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#1 13-03-2006 18:35:32

Kian
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Inscription : 05-04-2005

Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

Salut les MULs, encore un petit récit à vous conter, heureusement je ne relate que ceux qui comportent des faits marquants…

Cette sortie était prévue de longue date avec mon ami Angel, qui a marié la cousine de ma femme et également parrain de ma fille Léa, il était donc hors de question d'annuler et ceci quel que soit le temps. Angel c'est vraiment quelqu'un d'extraordinaire, il avait déjà accepté de venir avec moi en septembre pour dormir sous une simple bâche alors que c'était sa première nuit en bivouaque. Pour sa première nuit hivernale, lorsque nous avions convenus de cette sortie on parlait de prendre une tente, et quand je lui ai dit qu'on allait bivouaquer avec le temps pourri qui était prévu, il y'a eu petit silence avant de me dire qu'il était partant.

Les jours avant le départ j'étais nerveusement scotché à la météo car il soufflait un vent du sud et il pleuvait jusqu'à 1500m. Je craignais que notre sortie raquette soit transformée en sortie dans la boue. Fort heureusement, la météo annonça le retour de températures plus fraîches et il a neigé pendant 2 jours entiers avant notre départ, déposant plus 60 centimètres sur une vielle couche de plus d'un mètre, mouillée par 2 jours de pluie et durcie par le froid. Ils annonçaient la neige tout le samedi et le retour du beau temps dans la nuit de samedi à dimanche avec une chute des températures.

Pour qu'Angel accepte de venir, il faut abandonner l'idée d'avoir un sac trop léger, il aime avoir des compensations en matière de nourriture et surtout de vin et de vodka. Boisson de circonstance compte tenu du mode de notre sortie. Nous planifions cette sortie en mode trappeur, nous dormirons donc à la belle étoile. Nous emportons une petite scie repliable, avec une lame utile de 15cm. Elle mous permettra de couper beaucoup de bois pour le feu, et, le cas échéant, de pouvoir construire un abri. Pas question de s'enfermer dans une tente, un abri ou un trou dans la neige. On veut le ciel au-dessus de la tête même si il risque de nous tomber dessus, on l'aura voulu !

Compte tenu de la mauvaise météo, du fait que c'est sa première sortie hivernale et que nous dormons dehors, nous optons pour une région que je connais bien, la Givrine, qui est habituellement bondée de monde, mais avec le mauvais temps c'est toujours désert et je ne me suis pas trompé. Nous arrivons à 10h45 et il n'y a qu'une dizaine de voitures, comparé aux centaines qu'on y trouve d'habitude. Départ à 11h, il neige, il ne fait pas très froid, il n'y a personne, pas de traces apparentes. C'est parfait, je sens qu'on va en découdre et que cela va être splendide, c'est parti.

Nous empruntons le chemin pédestre sur les 500 premiers mètres puis nous obliquons vers le nord-ouest dans les hauteurs de la Givrine, à travers le bois. Nous avons de la chance, la neige précédente avait été détrempée par la pluie et elle a regelé avant les chutes de neige fraîches ce qui veut dire qu'on ne brasse pas, c'est fatiguant mais très agréable. On prend l'azimut de Pré du Four ou nous rejoignons des traces existantes de 2 skieurs qui sont passés par là. Pour y échapper, nous coupons à travers a forêt dans des dévers ou personne ne s'y aventure mais pas de soucis d'avalanche ici.

Nous ahanons durement, et avec la température relativement clémente et la neige qui tombe dru, nous sommes saturés d'humidité sous les habits ainsi qu'à l'extérieur. Je peste contre ma veste powershield dont le traitement déperlant semble inexistant. Je n'aimais pas cette veste avant mon aventure dans le jura d'il y'a deux mois, mais aujourd'hui, après seulement 2 années d'utilisation, je ne suis plus du tout satisfait, vivement que je reçoive ma MP+, elle me durera sans doute pas beaucoup plus longtemps mais elle est 2 fois moins cher.

Nous passons devant la cabane de Carroz et ne résistons pas à l'envie de manger une soupe chaude, fort délicieuse du reste, pour aider à faire passer nos sandwiches. Un petit groupe de personnes est déjà là et ils mangent une fondue au fromage qu'ils ont préparée eux même. Il plane une délicieuse odeur de fromage. C'est irrésistible, nous prenons donc sur le champ la décision d'en manger une dimanche en fin de journée. Cette envie de fondue ne nous quittera pas durant tout le week-end.

Nous descendons la combe des cerfs et je m'arrête, ébahi par tant de beauté, je pousse un grand aahhhh en écartant les bras. Je suis touché au plus profond de mon âme par la pureté sauvage de cette combe. Nous la descendons dans un état second de béatitude complète, conscients du moment exceptionnel que nous vivons. Nous contournons ensuite les hauts de marais rouge afin d'éviter la piste de ski de fond, du reste vide de skieurs, et marchons ensuite vers le Mont-Roux.

La neige continue à tomber dru mais nous ne sommes pas gênés le moins du monde, c'est tout le contraire. En effet, de la neige pareille au mois de mars, au jura qui plus est, on ne va pas s'en plaindre. Je peux vous assurer que c'est la neige la plus agréable qui m'a été donné de fouler cette année. Hélas, le temps presse, il faut maintenant songer à trouver un endroit pour le bivouaque. Nous recherchons une dépression qui nous mettra à l'abri du vent qui souffle du sud-ouest, et qui risque fort de tourner du nord ouest au pendant la nuit. Angel repère l'endroit idéal.

Nous damons la surface nécessaire et entreprenons de construire le feu sur une petite bosse de terrain à quelque mètres de notre aire de bivouaque. Le vent forcit en haut des cimes des arbres et la neige redouble d'ardeur. Nous changeons donc de priorité et décidons d'ériger un abri afin de se protéger de la neige. Ne trouvant pas de branches mortes suffisamment longues, j'avise un petit arbre que je débite pour la structure principale en forme de « lean-to » et me promets de replanter un arbre. Nous utilisons les couvertures de survie afin de ne pas avoir à utiliser des tonnes de branches de sapin pour faire le couvert. L'abri étant prêt, nous retournons à notre feu, maintenant recouvert de neige. Hélas il ne partira pas malgré nos efforts, nous plaisantons en pensant au jerricane de 5L que nous avons « laissé » dans la voiture.

Angel déroule le matelas prêté par un collègue qui se prénomme Pascal, et ho surprise, une flasque en acier en tombe. Elle est remplie de whisky. Je me disais bien qu'il était bien lourd ce matelas wink. Sacré Pascal, je suis sûre que cela n'est pas un oubli. De retour ce lundi au boulot il me dit que me connaissant j'aurais refusé à cause du poids, mais que selon lui, c'est indispensable compte tenu de la météo. Elle servira d'entrée avant la platypus de 5dl de vodka que j'ai au fond de mon sac wink.

Assis sous notre petit abri, nous mangeons nos plats lyo, qui s'avèrent forts délicieux, arrosé de vin de bourgogne. Et oui, il faut pas croire qu'à la montagne on est obligés de boire de la piquette. On ne se refuse rien. Du pain et du fromage, une plaque de chocolat blanc aux amandes pour le dessert et nous passons aux choses sérieuses. Le whisky. Angel sort des petits cigares bien parfumés. Il faut nous voir, assis « confortablement » sous notre abri de fortune, avec la vision du grand dehors, la neige qui tombe dru, en train de fumer de boire, de plaisanter et de rire de choses futiles, ah cette vodka nous fait décidément un drôle d'effet. Nous changeons nos noms et devenons Angelovitch et Kaiovsky. La tête tourne fort et nous nous endormons comme des masses vers minuit 30.

A 3h30 je me réveille avec le pied gauche complètement endolori par le froid. Mes pieds sont mouillés. En effet, Angel n'ayant pas de sursac, je lui ai prêté le mien car mon sac de couchage est raisonnablement déperlant. Malheureusement, j'ai ripé en en dehors de mon matelas et le bas de mes jambes ont fondus la neige, compromettant de ce fait l'isolation de mon sac de couchage. Je reprend les chaussettes que je portais pendant le journée, enroule mes pieds avec un collant chaud. J'ai la tête qui tourne encore et je distingue vaguement mon petit thermomètre qui frôle les -20. Je n'y crois pas, je ne vois pas claire et essaye de me rendormir mais cela va prendre du temps car mes pieds peinent à se réchauffer.

Le matin nous nous réveillons vers 8 heures, il fait froid, le thermomètre affiche -14C, il pouvait donc bien faire pas loin des -20 pendant la nuit. J'ai toujours le pied gauche froid mais pas si pire. Je remplis un sac de 35 litres de neige fraîche et entreprend la production de l'eau. Par -14C le gaz brûle extrêmement mal et je dois utiliser une bougie sous la cartouche pour avoir une bonne combustion. L'objectif est de fabriquer 5 litres d'eau, c'est déjà pénible d'en faire 2-3 pour une personne dans ces conditions, et là c'est carrément galère.

Malheureusement, la position en tailleur a compromis la circulation de mon pied qui était déjà bien trop froid et je perds la sensibilité du petit doigt de pied ainsi que son voisin. Je les frictionnent pendant 15 minutes sans succès. J'avise Angel et nous plions le camp tout de suite afin de pouvoir marcher et créer de la chaleur. Nous démontons l'abri et redonnons à l'endroit son aspect naturel. Il me faudra plus de 30 minutes de marche soutenue pour que je retrouve la sensibilité de ces deux doigts de pieds.

Il fait beau, il fait froid, le vent du nord souffle, mais dieu que la combe vierge qui monte vers la fruitière de Nyon est belle. Elle n'en fini jamais, au replat suivant on a toujours l'impression que le haut est derrière la bosse suivante. Mais c'est tant mieux, malgré la faim qui nous tenaille, cette combe magnifique nous fait tout oublier. Le bonheur n'est pas au bout du chemin, le bonheur c'est le chemin, ainsi, lorsqu'on arrive en haut, c'est avec regret. Dieu que c'était beau.

N'ayant pas déjeuné, nous mettons le cap sur la cabane Rochefort. Il est 11 heures et la soupe sera prête à 11h30. Nous devons avoir l'air affamés car une très gentille dame nous offre son pain et le gardien nous amène un pot de confiture qu'un pensionnaire a laissé sur place. C'est parfait, des tartines et un grand bol de thé brûlant en attendant la bonne sousoupe. Nous engageons la conversation et suscitons l'envie de la gentille dame qui nous le fait savoir avec les yeux pétillants de désir de communier avec la nature. Nous passons sous silence la soirée débridée que nous avons passée afin de ne pas entacher la vision idyllique qu'elle s'en fait.

Il nous faut maintenant reprendre la trace, la cabane se remplit maintenant car ce dimanche il fait beau. Nous passons par le petit plateau toujours désertique au dessus de Rochefort, descendons le long de son arête direction nord et contournons une élévation de terrain qui nous permettra de reprendre la direction du Sud vers la Givrine tout en évitant la piste de ski de fond. Là, c'est la dernière portion de grand dehors avant la descente à travers la forêt. La descente en question est difficile car la forêt est très dense et nous oblige à faire de larges détours. L'usage du GPS nous évite de tourner en rond et garder un bon azimut. Nous pensons maintenant à la bière fraîche que nous allons boire, mais surtout, à cette fondue qui nous tenaille l'esprit depuis la veille.

Nous dégageons la voiture, encerclée par un muret de neige repoussé par la déneigeuse et roulons vers St-Cergue, ou nous dégustons une délicieuse fondue arrosée d'un vin blanc d'Epesses : « Le coup de l'Etrier ». Nous repensons aux deux journées magnifiques et Angelovitch me dit comprendre ma préférence de dormir à la belle étoile, de profiter pleinement de ce grand dehors, par tout les temps. J'en ai fait un converti et nous prenons rendez-vous pour un prochain week-end avant de reprendre la route pour Genève.

Kai


La vie est un miroir qui reflète nos croyances erronées

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#2 13-03-2006 18:36:55

Kian
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Inscription : 05-04-2005

Re : Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

Voici quelques notes sur ce bivouaque:

Mon sac de couchage est prévu pour des température de -15C. Nous avons eu -14C le matin à 8h, sans doute frisant les -20C la nuit. Je l'ai acheté cette année et j'ai déjà dormi dans ces conditions avec ce sac et je ne suis pas frileux. Par contre, cette nuit là, les choses étaient différentes. Nous avons marchés une journée entière dans des conditions clémentes et très humides. Les vêtements techniques n'arrivent pas bien à évacuer l'excédant d'humidité dans ces conditions. Nous nous sommes donc couchés avec touts les habits humides, les seuls qui sont restés en dehors du sac de couchage étaient gelés, cartonnés et inutilisable le matin.

Toute cette humidité doit sortir, et la plume en retient une quantité importante. Si le sac de couchage n'est pas assez respirant, toute l'humidité va rester à l'intérieur et dans la plume, l'efficacité du sac de couchage est compromise, de plus, les habits, les gants, les chaussettes etc. ne vont pas sécher et on va avoir froid pendant la nuit. Un par vapeur dans ces conditions éviterait de compromettre le duvet mais nous aurions dormis dans un « mouillon » d'habit ce qui n'est pas viable non plus.

Le duvet synthétique représente sans doute le meilleur compromis dans ce genre de conditions. Je peux vous dire que lorsque j'ai sorti mon sac de couchage à la maison dimanche soir, il avait l'air d'une petite merde. Si nous devions passer la nuit suivante dehors, nous aurions eu froid, peut-être aurions été contraint de faire un grand feu et de l'alimenter toute la nuit pour pas avoir froid. C'est romantique, c'est sympa, mais c'est pas très commode faire du feu et cela doit rester exceptionnel, je suis "normalement" un partisan de l'impact zéro sur l'environnement et de ne laisser aucune trace.

L'endroit ou nous avons érigé le camp était dans une dépression de terrain, elle-même « coincée entre le Mont-Roux et la Fruitière de Nyon, nous l'avons choisie afin d'être abrités du vent mais, le régime météo ayant changé, la douceur à laissé la place à la froideur, cette dépression devient une cuvette à froid, ce qui explique peut-être qu'il pouvait faire -20C.

La fabrication de l'eau est problématique par -14C car il faut réchauffer le gaz afin qu'il se volatilise efficacement et dégage la puissance nécessaire pour faire fondre la neige. Cela m'est déjà arrivé d'utiliser la bougie pour ce faire mais ce n'est pas très pratique, cela devient carrément dangereux dans une tente. La prochaine fois que je pars à plusieurs je prend un réchaud à essence spécialement étudié pour le froid. Faire 5-6L dans de telles conditions prend plus d'une heure.

En ce qui concerne le feu, nous avions tout le petit bois nécessaire pour le démarrer efficacement mais nous l'avons abandonné pour faire l'abri lorsque la neige à redoublé d'ardeur, Si nous avions pu le protéger, il aurait sans doute pris, mais nous avions besoin des couverture de survie pour faire l'abri alors… Lors de ma prochaine sortie bivouaque dans la neige, je prendrais quand-même ma bâche car elle permet de monter cet haut vent d'une manière plus efficace qu'avec les couvertures de survie, d'autant plus que ces dernières sont ensuite inutilisables pour une deuxième nuit.

Si nous avions deux sursacs j'aurais quand-même eu froids aux pieds en ripant du matelas mais ils n'auraient pas été mouillés et ils se seraient réchauffés sans mal. Sur les photos on voit bien la gonflant du matelas la veille, et l'aspet misérable du côté pieds le matin.

Finalement, j'ai toujours plus de plaisir à bivouaquer dehors qu'enfermé dans une tente ou dans un trou à neige (qui peut s'avérer indispensable en certaines circonstances), mais force est de constater que pour partir plusieurs jours en toute sécurité, il vaudrait mieux prévoir un duvet synthétique (voir les message de Anatoly.IVANOV à ce sujet: https://www.randonner-leger.org/forum/v … p=2#p9130), un réchaud à essence et un sursac dans lequel il y'a assez de place pour y mettre le matelas. C'est plus lourd mais cela en vaut la peine. La snowclaw (https://www.randonner-leger.org/forum/v … hp?id=1134) a été très utile pour élargir la zone dammée en creusant à travers plusieurs couches de neige de qualités différentes dont une couche complètement gelée. A la raquette cela aurait été possible mais un peu galère, 170gr de sécurité c'est rien dans l'éventualité ou il faille creuser un trou comme abri.

Vous trouverez la liste de matériel ici: https://www.randonner-leger.org/forum/v … 772#p11772.

Kai


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#3 13-03-2006 18:48:49

Kian
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Inscription : 05-04-2005

Re : Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

Voici quelques photos de ma virée pour égayer le récit. Je regrette de ne pas avoir de photos de notre descente de la combe des Cerfs, j'étais tellement absorbé par le décor que j'en ai pas pris sad.

Nous quittons le chemin en direction du bois
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En direction de Marais rouge après la combe des cerfs
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On voit les couches successives de neige
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En direction du Mont Roux
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Le camp vient d'être posé avec Angel
f5e4cacdaa2da2b20aedef0ef26a9670a2d596.jpg

Angel au matin se les...
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En sortant du bois ou nous avons bivouaqué
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La combe vers la Fruitière
1651abfaff5c61da8bf08c00abd99ebb63b423.jpg

En regardant vers le bas
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Vue depuis Rochefort vers la Dôle
2fb83318eee74a7a054ecabc5cc341c2ddc190.jpg

Le dernier grand espace avant la Givrine
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Les bois avant la Givrine
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Kai


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#4 13-03-2006 18:56:32

highpictv
dit "Hichpyche"
Lieu : Talence, Bidart ou Aragnouet
Inscription : 01-06-2005
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Re : Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

Ah les ravages de l'alcool !!!!

Sans dec je suis sur qque cela a eu une influence sur ta circulation et tes orteils.


- Mieux vaut être mort en vallée d'Aure que vivant en vallée de Campan (proverbe local) -
Mes randos dans mon trombino.

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#5 13-03-2006 19:01:26

Kian
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Inscription : 05-04-2005

Re : Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

highpictv a écrit :

Ah les ravages de l'alcool !!!!

Sans dec je suis sur qque cela a eu une influence sur ta circulation et tes orteils.

Hé hé hé, je suis sûre que non car cela n'est arrivé que sur un pied, celui qui était posé de côté au sol. Ceci dit, l'alcool est effectivement un truc qui a un effet hypothermique. Voir mon message sur le bivouaque hivernal à ce propos. Mais bon, c'est tellement bon, ça fait du bien au mental lol.

Kai


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#6 13-03-2006 19:04:30

highpictv
dit "Hichpyche"
Lieu : Talence, Bidart ou Aragnouet
Inscription : 01-06-2005
Site Web

Re : Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

Kai a écrit :

Mais bon, c'est tellement bon, ça fait du bien au mental lol.
Kai

et mal à la tête;
mieux vos fumer du lichen lol


- Mieux vaut être mort en vallée d'Aure que vivant en vallée de Campan (proverbe local) -
Mes randos dans mon trombino.

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#7 13-03-2006 20:45:48

Kian
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Inscription : 05-04-2005

Re : Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

highpictv a écrit :
Kai a écrit :

Mais bon, c'est tellement bon, ça fait du bien au mental lol.
Kai

et mal à la tête;
mieux vos fumer du lichen lol

Sans doute, c'est pas diurétique non plus smile mais je n'avale pas la fumée, un petit cigare pour les occasions rares...

Kai


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#8 17-03-2006 22:20:00

Kian
-
Inscription : 05-04-2005

Re : Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

Un petit feedback sur l'humidité vécue pendant ce weekend. Lors d'une de mes sorties hivernale précédante, j'avais pris une couche imperméable que je n'avais pas utilisée. Je m'étais dis que lors de ma prochaine sortie je ne la prendrais pas car elle pesait quand-même 320gr en taille XXL et un volume dans le sac important(veste dryedge de Millet, super du reste).

Lors de cette sortie je suis arrivé à la limite du traitement de ma veste en powershield et j'ai regretté de ne pas avoir une couche imperméable en plus, l'humidité au nifveau des épaules devenait précoccupante et occasionnait du froid. Je viens de recevoir la cagoule MP+, je ne me poserai plus jamais cette question, elle pèse moins de 200gr en taille XXL (170gr sur catalogue) et un volume dans le sac ridicule, une respirabilité réputée exceptionnelle (je vais vérifier, mais les émules de ce forum font que j'ai confiance), il n'y a plus à hésiter.

Ceci signe en fait la fin de l'usage d'une powershield qui n'est pas assez respirante dans bien des situations. A la place, une simple polaire, et lorsque le vent forcit ou que la neige commence à fondre sur la polaire, compromettant son isolation, je sortirai la MP+. Si le MP+ s'avère aussi respirante qu'on le prétend, il n'y a plus de raison d'avoir une veste coupe-vent pour l'hiver par dessus une polaire., la MP+ suffit et à l'avantage du coupe vent et de l'imperméabilité tout en ayant une respirabilité supérieure uax aure membranes.

A bon entendeur,
Kai


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#9 20-03-2006 14:04:24

chris7273
futur ex-belge
Lieu : Belgique
Inscription : 18-01-2006

Re : Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

Pour l'alcool :

voir ce lien : https://www.randonner-leger.org/forum/v … 401#p12401

à consommer avec modération, évidemment...

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#10 20-03-2006 18:59:08

Garcimaure
Membre
Inscription : 17-03-2005

Re : Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

Les photos sont superbes et font rêver. Merci.

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#11 21-03-2006 20:22:34

Kian
-
Inscription : 05-04-2005

Re : Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

Garcimaure a écrit :

Les photos sont superbes et font rêver. Merci.

Merci Garcimaure et à bientôt,
Kai


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#12 22-03-2006 10:51:19

Fabrice
Banni(e)
Lieu : Bitche
Inscription : 13-03-2006

Re : Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

très joliement écrit, tu as déjà pensé à publier ?
les récits de voyages sont à la mode ces tps derniers...

superbe les photos !


Les pieds parcourants la Terre, mais la tête dans les nuages.

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#13 28-03-2006 12:27:19

Kian
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Inscription : 05-04-2005

Re : Bivouaque dans le Jura entre redoux et regel avec Angel

Salut Fabrice,

Publier, nooonnn! Je suis dilettante et mes randos sont trop courtes pour y songer. Mais MERCI. J'en profite pour mettre deux photos que mon ami Angel à prises avec son PocketPhone. Le capteur CCD était sans doute gelé ce qui explique que les photos sont techniquement ratées mais du plus bel effet. Elles sont prisent le soir au moment de se faire à manger.

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Kai


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