Erreurs de débutant lors d'un bivouac | Bétisier du mul

Maati · 17-05-2018 18:38:32

Totalement romanesque ! Encore !

JLG · 17-05-2018 21:36:51

Whouaouh...

Hervé27 · 17-05-2018 22:57:24

@enrico

Le récit tellement génial qu’on n’ose plus poster ses petites histoires toutes banales ...

Bon, allez. Je me lance quand même pour 2 histoires :

La première :

C’était l’été dernier pendant ma remontée (interrompue) des Alpes. Je me suis arrêté au refuge du Longon dont la table est incontournable, mais qui étant une ferme en activité ne propose pas de bivouac, pour cause de cohabitation avec les animaux (vaches, moutons, chèvres ... le tout gardé par les patous).

Ayant malgré tout demandé la permission de planter ma tente à proximité, on n’a pas voulu me dire non et l’on m’a indiqué un espace possible à 200 m de là.

Vaguement prévenu que les vaches pouvaient divaguer pendant la nuit, j’ai entouré mon bivouac d’un carré de grosses branches mortes (maigre obstacle face à un ruminant de 400 kg, mais passons).

Ce n’était pas la première ni dernière fois que je bivouaquais près d’un troupeau, et je croyais savoir qu’à la nuit les vaches finissaient par se coucher sur l’herbe et cessaient ainsi de faire tinter leurs clarines.

J’avais négligé le fait que nous étions en pleine canicule, et que de ce fait les pauvres vaches étaient cruellement en manque d’herbe, toute roussie par chaleur et sécheresse. Elles ont donc poursuivi leur recherche de nourriture malgré la nuit ...

Le troupeau a tourné toute la nuit autour de ma tente, et je peux témoigner que 10 clarines qui vont et viennent entre 5 et 20 m de vous ne sont pas particulièrement propices à une bonne nuit de sommeil ...

La seconde :

C'était mi-janvier 1992, j’étais parti au matin d’Ales pour remonter dans les Cévennes. Après avoir marché sous un ciel d’hiver merveilleusement ensoleillé et sans nuage, j’ai poursuivi quelques heures de nuit à la frontale, côtoyant les sangliers qui retournaient les anciennes restanques de part et d’autre du chemin. Pas plus gêné que cela par leur présence (je chantais à tue-tête pour me signaler à eux ), j’ai déroulé mon bivouac cow-boy (tapis, SdC, sursac ... ni tente ni tarp) à l’abri relatif de quelques buissons, sur un plateau a peut-être 1h de marche de Barre-des-Cévennes. La nuit ne fut pas des meilleures, mais c’est au matin que j’ai dégusté : gaz gelé dans sa cartouche, eau gelée dans sa bouteille ... et chaussures (Rangers militaires) dures comme du bois ! J’ai du renfiler des sabots et marcher douloureusement avec pendant 2 h avant qu’elles ne commencent à dégeler ... De passage à Barre-des-Cévennes, une conversation avec une dame m’a appris qu’elle avait eu -8 degrés à sa fenêtre ... j’avais dormi sans abri 200 m plus haut en altitude ... avec un équipement militaire « de base » loin des standards de confort modernes ...

Le lendemain il tombait 1 m de neige ... mais j’étais heureusement rentré à Montpellier.

zorey · 18-05-2018 12:15:15

Excellent vos récits enrico et Hervé, sacrés souvenirs !

A moi, à moi !

Mon anecdote :

Il était une fois au siècle dernier...

Non je vais le raconter à la première personne plutôt.

Donc au siècle dernier (j'étais encore mineur), on part à quatre potes faire une "rando" dans les gorges du Verdon.
On se prépare en fin d'après-midi chez les parents d'un des potes, la préparation tardant on se fait inviter à l'apéro par les parents... puis au repas...
Résultat : on arrive sur une aire de pique-nique près du lac de Sainte-Croix à minuit bien passé, déjà bien fatigués et bien alcoolisés (un de nous a même vomi ), il pleut, on n'a pas de tente, on dort comme un peu, trois dans la clio et un sous une table de pique-nique.

Le lendemain matin, on commence à marcher vers midi sous un soleil de plomb en partant du parking avant l'auberge des cavaliers, il paraitrait qu'il y a un sentier qui descend dans les gorges d'ici mais il n'est pas indiqué sur notre carte routière.
On le trouve quand même et on descend dans les gorges, arrivé en bas on perd le sentier.

L'un de nous étant venu il y a quelques années avec ses parents pense se rappeler que le sentier est sur l'autre rive, il faut donc traverser la rivière.
Mais il y a un panneau indiquant qu'il y a régulièrement des lâchers d'eau entrainant des crues importantes et qu'il est donc déconseillé de s'aventurer trop près de l'eau, houla !
Malgré ça on cherche assez longtemps un endroit où c'est moins profond et moins large pour pouvoir traverser, il y a du jus, l'eau est très froide.
On finit par trouver un endroit propice, la peur au ventre on passe en se mouillant à peine le short. On avait posté un des potes sur un rocher pour voir au loin si une éventuelle vague d'une crue ne serait pas en train d'arriver pour nous emporter auquel cas on mourrait noyé dans d'atroces souffrances. Le premier passé avait fait la même chose de l'autre côté !

Après ces émotions on trouve le sentier Martel et commençons à remonter les gorges après avoir constaté qu'on avait oublié à la voiture le pique-nique concocté par nos chères mamans.

On marche, on marche, c'est joli, on profite mais la journée est vite passé avec le départ tardif et l'épisode rivière à passer.
On commence donc à se mettre en quête d'un lieu de bivouac, on sort du sentier et on en repère pas mal de jolis et plats mais toujours trop près de l'eau à notre goût vu qu'on est toujours flippé qu'une crue nous emporte. On commence même à s'installer à un endroit mais finalement la peur de la noyade l'emporte et on décampe (terme très approprié n'est ce pas ).

Donc on reprend le sentier, il y a bien des coins plats en dehors du sentier mais ce sont tous des coins toilettes avec papiers et étrons donc on ne s'y arrête pas.
La nuit venant on fait demi-tour en se disant qu'on avait peut-être croisé un coin plat propre plus tôt dans la journée, mais il fait vite nuit et on n'a qu'une seule lampe qui n'éclaire pas très bien, on s'aide avec des briquets.
On finit par décider de s'installer au beau milieu du sentier.
Je met mon hamac attaché à deux arbres chacun d'un côté du sentier donc en travers de celui-ci, les autres par terre en long sur le sentier.

Il est temps de faire à manger.
On a un réchaud camping gaz avec les cartouches qui se percent. Un pote se charge de mettre la cartouche mais il n'a pas compris le système et perce la cartouche en forçant mais sans avoir mis d'abord le système qui permet de visser et d'ainsi ne pas laisser le gaz s'échapper, pschhhhhhhhhh !!!
Il lâche tout et part en courant en gueulant : "ça va exploser !", on se barre tous en courant à l'abri !

Bon ben ça n'a pas explosé, on n'a plus de gaz et que des pâtes crues, heureusement on a un paquet de Roudor à manger et du rhum !
On se rationne : un roudor chacun pour ce soir et un pour le lendemain...

On s'endort un peu tard et un peu mouillé par une petite bruine qui heureusement ne dura pas car on n'avait rien pour s'abriter à part le hamac, même pas une veste imperméable...

Une bonne nuit de sommeil vu notre état de fatigue, j'ai juste échangé ma place avec un de ceux qui était par terre peu avant le lever du jour car lui trouvait le sol trop dur et moi le hamac inconfortable au bout de quelques heures de sommeil.

On est réveillé par un groupe de randonneurs qui veut passer sur le chemin que l'on occupe...

Après avoir rangé, enfin plutôt tout fourré dans les sacs à l'arrache vu l'envie générale de foutre le camp pour en finir avec cette sortie et de pouvoir aussi manger un morceau.
Chacun se débrouille avec son roudor, deux préfèrent le manger dès le réveil, un autre le garder pour plus tard et le dernier en manger une moitié au réveil et garder l'autre moitié pour plus tard...

On arrive à l'endroit de la rivière où on avait traversé la veille et on constate que le niveau de l'eau a bien monté, on se félicite de ne pas avoir dormi près de l'eau. Après moult recherches de l'endroit le plus propice pour passer, je passe devant assuré par les potes avec la corde du hamac, je passe non sans difficulté en slip avec le sac à dos sur la tête, le courant très fort et froid m'arrivant sous les aisselles.
Après que tout le monde ait fait de même, on remonte à la voiture, ouf c'est fini !

Trois sur les quatre (dont moi) repartiront très souvent en rando parce que quand même on a bien rigolé.
Le quatrième plus jamais !

Je ne fais pas la liste des erreurs, il y en a bien trop.

vacuithe · 18-05-2018 12:39:20

excellent, j'ai bien rigolé

enrico · 18-05-2018 13:53:54

@ Hervé27
Excellent, tes histoires. Me rappelle aussi une histoire de vache. On avait campé au pied de l'Obiou qu'on était allé faire le matin en AR en laissant les tentes montées. On les a retrouvé maculées d'excréments, les vaches s'étaient frottées contre pendant notre absence.
@ zorey
Etait-ce bien sérieux de picoler autant ?
(Je le jure, parole de menteur, ça ne m'est jamais arrivé ! Re )

Bon, c'est pas le tout, ça, faut que je prépare mon sac, la saison de ski de rando n'est pas finie. Arvi pa

Dernière modification par enrico (18-05-2018 13:56:11)

tolliv · 18-05-2018 14:15:12

zorey a écrit :

Mon anecdote ..

Hey Zorey, tu viens de me faire pleurer de rire, au bureau et j'ai du garder un air sérieux. Mes collègues, en voyant mes larmes ont cru qu'il s'était passé quelque chose de grave

zorey · 18-05-2018 14:19:04

enrico a écrit :

@ zorey
Etait-ce bien sérieux de picoler autant ?

ça fait mé pi pas pi !

tolliv a écrit :

zorey a écrit :
Mon anecdote ..
Hey Zorey, tu viens de me faire pleurer de rire, au bureau et j'ai du garder un air sérieux. Mes collègues, en voyant mes larmes ont cru qu'il s'était passé quelque chose de grave

vacuithe a écrit :

excellent, j'ai bien rigolé

boitagateau · 18-05-2018 14:36:22

.

zorey a écrit :

Je ne fais pas la liste des erreurs, il y en a bien trop.

La plus grosse a été de traverser le Verdon, puisque le plus beau sentier
des gorges n'est pas le Martel (en rive droite) mais l'Imbut en rive gauche...

Mais bon, vous n'auriez pas eu les mêmes galères à raconter

.

laxmimittal · 18-05-2018 16:49:46

ma première fois :

j'ai 20 ans,
jamais connu la montagne en été.
on est sur la costa brava espagnole.
du monde, du bruit, des queues, du gaz-oil sur les plages.
c'est horrible.

on part monter sur les petites collines derrière la plage
en StanSmith, short et bob, avec un petit duvet et une tente dôme mono parois allumnisée.
même pas une carte.

on marche.
on monte.
c'est très beau.
de plus en plus beau.
je ne veux plus redescendre.

on marche encore.
on n'a plus d'eau.
on marche toujours.
on n'a rien à manger.

on s'arrête près d'un cours d'eau.
on bois.
on se repose.
des gens avec des gros sacs passent parfois dans un sens ou dans l'autre.
on mendie du pain
puis du paté.
on dort là.
on repart le lendemain,
toujours en short, bob et Stan smith.
droit devant nous.
on suit le chemin.

on marche comme ça jusqu'au Canigou
(amusant ce nom, un peu raide pour une colline)
au refuge, on se ravitaille.
à Prades, on s'équipe.

on n'est plus jamais revenues.
on a fait toute la traversée.
je n'ai plus jamais cessé d'aimer les collines.

L.

Dernière modification par laxmimittal (18-05-2018 16:58:42)

Adrienne · 18-05-2018 20:27:20

laxmimittal a écrit :

on n'est plus jamais revenues.
on a fait toute la traversée.
je n'ai plus jamais cessé d'aimer les collines.

L.

C'est pas une erreur de débutant ça, c'est juste super beau <3

Merci !

Magic Manu · 18-05-2018 20:31:56

Même remarque! Ce n'est pas un post sur son premier Amour, son premier bivouac!

Amateur38 · 19-05-2018 15:55:00

Tarp installé en plaine, proche du Rhône, il fait tellement beau que j'emporte le dîner sur la berge du fleuve.
Mais, quand le soleil se couche, même pas pensé que la nuit tombe...

40 mn à tournicoter dans le noir pour retrouver l'emplacement du tarp ; sur le coup, comme je n'y croyais plus qu'à moitié, il m'a semblé encore plus sympathique que d'hab' !
Déjà un millésime 2018, dès avril, ça promet.

laxmimittal · 19-05-2018 16:11:55

@ adrienne,

merci de ton passage;

tu es clémente ... partir sans carte, sans nourriture ni eau, boire dans les cours d'eau, en short en en tennis, avec trois fois rien dans le sac, faut vraiment être une débutante.
on n'est pas sérieux quand on a 20 ans.

@ magic manu,

merci de ton passage.
c'est exactement ça.
premier bivouac, et coup de foudre pour la vie.

L.

Dernière modification par laxmimittal (19-05-2018 16:27:18)

marcheur75 · 19-05-2018 17:14:41

Adrienne a écrit :

laxmimittal a écrit :
on n'est plus jamais revenues.
on a fait toute la traversée.
je n'ai plus jamais cessé d'aimer les collines.

L.
C'est pas une erreur de débutant ça, c'est juste super beau <3
Merci !

Oui, merci beaucoup pour ce moment de poésie...

On n'est jamais sérieux, c'est bien cela qui nous sauve !

Ptilapon · 19-05-2018 21:43:37

Ma première rando, 1978, à la sortie de mon service militaire, Caingorn et Shetland en Avril.
Des bottes, un sac nylon sur une claie en aluminium, pas de réchaud, pratiquement pas de provision et une tente "pourrie". Une soirée sur une plage des Shetland après une journée à courir derrière le Harfang des neiges. Réveillé par une tempête, la tente au sol. Nous trouvons refuge chez un "vieux couple". Ils ont pitié de nous, nous nourrissent et nous laissent dormir sur le plancher de bois de la cuisine mais près du poêle. Et surtout, le mari qui sort sont violon et nous joue des morceaux en ponctuant son rythme avec ses sabots sur le plancher de bois. J'ai encore ces images en tête et le bruit des sabots dans les oreilles. Et la faim! Je me rappelle avec délice le goût des petits carrés de fromage, écrasés au fond du sac et trempés par les pluies. Mais le Caingorn regorgeait encore de Grands coq de bruyère et nous pouvions aller là où bon nous semblait.

Glop^2 · 21-05-2018 09:50:31

Hervé27 a écrit :

Le troupeau a tourné toute la nuit autour de ma tente, et je peux témoigner que 10 clarines qui vont et viennent entre 5 et 20 m de vous ne sont pas particulièrement propices à une bonne nuit de sommeil ...

Celle-là je l'ai expérimentée aussi, il y a 10-12 ans dans le Mercantour, ding-dong, ding-dong, toute la nuit, et au matin nettoyer la tente aspergée de bouze

Hervé27 · 21-05-2018 19:00:12

Glop^2 a écrit :

Celle-là je l'ai expérimentée aussi, il y a 10-12 ans dans le Mercantour, ding-dong, ding-dong, toute la nuit, et au matin nettoyer la tente aspergée de bouze sad

Avec les grosses branches que j’avais disposé autour de la tente (un grand carré de 4 m x 4 m environ) et que les vaches n’ont pas franchi, j’ai au moins échappé aux bouses

Pif · 21-05-2018 19:28:32

Moi aussi l'été dernier je me suis retrouvé à dormir au milieu d'un troupeau de vaches C'était dans les Pyrénées, entre le refuge de Basseylance et Gavarnie. On avait installé le bivouac à l'écart du troupeau, mais les vaches ont bougé et sont venues tout près de nous, on n'a pas réussi à leur dire de partir !

Du coup je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit-là. J'avais un peu peur qu'une vache se prenne les pieds dans les haubans du tarp dans le noir, prenne peur et piétine tout. J'espérais que les vaches dormiraient la nuit comme tout le monde...mais à 3h du matin il y en avait encore en train de brouter à 1 mètre de la tente, on entendait le bruit de chaque brin d'herbe qu'elles arrachaient.

Voir une vache pisser dans le brouillard depuis son lit au milieu de la nuit, ce n'est pas donné à tout le monde

Adrienne · 21-05-2018 19:47:47

Hervé27 a écrit :

Le troupeau a tourné toute la nuit autour de ma tente, et je peux témoigner que 10 clarines qui vont et viennent entre 5 et 20 m de vous ne sont pas particulièrement propices à une bonne nuit de sommeil lol ...

Testé dans les Pyrénées aussi, avec des chevaux... Je les avais vus au loin en posant mon bivouac, sur une zone de pâturages libres. C'était super beau au soleil couchant. Beaucoup moins agréable au matin quand ils sont venus jouer autour de la tente... Angoisse qu'ils prennent ma tente (basse) comme exercice de saut d'obstacle
Heureusement ils n'ont pas testé, j'ai fini par sortir, ils se sont éloignés et m'ont laissée tranquille pour petit déjeuner et ranger mes affaires...

micolett · 22-05-2018 08:46:40

Testé la combinaison vaches/bouses/pluie battante en Irlande aussi, le mouton brouteur dans divers endroits...
Quelque part au bord du lac Baïkal, une petite vache locale est allé boire direct dans ma popote que je laissais refroidir, le temps de retourner chercher mon café elle trimballait la popote pour tout bien lécher. Beurk!
Pas de photo mais croquis rapide

nomadecueilleur · 22-05-2018 09:30:16

Pif a écrit :

Du coup je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit-là. J'avais un peu peur qu'une vache se prenne les pieds dans les haubans du tarp dans le noir, prenne peur et piétine tout.

C'est pour cette raison que j'ai changé de tente, pour une qui peut n'avoir aucun hauban (la Notch) et dont je peux sortir aisément (je n'utilise que la toile externe, je n'ai pas pris la chambre intérieure).

Dès que j'entendais des pas d'animaux, c'était un stress car ils peuvent se prendre les pattes dans les haubans et tomber sur la tente. Et avec une chambre intérieure, fermée avec un zip, difficile d'en sortir, j'aurais été piégé.

Sur les mésaventures au bivouac, j'ai du avoir les classiques : ne plus retrouver la tente (le vert kaki, de loin, c'est invisible), ne pas trouver un bivouac donc le planter au premier plat venu et se réveiller pratiquement dans un village.

Idem, dans un lieu tranquille, et de l'autre coté de la colline, y'avait un resto à viande et les odeurs de bonnes grillades caramélisées (travers de porc, entrecôte, côte de boeuf...) qui sont arrivées et m'ont complètement déprimé vu qu'en rando, je supprime le repas du soir. Ce fût une torture.

Plus amusant, en pleine nature, un lieu a priori calme, j'étais en fait à un vrai carrefour de circulation d'animaux nocturnes. J'ai entendu beaucoup de pas différents, les légers, des lourds, des couples. Et même un qui poussait des cris courts et peu rauques ; "sob.... sob.... sob". Si quelqu'un sait ce que c'était ?

Une autre fois, en plein sommeil, j'ai été réveillé violemment par une sirène, passant instantanément à la position assise, à essayer de capter ce qui se passait. Vu le choc, je m'attendais au moins à voir un camion de pompier. Et c'était en fait le cri d'un hibou qui était à moins de 10m. Dans le silence profond, son cri est d'une grande puissance.

Dernière modification par nomadecueilleur (22-05-2018 09:31:55)

tolliv · 22-05-2018 10:22:03

nomadecueilleur a écrit :

Plus amusant, en pleine nature, un lieu a priori calme .. j'ai entendu beaucoup de pas différents, .. des couples. Et même un qui poussait des cris courts et peu rauques ; "sob.... sob.... sob"

Je ne sais pas comment tu prononces mais si cela se prononce "zob", je sais de quel type de couple tu parles. Et si en plus à la fin c'est "vas-y Marcel mets la gomme", je peux même te dire qui c'est

nomadecueilleur · 22-05-2018 10:34:43

tolliv a écrit :

Je ne sais pas comment tu prononces mais si cela se prononce "zob", je sais de quel type de couple tu parles. Et si en plus à la fin c'est "vas-y Marcel mets la gomme", je peux même te dire qui c'est

Je voulais dire "un" animal, pas un couple.
J'aurais dit que c'était un sanglier, ou un marcassin, un animal de cette taille.
J'étais tellement amusé que j'ai failli lui dire qu'il était ridicule son cri (ce qui l'aurait éloigné aussi).

Y'a eu aussi un couple d'italiens une fois, j'étais trop près d'un camping. Eux, par contre ils ont mis la gomme. Même si ce type de nuisance n'est pas limité aux bivouacs.

Dernière modification par nomadecueilleur (22-05-2018 10:35:18)

ester · 22-05-2018 11:32:29

Bonjour à tous,

L'ambiance est chaude, par ici...

HS : au sujet des vaches et des haubans...
Je fais comme vous, si c'est bouseux aux environs (et pire, si conjointement j'entends des clarines), branchages morts autour s'il y en a. Tendre un hauban sur des bâtons, c'est bien aussi, pour concevoir un parc (les vaches autour, nous dedans ! mais ça, c'était quand j'étais en conversion Mul… ).

Cependant, je me demande si les vaches, contrairement à nous, ne voient pas remarquablement bien la nuit, la preuve, elles continuent de se déplacer et de broûter.
On craint qu'elles ne se prennent les pattes dans les haubans, certes, mais je n'ai jamais entendu qu'elles l'ont fait.

En revanche, je connais des humanoïdes (muls ou pas) qui s'y font régulièrement des croche-pieds...

Le forum de la randonnée légère ou ultra-légère !

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