Héhé blockbuster, justement ça m'a motivé à faire ce compte-rendu.
Je trouve d'ailleurs que, peut-être au-delà de l'aspect matériel (sacrilège !) qui leur est complémentaire, ce sont les récits qui font la plus grande richesse du forum, ils font découvrir plein de beaux endroits.
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#6 10-03-2019 20:08:09
- Hervé27
- éMULe
- Lieu : Normandie
- Inscription : 01-11-2017
- Site Web
Re : [Récit + liste] Traversée du Mercantour de Larche au Boréon, été 2018
Bonjour Pif,
Tu es passé sur mes terres ... j’ai reconnu plusieurs cailloux
Hâte d’y retourner cet été depuis mon exil normand.
J’ai aussi des tendons d’Achille toujours menaçants, mais jusqu’à présent des étirements préparatoires tous les jours de l’année m’ont évité la tendinite. Un truc tout simple, les orteils sur le bord d’une marche d’escalier, et on abaisse les pieds en tenant la position 10/15 s. Je le fais en buvant mon café.
En rando si je néglige les exercices un soir, je le paye cash le lendemain ...
Sans peurs à surmonter, l'aventure n'est que promenade
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#7 10-03-2019 20:32:42
- nomadecueilleur
- Long cours, plaine, Europe
- Inscription : 24-01-2015
Re : [Récit + liste] Traversée du Mercantour de Larche au Boréon, été 2018
Je le fais en buvant mon café.
J'avais un médecin qui, lors d'une consultation, avait déconseillé le café par rapport aux tendons. Vu que je suis pas café, je ne lui avais pas demandé de détails.
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#8 10-03-2019 20:37:58
- Hervé27
- éMULe
- Lieu : Normandie
- Inscription : 01-11-2017
- Site Web
Re : [Récit + liste] Traversée du Mercantour de Larche au Boréon, été 2018
Hervé27 a écrit :Je le fais en buvant mon café.
J'avais un médecin qui, lors d'une consultation, avait déconseillé le café par rapport aux tendons. Vu que je suis pas café, je ne lui avais pas demandé de détails.
C’est par rapport à l’hydratation, le café étant un diurétique. Quand on prend du café il faut penser à boire plus d’eau.
Sans peurs à surmonter, l'aventure n'est que promenade
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#9 10-03-2019 20:58:10
- 06chamois
- Membre
- Lieu : Là-haut
- Inscription : 13-11-2018
Re : [Récit + liste] Traversée du Mercantour de Larche au Boréon, été 2018
Hervé27
En faisant comme cela sur ta planche tu étires donc tes jumeaux (le mollet étant composé de ces deux muscles). Mais pour le renforcement de tes tendons je pense que tu devrais en commencement doucement en nombre, apprendre aussi à remonter en extension pour à la fois renforcer les tendons et étirer dans les deux sens ces muscles.
Après ce que j'en dis
Pif
Un très beau coin que j'aime bcp aussi l'été, habitant pas très très loin.
En plus un souvenir de mon GR 5.
On attend la suite
La montagne entretient à la fois la tête et le corps, alors plus d’hésitation = vive la randonnée
Mon trombi : https://www.randonner-leger.org/forum/v … p?id=35338
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#10 10-03-2019 22:28:52
- Pif
- Membre
- Lieu : Paris
- Inscription : 22-03-2016
Re : [Récit + liste] Traversée du Mercantour de Larche au Boréon, été 2018
J’ai aussi des tendons d’Achille toujours menaçants, mais jusqu’à présent des étirements préparatoires tous les jours de l’année m’ont évité la tendinite. Un truc tout simple, les orteils sur le bord d’une marche d’escalier, et on abaisse les pieds en tenant la position 10/15 s. Je le fais en buvant mon café.
J'ai fait moi aussi les exercices mais...après, pour me rééduquer ! J'aurais visiblement dû les faire avant aussi
Je vais faire plus gaffe maintenant...
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#11 12-03-2019 01:44:24
- Hervé27
- éMULe
- Lieu : Normandie
- Inscription : 01-11-2017
- Site Web
Re : [Récit + liste] Traversée du Mercantour de Larche au Boréon, été 2018
Hervé27
En faisant comme cela sur ta planche tu étires donc tes jumeaux (le mollet étant composé de ces deux muscles). Mais pour le renforcement de tes tendons je pense que tu devrais en commencement doucement en nombre, apprendre aussi à remonter en extension pour à la fois renforcer les tendons et étirer dans les deux sens ces muscles.
Après ce que j'en dis
yé lé fait aussi (et ça fait un bien fou !)
Sans peurs à surmonter, l'aventure n'est que promenade
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