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#1 20-07-2011 21:53:20

fyf66
Membre
Lieu : Perpignan
Inscription : 11-07-2011

[Récit + liste] GR20 Sud > Nord en 8j 06/2011 6,1kg

Bonjour à tous,
après avoir passé beaucoup de temps à consulter ce site pour en tirer la quintessence dans mon objectif de conversion en MUL "acceptable", je vous dois un retour sur mon GR20 effectué entre le 26/6 et le 03/7/2011 !
Précision : Je ne vais pas reprendre la description du parcours, très bien faite par ailleurs (ex sur RL.ORG: biKING66 -Athanaël- ou Fredericpui, merci à eux et aux autres pour les infos), mais plutôt essayer de vous apporter ma modeste expérience.

Avant cela, les conditions de la rando :
* Météo = j1 à j4 grand beau, j5 à j8 beau avec nuages l'après-midi, mais jamais de pluie !
La température était donc chaude et les nuits plutôt douces.
* Condition physique = bonne (entraînement dans les Pyrénées Orientales pour les dénivelés, rando de 6 jours en mai dans le Causse Méjean, VTT, vélo de route, gym, cardio,...). En gros, sur de bons chemins assez plats je maintiens le 6km/h sans pb et, en montagne, je me base sur des montées (dénivelées) de +600m la 1ère heure, +500m la seconde et +400m la troisième (après, ça redescend en général !), ou +1000m en 1h20. Ca, c'est pour fixer les idées si vous avez des points de comparaison.
* Choix de partir sans réserver les refuges (étapes variables, donc inconnues) mais avec une tente au cas où...
* Mode MUL, bien sûr, avec environ 6,1kg de matériel entre le sac à dos (dont tente 1,4kg) + sac banane et 2kg sur moi (habits + chaussures trail + bâtons) + 1,8kg de nourriture au départ et jusqu'à 2l d'eau.

* Particularités du parcours : Sud = variantes par les aiguilles de Bavella et Nord = passage par la forêt entre Onda et Petra-Piana (car nuages sur les crêtes) puis par l'ancien GR entre Tighjettu et Carozzu (pour ne pas descendre à Asco).
* Objectif initial : entre 8 et 10 jours. J'ai pu le faire en 8j grâce aux conditions météo favorables et à 2 "boosters" rencontrés chemin faisant. Le 1er, Raphaz (MUL inscrit sur RL, ce qui nous a rapproché entre autre), qui m'a entraîné sans difficulté par son expérience dans son délire très réfléchi de grands espaces, dont un bivouac (un panneau l'autorise) inoubliable, à la belle étoile, aux Bergeries de Pedinielli. Nous marcherons de concert entre Bavella et Vizzavone où un objectif différent lui fera prendre un axe plus cool. 2eme booster : le trailler barcelonais Raoul (qui a fait le GR en 7 jours), rencontré à Ciottulu Di I Mori, qui comptait passer par l'ancien GR (je ne l'aurais pas fait seul...) et ainsi éviter l'étape d'Asco pour arriver à Caruzzo. En tout cas, merci à tous les 2 pour leur belle contribution à mon projet.

1) REFUGES : RESERVATION / PAS RESERVATION ???

C'est très simple : il n'y a PAS d'OBLIGATION de réservation (heureusement !). Par contre, ne pas réserver peut conduire à un problème de couchage si le refuge est plein et que les tentes sont, elles aussi, toutes réservées => cas pour Raoul (le trailler barcelonais) qui a dû dormir dans la cuisine à Asinau car il ne disposait pas d'une tente avec lui. Ceci explique entre autre les conseils du PNRC de faire les réservations (au moins, ils se couvrent). Ensuite, pour faire son choix, il faut analyser : la période (juin semble chargé), le nombre (j'étais seul), l'heure d'arrivée (moins elle est tardive, plus il est facile de trouver de la place), les départs le WE (cas les plus fréquents, surtout des "tour-opérateurs" -groupes- => d'où déplacement d'une "vague" humaine respectant les 15 étapes du topo). Bref, il faut combiner tous ces éléments et déterminer la marge de sécurité (tranquillité) qu'on souhaite disposer. La liberté a un prix…
- Perso : je n'ai utilisé la tente qu'1 fois... à Calvi (camping 1 nuit) ! A chaque étape j'ai trouvé de la place au refuge, hors le bivouac en plein air à Pedinielli. J’ai préféré les nuits en refuge ou auberge plutôt que sous la tente pour des raisons de confort surtout (meilleure récupération) et de montage/démontage du camp, même si le prix de la nuitée est plus élevé (11€ au lieu de 6).
- Bivouac avec tente : possibles autour des refuges, mais emplacements pas toujours très "confortables" (pierres, racines, pente...) constaté à Caruzzo notamment.
- Bivouac sauvage : quelques emplacements le permettent, malgré l'interdiction souvent indiquée. D'après quelques randonneurs, en se posant tard et en levant le camp tôt à + d'1h de marche des refuges, cela ne pose pas de problème. De toute façon, pour l'instant, le GR est très propre (quelques mouchoirs papier de tps en tps) et on peut penser que l'augmentation des bivouacs sauvages pourrait à terme dégrader très fortement cet état, vu la forte fréquentation. L'interdiction de bivouaquer a au moins cette vertu...
5940_bivouac.jpg

2) EAU :

Chaque refuge dispose d'eau et ensuite, il y a des SOURCES sur le parcours, MAIS PAS PARTOUT. Il faut donc calculer en fonction des informations des gardiens de refuge (pas toujours loquaces) ou des personnes croisées en chemin (pas toujours fiable). Perso, j'ai manqué d'eau :
- le 1er jour (je n'avais pas fait le plein complet au départ de Conca et je n'ai pas cherché la source aux Ruines de Capeddu, pensant que le refuge était proche en temps)
- le 7e jour après avoir pris 1 coca + 1,5l d'eau à Tighjettu, il faut passer le cirque de la Solitude et la variante de l'ancien GR (toujours à + de 1800m) => gros manque et grosse fatigue pour descendre à Caruzzo. Le lac de la Muvrella ne m'a pas paru assez sain (même avec des pastilles) pour en boire (j'étais pourtant vraiment en manque !) et j'ai donc attendu d'arriver vers 1500m pour trouver un ruisseau + 30mn d'action de la pastille !
* Conclusion partielle : à vouloir être trop MUL, on peut se mettre en mauvaise posture, mea culpa ! hmm
* Conclusion partielle bis : 2 manque d’eau sur 8 jours, ça frise la correctionnelle !!! big_smile


3) NOURRITURE :

On trouve de quoi acheter de la nourriture et des boissons à chaque refuge. Il suffit de ne pas être trop difficile dans ses goûts, le choix pouvant être très limité. Il s'agit de produits Casino, de bonne facture.
Ensuite, l'heure d'arrivée au refuge peut jouer aussi pour le repas du soir (entre 17 et 20€ quand même !).
Perso : à Ciotullu, je suis arrivé trop tard pour réserver le dîner mais j'ai pu dégusté une omelette au jambon (8€) fameuse. Outre les barres et fruits secs pour la marche, j'avais pris du Muesli pour les petits déjeuners (préférable pour l'autonomie de l'heure de départ).
Possibilité de se ravitailler un peu à Vizzavone "Gare" (pas au col) dans une petite épicerie, mais on ne trouve pas de tout et les quantités peuvent ne pas convenir. De même, les prix sont ce qu'ils sont, il faut faire avec, mais c'est mieux que rien.

4) DIFFICULTE :

Habitué au Pyrénées (un peu aux Alpes), j'avais beaucoup de mal pour :
* expliquer les écarts de temps des différents récits (l'intégrale entre 3j et 15j !) et les "temps topo",
* comprendre le découpage des étapes, certaines longues d'autres courtes,
* envisager mes étapes (peu de données concordantes entre distance et dénivelé dans les récits !).
En fait, la difficulté provient des facteurs DISTANCE + DENIVELLEE, bien sûr, mais aussi de la MAUVAISE QUALITÉ de certaines portions du chemin qui ne permet pas toujours d'avancer à son rythme classique. En effet, les montées/descentes sont souvent très caillouteuses et ces pierres présentent toute la palette des défauts : glissant, tranchant, roulant, instable, en dévers, etc.
Merci la Corse de disposer d’un tel échantillonnage et sympa de nous en faire profiter sans modération (ci-dessous, dans le cirque de la Solitude : cherchez le chemin -si, si, les bandes rouge et blanches-):
5940_une_idae_du_chemin_2.jpg

Conséquences : outre le fait que les délais de marche sont impactés défavorablement (il faut intégrer cette notion pour éviter des déceptions), les risques de chutes en sont augmentés (perso : 0 chute, grâce aux bâtons à 3 ou 4 reprises, mais potentiellement à ne pas négliger) et influent sur l'usure/dégradation des chaussures (mes trails North Face Single Track sont presque bonnes à jeter).
5940_chaussure.jpg

5) ETAPES :

Au départ, j'envisageais basiquement de doubler les étapes. Mais l'heure d'arrivée sur le GR le 1er jour était très incertaine (débarquement à Porto Veccio le matin même) et les étapes s'annonçaient soit trop courtes soit trop longues dans le sud, suivant le refuge visé. D'ailleurs, la chaleur, le manque d'eau, la rudesse du chemin m'ont fait revoir à la baisse mes prétentions d'arriver directement à Asinau le j1. Ensuite, il a fallu composer avec les différents paramètres, mais les journées longues ne m'effrayaient pas, la forme augmentant avec la pratique. Donc, navigation a vue et les points de chute envisagés le matin étaient réajustés en fonction de la vitesse d'avancement.
Toutefois, sur le terrain, LE PLUS UTILE pour moi a été de disposer de temps de référence (ceux de Frédéricpui en l'occurrence, que Raphaz avait imprimés) me permettant d'évaluer un délai jusqu'au prochain refuge et ainsi savoir si je pouvais continuer ou pas. Il faut bien sûr s'étalonner un peu, mais ensuite on a rapidement une idée du timing (remplace avantageusement les distances/dénivelées qui ne "parlent" pas assez et le "temps topo" trop surestimé -ou prévu pour des mulets avec un état de forme type parisien asthmatique (humour hein !)-).
Je nuance : on trouve tous types de randonneurs sur le GR, du plus jeune en famille, jusqu'à un vieux corse de 84 ans accompagné de son jeune ami Henri de... 76 ans ! Bref, le GR20 est faisable à condition de respecter son rythme, d'être suffisamment alerte, ne pas avoir trop le vertige et avoir un bon mental ! Après, quand on voit dans quel état certaines personnes arrivent aux refuges et les galères qu'elles semblent traverser, on se demande où est le plaisir et à quoi ça rime => est-ce pour dire : j'ai fait le GR20 ? Est-ce une erreur de casting (entendu : mais pourtant je marche tous les jours ! -dans Paris, je suppose- ) ? Est-ce pour se donner le grand frisson ? Parfois, il me semble que le GR20 est devenu le Disneyland de la Corse.

Mes étapes et les temps de marche (j’ai essayé d’éliminer toutes les pauses un peu longues, pas les pauses photos ou petites discutions) et total journée.
5940_etapes_gr20_fyf66.jpg


6) MATERIEL :

Bon, déjà le non utilisé : la tente, la veste goretex (pas de pluie, pas de vent ni de froid), la pharmacie (sauf 1 pastille aqua-tabs), les éléments "au cas où" (bougie, lacet, cordelette, briquet, allumettes), le PQ. Mais ça, on ne le sait qu'après...
Choix de ne pas prendre de réchaud ni de popote : on peut avoir de l'eau chaude dans les refuges, mais cela ne me gène pas de manger froid, y compris les boîtes (raviolis, cassoulet... vendues dans ces mêmes refuges) et le petit déj. Eventuellement, il y a de la vaisselle aux refuges (casseroles, bols, assiettes, couverts…).
La serviette m'a été volée (ou prise par erreur) le 1er soir à l'auberge du col de Bavella => 90g de gagnés pour la suite du parcours et utilisation du mouchoir en tissu à la place : séchage plus long, mais après tout, ça marche (merci RL, car lors de la disparition de cette serviette, j'ai de suite pensé à un fil où il était question d'utiliser un bandana en guise de serviette). NB: les douches sont quand même à l'eau froide le + souvent...
Pour le reste :
* sac à dos Vaude UltraLight 35l sans la ceinture ventrale (685g): aucun souci de portage, un peu limite en confort à l'approche des 9kg (tous pleins faits), mais ça passe et, en fait, ça ne durait pas. Contenance parfaite, tout rentrait.
5940_sac_a_dos.jpg
* sac banane (125g) : un peu lourd, certes, mais très pratique pour avoir à portée de main l’APN, les cartes ou un peu de nourriture, + permet de conserver papiers et argent sur soi indépendamment du sàd (train / bateau). Cela ne remplaçait pas la ceinture ventrale du sàd, mais reporte une partie du poids sur l'avant.
* sac de couchage Lafuma Extrême 800 synthétique confort 10°, limite 5° (785g avec housse): 1 seule nuit à la belle étoile, t° la + basse dans la nuit : 11° avec un petit vent => sensation de froid, j'ai dû m'habiller + bonnet et pourtant je ne pense pas être frileux. La sensation de froid venait bien de l'extérieur, pas d'en bas (matelas gonflable Exped 7,5cm + pare-soleil + CS fine). Je pense que dans une tente je n'aurais pas ressenti cela...
* matelas gonflable Exped 7,5cm, 163cm : bien gonflé, on ne touche pas parterre même couché sur le côté, cela me convient très bien. Pas bruyant, juste un peu glissant par rapport au sol (mais je bouge beaucoup la nuit).
* chaussures trails North Face Single Track : elles n'avaient qu'une sortie d'une journée avant le GR20 ! Vu la vitesse de dégradation, j'ai cru ne pas pouvoir finir avec, le pare pierre s'est décollé rapidement et j'avais peur que la semelle suive. Il n'en a rien été, heureusement, la structure a tenu, mais les crampons centraux n'existent plus.
Il est courant de voir des chaussures en TRES mauvais état chez certains randonneurs = semelles décollées, toile déchirée,... la prochaine fois, j'opterai pour qq chose de + costaud -au moins Vibram-, même si + lourd !
* Savon : j'avais 35g de savon de Marseille au départ (utilisé pour corps et vêtements) => 8j de GR + les 3j de transfert ont eu raison de cette quantité. J'étais donc très juste s'il avait fallu tenir plus longtemps...
* T-shirt D4 en mérinos beige clair (150g) : porté à longueur de journée, il s'est imprégné de poussières aux endroits de frottement avec la sàd (bretelles, dos) et il "bouloche" un peu. Au niveau odeur, rien à voir avec un synthétique : aucune odeur en temps normal, même avec une légère transpiration, même si pas lavé ! Par contre, quand ça chauffe beaucoup, l'odeur de la bête (je parle du Mérinos !) devient présente. Je ne la trouve pas du tout désagréable et elle disparaît dès que la température retombe. Je suis conquis par cette matière, même si plus lourde que certains synthétiques.
* Cartes : impression en couleur de Géoportail sur papier ordinaire, recto uniquement, échelle 0-500m. Curieusement, la qualité des impressions s'est dégradée au fil du temps, sur les notations en noir (sorte de dilution dans la fibre du papier ?). Donc les indications écrites (altitude, nom refuge, etc...) sont devenues de + en + floues (peut être à cause de la chaleur, humidité ?). Cela m'a un peu gêné sur les altitudes pour me repérer avec ma montre altimètre, mais l'important était de m'orienter globalement. Il faudra que je trouve un meilleur papier pas trop lourd.
* Pharmacie : j'avais pris le parti de ne rien prendre de spécial, sauf des Dolipranes et des granules d'arnica (homéopathie, 3 chaque soir pour la récup). Je ne suis pas spécialement fragile, j'ai donc fait l'impasse sur les médicaments pensant de toute façon que c'est celui qui vous manque dont vous risquez d'avoir besoin. Donc, Doliprane pour tout ou rien. Ensuite, j'insiste un peu sur le risque principal du GR qui est de se faire toutes sortes de plaies : de l'égratignure à ... très sévère. J'ai pensé qu'il me manquait qq chose comme des stéri-strip (Sutures adhésives), surtout quand on est plutôt seul sur les longues étapes (on croise moins de monde l'après-midi). Idem en cas d'entorse, j'avais un bandage, mais pas de quoi faire un strap (que je ne sais pas faire, d'ailleurs.. hmm ).
Conclusion à double sens : quand on essaye d'être MUL, il vaut mieux ne pas se poser de question ET ne pas se poser de question, il vaut mieux être MUL !
Plus sérieusement, je pense que c'est ça l'EXPERIENCE.

5940_liste_materiel_gr20.jpg



7) CONCLUSION :

Un argument de plus pour le sens S->N est de finir par le plus beau, car même si les paysages du Sud Corse sont superbes –assez  proche toutefois de ce que je connais dans mon département-, le Nord présente l’avantage de la haute montagne et de passages fabuleux (Capitello, Nino, Cirque Solitude). Pour le sud, Bavella et Incudine sont marquants, mais ils sont presque accessibles "en voiture".
S’il fallait n’en faire qu’une partie, sans hésiter, je conseille Vizzavone – Asco : pour moi, c’est là que se concentre toute la magie du GR20.
Cette expérience restera gravée comme une grande Aventure et j’espère qu’elle en appellera d’autres, au moins aussi enrichissantes.

Dernière modification par fyf66 (21-01-2012 15:22:23)


La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible (Woody Allen).

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#2 21-07-2011 06:52:44

Mosw
Membre
Inscription : 16-02-2011

Re : [Récit + liste] GR20 Sud > Nord en 8j 06/2011 6,1kg

Vraiment TRES interressant !

Merci...

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#3 21-07-2011 09:52:03

Eddie1964
Voyageur UL
Inscription : 14-06-2009

Re : [Récit + liste] GR20 Sud > Nord en 8j 06/2011 6,1kg

merci pour ce beau récit bien structuré.
je le mets en réserve pour une lecture approfondie avant commentaires.


Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit,celui-ci voudrait souffrir en face du poêle et celui-là,croit qu'il guérirait à côté de la fenêtre!Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas et cette question de déménagement en est une que je discute sans  cesse avec mon âme!C.Baudelaire.

La vie est une aventure dont on ne sort jamais vivant (Alphonse Allais)

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#4 21-07-2011 14:02:47

RaphazzZ
Libraltitude
Lieu : Pau Pyrénées
Inscription : 21-03-2009
Site Web

Re : [Récit + liste] GR20 Sud > Nord en 8j 06/2011 6,1kg

Pareil, bienvenue sur le forum Monsieur François  tongue

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#5 21-07-2011 19:33:09

lamarmotte63
Randonneur
Lieu : au milieu des volcans
Inscription : 07-01-2011

Re : [Récit + liste] GR20 Sud > Nord en 8j 06/2011 6,1kg

un CR bien sympa
je pense qu'il  pourra servir à pas mal de monde
il te faudrai peut etre un duvet en vrai duvet, gain de chaleur et de poids
encore merci


Pour marcher au hasard,il faut être seul. Dès qu'on est deux,on va toujours quelque part

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#6 21-07-2011 20:51:16

fyf66
Membre
Lieu : Perpignan
Inscription : 11-07-2011

Re : [Récit + liste] GR20 Sud > Nord en 8j 06/2011 6,1kg

Pour le sac de couchage, j'ai fait le choix du synthétique après avoir lu les débats passionnants entre duvet et synthé sur le site.
En effet, les contraintes du duvet me semblent trop fortes pour mon utilisation (stockage, tenue si mouillé, lavage). J'ai donc opté pour du synthétique et j'ai pu tester lors de mes essais avant le GR du bienfait de cette matière : une nuit sous tente (une Rigel X2, mono toit, moins d'1kg), l'eau a suinté lors d'un orage violent et je me suis retrouvé avec le bas du sac bien trempé. J'ai constaté que je n'avais pas du tout froid aux pieds, ni même de sensation de froid ou d'humidité (avec chaussettes). Ensuite, le matin, il a bien fallu remballer le tout encore mouillé => j'aurais eu beaucoup + de scrupules avec un duvet. Et si j'avais dû passer encore une nuit sous tente (ce n'était heureusement pas le cas, il pleuvait encore et je n'aurais pas pu faire sécher) j'aurais eu de grosses craintes de claquer des dents.
Enfin, en rentrant, un petit lavage en machine + séchage au soleil et c'est reparti...

Bref, je préfère les contraintes du synthé (essentiellement porter + lourd pour la même t° de confort et volume supérieur) à celles du duvet, n'ayant pas d'objectif haute montagne ou grands froids.

D'autre part, si je ne me trompe pas, Peyo imself lors de ses derniers messages sur le sujet, amorçait un virage à 180° quant au choix "duvet"... cool


La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible (Woody Allen).

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#7 22-07-2011 13:47:34

Maitre Caribou
Membre
Inscription : 22-06-2011

Re : [Récit + liste] GR20 Sud > Nord en 8j 06/2011 6,1kg

n’interprétez pas mal mes propos, j'aime beaucoup les parisiens... surtout quand ils restent chez eux !!!

en lisant ton récit je vois tout à fait les gens dont tu parles. J'habite Paris (depuis 3 ans, suis normand !), et on se prépare à faire le GR58 (le GR20 sera le prochain smile ). J'ai passé pas mal de soirées à Décath et au vieux campeur surtout, et c'est FOU le nombre de personnes qui font le GR20, j'ai vraiment l'impression que tous les parisiens y vont !! Et quasi toujours ces gens n'ont pas l'air bon marcheur et débutent complètement (ça se sent aux questions qu'ils posent aux vendeurs...ou quand ils choisissent leurs chaussures en fonction de l'esthétique et non des critères techniques/confort/sécurité). J'imagine parfaitement la scène que tu décris dans les refuges lol


Merci pour ce récit très instructif wink

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#8 24-07-2011 16:24:13

fredericpui
Membre
Lieu : JURA
Inscription : 07-06-2008

Re : [Récit + liste] GR20 Sud > Nord en 8j 06/2011 6,1kg

Merci pour ce retour. Il contribue à enrichir ce forum et aidera tout les futurs aspirant voulant faire le GR20.
Je te remercie aussi pour les mots que tu as eu pour mon récit.
PS : c'est vrai que sur ce GR par rapport à d'autres, on y retrouve plus de personnes qui veulent le label "j'ai fait le GR20". C'est bien dommage.

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#9 24-07-2011 19:48:28

ambrose chapelle
*
Lieu : Nancy
Inscription : 12-10-2005

Re : [Récit + liste] GR20 Sud > Nord en 8j 06/2011 6,1kg

fyf66 a écrit :

Pour le sac de couchage, j'ai fait le choix du synthétique après avoir lu les débats passionnants entre duvet et synthé sur le site.
En effet, les contraintes du duvet me semblent trop fortes pour mon utilisation (stockage, tenue si mouillé, lavage). J'ai donc opté pour du synthétique et j'ai pu tester lors de mes essais avant le GR du bienfait de cette matière : une nuit sous tente (une Rigel X2, mono toit, moins d'1kg), l'eau a suinté lors d'un orage violent et je me suis retrouvé avec le bas du sac bien trempé. J'ai constaté que je n'avais pas du tout froid aux pieds, ni même de sensation de froid ou d'humidité (avec chaussettes). Ensuite, le matin, il a bien fallu remballer le tout encore mouillé => j'aurais eu beaucoup + de scrupules avec un duvet. Et si j'avais dû passer encore une nuit sous tente (ce n'était heureusement pas le cas, il pleuvait encore et je n'aurais pas pu faire sécher) j'aurais eu de grosses craintes de claquer des dents.
Enfin, en rentrant, un petit lavage en machine + séchage au soleil et c'est reparti...

Bref, je préfère les contraintes du synthé (essentiellement porter + lourd pour la même t° de confort et volume supérieur) à celles du duvet, n'ayant pas d'objectif haute montagne ou grands froids.

D'autre part, si je ne me trompe pas, Peyo imself lors de ses derniers messages sur le sujet, amorçait un virage à 180° quant au choix "duvet"... cool

Le jour où tu vas goûter au duvet en plumes tu vas peut-être changer d'avis...ou pas. Merci pour ce récit sympa.


Il n'y a pas de mauvais temps, il n'y a que de mauvais équipement

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