[Autre] Se réchauffer les pieds dans le sac de couchage

florencia · 07-01-2021 09:27:00

C'est en partie ce qui a fait basculer mon choix vers le Peacock.
En même temps, aucune idée de ce qui est recommandé dans le mode d'emploi, ce sont des retours d'utilisateurs qui indiquent qu'il préférable de retirer les piles, d'où mon "peuvent-doivent", et cela m'a paru judicieux, mais je n'ai pas trouvé d'incident d'utilisation pour autant.

Flo

Dernière modification par florencia (07-01-2021 09:27:25)

fab · 07-01-2021 10:25:06

En passant, si c'est en backup tu ne crains pas d'avoir du mal à l'allumer avec les doigts ayant perdu un peu de leur motricité ?

florencia · 07-01-2021 14:49:54

On ne peut jamais prévoir toutes les situations, donc je pars du principe que tout peut arriver, mais justement en parlant de back-up, cela inclut la prévention également de la perte potentielle de dextérité. Lors d'un incident ou lors de certaines phases à risque classique de se refroidir au bivouac par exemple, le soir à l'arrêt de l'effort, le matin quand on remballe les affaires etc. Il pourrait être le premier geste à réaliser justement avant que cela n'arrive

Il m'est arrivé de vraiment me refroidir une main en particulier suite à un incident mécanique qui nécessitait une grande dextérité et donc d'enlever mes gants un peu trop longtemps, et malheureusement par -35°C.
Mon liner en laine a eu le temps de geler à l'intérieur de la moufle (c'est extrêmement rapide à ces T°). Et quand je l'ai renfilé, alors que j'avais encore une dextérité correcte, mais déjà compris que j'avais mis trop de temps à réparer, impossible de me réchauffer et encore moins de dégeler la moufle, donc je retractai mes doigts pour tenter de me réchauffer, mais ma moufle gelait encore plus, bref le cercle infernal. Quand j'ai pensé à prendre mes moufles de bivouac, c'était trop tard, plus la dextérité pour les attraper dans mon sac, les moulinets, etc ne suffisaient et pendant ce temps, liés à mes arrêts itératifs eux-mêmes liés à la douleur et à la recherche d'une solution, mes pieds se refroidissaient eux aussi, tout s'enchaine vite dans le mauvais...
La seule solution a été d'accélérer au max de mes capacités physiques, pourtant dans une poudreuse épaisse. J'ai mis près de 2h00 pour "retrouver" ma main, mais pas encore les pieds, cela arrivera bien plus tard.

C'est cette expérience qui fait que je cogite sur le sujet

Flo

fab · 07-01-2021 15:41:33

florencia a écrit :

#596838On ne peut jamais prévoir toutes les situations, donc je pars du principe que tout peut arriver, mais justement en parlant de back-up, cela inclut la prévention également de la perte potentielle de dextérité. Lors d'un incident ou lors de certaines phases à risque classique de se refroidir au bivouac par exemple, le soir à l'arrêt de l'effort, le matin quand on remballe les affaires etc. Il pourrait être le premier geste à réaliser justement avant que cela n'arrive

Ca parait cohérent comme idée.
Le coup du ziplock (ou sac plastique hermétique) pour l'éteindre doit sans doute aussi éviter l'évaporation excessive de l'essence. Le matin ça peut être plus simple que de faire un dosage de remplissage précis.

ith · 07-01-2021 16:04:50

florencia a écrit :

#596838Il m'est arrivé de vraiment me refroidir une main en particulier suite à un incident mécanique qui nécessitait une grande dextérité et donc d'enlever mes gants un peu trop longtemps, et malheureusement par -35°C.
Mon liner en laine a eu le temps de geler à l'intérieur de la moufle (c'est extrêmement rapide à ces T°). Et quand je l'ai renfilé, alors que j'avais encore une dextérité correcte, mais déjà compris que j'avais mis trop de temps à réparer, impossible de me réchauffer et encore moins de dégeler la moufle, donc je retractai mes doigts pour tenter de me réchauffer, mais ma moufle gelait encore plus, bref le cercle infernal. Quand j'ai pensé à prendre mes moufles de bivouac, c'était trop tard, plus la dextérité pour les attraper dans mon sac, les moulinets, etc ne suffisaient et pendant ce temps, liés à mes arrêts itératifs eux-mêmes liés à la douleur et à la recherche d'une solution, mes pieds se refroidissaient eux aussi, tout s'enchaine vite dans le mauvais...
La seule solution a été d'accélérer au max de mes capacités physiques, pourtant dans une poudreuse épaisse. J'ai mis près de 2h00 pour "retrouver" ma main, mais pas encore les pieds, cela arrivera bien plus tard.
C'est cette expérience qui fait que je cogite sur le sujet
Flo

Merci Florencia d'avoir détaillé l'incident (oserais-je te demander de préciser la nature de la surmoufle, du liner et si j'ai bien compris tu n'avais pas de sous gant fin ?)

Dans des circonstances analogues, j'ai du réchauffer la main d'un copain. C'est dans ces moments là qu'on apprécie de ne pas être seul.

Dans mes randonnées solo lapone, je n'ai pas eu heureusement à gérer cela. Entre autre parce que je suis très attentif à mes mains dans la mesure où un ami est revenu d'Islande, dans les années 90, avec pas mal de doigts en moins. Je fais donc très attention à mes protections de main et en urgence j'ai des chaufferettes chimiques (que l'on sait imparfaites d'où mon intérêt pour le sujet que tu as abordé).

J'aimerais dire aussi que l'expérience ce n'est pas tant ce que l'on a réussit à faire avec succès sans problème (et encore moins ce que les autres ont réussi à faire et décrivent plus ou moins fidèlement sur les réseaux sociaux). Certes cela peut être de l'expertise mais parfois tout simplement de la chance. Quand tout se passe bien, parce qu'il fait beau, que la neige est idéale, que la cabane est trouvée à la tombée de la nuit, que le feu est prêt : dans ces circonstances on apprend peu.

L'expérience c'est en fait la somme de nos erreurs. Si possible, et fort heureusement, de petites erreurs comme tu le relates dans ton message.

florencia · 07-01-2021 22:34:54

Mes moufles paume cuir - dos coton 60% / polyester 40%, avec son Liner laine

J'avais bien des sous gants fins merino, mais qui avaient déjà bien soufferts de la balade, la plupart des extrémités des doigts de cette main avaient fondus sous l'effet de la chaleur de flammes d'un feu de bois et des manipulations inhérentes.
Je savais le matin en partant que la rétraction du "tissu" occasionné entrainait une légère compression et que ce n'était pas bon, mais je n'avais pas pris la décision de mettre ma 2° paires de secours ...
Je savais que la T°C au réveil était de -29°C, mais je n'ai pas mis mes semelles en feutre de laine comme je l'aurai fait si cela avait été ma première rencontre avec ce genre de T°C.
J'ai consciemment sous estimé le risque de la poursuite de la chute des T°C, il faisait -21°C la veille et -10°C l'avant veille.

Ce que j'avais écrit lors de mon retour succinct après cette virée, et mieux décrit du coup aujourd'hui :
La seule chose qui m’a manqué, ou du moins qui m’aurait facilité un peu la vie, ce sont des chaufferettes pieds et mains, au moins une fois. Même si je pense, sais, que sans les quelques petites erreurs cumulées, le pire, consciemment pour la plupart, j’aurai dû, pu, éviter de refroidir, à la limite, mes extrémités. Cela ne sait plus reproduit ensuite, une bonne leçon, celle d’avoir minimiser la possibilité de chute des températures…

Flo

Ytreza · 07-01-2021 23:43:48

Merci florencia d'avoir partagé cette mésaventure ; les erreurs des autres sont moins marquantes que celles qu'on fait nous même, mais ça reste très instructif Je suis ce sujet avec intérêt.

Eric le rouge · 08-01-2021 09:31:48

Merci beaucoup Florencia pour ce retour détaillé sur un incident qui n'est pas allé plus loin fort heureusement...
... Qui pointe l'accumulation des petits événements qui se sédimentent (et les "pare-feu" qui ne fonctionnent pas) pouvant produire un accident, et aussi que l'expérience et l'expertise peuvent parfois amener à des inattentions ou routines qui nous exposent (même si là, ton expérience t'a aussi permis de sortir de la spirale négative).

laxmimittal · 08-01-2021 22:56:08

florencia a écrit :

#596838On ne peut jamais prévoir toutes les situations, donc je pars du principe que tout peut arriver, mais justement en parlant de back-up, cela inclut la prévention également de la perte potentielle de dextérité. Lors d'un incident ou lors de certaines phases à risque classique de se refroidir au bivouac par exemple, le soir à l'arrêt de l'effort, le matin quand on remballe les affaires etc. Il pourrait être le premier geste à réaliser justement avant que cela n'arrive
Il m'est arrivé de vraiment me refroidir une main en particulier suite à un incident mécanique qui nécessitait une grande dextérité et donc d'enlever mes gants un peu trop longtemps, et malheureusement par -35°C.
Mon liner en laine a eu le temps de geler à l'intérieur de la moufle (c'est extrêmement rapide à ces T°). Et quand je l'ai renfilé, alors que j'avais encore une dextérité correcte, mais déjà compris que j'avais mis trop de temps à réparer, impossible de me réchauffer et encore moins de dégeler la moufle, donc je retractai mes doigts pour tenter de me réchauffer, mais ma moufle gelait encore plus, bref le cercle infernal. Quand j'ai pensé à prendre mes moufles de bivouac, c'était trop tard, plus la dextérité pour les attraper dans mon sac, les moulinets, etc ne suffisaient et pendant ce temps, liés à mes arrêts itératifs eux-mêmes liés à la douleur et à la recherche d'une solution, mes pieds se refroidissaient eux aussi, tout s'enchaine vite dans le mauvais...
La seule solution a été d'accélérer au max de mes capacités physiques, pourtant dans une poudreuse épaisse. J'ai mis près de 2h00 pour "retrouver" ma main, mais pas encore les pieds, cela arrivera bien plus tard.
C'est cette expérience qui fait que je cogite sur le sujet
Flo

merci Flo,

à lire et relire pour tout amateur de grand froid :

"construire un feu" de Jack London.

ton aventure fait penser à cette nouvelle.

L.

Dernière modification par laxmimittal (08-01-2021 23:05:54)

Magic Manu · 08-01-2021 23:57:03

Une nouvelle géniale! La nouvelle traduction dans les éditions La Pléiade est superbe (elle ne s’appelle plus « construire un feu », mais « faire un feu », entre autre suite à une longue discussion que j’avais eu il y a quelques années avec le traducteur )
Mais l’anecdote de florencia se termine mieux !

Ytreza · 09-01-2021 02:23:43

Magic Manu a écrit :

#597019Une nouvelle géniale! La nouvelle traduction dans les éditions La Pléiade est superbe (elle ne s’appelle plus « construire un feu », mais « faire un feu », entre autre suite à une longue discussion que j’avais eu il y a quelques années avec le traducteur )
Mais l’anecdote de florencia se termine mieux !

Pourtant, à la lire, on comprend bien la distinction entre "faire du feu" et "construire un feu" !

florencia · 10-01-2021 00:18:30

Merci laxmimittal, je viens d'écouter 'construire un feu" en audio, cela plonge effectivement bien dans l'ambiance des grands froids extrêmes, la perception des petits détails, des ressentis, l'enchainement infernal des événements ...

Flo

laxmimittal · 10-01-2021 23:13:01

florencia a écrit :

#597123Merci laxmimittal, je viens d'écouter 'construire un feu" en audio, cela plonge effectivement bien dans l'ambiance des grands froids extrêmes, la perception des petits détails, des ressentis, l'enchainement infernal des événements ...
Flo

ah ben je suis drôlement contente de te faire découvrir ce texte magnifique.

si tu ne connais pas trop Jack London, je t'invite à tout engloutir, tu y retrouveras sûrement les ambiances des grands espaces gelés et sauvages que tu affectionne.... bien calée sous les couvertures

L.

florencia · 11-01-2021 00:19:29

Si, si, je connais, j'en ai dévoré quelques uns ado, mais pas celui-ci

Flo

Bilbox · 11-01-2021 10:14:06

fab a écrit :

#596559Une petite question pour savoir si l'un de vous aurait par hasard une astuce à partager lorsque le froid aux pieds survient une fois couché.
Au delà des chaussons et chaussettes qui apportent de l'isolation, y aurait t'il d'autres solutions (mouvements à réaliser...)? Merci

Avoir un sdc assez large en bas.

Quand tu te couches,
-tu enlèves tes chaussettes de marche
-tu te sèches bien les pieds
-tu mets tes chaussettes de bivouac
-tu te couches sur le dos en repliant les jambes, le plus bas possible dans le sdc
-tu te masses les pieds
-tu remontes dans ton sdc et poses tes pieds à la place où tes fesses ont chauffé

DDN17 · 11-01-2021 10:15:50

[HS] En ce moment chez nous il fait des températures un peu négatives, genre -2 le matin quand je vélotaffe - c'est exceptionnel dans notre coin. Rien qu'à vous lire tous, j'avais déjà froid et j'étais plein d'admiration. Mais maintenant que je casse la glace en passant dans les ornières de boue sur le chemin du boulot et que mes pieds sont transformés en Mr Freeze quand j'arrive, je vous tire mon chapeau.[/HS]

Bilbox · 11-01-2021 10:38:23

DDN17 a écrit :

#597253[HS] En ce moment chez nous il fait des températures un peu négatives, genre -2 le matin quand je vélotaffe - c'est exceptionnel dans notre coin. Rien qu'à vous lire tous, j'avais déjà froid et j'étais plein d'admiration. Mais maintenant que je casse la glace en passant dans les ornières de boue sur le chemin du boulot et que mes pieds sont transformés en Mr Freeze quand j'arrive, je vous tire mon chapeau.[/HS]

C'est un sujet important que le froid aux pieds/mains, j'y suis assez sensible bien que travaillant dehors.
Même les plus durs y ont laissé des phalanges, je pense bien sûr à Gleb Travine qui a fini par s'entailler les orteils, malgré un physique hors du commun (il se lavait à la neige lors de sont tour de l'URSS en mono-vitesse par les côtes sibériennes en 1928 ) https://fr.wikipedia.org/wiki/Gleb_Travine

PS: en me couchant sur le ventre je mets les mains sous mes cuisses, ça marche bien.

Dernière modification par Bilbox (11-01-2021 10:40:53)

Shanx · 20-02-2021 11:12:56

Je suis assez sensible au froid des pieds, surtout à vélo. En rando à pied, il me suffit de me mettre très rapidement dans le sac de couchage une fois arrivé au bivouac afin de conserver la chaleur issue de la marche, mais en vélo j'ai souvent les pieds déjà froid en fin de journée. Si je me couche avec les pieds froids, ils vont mettre plusieurs heures à se réchauffer, ce qui n'est ni agréable ni propice à une bonne récupération.

Au mois de février j'ai fait deux fois une semaine de vélo avec des températures en journée de l'ordre de 10° max (et plusieurs jours à 5° max) et des nuits jusqu'à -2. Rien de bien froid, mais pas assez chaud pour mes petits pieds sensibles. J'étais bien sûr relativement bien habillé pour la nuit : chaussettes chaudes, collant, polaire + doudoune, buff et bonnet, accompagnés d'un SOL Escape Bivy + d'un quilt 300 qui commence à fatiguer.

Je n'ai trouvé que deux choses qui m'ont permis de passer des nuits correctes :
- s'il ne fait pas trop froid (~5°, pas moins), marcher une dizaine de minute afin de rétablir la circulation dans les pieds. Mes chaussures de vélo à semelles rigides n'étaient pas idéales pour ça, mais il faut ce qu'il faut
- la solution ultime, non MUL mais terriblement efficace : des chaufferettes D4. Je n'avais pas de réchaud donc impossible pour moi d'avoir une bouillotte, donc les chaufferettes étaient un bon remplacement. En plus de ne pas être MUL ce n'est pas très écolo (usage unique, emballage plastique) ni économique (1€/nuit), mais c'est la première fois que je randonnais par temps frais/froid sans craindre le début de nuit.

hrrrk · 20-02-2021 11:24:19

Sans compter le vent froid, les muscles des pieds sont peu mis à contribution en vélo, ils dégagent peu de chaleur.
As-tu essayé la VBL/sac plastique pendant que tu roules?

Shanx · 20-02-2021 13:42:01

hrrrk a écrit :

#601452Sans compter le vent froid, les muscles des pieds sont peu mis à contribution en vélo, ils dégagent peu de chaleur.
As-tu essayé la VBL/sac plastique pendant que tu roules?

Alors oui, j'ai très souvent les pieds froids (au point de ne plus vraiment les sentir) lorsque je fais du vélo (en gros dès que les températures passent sous les 10-12°). Mais... ça ne me dérange pas. J'arrive à faire abstraction et je ne le sens que si j'y pense. Le problème se pose une fois arrivé au bivouac.

Il y a un mois j'ai fait une grosse sortie par temps froid (-6° relevé donc probablement moins ressenti - 10h de vélo). Lorsque je suis rentré j'avais les orteils bleus et j'ai ressenti des fourmis dans les pieds pendant une semaine. Encore maintenant j'ai des fourmis dans les gros orteils.

hrrrk · 20-02-2021 19:56:26

Mais as-tu essayé le sac plastique entre la chaussette et la chaussure?
Ou alors la chaussure est elle déjà étanche?

Shanx a écrit :

#601467Il y a un mois j'ai fait une grosse sortie par temps froid (-6° relevé donc probablement moins ressenti - 10h de vélo). Lorsque je suis rentré j'avais les orteils bleus et j'ai ressenti des fourmis dans les pieds pendant une semaine. Encore maintenant j'ai des fourmis dans les gros orteils.

Je te souhaite qu'il n'y ait pas de séquelles.

Je ne fait que vélotafer sur de courtes distances, pantacourt même par -10°C. La randonneuse des années 80 me permet de mettre des moufles de ski par dessus les gants polaires pour isoler les mains. Pas de problème avec les pieds qui sont plutôt musclés grâce aux 100% pieds nus/minimaliste au long de l'année mais sur 10h, je chercherais une solution pendant que je roule, pas une fois rentré dans le sac de couchage.

Les pieds froids sous la couette sont souvent des pieds faibles. Quelqu'un qui marche en trails connaîtra moins ce problème que quelqu'un qui marche dans des chaussures rigides.
Mes mains sont peu musclées et plus sensibles au froid que mes pieds. Heureusement, elles se réchauffent plus vite parce que le rapport volume/surface est plus faible.

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#26 07-01-2021 09:27:00

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