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#1 24-11-2011 23:00:43

Kam
Membre
Inscription : 19-01-2011

[Autre] La MUL au long cours

Toute cette discussion fait désormais l'objet d'un article sur le wiki. Vous pouvez y contribuer en posant vos questions ou en donnant votre avis dans ce sujet. L'idée est entre autres de faire la compilation des questions les plus fréquentes vis-à-vis du long cours, et de partager l'expérience des membres de ce forum sur le sujet.

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Index


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Message originel:

Il y a régulièrement sur ce forum des sujets de personnes partant au long cours et cherchant à s'alléger. J'ai un fort sentiment de répétition par-rapport à celles-ci, et j'ai pensé que ça serait pas mal de créer un sujet pour partager et regrouper nos expérience dans ce domaine. Bref, voici les conseils que je donnerais (cette fois-ci de manière exhaustive - j'espère) à quelqu'un dans ce cas de figure.

NB: Ca ne correspond qu'à mon approche du long cours, qui est tout aussi discutable que n'importe quel choix de matos par exemple, comme de choisir un tarp plutôt qu'une tente. J'espère que d'autres viendront donner leur point de vue et enrichir le sujet. J'ai été super long, désolé. Et pourtant je suis certain qu'il reste plein de choses à dire. Même si la première moitié de ce pavé ne touche pas à la MUL à proprement parler, je poste quand même ceci dans la partie "Trucs et astuces pour s'alléger" au vu du reste. Bien sûr, si un modo juge que ce n'est pas la bonne section, qu'il déplace ce sujet sans hésiter.

Le voyage au long cours, c'est quoi?

Plutôt que de chercher une définition super compliquée et souvent discutable, je préfère donner celle-ci (qui l'est sûrement tout autant - discutable): le long cours commence lorsque l'on rend son appart' pour voyager.

Quel budget pour cela?

En général, on entend tout et son contraire lorsque l'on pose cette question: "il faut être riche pour partir sans bosser pendant des mois / années", "1 euro par jour ça suffit", etc. Et à dire vrai, les deux affirmations sont justes. Mais pas pour n'importe quel voyage, ou sur n'importe quelle partie de cette planète. Une chambre d'hôtel en Italie par exemple coûte entre 20 (voire 30) et 50 euros (je parle bien sûr du moins cher qu'on puisse trouver, tout du moins en tant que marcheur qui débarque dans la ville et n'a au mieux que l'office du tourisme pour le renseigner et l'aider à trouver un toit rapidement). Au Laos, ça coûte entre 1 et 3 dollars. A Istanbul, on arrive à trouver quelque chose à 10 euros. Dans le Kurdistan turc, 2 euros. En Iran, il y a une chance sur deux pour que vous vous fassiez inviter dans un village pour la nuit, ce qui fait passer le prix de la chambre à... 0 euro. Les prix datent d'il y a quelques années mais ça n'a sans doute pas beaucoup bougé.

Bref, le budget va dépendre du coin de la planète dans lequel vous vous rendez, mais pas uniquement. Il y a aussi la façon dont vous voyagez. Je parlais des chambres d'hôtel. A quelle fréquence pensez-vous en prendre une? Tous les soirs (dans la mesure du possible)? Une fois par semaine? Deux fois? Jamais (NB: c'est utopique: ne tablez pas là-dessus)? A quelle fréquence pensez-vous prendre des jours de repos (y compris dans les coins où il y a des trucs à visiter)? Parce qu'à chaque fois, il faudra louer une chambre...

Bref, si vous voulez calculer votre budget, commencez par calculer le temps approximatif passé dans chaque pays / région, renseignez-vous pour connaître le prix moyen d'une chambre d'hôtel et d'un resto dans chaque, faites la multiplication, et ajoutez - allez - 20 ou 25% pour les dépenses annexes (épiceries, "trucs" en tous genres à acheter). Un conseil: comptez large. Mieux vaut bosser quelques mois de plus en France pour être à l'aise plutôt que de se priver en permanence ou même devoir arrêter un voyage qu'on voudrait poursuivre faute d'argent. A titre personnel, je compte un jour sur trois passé à l'hôtel dans les pays chers (en comptant les jours de repos), et tous les jours dans les pays où cela ne coûte rien (pas que je le fasse - mais ça permet d'être vraiment à l'aise du point de vue financier).

Reste maintenant 3 choses à rajouter: le prix des visas, le prix du billet de retour (et éventuellement de certains déplacements si vous voyagez sur plusieurs continents), et surtout, surtout, de quoi subvenir à ses besoins quand vous rentrerez. Par cela j'entends, de quoi prendre un appart au retour (loyer, caution...), et vivre quelques mois sans bosser le temps de vous "réacclimater". Croyez-moi, mieux vaut ne pas faire l'impasse là-dessus.

Enfin, pensez aussi que certaines pièces d'équipement pourront lâcher pendant le périple et qu'il faudra prévoir de les remplacer...

Quel trajet suivre?

Il n'y a bien évidemment pas de réponse à donner à cette question, juste quelques expériences à partager.

La première fois que je suis parti (remarquez, il n'y en a pas eu de seconde - mais ça viendra!), j'avais pris une carte du monde, et j'avais entouré tous les coins qui me faisaient rêver (Katmandou, Venise, les pyramides, Angkor-Wat, le Taj Mahal, Prague, Tombouctou, Lhassa, les Météores - et bien évidemment, j'en passe des milles et des cents). J'ai regardé quelle route me permettait d'en voir un maximum, et elle s'est tracée d'elle-même.

Ceci dit, il y a une erreur que je ne commettrai pas lorsque je repartirai. Beaucoup de ces coins mythiques sont des villes. A l'avenir, je les fuirai comme la peste (les villes). Parce qu'une ville, c'est très souvent une heure de marche le long d'une nationale pour y entrer, suivi d'une autre heure, voire plus, dans des zones industrielles grisâtres ou des banlieues déprimantes, pour parvenir à un centre-ville, certes joli, mais dont on a fait le tour en une demi-heure. Je ne regrette pas d'être allé à Venise par exemple, parce que là, ça valait le coup. Mais essayez d'y entrer à pied, et vous comprendrez la douleur.

Maintenant, il reste un autre problème: les cartes. Il sera extrêmement difficile de trouver des cartes à petite échelle hors de l'Europe de l'Ouest. Oui, je sais, en cherchant bien... Oui mais non. Parce qu'à moins d'avoir une équipe logistique derrière soi, sur place la recherche en question se fera chez le buraliste local. Ca veut donc dire, il ne faut pas se leurrer, se taper pas mal de goudron. Comme alternative en Europe, il existe un certain nombre de sentiers traversant tout le continent. Le balisage est parfois discutable, et ça multiplie les distances par 2 ou presque, mais c'est une piste... En-dehors de l'Europe, hé bien, il faudra improviser, développer son sens de l'orientation, et ne pas hésiter à emprunter des chemins inconnus. Ou alors, se taper du goudron, encore et encore...

Comment prévoir sa route?

Ce que je vais dire va paraître déprimant et/ou paradoxal avec ce que j'ai dit plus haut mais... Mieux vaut ne pas se fixer d'objectif final. Disons que vous vouliez rejoindre Pékin à pied. Qu'est-ce qui se passera si jamais vous en avez marre une fois arrivé à Téhéran? Pourquoi marchez-vous? Pour battre un record? Je ne résonne pas comme cela. De toutes façons, il y a des gens qui ont déjà marché ou qui marcheront bien plus que chacun d'entre nous. Par plaisir? Mais s'il n'y a plus de plaisir? Dans ce cas, oui, mieux vaut arrêter, ou continuer, mais par d'autres moyens.

Encore une fois, quand je repartirai, je ne me fixerai qu'une ligne directrice, qui s'estompe de plus en plus au fil des kilomètres. Pas de but en soi, parce que je suis à peut près certain de ne jamais l'atteindre. Ou de l'atteindre, mais d'avoir envie de continuer ensuite. Et puis ce n'est pas comme si en chemin vous n'aviez pas le temps de prévoir la suite...

Quel matériel emporter?

Là on entre dans le vif du sujet. Je me cite moi-même dans un autre sujet:

Kam a écrit :

Pour ce qui est du matériel maintenant. Paradoxalement, la marche au très long cours a pour moi été l'occasion de m'alléger. Je m'explique par un exemple. Quand je partais avant marcher un mois en Europe, j'emportais un petit réchaud - un bleuet - et sa cartouche me faisait tout le voyage. C'était sympa pour se faire chauffer une soupe le soir et un café le matin, et au final, ça ne pesait pas si lourd.

Maintenant quand tu pars au long cours, tu dois revoir ta copie. Les cartouches de gaz, c'est bien sympa mais tu vas avoir du mal à en trouver dans pas mal de pays, donc mieux vaut tabler sur un gros Omnifuel bien lourd (si on prend en compte la bouteille d'essence, même vide). Hors très rapidement, je me suis aperçu que j'utilisais plus mon réchaud les fois où je me payais un hôtel dans ma chambre pour ne pas avoir à me payer un resto que le soir au bivouac. J'étais parti en plein hiver, sans doudoune pour les soirées, et je préférais manger froid vite-fait et rester bien au chaud dans mon duvet. Après tout manger chaud le midi dans un petit resto sur la route suffit largement.

Bref c'est juste un exemple, mais ça montre comment je me suis allégé en cours de route en me débarrassant de choses que j'aurais prises pour une marche au moyen cours, et je partirai avec encore moins de choses la prochaine fois.

Je développe un peu ce que je disais plus haut. Prenons l'exemple que quelqu'un partant en été sur le chemin de Saint Jacques en Espagne. Pas besoin de réchaud: il y a de quoi faire dans tous les refuges. Pas besoin de duvet non plus, un sac à viande suffit. Et bien sûr, pas besoin de tente/tarp/autre.

Maintenant, prenons la même personne, toujours en été, mais disons... sur le GR5 cette fois. Là, un duvet, même fin, se justifie. Tout comme le réchaud. La tente/tarp/sursac devient aussi primordiale. Différentes conditions, différent matos.

Alors que faire pour du long cours? On peut voir le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein. Vous pouvez tenter de tout prévoir et d'avoir tout en conséquence dans votre sac. Le résultat sera un sac de 15kg. Ou vous pouvez suivre la maxime suivante: "si jamais un objet ne me sert que la moitié du temps, et que l'autre moitié ce sera certes moins confortable mais pas non plus dramatique, je m'en passe". C'est pour cette raison que je ne prends pas de réchaud au long cours par exemple. Par contre, je prends quelque chose pour le couchage parce que là, je ne peux pas m'en passer (à l'inverse de l'exemple du chemin de St Jacques).

Même sans aller jusqu'à ces extrémités (pas de réchaud), une erreur courante au long cours est de tenter de tout prévoir. Prévoir du matos pour le désert en été et du matos pour l'hiver en Sibérie. Ca aboutit à un sac énorme. Mais d'une part, êtes-vous certain que dans 6 mois vous aurez encore envie de marcher? Dans ce cas pourquoi prévoir du matos deux saisons à l'avance? Et d'autre part, n'y a-t-il pas moyen de changer son matos en cours de route? Si, bien sûr, que ce soit en se faisant envoyer un colis de France en poste restante ou en rachetant sur place (certes, ce ne sera pas le meilleur matos, mais personnellement je préfère ça à me trimbaler pendant 6 mois du matos qui ne sert à rien).

Et surtout, rappelez-vous: le long cours n'est pas une excuse pour s'alourdir ("oui, mais je ne pars pas trois jours, donc je prends un truc super lourd"), c'est au contraire le meilleur moyen de s'alléger, en suivant le précepte du "verre à moitié vide" énoncé plus haut. Et par ailleurs, ne pas non plus oublier que l'allègement ne se limite pas à avant le voyage. Il peut aussi se faire en cours de route. On ne parle pas là de petites sorties test où vous faites le bilan de votre matos en revenant. Le bilan doit être fait en permanence, et ce qui ne sert à rien doit être laissé sur le bord du chemin...

Critères de sélection du matos

Encore un sujet qui fait que beaucoup se réfugient derrière du matos qui n'est pas UL ("il me faut du matos lourd pour le long cours sinon ça ne va pas tenir"). Il est vrai que les critères de sélection ne sont pas forcément les mêmes que pour une sortie à la semaine, mais il ne faut pas non plus tomber dans le n'importe-quoi.

Bref, voici mes critères de sélection:

  • Légèreté: j'ai besoin de développer ce point sur ce forum?

  • Résistance: A mettre en parallèle avec le critère ci-dessus. Contrairement à ce que l'on entend souvent, "légèreté" n'est pas toujours antinomique avec "résistance". Parfois ça l'est, d'autres fois non. Comment savoir si ça va durer 6 mois, un an, 3 ans alors? On ne peut pas. Par contre, il est fort probable que si une pièce d'équipement n'a pas bronché en 3 mois de marche par intermittence, elle a passé le "test" pour une utilisation au long cours. Inversement, s'il y a des accrocs au bout de deux semaines, on oublie.

  • Discrétion: Un critère primordial. Autant je me fous de savoir à quoi je ressemble si je suis une haute route dans les Alpes pendant quelques semaines, autant au long cours j'ai envie d'une part de me sentir bien dans les fringues que je porte (niveau look), et d'autre part de rester discret, et me fondre dans la masse pour ne pas qu'on me pointe du doigt comme étant un touriste lambda, plein de fric, vivant sur une autre planète que les gens du coin. Le long cours est beaucoup plus un enrichissement du point de vue humain (les gens qu'on rencontre) que du fait des paysages qu'on se prend en pleine face. Parce qu'au bout d'un moment, ces panoramas grandioses, ça blase. Les rencontres humaines, jamais (et ça vient d'un solitaire dans l'âme). J'ai honte de le dire, mais quand j'ai visité le Taj Mahal, je me suis fait chier. Ca fait enfant gâté, mais j'avais déjà vu tellement de choses... Par contre, quand deux soirs plus tard je suis retrouvé dans un camp de gitans indiens à regarder un spectacle de marionnettes, c'était une autre histoire. Et cette expérience ne me quittera jamais.


    Pour développer encore un peu plus, malgré mon bronzage de norvégien, on me prenait pour un autochtone jusque dans l'Est de la Turquie. Précisément parce que je n'avais ni le look, ni le comportement d'un touriste. Et ça, je pense que ça marque l'une des plus belles réussites d'un voyage.

  • Absence d'attachement: J'allais dire le critère le plus important pour moi, mais non, en fait, chacun de ces critères est aussi important que les autres. L'idée est simple. Quand je passe en revue mon matos, je me demande: "est-ce que si jamais un jour je me rends compte que je n'aurai plus besoin de cette pièce d'équipement pour quelques temps j'aurai besoin de tergiverser plus de 15 secondes avant de l'abandonner?" Si la réponse est "oui", je ne la prends pas. Il peut s'agir soit d'attachement sentimental (ce bâton avec lequel j'ai traversé l'Europe), ou financier ("ça m'a coûté super cher, donc je ne veux pas le laisser comme ça"). Dans les deux cas, il faut oublier. Comme je le disais plus haut, l'allègement se fait aussi en cours de route. Il faut être prêt à lâcher son matos, éventuellement. Bien sûr, l'attachement "financier" est relatif, mais il ne faut pas le négliger.

  • Rusticité: C'est surtout valable pour la catégorie "petit matos", mais il n'y a rien de pire pour le poids de son sac que de se retrouver piégé par tous les gadgets à la mode hyper-sophistiqués. Un truc qui consomme du courant, c'est pas top. Deux trucs, c'est franchement moyen (et en plus, ça tombe facilement en panne). Trois, c'est franchement bof. Au-delà, c'est le mal. Et en plus, ça va inciter à prendre un panneau solaire, des cables de connexion, et tout le toutim qui va alourdir à mort le sac. Il faut oublier. Et en disant ça, je pense à Caro sur ce forum qui fait un voyage extraordinaire (et qui me fait rêver), qui a un sac assez bien allégé en-dehors de ça, mais qui trimbale plusieurs kilos de matos électronique dont un ordi pour aboutir à un sac de 14 kg...

Bear Gryll, sors de ce corps!

Une autre tentation au longs cours est de sombrer dans le délire "survivor". Tout cela alourdit encore la partie "divers" du matos. Bien sûr, il faut penser à sa sécurité. Bien sûr aussi, il y a certains trucs qu'il vaut mieux avoir, voire en double, comme le moyen de faire du feu par exemple), par sécurité. Et pourtant, force est de reconnaître qu'à force de s'aventurer loin, on a l'impression que les différences entre un trip dans les Pyrénées et un autre à l'autre bout du monde s'amenuisent. Il y a bien sûr des exceptions lorsque l'on part dans les rares coins déserts de cette planète, mais est-ce que votre voyage au long cours passera par ces extrêmes?

La sécurité est un facteur essentiel. Mais ce n'est pas en emportant la ceinture de Batman pleine de gadgets que vous aurez plus de chances de ressortir vivants d'une situation merdique. C'est au contraire en développant vos techniques et connaissances en la matière. Et pour cela, rien de mieux que le forum de DM, en mettant de côté la partie "ceinture de Batman" justement (qui en occupe une bonne partie, je l'avoue). Et c'est aussi en développant votre côté MUL, familiarisé au détournement d'usage d'un objet pour lui faire remplir plusieurs fonctions.

La trousse à pharmacie

C'est dans la lignée du point précédent. Je me rappelle de ce site de rando postant un exemple de trousse à pharmacie comprenant une scie à amputer (sic - le syndrome 127 heures), et des commentaires qui saluaient "l'esprit de responsabilité". C'est du n'importe quoi. J'ai personnellement même renoncé à prendre des antibiotiques à large spectre après m'être rendu à l'évidence que je n'étais pas médecin, et que je ne saurais pas quand les utiliser. Ma pharmacie se limite donc à du paracétamol (médoc multi-usage par excellence), de l'Imodium, et un désinfectant intestinal (en plus de désinfectant et de pansements).

Est-ce que vous aurez besoin de plus? Un traitement anti-palu peut parfois être judicieux. Mais on parle là de long cours. Sans vouloir minimiser cette plaie qu'est le palu (dont on a déjà parlé sur ce forum), si vous êtes dans des régions infectées, vous risquez d'y être pendant des mois. Et là, il faut penser à des solutions alternatives (qui pourraient faire l'objet d'un autre sujet).

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J'ai l'impression d'avoir oublié plein de trucs, et au besoin je complèterai à l'occasion.

Dernière modification par Kam (16-09-2013 15:07:57)

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#2 24-11-2011 23:47:29

hilda
Membre
Inscription : 01-06-2010

Re : [Autre] La MUL au long cours

bonne idée big_smile

très jolie liste prévisionnelle. Bon du coup, je pose mes questions ici ou sur mon topic XD ??


Merci de laisser l'Etat dans les toilettes où vous l'avez trouvé.

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#3 25-11-2011 00:10:49

Ontheroad33
Pandabruti
Lieu : Bordeaux
Inscription : 15-08-2011

Re : [Autre] La MUL au long cours

Super Kam, cette discussion va bigrement m'intéresser et ton expérience est bigrement enrichissante. N'hésite pas à ajouter des idées qui te viennent en tête.

Je posterai ma liste mise à jour bientôt pour avoir une base de réflexion car je pense que mon voyage est presque un cas d'école tant les climats, paysages et populations sont variés.

Par contre, premières questions :
- Les fringues que tu laisses, tu en fais quoi exactement ? Tu les offres à des personnes que tu apprécies ? Tu les vends ? Troc ? Expédition en France ? Même question pour un vélo par exemple...
- Et une fois laissées, tu marches avec des fringues locales ?
- Juste pour situer, tu es allé dans quels pays et quel type de voyage as-tu expérimenté ? Vélo, stop, marche, bus ?

hilda a écrit :

Bon du coup, je pose mes questions ici ou sur mon topic XD ??

Même question...

Les modos, un avis ?


"Je ne sais pas où je vais. Ouh ça je ne l'ai jamais bien su. Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus." La Rue Kétanou, Où Je vais, Album En Attendant Les Caravanes, 2000.

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#4 25-11-2011 00:31:40

Kam
Membre
Inscription : 19-01-2011

Re : [Autre] La MUL au long cours

Pour répondre à ta question et pour situer...

Reims - Istanbul à pied (vraiment pas par la route la plus directe) avec un départ début janvier, suivi d'un périple par d'autres moyens à travers l'Asie (conventionnels au départ, bus, tout ça...), un peu moins par la suite (vélo pendant quelques mois en Inde par exemple - ce qui m'a définitivement convaincu que le vélo, ce n'est pas pour moi smile). Durée totale du voyage: 2 ans et demi / 3 ans.

Au passage, la liste "fiction" postée plus haut correspondait à un départ à la fin de l'automne en Europe, et donc censée pouvoir affronter l'hiver.

Pour ce qui est du côté "laisser les fringues sur place", ça m'est arrivé deux fois. La première fois, c'était en Croatie au printemps, je n'avais plus rien à faire des gants et du bonnet (et surement de quelques autres trucs), tout ça est resté dans une chambre d'hôtel (je crois - en fait, je ne m'en souviens même plus). La seconde fois, c'était en Inde quand je me suis mis au vélo après m'être réhabillé "voyageur classique". Gros changement de matos (oui, fringues locales). J'ai refilé mon sac-à-dos à un touriste français bien sympa qui avait la chambre à côté (j'utilisais des sacoches faites sur place par un cordonnier, de qualité... indienne), j'ai renvoyé en France quelques pièces d'équipement (je me souviens que dans le tas il y avait ma Petzl et quelques trucs dans le genre), et pour ce qui est des fringues, je les ai laissées aux garçons d'étages qui, même s'ils avaient commencé par refuser par politesse (rarissime en Inde) en avaient bien plus besoin que l'occidental que je suis. Ceci dit, j'aurais tout aussi bien pu les laisser sur le bord de route dans d'autres circonstances. Je ne suis pas Mère Thérésa. Si je peux rendre service, tant mieux, sinon, ça ne change rien.

Ceci dit avant cela, il y a eu plusieurs phases d'allègement: remplacement de la tente par un sursac par exemple, simplement, c'était encore en France, et j'avais la chance de connaître du monde sur la route qui ont récupéré le tout.

PS: Désolé si je ne réponds pas tout de suite à ce sujet, je suis censé (enfin) repartir demain quelques temps. Dire que j'avais juré de passer mon trentième anniversaire sur la route et qu'une petite blessure stupide m'en a empêché...

Dernière modification par Kam (25-11-2011 00:48:24)

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#5 25-11-2011 06:50:44

Profil supprimé 14
Profil supprimé à la demande de l'auteur
Inscription : 13-06-2010

Re : [Autre] La MUL au long cours

Superbe ton texte et les conseils que tu donnes. smile
En particulier j'aime bien le ton non tour-du-mondiste-extrémiste de ton message.
Dans la catégorie "se sortir de situations difficiles", on pourrait aussi parler de ne pas se mettre dans des situations difficiles. Quand on part en voyage, on a tendance à faire tomber certaines barrières (y compris des barrières de prudence), parcequ'on part la fleur entre les dents, à la rencontre de l'Humanité. Et que comme on traine en nous certains complexes d'être riches, occidentaux, ex esclavagistes (je veux dire par là descendants de...) etc..., on a tendance à croire que "local"="gentil local", et à être incapable de dire non. Celà m'est arrivé quand j'étais plus jeune de me retrouver dans ce genre de situations limites, parceque pas encore capable d'envoyer les gens sur les roses quand ils se font trop pressants, ou trop louches. Ca passe avec les années.
"Etre sur la route pour tes trente ans"? Ca va à l'encontre de ton texte par ailleurs plein de bon sens où tu dis que l'objectif de route établie et de record n'a en soi aucune importance. Prends le temps de te soigner, et si tu pars à trente ans et demi celà ne change rien.
Bon voyage, et tiens nous au courant, je guetterai tes messages. smile

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#6 25-11-2011 08:18:15

poissonfree
Membre
Lieu : Paris
Inscription : 04-05-2011

Re : [Autre] La MUL au long cours

+1 pour le superbe texte et les conseils  smile

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#7 25-11-2011 09:19:55

fredlafouine
Fouinez!
Lieu : bretagne
Inscription : 24-05-2009

Re : [Autre] La MUL au long cours

hilda a écrit :

je pose mes questions ici ou sur mon topic XD ??

Ta discussion est déjà bien avancée (68 messages), autant continuer là-bas amha. wink

Merci Kam! smile


´·.¸¸.·´¯`·.¸ ><((((((º>

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#8 25-11-2011 09:30:17

hilda
Membre
Inscription : 01-06-2010

Re : [Autre] La MUL au long cours

ok, merci smile


Merci de laisser l'Etat dans les toilettes où vous l'avez trouvé.

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#9 25-11-2011 10:59:49

Cacahouete
Membre
Lieu : Yvelines
Inscription : 30-06-2011

Re : [Autre] La MUL au long cours

Sujet passionnant, on sent l’expérience derrière ton message Kam.


Autant être heureux et ne pas se tourmenter, puisque le pire est certain. Clément Rosset

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#10 29-11-2011 00:26:48

Ontheroad33
Pandabruti
Lieu : Bordeaux
Inscription : 15-08-2011

Re : [Autre] La MUL au long cours

Kam,

Ce pantalon en black brown te semble-t-il adapté au long cours en terme de performance et de look ? C'est ce que je ressens mais j'aimerais ton avis.

Série en G-1000®:
- Respirant
- Costaud
- Sobre
- Sèche vite


"Je ne sais pas où je vais. Ouh ça je ne l'ai jamais bien su. Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus." La Rue Kétanou, Où Je vais, Album En Attendant Les Caravanes, 2000.

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#11 29-11-2011 21:02:32

Coxinet
Membre
Inscription : 25-05-2011

Re : [Autre] La MUL au long cours

Bonsoir,

Je me permets de donner mon avis concernant ce type de pantalon, cher et sympa comme tout... Mais que je ne trouve pas super agréable, d'abord parce que la taille basse, c'est pas pratique ; ensuite parce que finalement, je pense que hors l'Europe, ce pantalon ne passera pas inaperçu, contrairement aux pantalons locaux qu'on doit pouvoir trouver facilement.
Chez nous, les pantalons en lin ou en coton larges sont plutôt réservés aux femmes, ou sont curieusement perçus sur un homme (sans jugement aucun de ma part) ; en revanche, c'est "l'uniforme" d'une grande partie de la population, et sans doute beaucoup mieux perçu à l'extérieur si tu veux avoir l'air "passe-partout".
Voilà qui n'est que mon avis, mais pour moi ce pantalon est sans doute bien pour trecker, mais pas pour des promenades où l'on veut se mêler à la population locale.

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#12 30-11-2011 00:07:48

Ontheroad33
Pandabruti
Lieu : Bordeaux
Inscription : 15-08-2011

Re : [Autre] La MUL au long cours

Ben justement, je le trouvais assez neutre, excepté la poche sur le côté. En fait, dans mon projet, c'est surtout pour l'Alaska, le Canada et les USA que je souhaitais prendre ce pantalon où le trek sera vraiment prédominant. Peut-on faire le rapprochement avec l'Europe ?

A partir du Mexique, le type de voyage change et le trek prend une part moins importante. Les fringues locales seront donc privilégiées.


"Je ne sais pas où je vais. Ouh ça je ne l'ai jamais bien su. Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus." La Rue Kétanou, Où Je vais, Album En Attendant Les Caravanes, 2000.

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#13 01-12-2011 20:19:57

Coxinet
Membre
Inscription : 25-05-2011

Re : [Autre] La MUL au long cours

D'accord, je n'y suis jamais allé, mais ça me semble plus logique pour les zones que tu décris, et changer pour plus local ensuite, également.!
C'est mon voyage rêvé, les Ameriques du nord au sud, bonne préparation !

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#14 01-12-2011 21:37:45

Ontheroad33
Pandabruti
Lieu : Bordeaux
Inscription : 15-08-2011

Re : [Autre] La MUL au long cours

Merci, je passe des heures à préparer mon matos mais c'est super excitant !


"Je ne sais pas où je vais. Ouh ça je ne l'ai jamais bien su. Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus." La Rue Kétanou, Où Je vais, Album En Attendant Les Caravanes, 2000.

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#15 02-12-2011 16:06:04

dolgan
Membre
Inscription : 15-02-2008
Site Web

Re : [Autre] La MUL au long cours

pour le prix de voyage, effectivement c'est très variable et pas forcement facile a estimer en avance.

par exemple, quand tu dis 10euros a Istanbul, pour y avoir débarqué il y a un mois avec mon sac a dos sans savoir ou j'allais dormir, ça me parait très très peu. et j'ose même pas imaginer la tête des chambres a ce prix là.

Une des choses qui conditionnera le besoin de prendre une chambre d'hôtel, c'est la lessive. surtout l'hiver, il vous faudra un truc pour accélérer le séchage des fringues. dans la nature, on s'en fout un peu et on garde un change propre pour la ville/bus. Mais quand tu as 3 changes, ça va très vite. et tu passes ton temps a faire la lessive si tu reste un peu trop en zone urbaine.

pour réduire les couts et surtout rencontrer des locaux, il peut être intéressant d'utiliser des réseaux sociaux comme couchsurfing. Pour se poser quelques jours a un endroit, c'est une très très bonne solution. Mais c'est pas (quoi que) une solution qu'on peut mettre en place a 15h pour la nuit.
ça peut vraiment vous permettre dans des zones chères d'économiser en 2jours, 2 semaines dans les zones bon marché.

c'est aussi je pense des réseaux qu'on peut utiliser pour se faire envoyer du matos. genre le duvet d'hiver et quelques bricoles qu'on trouvera pas sur place et qu'on évitera ainsi de se le trimbaler 6 mois pour rien.

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#16 02-12-2011 16:21:04

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Re : [Autre] La MUL au long cours

Pour le prix des hotels, ne pas hésiter à négocier, même si celà ne se fait pas chez nous. En Chine, on peut parfois diviser le prix de la nuit par 3, voire par 5, surtout si on négocie en soirée quand c'est ça ou la chambre non louée.

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#17 02-12-2011 20:06:24

gil
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Re : [Autre] La MUL au long cours

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Dernière modification par oli_v_ier (30-12-2011 19:31:27)

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#18 02-12-2011 20:57:34

polochon777
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Re : [Autre] La MUL au long cours

http://www.couchsurfing.org/ ???
Je ne sais pas si tu as entendu parlé de ce type (http://www.ludovichubler.com/fr/) mais sa vision des choses est un poil différente de la tienne smile
Après je ne saurais en dire plus car je n'ai jamais expérimenté.

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#19 02-12-2011 21:19:26

dolgan
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Re : [Autre] La MUL au long cours

je ne connais pas ce gars non.

Mais j'en ai croisé quelques uns de la même trempe.

Mais je vois pas en quoi sa vision est si différente de la mienne:

ludovichubler a écrit :

Plus jamais, je ne refuserai d'offrir l'hospitalité à un voyageur de passage ou à un ami dans le besoin. Outre le fait que je suis endetté pendant un moment envers tous ceux qui m'ont offert l'hospitalité pendant ces 5 années de voyage, j'ai pu voir à quel point le monde occidental a beaucoup à apprendre de l'Amérique Latine ou du Moyen-Orient à ce niveau. Merci par ailleurs aux 2 sites internet www.hospitalityclub.org  et www.couchsurfing.com qui ont rendu mon tour du monde bien plus aisé et bien plus intéressant.

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#20 02-12-2011 22:56:30

polochon777
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Re : [Autre] La MUL au long cours

@dolgan: milles excuses, je répondais à gil qui disait que "les gens sont devenus globalement méfiants et égoïstes ($£€ Way of life €£$)". A la lecture du livre "le tour du monde en stop", on est quand même moins pessimiste à la fin qu'au début je trouve. Je citais ce gars (ludovic hubler) car il me semble qu'il a une vrai crédibilité sur ce sujet, contrairement à moi! big_smile

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#21 03-12-2011 00:11:51

dolgan
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Re : [Autre] La MUL au long cours

ha ok.

via ces réseaux sociaux, il est facile de trouver des hôtes un peu partout. il faut juste planifier son voyage. Et il faut aussi faire preuve d'un minimum de prudence. Mais c'est un réseau très solidaire. il existe aussi un réseau du même type pour les voyageur a vélo.

Quand on croise des gars qui sont partis depuis longtemps, ils ont tous quelques histoires de gens qui les ont invités a dormir ou a partager un repas. C'est pas tous les jours non plus. perso, je me suis pas fait inviter chez l'habitant mais j'ai surtout fait de la grande ville. Mais j'ai eu en 2 mois au moins 2 invitations: une pour aller près de Moscou et une aux US.

Comment favoriser ça? En parlant aux gens. smile 
Demander l'heure, l'emplacement de la gare, ou autre. Même si tu connais déjà la réponse. ça permet d'établir le contact. Généralement les gens vont vous demander d'où vous venez. Ensuite, c'est du feeling.

En Europe de l'est, dans certains pays/villes, tu auras l'impression d'être un bankotomat. Mais dans d'autres, pour peu que tu n'es pas l'air du touriste de base, les gens (dont les mamies) te parleront spontanément a l'arrêt de bus ou dans le métro (bon, après faut parler la langue locale pour répondre). Franchement, impossible de généraliser.

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#22 03-12-2011 15:49:06

Kam
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Re : [Autre] La MUL au long cours

Tout ça me rappelle certaines discussions sur Tesson et Poussin qui par moment en on fait leur spécialité... Personnellement, même si je suis vraiment heureux lorsqu'on m'invite, d'une part je ne veux pas m'imposer (et chercher délibérément à m'incruster), et d'autre part, je ne veux pas baser mon voyage là-dessus (et donc faire l'impasse sur le système de couchage tout ça.

Ontheroad33 a écrit :

Kam,

Ce pantalon en black brown te semble-t-il adapté au long cours en terme de performance et de look ? C'est ce que je ressens mais j'aimerais ton avis.

Série en G-1000®:
- Respirant
- Costaud
- Sobre
- Sèche vite

C'est celui sur lequel je table aussi (d'ailleurs j'avais posté la photo de ce modèle sans citer la référence sur un sujet qu'il ne vaut mieux pas rappeler aux mémoires). smile

J'étais effectivement parti avec un Fjäll Raven la première fois (même si je n'ai plus le nom du modèle en tête), et ça tient la route. Je l'ai d'ailleurs toujours et je l'utilise encore de temps en temps, et les premières traces d'usure ne sont apparues qu'il y a peu (tissu usé là où il y a des frottements, comme le long des coutures en bas des jambes - rien qui ne soit réparable en quelques minutes avec du fil et une aiguille si on s'y prend dès que ça apparaît).

Effectivement aussi, ça sèche vite, et on ne transpire pas dedans. Par contre, c'est lourd (475g pour le mien)...

Maintenant, pour ce qui est de ce modèle en particulier, je ne suis pas un expert avec Fjäll Raven, mais d'après ce que j'ai compris, le tissu est brossé avec ce modèle (Un peu plus chaud? Un peu moins respirant? Quelqu'un peu nous éclairer?). Il y a juste un truc qui me chiffonne. J'avais vu un retex où quelqu'un mentionnait un poids de moins de 400g, qu'il semblait avoir mesuré lui-même. La différence avec le modèle que je possède est-elle juste dû au nombre de poches (100g de différence, ça fait beaucoup quand même)? Le tissu est-il un peu plus fin?

EDIT - Désolé pour le temps de réponse, j'étais en vagabondage.

Dernière modification par Kam (03-12-2011 15:50:16)

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#23 03-12-2011 16:07:06

gil
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Re : [Autre] La MUL au long cours

Propos retirés

Dernière modification par oli_v_ier (30-12-2011 19:31:17)

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#24 03-12-2011 16:15:34

Cacahouete
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Re : [Autre] La MUL au long cours

gil a écrit :

Kam : le voyage humain ne serait-il pas autant voir plus beau que le voyage géographique, les deux mêlés c'est magnifique, non ?  Je pense qu'il faut se déconditionner de la doxa occidentale qui consiste à faire le raccourci : je suis chez quelqu'un = je parasite. Comment donc se fait-ce que les orientaux ouvrent-ils plus facilement leur porte ? Ils savent que ça leur est aussi culturellement profitables qu'à l'herbergé d'un soir, à croire que l'angle d'ouverture de la porte d'entrée est proportionnel au niveau de pauvreté.

Là je suis tout à fait d'accord, mais je comprends aussi les arguments de Kam.
Il est vrai que faire un an de voyage en dormant uniquement chez les autres est certes, très riche, mais où est l’indépendance ? Toujours être chez les autres, sans squatter juste en ce faisant inviter, et même de bon coeur c'est un peu ne s'appuyer que sur l'autre.


Autant être heureux et ne pas se tourmenter, puisque le pire est certain. Clément Rosset

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#25 03-12-2011 16:18:12

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Re : [Autre] La MUL au long cours

Ici ou ailleurs, une expérience humaine est enrichissante si elle est sincère. A partir du moment où tu n'as pas de quoi assurer ton confort, voire ta survie tout seul, l'échange risque de perdre tout son sens car il sera orienté uniquement vers ton besoin.

Dernière modification par Profil supprimé 14 (03-12-2011 16:18:52)

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