[Récit + liste] GR 54 allongé 17 jours septembre 2021

06chamois · 27-09-2021 15:07:30

Ma randonnée sur le tour du GR 54, début septembre 2021

Poids de départ « du chamois » 80 Kg a jeun pour 1 m 70 de ‘muscles’.
Ouais bon il ne faut pas exagérer quand même.

Par rapport aux quelques photos qui sont au-dessus dans mon trombi j’ai quelques doutes par exemple sur ma fabrication de mon support pour ma caméra Go Pro qui sont surtout sur la tenue de l’horizontalité de la Go Pro, puisque mon réglage est côté droit avec une seule sangle donc que cela peut pencher légèrement en fonction du poids (même si il est faible) et côté gauche de 2 sangles réglables en tension.

Ce qui en quelque sorte m’oblige lorsque je film à ce que mes sangles d’épaules soient bien tendues et que la caméra ne bouge pas dans le système que je lui ai fait (je vais l’arranger prochainement je pense pour du plus pratique. Le système Go Pro d’origine est vraiment trop imposant pour mon avis).

Venons-en à ma liste de mon matériel qui est dans mon sac à dos.
Quasiment aucune différence par rapport à ma liste normale hormis que j’ai troqué mon Poncho contre une veste anti pluie .. 500 de chez D4.

Ma liste pourrait être au minimum de 7,9 Kg mais actuellement telle que je l’ai, je suis à 8,6 Kg (sans eau ni nourriture) ce qui pour moi me convient très bien.

Il est certain que si on regarde de près, pour avoir des photos j’ai donc une Go Pro, un appareil photo numérique Canon et un téléphone. Mais bon chacun ayant sa spécificité malheureusement.

3 batteries de Go pro (il me faut 3 heures 20 mn pour en recharger une avec une de mes batteries solaire).
2 batteries pour mon appareil photo Canon
4 batteries Sorbo pour mon GPS Garmin

Ma frontale se recharge aussi en USB, comme mon téléphone bref utilisation soutenue ( à voir au retour pour un compte rendu) des deux batteries solaires sur trois semaines.

Et donc deux batteries solaires pour recharger le tout soit 10 000 mAh devraient me suffire largement quelques soit la clarté du ciel, enfin je l’espère !!!!
Verdict au retour pour expliquer les + et les - de tout cela.

En fait c’est pour moi un test grandeur nature pour une future randonnée de plusieurs mois.
Une discussion sur cette randonnée viendra prochainement et je suis certain que vous y participerez activement, mais patience patience.....

Pour le moment c’est uniquement une extension du GR 54.

Question nourriture je prends environ 6 jours de nourriture pour deux semaines (enfin j’ai 13 petits déjeuners, 6 gels et environ 600 gr pour les encas le matin vers les 10 H (qui se compose d’un mélange de noix, noix de cajou, cacahuètes, bananes séchées, amandes), 7 repas pour le midi, 7 soupes et 6 lyos pour le soir. Il en manque pour la durée mais cela sera complété à la fois dans les refuges, villages, restaurants. Je pense que ça va le faire.

J’en ai donc enlevé par rapport à la photo sur mon trombi car lorsque j’ai pesé toute cette nourriture je me suis dit « Trop lourd » = réduction OBLIGATOIRE.

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Voilà le début je commence chouette chouette chouette ....... et oui je suis un ‘chamois’ j’adore marcher.
Je suis donc parti le vendredi matin 03 septembre de chez moi vers les 7 H du mat. Arrivé sur place tranquillou au Bourg d’Oisans disons pratiquement à midi.

Je cherche le syndicat d’initiative pour demander ou je peux laisser mon véhicule pour admettons trois semaines au cas ou je resterais quelques jours supplémentaires.
C’est on jamais.
Une fois garé, mon sac sur le dos, je pars à la sortie du village pour commencer à poser mes chaussures de rando sur le chemin.

Bon « ATTENTION » il m’arrive très souvent de faire les boucles proposées dans les guides en sens contraire. Et là ce parcours n’a pas dérogé à mon habitude.
Donc c’est ce que j’ai fait ....... je suis parti en sens anti horaire.

Début de mon tour : ½ premier jour de rando vendredi après midi 3 septembre 2021.

Avant la sortie du village je m’achète un sandwich pour mon midi ( il est déjà 12 H 30) que je mange sur le chemin.

Et dès le départ cela monte parfois en coupant les lacets de la route.

C’est beau tout autour de moi ces montagnes mais de gros nuages sombres commencent à envahir le ciel et voilà ce qui devait arriver arrive.
Le chemin défile bien pour le moment ...... mais ....... mais ...... les nuages arrivent et vers les 17 H il commence à tomber quelques gouttes puis celles-ci augmentent alors je me cherche un endroit pour planter ma tente.

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Et comme il pleut pas mal je me suis trouvé un gros arbre en espérant qu’il me tombe moins d’eau sur la tête.....tant que ce n’est pas le monde tout va bien.

En fait je suis juste à côté du télésiège du Chalvet et des anciens moulins. Je n’ai fais que 10,8 Km dans mon après midi.
Repas soupe + risotto et dodo.

Je recharge mon téléphone car j’ai oublié de le brancher dans mon Van en venant ainsi que mes piles pour mon GPS.

A 19 H il ne s’est pas arrêté une minute de pleuvoir et cela continuera dans la nuit.

Du coup avec toute cette pluie j’ai pu tester mes sur-chaussures et le test est OK, essai approuvé pour le moment. Mais un besoin d’une meilleure finition un peu comme les sur chaussures des cyclistes.

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Samedi 4 septembre 2ième jour

Je me réveille tout seul car j’ai décidé de ne pas mettre de réveil sachant que je suis en vacances.

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C’est la préparation au petit matin pour mon déjeuner de 12 H.

J’ai pris pour ce trajet une grosse bouteille de gaz ne sachant trop si j’en aurais assez. A la préparation de mon tour j’avais envisagé de partir en complète autonomie donc une grosse de gaz, mais vu le poids de la nourriture que j’ai réduis j’aurais pu changer de bouteille, pas grave.

Une fois préparé mon repas du midi et mis en boîte, je range tout et direction du plateau d’Emparis.
Comment dire et bien oui c’est la montagne et cela monte bien.
J’en prends déjà plein la vue de toutes ces montagnes qui sont sous mes pieds et autour de moi. Je me régale visuellement et l’appareil photo crépite allègrement.

La journée passe ainsi à monter au départ par la route pastorale ; qui est un chemin large, qui monte au Col de Sarenne et très peu descendre mais comme son nom l’indique généralement un plateau c’est en haut. Un pas devant l’autre j’arrive enfin sur ce fameux plateau. Dans mon itinéraire fait chez moi je devais élargir mon tracé sur le plateau d’Emparis. Mais renseignements pris sur place on me dit : « c’est du pareil au même ce n’est que de la montagne donc sans grand intérêt » alors j’ai zappé ce petit tronçon.
Pas très grave de toute façon je n’ai que ça de la montagne devant moi.

Arrivé sur le plateau après avoir repris de l’eau je me cherche un coin où planter ma tente.

Aujourd’hui j’ai bien marché 21,9 Km je suis content.

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Dimanche 5 septembre 2021 3ième jour

Au petit matin j’ai 2° dans ma tente.

Une fois levé et tout rangé dans mon sac, en regardant les pancartes je vois « Lac Cristallin 1 Km et lac Noir 2 Km ». Je ne les avais pas sélectionnés, je me demande pourquoi, si près je dois impérativement y aller.
Et hop un léger détour pour voir ces deux lacs sous un grand soleil aujourd’hui. Pas de problème de ma trajectoire, puisque je rejoins plus loin le GR donc pas de raison de me perdre.

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En regardant de plus près les distances qui sont sur le panneau « 2 Km = 1 H 05 » m’interroge !!!

Ah oui en gros cela fait du 5 Km en 2 H 30, là ok ça monte monte monte.
Pas grave je suis en vacances et ce n’est certes pas cela qui va faire peur à un chamois, une broutille pour moi.
D’autant plus que le temps est super dégagé et radieux, cela donne donne encore plus de baume au cœur.

Le Lac Cristallin est à sec donc pas de photo.

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Le Lac Noir se trouve à 2431 m

Puis le Col du Souchet à 2356 m,

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Et hop je m’arrête au refuge du Fay car je ne résiste pas à une bonne assiette de fromage du coin, hum ! trop bon. Pourtant je m’étais préparé des pâtes pour mon midi, mais voilà elles seront pour ce soir.

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Le refuge est à 2154 m et là il est 12 H 15.
Maintenant je descends tranquillement sur de très bons chemins ou il est possible de rouler en voiture.

Alors je m’étais dit avant de partir je dois bien pouvoir faire mes 25 Km par jour !
Mais aujourd’hui je me contente de 18,8 Km, bof !!!

Puis grande grande descente surtout visuelle car du haut je vois ou je dois arriver ..... à Mizoên, avec une superbe vue sur le Lac du Chambon.

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Sur le chemin je passe devant la cascade pétrifiante, magnifique. Quelques personnes sont venues là pour pique niquer.

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Toujours en descendant je m’arrête au refuge des Clots me boire ma boisson préféré.

Un tour en passant pour voir au Lac des Clots qui est plus maintenant une tourbière qu’un lac avec ces 20 cm d’eau.

Parfois la descente s’effectue le long de parois de pierres ou sont installés des câbles pour notre sécurité, mais là rien de très dangereux puisque l’on a une ‘main courante’.......surtout pour un chamois !!!

A l’entrée du village de Mizoên (pour moi) je vois un endroit marqué « bivouac aménagé ».
Trois restanques sont disponibles pour les tentes ou évidemment je plante la mienne pour la nuit.
Un couple est aussi là avec tente.

Aujourd’hui 18,8 Km d’effectués.

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Lundi 6 septembre 2021 4ième jour

Au matin, le début de ma marche commence par un léger détour pour visiter « Le Freinet d’Oisans », sans plus mais détour sur mon trajet.

En bas près de la route je vois Venosc au loin (enfin à seulement 2 Km) mais je n’y vais pas. Je traverse la route, la rivière sur un pont et me dirige de l’autre côté sur le chemin qui part vers la droite dans les bois.

Je passe à Bons, La Molière, bref je suis le GR 54.

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La montée à L’Alpe d’Huez en voiture. Vue d’ici c’est à peu près comme toujours cela à l’air impressionnant et en fait sur la route en voiture pas plus que cela.

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Un bon chemin en sous bois cela me rafraîchit et c’est bon.

Un panneau m’indique : risque de chute, passage aérien, chutes de pierres .... c’est tout !!!
Me voilà prévenu, je resserre les lacets de mes chaussures.

Généralement mes lacets sont légèrement détendus de manière à davantage laisser respirer mes pieds. Par contre je les serre à fond pour les descentes afin d’éviter que mes ongles ; même si ceux-ci sont coupés courts exprès, ne viennent malgré tout toucher le bout de mes chaussures.

Mais pour tomber lors de ce passage, avec câbles, il faut presque le faire exprès puisque l’on marche dans une goulotte donc avec un bord en pierre côté vide d’une hauteur de 40 à 60 cm, qui retient au cas où. Mais il vaut mieux prévenir cela ne coûte rien.

Vue du haut cela semble impressionnant. Il est certain que celui qui se traîne un sac à dos de 20 Kgs sur le dos ne doit pas en mener large, d’autant plus lorsqu’il pleut.

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Au poteau ‘Vernet’ j’ai choisi de prendre « Les Gauchoirs » au lieu de « Vénosc » parce que pour moi je n’avais pas à passer par Vénosc (sauf pour ceux qui veulent y bivouaquer).
Mais là descente dans ces petits cailloux n’est franchement pas une rigolade, souvent l’ensemble des cailloux glissent sous la chaussure et les cuisses travaillent pour bloquer les jambes afin de ne pas tomber ou faire un semblant de grand écart.

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Et pour un GR ......

Je traverse la route direction « La Danchère » et à un moment j’en ai marre, la nuit se profile doucement alors je me pose dans un champ légèrement en pente pour la nuit, pas grave cela ira en calant mes vêtements sous mon pneumatique.

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25,5 Km d’effectué aujourd’hui, ah c’est cool les vacances.

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Mardi 7 Septembre 2021 5ième jour

Je pars ce matin en direction du Lac du Lauvitel.

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C’est magnifique de voir un ancien four à pain communal conservé (patrimoine à La Danchère) en bon état et qui visiblement sert encore au court de l’année.

J’en profite pour faire le tour du village, enfin des quelques maisons, pour en photographier l’architecture.

La montée au lac s’effectue pratiquement tout en sous bois ce qui me plait pour la fraicheur, même si cela me cache un peu la vue. Je ne peux pas tout avoir !
J’arrive au lac sur le coup de midi donc je m’arrête pour manger ce que je me suis prévu ce matin.
Comme je veux faire la variante je ne passe donc pas initialement par le Lac de la Muzelle. Néanmoins je souhaite le voir et ce n’est pas environ 7 / 8 H de trajet qui vont m’empêcher d’y aller. Après tout ce n’est que du D+ du D- et quelques Km, l’intérêt d’avoir du temps devant soi.
Après tout je suis en vacances et je veux le voir ce Lac, qui semble être apprécié dans les descriptions que j’ai pu lire.

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Le Lac Lauvitel vue du chemin qui monte pour me rendre à celui de la Muzelle.

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Vue dégagée un peu avant d’arriver au Col du Vallon (2540 m).

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Arrivé enfin au Col du Vallon je le distingue enfin ce Lac de la Muzelle.
Moi qui pensait y arriver pratiquement dessus je dois encore me taper 1 H de descente pour enfin en être à côté.
Quand il faut il faut, allé Chamois tu es là pour te faire plaisir donc GO.

Arrivé au refuge de la Muzelle sachant que je n’ai pas réservé je demande à la gardienne si elle a quelque chose qui me nourrirait, peu importe ?
La gardienne reviendra avec une assiette d’une part de quiche pomme de terre lardons fromage chaude d’environ 4 cm d’épaisseur ce qui me cale bien.

Mais comme je pense que la nuit va être froide et humide du fait de la hauteur et de la proximité de l’eau je termine mon repas par une part de tarte aux myrtilles. Histoire de faire travailler mon corps, donc des calories supplémentaires qui me réchaufferont, pour la digestion de tout cela.

La nuit commence à tomber et mon bivouac est monté sur la partie plate face au refuge.

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Total de ma petite journée 13,7 Km, petite en effet. Mais c’est vrai que j’ai pris mon temps au Lac Lauvitel.

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Mercredi 8 septembre 2021 6ième jour

Une fois tout remballé je monte à nouveau au Col de la Muzelle puis descente sur le Lac Lauvitel pour me faire la variante qui passe par le Lac de Plan Vianney à 2269 m.

En partant sur le chemin qui monte je croise un randonneur qui en descend et qui me dit gentiment : « Vas y doucement ça monte fort ! ».
Alors je prends son conseil à la lettre d’autant plus que le soleil chauffe bien donc la je transpire, normal ça monte il fait chaud, mais encore une fois je trouve de l’eau qui coule très souvent.
J’ai souvent tendance à forcer mon allure dans les montées ce qui parfois me met dans le orange, alors ma petite voix me dit de redescendre dans le vert.

Je refais donc le plein d’eau fraîche à chaque fois que je rencontre un filet d’eau qui coule. C’est génial d’avoir toujours de l’eau fraîche pour moi qui adore ça.

Je reconnais que cela monte sérieusement sans en voir à chaque fois le bout.

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Quelques « beaux » passages avec des câbles pour la sécurité.

Ou même sans câbles !!!

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Parfois le chemin est quand même plus ou moins « hasardeux » avec des prises de risques si l’on n’a pas le pied montagnard.

Mais quoi ! Ce n’est pas la plage ici !!! Il faut savoir ce que l’on veut.

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J’arrive au Lac du Plan Vianney (2269 m) vers 17 H et devant moi se dresse sur la continuité de mon chemin « La Brêche du Perrier » mais encore un peu au loin.
Le problème n’est pas de monter encore, cela je le peux aisément pas de fatigue particulière pour le moment, mais que de l’autre côté il y a la descente avec un risque de ne pas pouvoir avoir un bivouac relativement plat. Alors comme l’endroit au lac me plait je reste là pour ce soir d’autant plus qu’il y a des murets arrondis avec la possibilité de mettre la tente au centre pour se protéger du vent.
Car oui il y a beaucoup de vent, ça souffle pas mal et puis je me sens bien ici en communication avec cette généreuse nature visuelle, alors autant en profiter.
En effet j’aime m’immerger mentalement dans cette nature pour faire corps avec, cela me ressource totalement.
Comment ne pas être en harmonie avec cette belle nature et être totalement humble devant tant de beauté.

Du Lac de La Muzelle au Lac de Plan Vianney j’ai fais 12,4 Km donc une petite petite journée mais ce n’est pas un problème pour le moment car de toute façon je me dis qu’au maximum j’ai trois semaines de vacances. Donc je peux me permettre de perdre quelques heures histoire d’en profiter.

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Voilà ma vue pour ce soir ou je serais le seul à bivouaquer là, tranquille quoi.

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Jeudi 9 septembre 2021 7ième jour

Départ toujours avec un peu de vent du Lac de Plan Vianney.
Je monte tranquillement car ce n’est pas spécialement dur.

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Le Lac de Plan Vianney vue de ma montée à La Brèche du Perrier (2576 m).

J’arrive au moment de passer la brèche du Perrier, bel environnement tout autour. Le chemin descend maintenant vers la cabane de la Selle.

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Une fois passé la Brèche du Perrier, le chemin est là devant.

En descendant il y a quelques chamois (Oh ! La famille !!!) qui sont là à brouter.
Je mange moi le midi dans les bois juste à côté de la cabane de la Selle, que je ne suis pas allé voir.
Dans l’après midi en montant encore et toujours il se met à pleuvoir.

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Je me dirige vers le Col de la Roméïou (2439 m). Il y a là une ‘longue’ ligne droite à flan de montagne, à mon avis dans les 45° d’inclinaison et juste avant de l’entamer je croise un couple et lui me dit « attention prudence prudence dans cette longue portion » et là c’est vrai croyez-moi si vous avez le malheur de chuter du chemin vers la pente, jamais vous ne pourrez pas vous arrêter (j’en doute franchement) dans l’herbe surtout si celle-ci est mouillée comme en ce moment........... seulement en bas, mort.

C’est le coin que je trouve pour le moment le plus dangereux et je pense notamment aux personnes qui ont le vertige.

Sinon même par temps de pluie comme pour moi, il n’y a pas de problème particulier si on a le pied ‘chamois’. Mais je fais quand même ‘très’ attention dans cette portion, non pas de la peur mais une sureté supplémentaire et en plus je suis seul.

Ensuite une fois passé le col j’entame la descente vers Valsenestre. Là aussi certains passages sont justes, même si ils ont beaucoup moins dangereux mais le risque de chute existe et auraient besoin d’être refait.

Je passe devant le Lac Labarre en descendant, qui lui est à 2393 m.
Du coup comme la pluie m’accompagne toute l’après midi je me prends une place au gîte à Valsenestre.
Un peu par obligation car ma réserve d’électricité dans toutes mes batteries est quasiment épuisée.
Bonne douche, bon repas et nuit moins bonne que dans ma tente. Pour la simple raison que je n’ai qu’un seul chargeur électrique pour tout. En effet je dois recharger pratiquement tout car j’ai tiré un peu fort sur mes appareils, photo / vidéo.

Je recharge en 3 H les deux batteries GO PRO sur l’électricité (pendant la douche + le repas + + +) + un peu moins de 3 H pour la dernière des trois (il lui en reste encore à l’intérieur), après réveil dans la nuit pour la charge des deux batteries solaires ce qui me fera me réveiller souvent (environ toutes les deux heures en gros) pour vérifier si la charge est complète et changer les appareils + le téléphone et au réveil comme tout cela est chargé je peux enfin charger mes 4 piles pour mon GPS, ouf !!!
Çà va que j’ai la prise électrique directement à ma tête de lit, pratique et moins de bruit en pleine nuit car je ne suis pas tout seul à dormir dans la grande chambre.

La pluie est encore prévu pour demain dans l’après midi. Encore un peu de pluie, cela rafraichit l’atmosphère ce que le chamois apprécie !!!

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L’énorme hameau de Valsenestre !!!

Aujourd’hui 14,5 Km de fait, pas vraiment beaucoup mais il est vrai que je m’arrête souvent pour prendre des photos, des vidéos, regarder la beauté du paysage.

Et puis j’y suis allé très prudemment dans cette longue ligne droite herbeuse à 45° avant le Col de la Roméïou. La prudence, la prudence d’autant plus que je suis seul à marcher et que je tiens à vivre encore longtemps longtemps ......

Au gîte j’achète 2 saucissons, 2 sacs de riz et un demi-reblochon + mon panier repas pour le lendemain midi, afin de ne pas trop tirer sur mes réserves.

Le soir au gîte repas : soupe / salade / lasagnes / gros plat de fromage blanc + sucre et 1 madeleine à la pâte d’amande, largement de trop à manger.

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Le four à pain communal de Valsenestre.

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Vendredi 10 septembre 2021 8ième jour

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En pleine forme le ‘chamois’ pour attaquer la suite.

Départ de Valsenestre du gîte à 9 H, en direction du Col de Côte Belle.
Comme ça monte toujours j’arrive à un moment ou je tombe visuellement sur cet étrange « alignement » géologique de schiste (je crois).

C’est bien avant que les piles de mon GPS mon lachées, donc je n’ai pas vraiment le D+ ni le D- (il m’en manque un peu pour mon total tout compris mais pas tant que cela).
Lorsque je m’en rends compte et remets des piles chargées il m’affiche 969 m.

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Tout à fait surprenant comme empilement !!!
C’est juste avant le Col de Côte Belle situé à 2290 m.

Le brouillard est revenu et m’empêche de voir au loin le paysage, dommage.

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Et encore une grande descente (d’où il faudra probablement remonter après évidemment).

Toujours dans la descente sur le coup de midi je cherche un arbre assez gros en branches pour m’éviter un peu la pluie et pouvoir tranquillement ( ? ) manger le repas que m’a vendu le gardien du gîte ce matin.

D’ailleurs comme il a bien plu pendant la nuit le gardien nous dira au moment de partir de son gîte « prudence après le Col de Roméïou ».
Oui mais voilà j’y suis passé hier puisque je suis en sens inverse des quelques randonneurs présents (une 20 au gite de Valsenestre le soir).

A un moment dans la matinée, j’entends l’hélicoptère qui cherche cherche et visiblement trouve et ramène à Valsenestre la personne qu’ils ont récupérée.
La dépose, l’hélico continue à tourner au-dessus sur place en boucle, pendant qu’ils doivent faire ce qu’ils peuvent pour la personne en bas. Puis l’hélico repart, tout cela en une bonne demi-heure. Comme quoi prudence vraiment on ne le dira jamais assez.

C’est de la randonnée pour notre plaisir et nous ne sommes pas des professionnels ou des alpinistes chevronnés.

Comme cela me semblait comme une évidence hier soir en me rapprochant de Valsenestre, c’est qu’à force de descendre à un moment il faut remonter. Je le ‘paye’ aujourd’hui, que de la montée et bien sur comme il pleut par moment, cela ne m’arrange nullement.

Je croise deux jeunes qui descendent et je leurs demande si il y a de quoi bivouaquer plus haut ?
Réponse positive à la cabane du berger entre toutes les pierres et c’est vrai qu’il y en a et il faut bien choisir son « petit » coin pour arriver à trouver un endroit à peu près plat.
Malgré tout je réussi à avoir de quoi planter mon abri et mes sardines entre les pierres dans le sol ........ pour ........ une paisible nuit.

Aujourd’hui 18 Km de marche.

Mon appareil photo Canon à décidé de me lâcher, snif ! snif ! petite larme.
Je ne sais vraiment pour quelles raisons pour le moment. Peut être qu’il a pris un peu l’eau et qu’il n’a pas apprécié.

Un bilan à faire chez le « mécano » ou en racheter un autre.

Donc à partir de maintenant toutes mes photos sont prisent avec mon téléphone portable.

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La cabane du berger est juste à gauche en dehors de la photo.
Je ne cherche d’eau pour ce soir car il m’en reste suffisamment.

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Samedi 11 septembre 9ième jour

Au petit matin il ne pleut plus, allé chamois tu dois y aller c’est l’heure. Cela monte de nouveau forcément puisque je ne suis pas en haut.

A peine parti de mon coin de bivouac je trouve de l’eau qui coule et je refais donc le plein.

Je passe par le Col de la Vaurze à 2500 m.

Sur le chemin au loin je distingue une bâtisse avec des drapeaux sur le toit, chouette me dis-je un refuge Et en effet j’arrive au refuge des souffles (1975m) ou je m’arrête pour y déguster 2 tartes aux myrtilles + un fromage blanc toujours aux myrtilles + 2 boissons.

Moi je veux bien marcher mais parfois je dois remplir mon ‘réservoir’ pour avancer et profiter profiter pleinement ...

De quoi repartir d’un bon pied pour passer le Col des Clochettes (2183 m), puis le Col de Colombes (2410 m), celui-ci à 1 H plus loin, avec quelques lacs sur le chemin pour agrémenter l’œil.
Puis par le Pas de l’Olan (2695 m) ou en arrivant je ne vois rien derrière pour cause de nuages / brouillard, sympa !

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Le Pas de l’Olan et dans le sens où je l’ai monté, c'est-à-dire comme sur la photo il faut s’accrocher avec les mains pour plus de sécurité.
Par contre descendre lorsque ce passage est mouillé doit être plus que légèrement impressionnant surtout pour l’appui aux niveaux des chaussures. En soi pas vraiment dangereux mais il a quand même un risque de se casser quelque chose, besoin des mains simplement obligatoire.
Je n’ai même pas rangé mes bâtons mais je suis en monté, plus simple.

Environ une heure pour descendre au refuge de l’Olan ; en effet j’ai essayé de voir l’environnement dans ce brouillard de nuages pour savoir ou j’allais bien pouvoir bivouaquer vu que j’ai du mal à cerner visuellement ou se trouve le refuge et j’arrive à la porte de celui-ci à 19 H passé.
Je demande gentiment à la charmante gardienne du refuge si je peux avoir une assiette de n’importe quoi sachant que je n’ai pas réservé de repas.

Elle me répond de m’installer en bout d’une table, là ou d’autres randonneurs sont entrain de finir leur repas.
Elle m’apporte une soupe, une assiette de riz / viande sauce épicée, assiette fromage et pain, puis après le dessert.

Au moment de payer elle me dit : « ici c’est pour tout le monde pareil » (niveau repas bien entendu). Je ne vais pas me plaindre j’ai bien mangé.

Une fois mon estomac rempli, je me dépêche pour aller planter ma tente à côté de celles qui y sont déjà (3 tentes) car la nuit tombe de plus en plus vite. Je finis de tout monter, gonfler, installer et ranger à la frontale...... bonne nuit.

Pour cette journée mon GPS m’affiche 19,1 Km.
Comme dab depuis le début de mon tour des Ecrins j’ai pris mon temps au refuge des Souffles et donc je le paie en distance de temps, mais en même temps j’ai pu bien manger au refuge de l’Olan sinon je serais peut être descendu pour bivouaquer.

Une bonne nuit pas trop froide car jusqu’ici la température varie au petit matin entre 8° et 12 ° donc pas très froid même à une altitude de 2000 m passé. Un beau restant d’été avec des températures d’été.

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Dimanche 12 septembre 2021 10ième jour

Je descends ce matin du refuge de l’Olan et descends encore et encore avant d’arriver dans le hameau du bas que je visite pour en faire quelques photos.

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Je m’arrête ; à nouveau, dans ce petit village (La Chapelle en Valgaudemar) de quelques maisons pour voir ces vieilles bâtisses puis voyant l’heure je me pose à la table d’un restaurant pour y manger, tant qu’à faire mais comme il est que 11 H 40, on me dit que le service ne commence qu’à midi.
Ce n’est pas grave je patiente en buvant un verre et en regardant mes cartes sur mon téléphone, en attendant qu’il soit l’heure.
J’ai à nouveau bien mangé et c’est avec ce bon repas dans le ventre, que je repars sur mon GR. Au départ par une traversée à peu près à l’horizontale puis qui monte logiquement puisque ce matin je n’ai fait que descendre.

La digestion va se faire rapidement avec cette nouvelle montée.

Deux heures plus tard je passe devant le refuge Xavier Blanc Clot qui est fermé. Vu le beau soleil j’en profite pour faire un arrêt grignotage ainsi que le séchage de ma tente qui est encore toute mouillée.

J’arrive à l’embranchement ou la pancarte m’indique « refuge de Chabournéou à gauche et refuge de Vallonpierre à droite ».
Lors de mon repérage sur la carte Internet mon tracé initial passe par Chabournéou.
Je commence à prendre donc le chemin qui à nouveau encore une fois monte et au bout de 5 mn je me dis « d’accord mais vu l’heure tu n’es pas un vrai chamois à pouvoir dormir à peu près partout donc pas certain que tu trouves un morceau de terrain plat pour ton bivouac » ???
Et ma petite voix intérieure qui me dit exactement la même chose !!!

Ahrrrr ce n’est pas possible, vous êtes deux contre moi, bon ok d’accord si vous êtes deux du même avis je ne peux lutter et j’abdique en prenant la décision de m’arrêter là pour ce soir. Je redescends donc au niveau du panneau et cherche comme d’habitude un coin à trouver pour mon emplacement, qui se trouve juste à l’embranchement des deux chemins qui vont à la fois à Chabournéou et Vallonpierre. Une dizaine de mètres avant la barrière qui franchit le petit ruisseau que l’on peut voir d’ailleurs sur la droite de la photo en la grossissant).

Super, tout ce qu’il me faut pour boire, me laver ...... pour ce soir.

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Entre le temps de monter ma tente et la nuit tombée je vois descendre au moins 80 personnes avec parfois des enfants, descendre du chemin au-dessus pour aller je pense au parking qui doit se trouver en bas sur la route.
Je me dis : « cela doit vraiment être très beau là haut pour qu’autant de monde en redescende. »
Il est vrai que nous sommes le week-end et plus exactement dimanche soir avec un très beau soleil qui a eu lieu toute la journée.

Je me demande d’où peuvent-ils tout venir ?
Alors vivement demain que je vois cela ........ si évidemment j’y passe.

Sur mon itinéraire initial je me suis prévu un nouveau détour pour passer par le refuge de Chabournéou. Cela sera la surprise de voir pour quelles raisons ?

Le compteur de mon GPS m’annonce 17,9 Km pour aujourd’hui.

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Lundi 13 septembre 2021 11ième jour

Endormi de bonne heure donc réveilé de bonne heure, à 6 H 30 (pour une fois, la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt parait-il !!!) pour une levée de camp à 7 H 30.
Hop ! Direction Chabournéou par un début de longue ligne droite sur le flanc gauche (attention anti-horaire) de la montagne.

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Un bien bel environnement tout autour de moi.

Je continue mon chemin puis cela monte et pour finir en lacets avant de rejoindre le refuge de Chabournéou qui est fermé, pas de chance.
Je grignote sur place à une table un mélange oléagineux.

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Le refuge de Chabournéou (2020 m) sur son sommet.

Puis je repars pour monter encore et me diriger vers le refuge de Vallonpierre.

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Chabournéou est situé légèrement à gauche de l’axe du milieu de la photo

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Je mange là à gauche sur le coin de la photo car il est 11 H 50 et j’ai faim.

Un passage aérien avec câbles avant d’arriver sur ce grand cirque auquel mon chemin me dirige à gauche de la pointe du milieu.
Puis une fois passé le col je me dirige rapidement vers le refuge de Vallonpierre situé à 2271 m.

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L’ancien refuge à droite (maintenant celui du gardien) et le nouveau refuge à gauche (pour nous les randonneurs).

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Le refuge dans son magnifique écrin.

Là j’avoue je suis tombé sous le charme de ce site. Magnifique pour moi jamais vu un endroit aussi envoûtant, apaisant. Pour un peu j’aimerais vivre ici, si si.

Je comprends maintenant pourquoi autant de personnes redescendaient de cet endroit
En plus quant on voit l’espace plat disponible face au refuge il y a largement de quoi planter un nombre incroyables de tentes.
J’adore ce site, pour moi il possède tout. C’est la très belle découverte de ce parcours GR 54.

Malheureusement pour moi arrivé au refuge j’ai déjà mangé le midi mais pas le dessert. Alors pour la première fois dans un refuge ou je m’arrête, je trouve de la tarte au citron (fait par le gardien) avec une touche de chantilly. Vous ne croyez tout de même pas que je vais me refuser cela ?
Je ne me suis pas privé, hum trop bon !!! J’en ai mangé deux parts + 2 boissons évidemment.
Oui je sais, je sais ce que vous pensez là !!!! Mais c’est qu’il en faut des calories pour marcher.

En repartant du refuge je monte pour franchir le Col de Vallonpierre.

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Le col situé à 2607 m

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Du col je remonte la crête jusqu’au cairn au dessus, juste un petit aller retour pour admirer les alentours de se point de vue stratégique.

Puis descente et traversée vers le Col de Gouiran (2597 m). Après être passé à ces deux cols je m’aperçois qu’il ne me reste plus que ½ L d’eau et qu’il est déjà 17 H.
Aie dur dur, je cherche et regarde autour pour voir un filet qui coule quelque part mais rien même pas un bruit d’écoulement.

Résultat donc encore un col à franchir puis descendre vers le refuge plus bas. Je me dis que cela n’est pas raisonnable à cette heure là de me compliquer l’existence à monter puis vouloir descendre rapidement pour enfin arriver au refuge qui se trouve à je ne sais même pas combien de temps.

Autant monté ce dernier col à la fraîche demain matin ce qui me fera consommer moins d’eau.

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Je plante donc mon bivouac à l’avant dernier col, là ou un endroit plat est disponible.
Total de ma journée 16,7 Km

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Mardi 14 septembre 2021 12ième jour

Démarrage à la fraîche, je monte et franchi le Col de la Valette à 2668 m sans consommer trop d’eau en espérant qu’en descendant cela coulera pour remplir mes bouteilles.
Je trouve de l’eau environ deux bonnes heures après être parti.

Puis à force de descendre par une grande courbe à droite j’arrive au refuge de pré de la Chaumette (1810 m).
Je m’y arrête pour manger une omelette au fromage + une tarte aux myrtilles même s’i il n’est que 10 H 30, que l’on accepte gentiment de me faire.

Il faut qu’en descendant j’ai croisé les seules quatre personnes qui étaient au refuge hier soir. Et moi quand j’arrive le gardien est dans le jardin et la sœur ou l’amie du gardien discute dehors avec le berger qui est un peu plus bas.

Mais pas de coca ( ?) dans ce refuge uniquement thé ou limonade.

Le temps s’assombrit et quelques gouttes d’eau commencent à tomber. La sœur ou l’amie du gardien me dit qu’il est annoncé de la pluie dans l’après midi.
Que dois-je faire ? Car devant moi sur mon chemin c’est le Pas de la Cavale et l’Aup Martin. Je me dis que tout compte fait je vais rester là pour ce soir en souhaitant que demain il fasse beau.

Il se passe une bonne heure et un léger rayon de soleil apparaît ce qui m’incite à décoller de mon siège en direction du pas de la Cavale (3 H de marche).
De là, à partir de la moitié de la montée le vent se lève et je le subis jusqu’en haut du sommet de La Cavale (2735 m). Mon coupe vent me sera nécessaire.

Pourvu que de l’autre côté du col il n’ait pas plu ? Tous les randonneurs croisés en montant au Pas de la Cavale m’ont dit « prudence ! » en descendant l’Aup Martin.
Visiblement ce passage les a marqués.

Je ne me formule jamais sur ce que l’on me dit, le chamois aime bien se rendre compte par lui-même. Je suis ‘plus’ du genre je ‘verrais cela sur place le moment voulu’.

A tient au passage une question subsidiaire :
« Savez-vous quand j’ai su que j’avais franchi le milieu de ma boucle du GR 54 et donc que je revenais vers mon point de départ ??? »

Tic Tac Tic Tac Tic Tac ........... vite le temps s’écoule !!!
Mais non pas du tout au niveau temps.

Et bien c’est très simple et tout bête, « toute la première partie de mon trajet le soleil me « cuisait » en quelque sorte l’avant bras gauche (je vous rappel que je suis en sens anti horaire) alors quand j’ai tourné le soleil me tapait enfin sur mon avant bras droit. C’est là que j’ai su que j’en avais en quelque sorte fait déjà la moitié.

Bon revenons à l’Aup martin, passé le pas de la cavale de l’autre côté il n’a pas plus et même si le terrain est gras à cause de gypse / ardoise ça va, cela ne glisse pas trop.
Evidemment la prudence est de mise car en cas de glissade là aussi pas grand-chose pour se retenir et s’arrêter, comme vous pouvez le voir sur la photo suivante.

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On distingue à peine le chemin qui monte, tout est de la même couleur.

Certes cela peut être dangereux si l’on-ne est pas vigilant à bien regarder ou l’on pose les pieds.
Après pour mon avis sur une échelle de 1 à 10 de dangerosité, à l’Aup Martin je donne 7/10 car si l’on regarde bien vous allez glisser mais comme c’est un terrain relativement gras et qui à tendance à se tasser son notre poids il y a de fortes chances pour que cela vous freine à un certain moment.
Alors que je donne 8/10 au chemin avant le Col de Roméïou car là si c’est mouillée ce n’est certainement pas l’herbe qui va vous ralentir ; et ne comptez même pas dessus pour en servir pour freiner, mais ça va plutôt accélérer votre glissade et au bout c’est une chute a pique sur de la pierre.

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Une glissade ici certes mais au bout seulement quelques os de cassés au maximum je pense.

Et l’autre côté de l’Aup Martin

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Là c’est vrai que le terrain est glissant mais il vous freine par votre propre poids, j’en suis persuadé et en plus pas de rochers pour avoir de grosses lésions, même arrivé en bas.

Bref même pas eu peur pourtant cela à quelques fois glissé sous mes chaussures mais toujours une petite glissade d’une vingtaine de centimètres pas plus alors que je n’aurais pas voulu me retrouver dans cette situation dans la montée du Col de Roméïou (attention toujours sens anti horaire du GR).

Puis au fil de ma marche je tombe sur la cabane du berger ou il y a un endroit exprès pour les marcheurs en cas de mauvais temps ou pour y passer la nuit.

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Une partie de la construction est dédiée aux randonneurs pour s’y abriter ou y dormir.

Je descends toujours en me demandant ou je vais bien pouvoir bivouaquer ce soir car le terrain est toujours en pente. Enfin à force que le temps passe et que je déroule des kilomètres sous mes pieds, je rejoins le large chemin qui se trouve dans les bois près de l’eau qui coule.
Un endroit plat sur le côté et je jette ma tente car il pleut depuis une bonne heure et je n’ai pas envie d’aller plus loin avec cette pluie.

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Bilan 22,8 Km de marche.

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Mercredi 15 septembre 2021 13ième jour

Je me réveille à 7 H 30 pour me rendre compte qu’il pleut encore.
Nouvelle petite pause sommeil et lorsque je me réveil à nouveau il pleut moins. Je ne vais tout de même pas passer la journée dans ma tente à attendre que cette pluie cesse ???
Alors à un moment ou cela pleut moins je me décide et range tout vite fait et je pars en me disant tant pis tu as des vêtements anti pluie alors ou est le problème ?

Mais à peine je marche 5 minutes que cela redouble ...... ce n’était pas le bon moment !
Mais y en aura-t-il un dans la journée ? Alors j’arrive devant le bâtiment qui à été refait (par la commune Vallouise Pelvoux de l’ancien hameau) sur le grand parking ou je m’y réfugie pour laisser tomber toute cette pluie.

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Waouh !!! Des prises électriques, j’essaie mais il semble ne pas y avoir de courant. Je trouve les fusibles dans les WC mais rien n’y fait le compteur ne semble même pas branché vu la gaine et les fils juste derrière la porte d’entrée.
Cela me serait bien utile pourtant car toutes mes batteries sont quasiment vides.

Il ne fait pas vraiment froid j’estime à 12° mais c’est très humide.
J’en profite pour écrire sur mon carnet ; sur le rebord de la fenêtre, ce récit en condensé quand même, que vous lisez en ce moment.
A force d’écrire il ne pleut plus mais méfiance, mais j’ai peur que cela me refasse le coup de tout à l’heure.
Après tout je ne suis pas à perdre une demi journée voire une journée entière.
J’attends là, au moins j’ai un banc pour m’asseoir, un évier avec de l’eau, les WC et un toit pour me protéger des événements de dame nature.
Si ce sale temps continue (mais il en faut bien de la pluie), malgré mon restant de nourriture disponible il me faudra bien me résoudre à partir à un certain moment ou mourir ici.

Et providence ou pas deux jeunes arrivent du chemin ; vers le parking qui est aussi la continuité du GR, avec leurs sacs à dos. J’attends pour voir et oui ils vont vers leur voiture. Ni une ni deux, je cours les voir pour savoir si ils vont à Vallouise = ‘oui’ et bien sur si ils peuvent m’emmener. C’est encore un ‘oui’, trop bien.

Sur la route ils me disent que demain ils doivent faire une course sur glacier mais que vu le temps cela semble bien compromis.

Ils me déposent à Vallouise, tout heureux que je suis. Je les remercie chaleureusement.
Comme il pleut toujours et même que ça tonne et donc qu’il me semble y en avoir pour la journée, je décide de prendre une chambre d’hôtel.
Là dans ma chambre c’est lavage des affaires, séchage et surtout recharge électrique de toutes mes batteries. Cela à au moins un bon côté.

Bon je m’offre le resto le midi, ah enfin une bonne Tartiflette (j’en rêvais depuis que je suis arrivé au Bourg d’Oisans) et un petit rosé + un dessert forcément.
Dans l’après midi pour digérer tout cela ; une visite du village avec la veste de pluie sur le dos, qui a gardé son authenticité s’impose. Resto à nouveau le soir, camembert fondu ( ou boîte chaude comme ils appellent cela ici) avec charcuterie et rosé (cela change de mes litres d’eau que j’ai bu jusqu’ici ) + dessert et gros dodo sur un vrai lit hyper confortable.

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Mon abri, léger et c’est très très MUL à porter = que la carte bancaire en somme. Ce n’est pas cool cela ???

9 Km de voiture ce matin = une entorse à ma marche (mais non pas à une cheville). Mais bon c’était aussi pour éviter de marcher sur la route. Une toute toute petite journée de marche en ville, un peu comme si le chamois a tourné en rond.
J’espère que je pourrais me rattraper demain.

Fait en stop donc en voiture.

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Jeudi 16 septembre 2021 14ième jour

Je regarde météo ciel sur mon téléphone et il doit pleuvoir dans l’après midi. Si ce n’est que cela je peux y aller.

Petit déjeuner pris à l’hôtel et hop je pars avec la ferme intention de faire pas mal de kilomètres aujourd’hui et rattraper quelque peu ce temps perdu, qui n’en est pas vraiment un parce que j’ai même pu faire quelques emplettes pour alourdir ou encombrer mon sac à dos.

Bon deux petites pluches et un mini mini mini couteau, pliant en plus et accrochable autour du cou.

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Ils iront dans mon camping car avec un petit loup que j’achèterais au Boréon. Je sais je m’y prends à l’avance, mais le temps passe vite.

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Avec toute cette pluie et un peu de vent et voilà le résultat, la neige est tombée sur les hauteurs.
C’est quand même beau mais dommage pas non plus le temps de m’en rapprocher.

Je passe par Ailefroide et m’arrête à 10 H prendre un gâteau et un coca, même si ce n’est que le milieu de la matinée.
Bah quoi !!! Il n’y a pas vraiment d’heure !!!

Je continue sur des chemins et parfois à couper certains morceaux de routes et même marcher sur la route. Puis je monte vers Chambran,...... je continue continue et sans m’en rendre compte je me retrouve au Sarret, mais j’y suis déjà passé ce matin me dis-je !!!!

Aie je me suis trompé quelque part. Demi-tour je repars dans l’autre sens et je ne comprends pas ou je me suis trompé.

En fin d’après midi il se met à nouveau à pleuvoir et toujours sur la trace de mes pas de ce matin, j’arrive au camping à Ailefroide ou je décide de planter ma tente sous la pluie.

Si on considère mon trajet de Vallouise à Ailefroide en temps normal il ne doit pas y avoir tant de Km que cela mais moi avec mon erreur aujourd’hui j’en ai quand même fait 27,7 Km.

Au camping j’explique ma grosse bourde et un collègue du gérant du camping me décrit ce que je dois faire pour ne plus faire d’erreur.
« Alors tu sors d’Ailefroide, tu traverses le pont, tu tournes à droite, tu passes devant le magasin bio (fermé actuellement) puis après la dernière maison tu prends le GR 54 et ensuite toujours à gauche. Et il a bien insisté sur « toujours à gauche » ».

Bon pour ce soir c’est dodo au camping.

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Vendredi 17 septembre 2021 15ième jour

Départ du camping d’Ailefroide à 8 H 20 avec la ferme intention de comprendre mon erreur d’hier qui m’a fait pratiquement perdre une journée.

Mais avant je me dis que je vais aller voir le glacier qui est au-dessus du refuge du pré de Mme Carle ( ? )
Là ce n’est que de la route et une petite rallonge d’une 15 de Km en aller / retour. L’avantage c’est que sur la route j’avance rapidement, je peux dérouler du pas et envoyer des kilomètres.

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Le fameux glacier que je suis venu voir.

Je reviens donc au départ du GR 54 après la boutique bio et là j’ai sorti le GPS en main afin de vérifier mon erreur. Là au moins sachant que je connais déjà le terrain, je peux me permettre de marcher plus vite sans être certain de me tromper là puisque je connais le sentier.......... et moins regarder autour de moi.

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Voici mon erreur lorsque j’ai quitté le chemin et suis arrivé sur la route et j’ai juste regardé le panneau avec la signalétique « blanc / rouge » GR 54 et donc je me suis dirigé sur la route sans plus y faire attention, qui descendait vers Vallouise.
En fait en y regardant bien il manque une pancarte sur le poteau d’ou mon erreur.
Cette fois ci arrivé sur la route je regarde bien à gauche comme il me l’a dit (toujours à gauche c’est gravé dans mon cerveau) et là je distingue dans l’épingle de la route le début du chemin cette fois-ci et là ça y est c’est le bon côté du chemin. Ouf !!!

Puis cela monte et je me dirige en direction du Col de l’Eychauda situé à 2431 m.

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Une fois avoir passé le col mon chemin me fit descendre vers Monêtier les bains.
Une fois passé les installations de sport d’hiver le chemin est labouré par les vaches qui sont en liberté là, sachant qu’il a plu la veille. La descente dans les bois est d’ailleurs assez raide et parfois le pied glisse.

Une fois arrivé en ville je passe au magasin alimentaire pour m’acheter de quoi manger pour mon soir évidemment. Je sors de la ville et me cherche une place en pleine nature pour ma tente. A force de m’éloigner de la ville je rencontre le camping et je me prends une place. Après tout autant avoir tout le confort lorsque c’est possible.

Là aujourd’hui j’ai bien marché puisque j’ai fait 33,8 Km.

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Samedi 18 septembre 2021 16ième jour

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Camping de Monétier les Bains.

C’est parti pour une nouvelle montée pour passer par le Lac de la Douche (1900 m).

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Ce petit lac porte bien son nom, en effet il à la couleur de l’eau de douche avec un gel douche.
Pas un gel douche au chocolat évidemment, j’ai essayé ce parfum et ma peau sentait le chocolat, si si promis.

Puis après je passe par le Col d’Arsine

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Du col belle-vue sur les glaciers aux alentours.

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Un autre glacier plus loin.

Arrivé au niveau du refuge de l’alpe, pas de chance pour moi il y a une course VTT qui descend par le GR, oui mon GR que je fais actuellement et sur lequel je suis en ce moment.

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C’est la course VTT de l’Ultra Meije, bon courage aux vttistes, je crois qu’il y avait 76 Km (1 jour) et 110 Km (en 2 jours). Mais j’avoue que pas facile la cohabitation entre cycliste et marcheurs sur une largeur de chemin en moyenne de 30 centimètres. Alors comme je suis quelqu’un de gentil et respectueux des coureurs je leur ai au maximum facilité la place pour rouler. Tout à fait normal pour moi
Parce qu’en descente des fois ça roule fort et ....

A toute bombe
Un bras dans le radiateur
De la cervelle plein les dents
On me condamne
Je ne suis pas mort
A toute bombe, à toute bombe

Voilà la chanson à laquelle ils m’ont fait penser ces cyclistes. Alors pour ceux qui ont dans la soixantaine cela leurs dit peut être quelque chose : chanson du groupe Starshooter que j’ai vu en concert à Saint Quentin en 1977 ....... cela ne me rajeuni pas, mais on s’en fou c’est vrai aussi. Moi aussi je m’en fou je ne me sens pas vieux du tout.

Tout cela pour dire que j’ai failli attraper un torticolis à force de regarder derrière si un vélo ou plusieurs arrivaient.

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Au moins j’ai de la place pour mon abris avec une vue pas désagréable du tout.
Le soir bivouac au camping de la Meije à La Grave, total 26,2 Km.

Cette fois encore il pleuvra dans la nuit et de la neige saupoudra les reliefs d’altitude.

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Dimanche 19 septembre 2021 17ième jour

Ce matin le temps est relativement incertain, très encombré le ciel et menaçant. Je commence à partir et 10 mn plus loin la pluie fait son apparition et là je me dis tant pis pour la marche et le GR je me mets sur la route et je fais du stop. Après tout ce n’est que le dernier jour de ma rando.
A la troisième voiture, c’est un Van de belges, père et fils, qui ont fait la course VTT hier. Alors on en discute etc etc ...... et au bout de 32 Km de route sans que mes jambes ne peinent aucunement je me retrouve à mon point de départ de ce tour, Bourg d’Oisans.

Terminer le GR 54 ...... maintenant au prochain, oh là pas si vite.

Dans la ville je prends des renseignements auprès de la population locale (3000 habitants, oh non je ne les ai pas tous fais je vous rassure) pour savoir ou est le meilleur restaurant pour y manger une très bonne Tartiflette et hop je file réserver ma place pour le midi.

Comme il me reste encore quelques jours j’en profite pour faire un tour à l’Alpe d’Huez (avec mon Van, c’est plus facile pour y monter et plus rapide d’y arriver) et ensuite aux 2 Alpes (très moche je préfère l’Alpe d’Huez).

Mon gros coup de cœur sur ce tour du GR 54 :

Le refuge de Vallonpierre :
magnifique, idyllique, immense pelouse pour planter les tentes et plat. Excellente tarte au citron faite sur place évidemment avec de la chantilly à côté (dommage j’y aurai bien mangé, mais ce n’est que partie remise).

Et puis certains vieux villages dont un qui est encore pratiquement dans son jus de l’époque.

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Retour matériel :

Pas grand-chose à en dire hormis que je dois me trouver un panneau solaire pour vraiment plus de liberté de prendre en photos et vidéos sans limitation, tout ce qui me plait.

J’ai déjà changé la veste D4 anti pluie ..... 500 depuis que je suis rentré, trop lourde, pour du plus léger toujours en D4.

Sinon tout le reste était parfait et a fait son job son broncher. Mon matériel habituel de 3 saisons que j’utilise régulièrement dans le Mercantour.

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Sinon ce GR 54 est donné normalement pour environ 184 Km.

Une fois additionné toutes mes distances de mon GPS Garmin 32x j’arrive à 300 Km à pieds pour une durée d'environ 17 jours.
Pour le D+ je suis à 16 439 m et pour le D- 16 423 m, pas mal cela s’équilibre.

J’ai beaucoup aimé ce trajet, je n’ai jamais manqué d’eau avec 1,6 L (car le tuyau de ma poche à eau de 2 L s’est arraché en mettant mon sac sur mon dos et je n’ai pas trouvé l’utilité de le remettre après), hormis une fois ou j’ai été juste.

La météo n’a pas toujours été clémente avec moi à cause de la pluie mais le temps en montagne change vite donc il faut être adaptable. C’est en quelque sorte la mauvaise saison car il pleut plus en fin d’été. Mais dans l’ensemble je n’ai pas à me plaindre.
Et croyez-moi si j’avais eu du temps je pense que je serai reparti dans l’autre sens.

Par contre niveau randonneurs beaucoup beaucoup moins de monde, plus de tranquillité sur les chemins et pour bivouaquer.

Je ne l’ai pas trouvé dur physiquement mais le chamois il a l’entrainement. Ah ! Ah ! Ah !
Après il faut savoir que la plupart des refuges ferment en général après le 15 septembre et les campings sont à vérifier.

J’ai perdu 5 Kg de poids de corps sans en ressentir le manque au contraire je pense que cela m’a même aidé à pouvoir monter encore plus facilement.

Edit : ajout photos de mon GPS, pour distance chaque jour

Dernière modification par 06chamois (02-10-2021 17:54:43)

06chamois · 27-09-2021 15:37:16

La liste de mon matériel arrive prochainement, promis.
Avec tout ce qui m'a permis d'apprécier ce tour des Écrins que je trouve fabuleux.

06chamois · 27-09-2021 17:18:20

Mon matériel emporté :

Sac à dos 850 gr
Sac poubelle intérieur 76 gr
Tente Némo Hornet 1 place 1066 gr
Pneumatique Exped isolé (- 3°) 408 gr
Film plastique doublé entre la toile et le pneumatique 138 gr
Duvet Valandré Mirage ¾ 0° + sac étanche 832 gr
Gourde Be Free 0,6 L 77 gr
1 Poche à eau 2 L 121 gr
2 bouteilles Coca 0,33 cl, sur les côtés de la ceinture du sac 52 gr
Veste anti pluie D4 MH 500 616 gr
2 sur chaussures anti pluie 67 gr
1 Pantalon anti pluie D4 189 gr
1 Pantalon short D4 469 gr
1 Tee shirt ville D4 133 gr
1 Coupe vent D4 122 gr
1 Doudoune synthétique D4 342 gr
1 Paire de sur gants pluie D4 45 gr
1 Paire chaussette double peau 45 gr
1 Paire gant fins 39 gr
1 bonnet fin 38 gr
1 Collant fin coton 166 gr
1 Polaire chaud 237 gr
1 Slip 39 gr
seconde paire chaussette 45 gr
Sur moi la journée :
1 Cycliste 112 gr
1 Tee shirt 125 gr
1 Slip 45 gr
1 Paire chaussette 35 gr
1 Montre Suntoo Core Black 66 gr
2 Bâtons 4 brins Chullanka trial fast z + 2 * 1 m de Duck Tape dessus 458 gr

Hygiène :
trousse pharmacie
Mini dentifrice
Brosse à dent recoupée
Bande
Mini cutter
Scotch répare tout pour tente
Total 255 gr

1 coupe ongles 20 gr
1 Rasoir 5 lames 13 gr
1 Pochette tissu 8 gr
Savon en feuilles 13 gr
Torchon + serviettes 78 gr
Electricité :
4 batteries Sorbo pour GPS 57 gr
1 câble chargeur USB / C 12 gr
1 chargeur double pour batteries Go Pro 45 gr
2 batteries solaires 5000 mAh chacune 267 gr
1 Chargeur batterie appareil photo Canon 76 gr
seconde batterie appareil photo Canon 23 gr
1 Frontale D4 vélo 15 gr
support Go Pro 46 gr

Sécurité :
1 Téléphone Samsung A 20 = 141 gr
1 sifflet métal 7 gr
1 appareil photo Canon SX 720 + sa batterie 259 gr
1 caméra Go Pro 9 black 27 gr
3 batteries pour Go Pro 96 gr
Popote :
1 gaz Crux + grosse bouteille gaz 389 gr
1 gamelle cuisson 137 gr
Sac + éponge + briquet + pare vent 49 gr
épices 3 gr
Boite sel 7 gr
1 couteau Opinel 30 gr
1 cuillère plastique D4 = 11 gr
1 flacon huile olive 99 gr

Divers :
Crème anti bronzante 61 gr
1 bourse monnaie 15 gr
1 thermomètre plastique 15 gr
2 bouteilles Coca 33 cl 52 gr
2 Bouteilles pliables 1 L Source 68 gr
Lunette soleil + sac + chiffon 56 gr
1 tube cache billet 7 gr
Support sternum pour la Go Pro 45 gr
1 masque Covid 4 gr
1 carnet + crayon bille 47 gr
1 Masque yeux 17 gr
1 mouchoir tissu 12 gr
1 gant toilette 17 gr
PQ 50 gr
1 Boite bonbons + bonbons miel 90 gr
TOTAL dans le sac (sans eau ni nourriture) = 8951 Kg

Alors un surplus de poids par rapport à d'habitude, à cause en autre :
- Veste anti pluie D4 MH 500 à 616 gr (pour essayer cette veste même si lourde pour mon avis) au lieu de mon traditionnel Poncho D4 à 148 gr = + 468 gr
- chargeur double batteries Go Pro + 57 gr
- une seconde batterie solaire + 134 gr
- une caméra Go Pro + 27 gr
- 3 batteries Go Pro + 96 gr
- 1 chargeur double pour batterie Go Pro + 45 gr
Sympa certes mais un poids supplémentaire de = 827 gr
Ce qui pourrait faire 8951 – 827 = 8124 gr mais avec moins de modularité.

La tente Nemo Hornet me plait toujours autant, j'arrive à tout mettre à l'intérieur, largement assez de place pour moi. Elle supporte toujours autant la pluie.
Le sac poubelle intérieur bien contre la pluie mais pas pratique pour ranger les affaires je trouve.
Le pneumatique OK rien à dire
Duvet Valandré = je l'adore
Gourde Be Free extrêmement pratique
La veste anti pluie, bien mais beaucoup trop lourde et prend trop de place Je l'ai changé depuis mon retour.
Sur chaussures test OK mais à fignoler
...........
Tout le reste OK RAS

Les batteries solaires qui ont justes servies en gros de recharges car elles n'ont pu se charger correctement. A ajouter un panneau solaire prochainement.

Le système de mon support GO PRO n'a pas servi souvent car après je l'ai tenu à la main lors de mes prises de vidéos.

Nicolas36 · 27-09-2021 22:06:40

06chamois a écrit :

#628143
Pourvu que de l’autre côté du col il n’ait pas plu ? Tous les randonneurs croisés en montant au Pas de la Cavale m’ont dit « prudence ! » en descendant l’Aup Martin.
Visiblement ce passage les a marqués.
[...]
passé le pas de la cavale de l’autre côté il n’a pas plu et même si le terrain est gras à cause de gypse / ardoise ça va, cela ne glisse pas trop.
Évidemment la prudence est de mise car en cas de glissade là aussi pas grand-chose pour se retenir et s’arrêter, comme vous pouvez le voir sur la photo suivante.
On distingue à peine le chemin qui monte, tout est de la même couleur.
Certes cela peut être dangereux si l’on-ne est pas vigilant à bien regarder ou l’on pose les pieds.

Bravo pour ton test.
Je suis monté au pas de la cavale dans le même sens que toi et j'ai regardé l'Aup Martin. Je voyais bien un groupe en descendre mais j'étais pas capable de voir le chemin. A ta photo, je comprends mieux pourquoi.

Tu avais une doudoune et une polaire. As-tu utilisé les deux ?

laxmimittal · 27-09-2021 23:51:45

bravo chamois pour ce périple

tes photos avec ton téléphone sont trés bien aussi;

Pour une fois, tu ne rapporte pas de jolis photos d'animaux. y en avait-il moins que des ton "coin habituel" ?

enfin, tu as l'air d'avoir trouvé une super tente. La Nemo tient bien le mauvais temps apparemment.

L.

06chamois · 28-09-2021 09:52:03

@ Nicolas36

C'est une polaire fine manches longues.

Oui cela m'est arrivé d'avoir sur moi le tee-shirt, le coupe vent + la petite polaire dans cet ordre pour démarrer le chemin le matin le temps que corps chauffe bien.
Je m'explique sachant que je transpire pas mal avec le sac à dos le coupe vent empêche d'humidifier la petite polaire pour le soir que je peux mettre ainsi sur le tee-shirt nuit .

La doudoune ça été plus pour le matin au réveil car sortir du duvet ou tu as chaud et passer dehors à 2° ou 6° forcément je me couvre.
Plus pour déjeuner et préparer mon repas du midi.

@ laxmimittal

En effet pour les animaux les marmottes sont majoritaires dans ce que j"ai vu.

Pour les chamois je n'en ai vu que quelques un (8 au total) mais il faut savoir que dans les Alpes du Nord la chasse aux chamois est ouverte et légale (interdit dans mon Mercantour).
J'ai d'ailleurs vu un chasseur avec son fusil dans son étui monter l'Aup Martin pour y aller dans le vallon entre le Pas de la Cavale et l'Aup Martin à ce qu'il m'a dit.
En effet j'étais très très étonné de voir un chasseur en pleine montagne alors je lui ai demandé où il ou allait chasser.

Pour mon avis personnel le sanglier est bon à tuer par les chasseurs (je précise que je ne suis pas chasseur) mais les chamois doivent être laissés pour le loup (quand ils arrivent à en attraper ) et non les brebis.

Effectivement ma tente Némo supporte bien l'eau de pluie.

Je vais prochainement l'améliorer pour un montage plus simple sous la pluie avec en premier la toile extérieure, puis la toile intérieure en fixation par l'intérieur.

J'en prends soin car je pense quelle m'accompagnera dans mon tour de france.

Merci à vous deux d'avoir lu mon résumé

tolliv · 28-09-2021 10:36:32

Merci le Chamois pour ce retour.
Que de montées et de descentes, cela m'a fatigué rien qu'à te lire !

Phil82 · 28-09-2021 10:51:11

06chamois a écrit :

Sinon ce GR 54 est donné normalement pour environ 184 Km.
Une fois additionné toutes mes distances de mon GPS Garmin 32x j’arrive à 300 Km à pieds pour une durée d'environ 17 jours.
Pour le D+ je suis à 16 439 m et pour le D- 16 423 m, pas mal cela s’équilibre.

Bah, je lis même "176 kilomètres, 14 cols et plus de 12800 D+"...
Tu n'as pas essayé de superposer ta trace à celle officielle pour comprendre comment tu as pu pratiquement doubler la distance?

06chamois · 28-09-2021 11:22:21

@ Phil82

Non pas superposé la trace mais pas mal de variante ce qui forcément à bien rallongé ce que je voulais en fait.

06chamois · 28-09-2021 12:13:09

@ tolliv

Ce parcours est très jolie mais il est vrai que cela monte et descends quasiment tout le temps sauf une fois sur le plateau d'Emparis.

Contrairement au TMB (tour du Mont Blanc) qui lui est relativement horizontal.

Nicolas36 · 28-09-2021 20:26:52

06chamois a écrit :

#628206J'ai d'ailleurs vu un chasseur avec son fusil dans son étui monter l'Aup Martin pour y aller dans le vallon entre le Pas de la Cavale et l'Aup Martin à ce qu'il m'a dit.
En effet j'étais très très étonné de voir un chasseur en pleine montagne alors je lui ai demandé où il ou allait chasser.

On est bien dans le coeur du Parc National. La chasse y est pourtant interdite. Tu as de la chance que les chasseurs ne te reconnaissent pas. Certains chamois n'ont pas eu cette chance.

Dernière modification par Nicolas36 (28-09-2021 20:28:49)

06chamois · 28-09-2021 21:06:28

@ Nicolas36

Ah oui tu as raison pour me reconnaître mais moi je me dresse sur mes deux patted

tacheton · 01-10-2021 09:46:00

Hello,

C'est vrais qu'une carte serait top pour s'y retrouver. Avec les denivellé par jour, parce que les km ont pas l'air bien méchant sans dénivelé et j'aime bien regarder tes étapes en détail : un rythme sûr et pas de fast hiking qui m'ennuie.

4 batteries Sorbo pour GPS 57 gr

Tu pourrais faire un feedback la dessus ? je ne prends plus quasiment le Garmin a cause de ces histoires de piles, j'ai essayé des feed me qui se rechargent par USB mais c'est vraiment de la daube, ça ne tient pas une journée. Ta recharge "réveil toutes les 2 h" , je ne suis pas pret pour

Il y a là une ‘longue’ ligne droite à flan de montagne, à mon avis dans les 45° d’inclinaison

A mon avis tu as une petite coquille entre les ° et les % de pente. 45° c'est 100%, quand tu vois qu'une piste noire c'est déjà 30°...

Dernière modification par tacheton (01-10-2021 09:46:31)

06chamois · 01-10-2021 12:52:40

@ tacheton

OK je te mets toutes les photos de mon GPS ce week-end + je te réponds à toute tes questions disons samedi.

06chamois · 01-10-2021 12:54:24

Édit : suppression du message en double.

Dernière modification par 06chamois (01-10-2021 12:57:33)

06chamois · 02-10-2021 08:55:52

@ tacheton

Ok pour essayer de te faire mon trajet sur la carte si je peux le faire avec Openrunner.

Concernant mes batteries Sorbo il est vrai quelles ne tiennent pas très longtemps ( puissance de seulement 1200 mAh )mais si je me sers que 3 / 4 fois de la carte sur mon GPS j'arrive à tenir la journée.
Par précaution je les recharges ou changes le midi lorsque je mange.
Pour l'hiver ce n'est pas la peine elles ne tiennent pas le froid.

Alors non je n'ai pad de coquille dans mon degré de pente.
Pour moi un angle plat et de niveau est égal à 180 degrés.
Un arbre bien droit ou un poteau sera donc sur une verticale de 90° et forcément la diagonale des deux angles à 45°, ce qui est très facile à voir à l'oeil.

C'est bien pour cela qu'à l'école on commence par t'apprendre à te servir d'un rapporteur qui est en degré.

Les pourcentages c'est pour moi pour ceux qui travail dans un bureau ou pour des stats.

Comment à l'oeil nu arrives tu à définir le % d'une pente ? = très compliqué.

C'est un peu comme pour Lighterpark (? ?), aucun intérêt pour moi de savoir que j'ai 11% de plus dans mon sac à dos car ces % sur mes épaules = aucunes sensations.
Par contre sur le tableau de RL donc sans ce camembert, la je les sens les 400 ou 500 gr en plus, c'est du concret.

Les % ce sont pour les entreprises.

Voilà

tacheton · 04-10-2021 10:20:56

Donc les batteries rechargeables USB c'est tout le monde pareil.

Pour les pentes c'est un sujet simple effectivement mais très mal utilisé: les inclinomètres sont en ° et pourtant tout le monde parle de % pour les routes, les pistes, les rampes handicapés...et les chemins de randos. Pas que les entreprises, toute la réglementation est en %, au bureau par contre ce sont les degrés comme au rapporteur a l'école. Plus rigoureux, mais moins pratique.

45° tu es a la frontière entre l'escalier et l'échelle, pas sur un chemin, d'ou, a mon avis, une coquille. Un escalier standard c'est 30/35° et sur un chemin c'est déjà la piste noire bien casse-patte. ça me paraissait énorme d’où mon interprétation de faute de frappe, vu que tout le monde parle en % habituellement.

Mais bon si tu le dis c'est que c'est un chemin vraiment très très pentu...

Prkl · 04-10-2021 12:11:15

Merci pour le retour ! A quelques jours près on aurait pu se croiser, l'ayant effectué dans l'autre sens avec beaucoup moins de détours cependant.

Phil82 a écrit :

#628213
06chamois a écrit :
Sinon ce GR 54 est donné normalement pour environ 184 Km.
Une fois additionné toutes mes distances de mon GPS Garmin 32x j’arrive à 300 Km à pieds pour une durée d'environ 17 jours.
Pour le D+ je suis à 16 439 m et pour le D- 16 423 m, pas mal cela s’équilibre.
Bah, je lis même "176 kilomètres, 14 cols et plus de 12800 D+"...
Tu n'as pas essayé de superposer ta trace à celle officielle pour comprendre comment tu as pu pratiquement doubler la distance?

Selon le récit, un paquet de détours comparé au chemin "officiel". Un départ de Bourg d'Oisans là où la plupart débutent bien plus proche. Une grande boucle au début sur le Plateau d'Emparis alors que le GR ne fait que le traverser, un aller-retour entre le Lac du Lauvitel et celui de la Muzelle suivit d'un sacré détour et la grosse erreur à Ailefroide qui doit rajouter à elle seule 20 ou 25km. Ailefroide n'étant pas sur le GR de base de mémoire. A cela on rajoute tous les petits déplacements pour prendre une photo, se ravitailler, aller au camping etc que le GPS enregistre là où le tracé officiel trace au plus court, les 300km me paraissent tout à fait réalistes.

tacheton a écrit :

#628529Hello,
Il y a là une ‘longue’ ligne droite à flan de montagne, à mon avis dans les 45° d’inclinaison
A mon avis tu as une petite coquille entre les ° et les % de pente. 45° c'est 100%, quand tu vois qu'une piste noire c'est déjà 30°...

Je suppose que Chamois parlait de la pente de la montagne en elle-même, pas du chemin qui l'arpente de manière traversante. Ce dernier ne semble pas dépasser les 11 degrés d'inclinaison. Voici ce qu'on peut voir sur Fatmap qui semble confirmer vos deux dires qui ne sont pas forcément contradictoires (l'un parlant de la pente de la montagne, l'autre de l'inclinaison du chemin) :

Dernière modification par Prkl (04-10-2021 12:19:40)

florencia · 10-10-2021 11:16:47

Salut 06chamois

Merci pour ton retour
Belle bambée rythmée par les up and down !
Bien aimé le site du refuge de Vallonpierre, ses pelouses ont effectivement l'air bien cool.
J'attends aussi la carte du tracé

Flo

06chamois · 16-10-2021 21:38:38

Coucou florencia

Bon je crois qu'il va me falloir ......par obligation demandée par certains .............. de vous faire le tracé que j'ai emprunté.

Par contre un peu de patience car j'ai pas mal de chose à faire en ce moment.

Stéphane_33 · 17-10-2021 16:21:36

Bonjour 06Chamois,
Merci pour ce récit qui ma rappelé des tas de bons souvenirs passés en famille, le pas de l'Olan, Vallonpierre, le Pré de la chaumette, Emparis, Lauvitel ...
J'adore les Ecrins, c'est magnifique .
Stéphane.

06chamois · 31-10-2021 22:12:10

@ Prkl
Alors effectivement je ne parlais pas de la pente du chemin sinon j'aurais parlé de D+ du chemin.

Sinon c'est une bien belle photo, mais j'aimerais une coupe verticale du milieu de la photo tournée d'un quart de tour....... et là nous verrions bien la pente de la montagne.

@ Tacheton
En effet les % sont utilisés par exemple en maçonnerie pour l'écoulement de l'eau sur une terrasse, dans les 5 % de pente.
Qui se calcul facilement en mettant une règle d'un mètre , un niveau dessus et de niveau, bien sur puis on mesure avec un mètre la différence de hauteur entre le sol et le dessous de la règle. Si c'est 6 mm cela représente du 6 % ( pour 100 cm) d'ou le % .
La pente d'une route c'est la même chose pour le calcul.

Voilà ce que j'appelle une pente proche des 40 % car si l'on ramène la photo en un carré la diagonale de ce carré ne se superposera pas sur la pente de la montagne.
Donc réllement dans cet exemple plus près des 40 % je pense.
Mais sur le terrain cela se calcul aisément à l’œil lorsque l'on est habitué allez avec une marge d'erreur de 2° / 3 °.

@ Flo
Le tracé sur la carte j'y pense, je n'oublie pas.

Harrogath · 31-10-2021 23:54:08

Mon premier trek était dans les Écrins, je suis assez nostalgique en te lisant l'ami, je reconnais certains passages, c'est vraiment magnifique

Serval · 01-11-2021 00:30:26

06chamois a écrit :

#631865Si c'est 6 mm cela représente du 6 % ( pour 100 cm) d'ou le % .

Salut Chamois,

Tu voulais vérifier qu'on suivait, c'est ça ?

06chamois · 01-11-2021 12:25:29

@ Serval

Pas spécialement mais je crois que beaucoup confondent entre degré d'inclinaison et pourcentage d'inclinaison.

La randonnée ce n'est pas du ski ou de la route.

Bien sur la pente d'une montagne peut se calculer des deux façons mais forcément avec un résultat différent puisque d'un côté nous avons des degrés et de de l'autre des pourcentages.

Moi personnellement c'est ce que je vois par mes propre yeux en montagne et c'est ainsi que je détermine ou calcul approximativement cette pente.

Exemple : si sur l'écran de mon appareil photographique je constate que la pente de la montagne est axée dans la diagonale de mon écran j'estime cette pente à environ 30°, par contre si je peux ramener virtuellement l'écran dans un carré et que là la pente est axée dans la diagonale de mon appareil c'est forcément du 45° ou pratiquement.

Bien sur en tenant l'appareil photo de niveau cela va de soit sinon la pente de la photo est fausse d'un côté ou de l'autre.
C'est pour cela que c'est génial lorsqu'il y a des arbres qui eux poussent quasiment verticaux avec une référence visuelle accrue dans ce cas.

Voilà mais j'arrête là mes explications ...... personnelles sur cette différence.

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