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#26 08-07-2014 16:34:59

Yno
Suseïa
Inscription : 20-05-2009

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

marmotte06 a écrit :

Pour ce qui est de la vitesse de progression, elle a été identique à celle que j'aurai pu avoir avec des chaussures à ma taille et largement supérieure à celle que j'aurai eu avec mes chaussures trop petites !!

mouais ...

il m'arrive de marcher pieds nus. (chez moi, dans les parcs et jardins, en rando cool ...)

Sur terrain fluide (montée simple, herbe sans épines, terre sans cailloux, rocher lisse ...) je perds déjà pas mal de vitesse par rapport à "chaussé" (je ne parle pas de course)

sur terrain intermédiaire (descente, gravillons, neige, sentier de montagne, chardons ...) je marche encore moins vite. (il faut viser où on pose les pieds)

Sur terrain accidenté je le fais presque jamais, mais sur des obstacles courts (flemme de me rechausser) je met vraiment trois plombes à passer.

Vive la Vie cool


PS : L'escalade pieds nus c'est marrant, surtout en dévers (bon j'ai juste essayé pour m'amuser) mais ça n'a aucun intérêt je pense.


Je lève les yeux vers les hauteurs ...
Débarrassons nous de tout ce qui n'est pas nécessaire. Voyageons légers. [Grand-Pas]

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#27 08-07-2014 18:07:08

Bouzique
Membre
Lieu : Lyon
Inscription : 08-07-2011

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

Oui surtout en dévers, ou alors tes ongles ce sont des griffes d'aigle.

edit: Y'a des endroits en République Tchèque où les grimpeurs locaux montent pieds nus. Magnésie interdite. Pas de pitons. Même les coinceurs sot mal vus, il faut faire des boules de corde.

Dernière modification par Bouzique (08-07-2014 18:10:02)

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#28 14-07-2014 02:53:32

Cavannus
Membre
Lieu : Québec
Inscription : 01-08-2013

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

Même ceux qui ont toujours marché pieds nus dans les montagnes depuis leur enfance le disent (je pense notamment aux deux randonneuses américaines Isis et Jack Rabbit qui ont écrit deux bouquins sur leur traversée des Appalaches) : la vitesse de progression est globalement réduite. Personnellement je trouve je ne trouve pas de différence en montée (les pieds qu'ils soient chaussés ou non se servent des pierres, racines, etc. comme des marches ou des échelons), en revanche en descente tu ne peux pas glisser sur les talons pour aller vite  lol

En revanche : les pieds se fatiguent moins, c'est léger et agréables, etc. (les points positifs que tu mentionnes). Concernant le poids dans le sac : souvent je randonne sans chaussures de rechange, parfois j'ai des minimalistes dont je ne sens pas le poids dans le sac (surtout, surtout, éviter les grosses chaussures qui ballottent à l'extérieur du sac).

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#29 21-07-2014 17:42:32

eraz
multimedia
Lieu : Sancy
Inscription : 26-08-2007

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

Kikoo à tous wink

Un petit retour sur ma pratique de la marche/course pieds nus l'an passé (retour à prendre avec des "pincettes", à vue de nez 300/400 km pieds nus, pas plus)

- cela m'a demandé une longue adaptation : 20 à 30 sorties (courses/randos de 1h à 5h environ) pour avoir une corne vraiment efficace : genre 1/2 cm de peau très dure sous l'avant du pied. L'adaptation musculaire est beaucoup plus longue : après 6 mois de pratique régulière, le problème restait toujours musculaire alors que cela passait bien 4/5h de marche sur des cailloux.

- c'est très agréable dès que l'on a passé la période d'adaptation de la corne. Avant, c'est franchement désagréable...

- la tenue est inférieure à un pied chaussé : descentes moins faciles, montées moins accrocheuses, dévers marqués moins aisés, déplacements sur les rochers un peu plus hasardeux, et sur sol mouillé c'est glissant à TRES glissant (herbe = pas terrible, sur terre damée et mouillée, c'est mode patinoire....)

- pas pu essayer de façon sérieuse sur le la neige, mais je n'en attend pas grand chose question tenue. Par contre cela pourrait fonctionner assez bien avec des chaussettes épaisses en laine : très bonne accroche de la laine et apport en isolation thermique.

- cela permet vraiment de se déplacer efficacement. A vue de nez je dois perdre 10/20% de ma vitesse, pas plus.

- j'ai eu très peu de gros chocs, coupures, etc => pas de blessures (2 ou 3 petits bobos, c'est tout)

- j'ai énormément renforcé la musculature et la solidité de mes pieds : j'ai tout simplement l'impression d'avoir été handicapé avant...

- j'ai moins usé de chaussures wink

- j'ai un peu utilisé des five fingers, ce qui peut être un bon compromis pour renforcer l'accroche et perdre moins de vitesse (aucune AMHA sur terrain "normal")

- ma copine aime pas du tout mes pieds avec ma grosse corne, dure, rapeuse, avec des entailles, etc

- c'est la loose totale si l'on n'entretient pas : la corne disparait assez vite (3/4 mois d'hiver sans activité pour moi) : en reprenant au printemps, pieds à nouveaux fragiles et sensibles : cela demande AMHA en entretient permanent... sad.

- marcher sur des terrains agréables (herbe, sable, aiguilles de pins, terre, boue, etc) provoque des sensations de plaisir intense (vraiment... c'est le pied wink).

Je ne peux bien sûr n'en tirer aucune conclusion quand à une quelconque économie/amélioration personnelle de mes articulations (genoux/chevilles). C'est la raison principale qui m'a fait essayer cette variante, mais cela se passe assez bien pour que j'ai envie de continuer.

Ce n'est bien sûr pas une démarche universelle, il y a forcément des environnements qui exigent d'être chaussés (ne serait-ce que pour porter des crampons par exemple...) mais avec adaptation/expérience/motivation, il est tout à fais possible AMHA de faire une grande (genre 1 semaine voire plus) rando en pieds nus permanent.

eraz

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#30 21-07-2014 17:58:58

domweb
Membre
Lieu : Marseille / Jausiers (04)
Inscription : 19-10-2011

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

J'en suis encore à la rando à mains nues (je progresse lol ), alors les pieds....

Frustré d'avoir dû quitter le camp de base mercredi sad . (@Eraz: dire que j'aurais pu te demander d'enlever tes chaussures wink !


Si j'avais une pensée profonde à exprimer ici, je serais déjà couché. Alors, je veille...

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#31 21-07-2014 18:09:23

Magic Manu
Magicien itinérant
Inscription : 12-11-2011

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

A te lire, c'est quand même pas mal d'efforts, pour un bilan qui, à première vue, n'est pas hyper positif, non?


"Il en faut peu pour être heureux" (Baloo, le Livre de la Jungle)
Le kilt? La meilleure façon d’être en « burnes out »!
Trombi

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#32 21-07-2014 18:24:09

Bilbox
Membre
Inscription : 17-04-2013

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

Magic Manu a écrit :

A te lire, c'est quand même pas mal d'efforts, pour un bilan qui, à première vue, n'est pas hyper positif, non?



amha, pour que ce soit réellement profitable, il faut pouvoir (physiquement, et socialement) marcher pieds-nus en continu, comme le sous-entend eraz...

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#33 22-07-2014 08:48:14

eraz
multimedia
Lieu : Sancy
Inscription : 26-08-2007

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

Kikoo à tous wink

Pour ma part c'est un bilan très mitigé. Comme le dit Bilbox, il faudrait idéalement avoir des conditions climatiques adaptées pour avoir une marche pieds nus toute l'année. Dans l'est où je vis, cela me semble difficile...

Mais si cela limite l'usure des articulations et permet une musculation des pieds, cela me semble avoir encore un intérêt, mais plus pour de la marche plaisir/loisir que pour des sorties un peu engagées (et pas du tout adapté à la haute montagne amha).

eraz

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#34 22-07-2014 09:11:42

Zarine
Membre
Lieu : Limoges
Inscription : 26-02-2014
Site Web

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

Cette discussion fait remonter chez moi un souvenir d'enfance.
Gamine, je passais mes étés à courir les rochers bretons pleins de balanes et de berniques. Pieds nus bien sûr. Je me souviens très nettement des microcoupures et des picotements des premiers jours de juillet, qui me faisaient poser les pieds avec précautions. Au bout de quelques semaines de "pratique" quotidienne (oui même sous la pluie on allait à la plage!) je ne sentais plus rien, si ce n'est la conformation du sol et je pouvais sautiller allégrement de rocher en rocher tel un chamois euh... un göeland?
Je *crois* (rien de scientifique là dedans, juste un ressenti personnel!) que la peau peut s'épaissir assez rapidement si on pratique régulièrement. Les sensations nécessaires à la perception du sol peuvent revenir aussi assez vite.
Évidemment, c'était en été, sous un climat tempéré... Je ne sais pas si on s'habitue au froid aussi vite, je parle juste de la sensibilité aux irrégularités du sol.

Aujourd'hui, je constate une modification moins chouette de mes pieds, liée sans doute au port fréquent d'escarpins et de chaussures serrés/à talons...Mes orteils ont effectivement tendance à se recroqueviller "sous" le pied. J'en ai pris conscience quand j'ai chaussé mes premières chaussures de rando, dans lesquelles j'ai ressenti que mon petit orteil se remettait "en place", pas de façon désagréable, mais étrange. Tout un apprentissage à refaire... hmm

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#35 01-10-2014 16:42:09

remyt
Membre
Lieu : Proche des Montagnes
Inscription : 25-09-2014

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

Salut à tous,
la marche pieds nus est vraiment agréable. Elle fait redécouvrir de nouvelles sensations que les chaussures estompent. Au point de vue randonner pur et dur, je ne crois pas que la marche pieds nus apporte réellement quelque chose sauf une musculature très développée donc moins de chances d'attraper des crampes ou de se tordre la cheville (ceci a été déterminant pour moi qui était très sensible de la cheville auparavant smile ). Sinon dans un contexte de la faune, marcher pieds nus apporte réellement de la discrétion et une marche furtive. Ceci est un énorme plus dans les marches qui se veuille discrète mais on sort un peu de la rondo la non ?

voilà voilà mes deux cents

A++

Dernière modification par remyt (01-10-2014 16:44:54)

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#36 19-10-2014 13:29:41

yplusx
Banni(e)
Lieu : Hautes Alpes
Inscription : 20-07-2014

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

Ca doit être super je vais le faire sur des tronçons, ça permet aux pieds de respirer et de retrouver l'animal qui est en moi   mad

Dernière modification par yplusx (20-10-2014 06:37:28)

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#37 20-12-2014 19:18:47

( Tchey )
Membre
Lieu : Terre
Inscription : 26-03-2011
Site Web

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

Bonjour les gens,

J'ai commencé à marcher avec des grosses chaussures de rando, épaisses, lourdes, montantes, renforcées, etc, pendant plusieurs années. J'avais mal aux pieds, et comme en plus j'ai un soucis (halus valgus opéré sur chaque côté voilà environ 14 ans), j'avais le sentiment que je devais encore plus me protéger.

Et puis tout a changé.

Aujourd'hui, je marche nu pieds au quotidien, ne chaussant des sandales qu'à quelques occasions : sol trop froid, au boulot, et sur quelques terrains qui ne me sont pas encore accessibles. Je n'ai plus que des sandales à présent, et une paire de vieilles Merrell trekk avec lesquelles je cours si je ne cours pas librement. D'ici quelques jours je vais avoir des Merrell "barefoot", je ferais un retour après essayage. Mes chères sandales sont sur le chemin depuis longtemps, et leur existence est compromise...

Mes pieds se sont sensiblement élargies, les douleurs passagères mais réelles à un genou sont envolées, mes pieds sont plus forts, remusclés. Les chevilles et genoux travaillent ensembles, et j'ai le sentiment d'avoir des yeux qui ont poussé sur mes pieds. Je n'imagine plus remettre mes pieds en cage maintenant, sauf évidemment environnement particulier.

Sur ce forum francophone j'ai écrit une petite chronique de mon expérience au fil du temps :
http://www.le-rib.com/t2785-fleur-d-esp … e-de-pieds

Je me permets de copier ce que j'ai écrit en introduction :

Dans mon enfance, je vais souvent explorer les collines de la Provence où je grandi. Toujours enfermé dans de lourdes chaussures de randonnées, j'ai le sentiment de porter une sorte d'armure qui me protège.

A l'adolescence, je randonne avec des amis, des sorties de plusieurs jours sur les sentiers des Alpes, pendant quelques années. Pendant ce temps, le gros orteil de chaque pied commence a se déplacer, formant un "hallus valgus congénital bilatéral", ou plus simplement, un cousin d'oignon. Mes gènes me prédisposent à cette malformation, et le port des chaussures n'aide pas : mes doigts de pieds n'ont pas le choix que d'aller se superposer, et le pouce se sacrifie en tournant vers l'intérieur. Le chirurgien plaisante : c'est une maladie de grand mère, et je suis un jeune homme de 20 ans lorsque je me fais opérer : j'aurais fini par marcher sur mes pouces et les écraser définitivement.

Plusieurs mois plus tard, je peux à nouveau me déplacer sans béquille, et reprendre mon activité favorite : marcher. C'est une habitude. Je ne prends pas les ascenseurs, mais les escaliers. Je ne prends pas la voiture pour aller acheter du pain. Je vais même faire mes courses avec un gros sac à dos dans lequel j'entasse les bouteilles de lait, boites de conserve et paquets de pâtes. Quand je dois utiliser les escaliers automatiques faute d'alternative, j'avance, et me demande pourquoi tout le monde reste planté à attendre d'arriver en haut. Pourquoi ? Une probable conscience de mon corps, de mon être, de ma nature animale, un sentiment que nos civilisations sont perverties, et que notre sagesse est très loin d'atteindre notre intelligence. Ces idées ont grandi en moi depuis l'enfance, où j'ai eu la chance d'avoir des parents qui préféraient nous offrir le monde lors de voyages en camping-car "sauvage", plutôt que des scooters ou des fringues hors de prix.

J'ai contracté une maladie incurable : le virus du voyage. Pendant dix ans, les symptômes sont légers : l'envie de déménager tous les deux ou trois ans me fait traverser la France jusqu'au Finistère, en passant par le Gard, les Pays de la Loire ou encore la Lozère. Quelques poussées de fièvre me mènent plusieurs semaines en Ecosse ou en Belgique, et sur de nombreux sentiers de randonnées en France.

Le virus s'avère être une fleur d'esprit qui déploie ses pétales et pollinise tout mon être, jusqu'à ce que je quitte emploi, logement et amis, et donne tous mes biens matériels, pour ne conserver que quelques papiers, un carton de broutilles, et des affaires de randonnées. J'étais prêt : j'allais errer sur la Terre, en vagabond libre, conscient et éveillé.

En juillet 2012, je pars à pieds de la maison de mon enfance, et traverse le pays. Huit semaines plus tard, après avoir suivi l'Allier et la Loire, j'arrive à l'océan Atlantique, puis direction Paris, puis la Belgique. De là, je récupère une bicyclette qui me porte jusqu'au Danemark. L'hiver arrive, et c'est en pouce et en transport en commun que j'avance vers le nord en longeant les côtes norvégiennes pour bénéficier des températures du Gulf Stream. Le cercle polaire, puis la Laponie, et me voici dans le grand nord. Où aller ensuite ? Au sud ? Je traverse rapidement la Finlande, pour me retrouver en Estonie, dans l'idée de rejoindre en Allemagne la source du Danube, et suivre le grand fleuve jusqu'à la Mer Noire, 3000 km à l'est.

Pendant ces neuf mois, une petite graine pousse dans un coin de mon esprit.

Après chaque journée de marche, c'est un plaisir de retirer les chaussures. Lorsqu'il pleut, ou que je transpire, ou que je traverse des zones marécageuses ou encore marche dans 80cm de neige, mes pieds restent bloqués dans deux cercueils, qui les protègent peut-être des agressions extérieures, et en même temps les assassinent de l'intérieur. Les chaussettes sentent mauvais, les pieds aussi. La peau est fripée, et quelques fois, cloques et champignons arrivent à se développer.

Dans les neiges norvégiennes, je commence à marcher pieds nus. Par des températures de -15C la neige est dure et abrasive, le froid est presque douloureux, et pourtant, je ressens une forme de plaisir : chaque pas, mon pied me transmet de nouvelles sensations, et se nettoie de lui-même. Les cloques se referment, les champignons abandonnent. Cependant, il fait trop froid, et je ne tiens pas à laisser un orteil aux morsures de la glace. Je patiente donc, retirant de plus en plus souvent mes chaussures, jusqu'à arriver en Estonie. La neige est encore présente, mais le printemps martèle le temps. L'alternance de soleil et de pluie transforme la neige et laisse les sentiers inondés. Mes chaussures ne sont plus que de lourdes éponges dans lesquelles mes pieds fermentent délicatement. Les conditions sont idéales : mes chaussures, compagnes hivernales en partie rongées par la glace et râpées par les chemins parcourus, terminent d'être mes compagnes. Je m'équipe de nouvelles chausses, légères, fines, bon marché, et entreprends de marcher pieds nus aussi souvent que possible, afin de soigner mes pieds, et de retrouver ses délicieuses sensations à peine ébauchées dans le grand nord, quelques semaines plus tôt.

Cependant, je doute. Est-ce réellement une bonne idée ? Mes pieds, même si je suis un "grand marcheur", peuvent-ils rester ainsi, d'autant plus que des cicatrices les décorent depuis plus de dix ans, et qu'ils vivent chaussés depuis plus de trente années !? Si je vais le découvrir par moi-même, je cherche également des informations sur internet lorsqu'en ai l'occasion, et découvre le forum www.le-rib.com où des "barefooters" (marcheurs pieds nus, en anglais) partagent leurs expériences dans ce domaine.

Ah j'avais oublié, j'ai réalisé une vidéo un peu à l'arrache pour présenter la chose, en mars 2014. En la revoyant maintenant, je vois beaucoup de défauts, m'enfin... :

http://www.youtube.com/watch?v=7RMSK3UXARU

Dernière modification par ( Tchey ) (20-12-2014 19:38:50)


Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis.
* Errance sur la Terre, de la Laponie à l'Anatolie, et + si affinité *

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#38 03-04-2016 16:29:21

Krauser
Nomade
Lieu : Montreuil
Inscription : 04-12-2011

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

Testé sur 5 mois la moitié de la journée, donc 5 a 10 km je pense

-Ca coute moins cher
Plus je marche, plus mes semelles sont épaisses!

-C'est plus propre
On macère pas, ca sèche beaucoup plus vite.

-C'est moins dangereux
on s’écrase pas de tout son poids sans vérifier, et on fait plus attention a ou on marche (clous/serpents)

-Ca fait moins d'objets, et c'est plus leger

-Les gens viennent te parler de tes pieds

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#39 22-04-2018 17:42:45

manurcheur
Membre
Inscription : 26-02-2012

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

Ma petite expérience de vie :
j'ai vécu comme volontaire dans un kibbutz en Galilée l'année derniere jusqu'à la mi-aout. Les six derniers mois, à partir de la belle saison (avril) j'ai tombé les chaussures. Je le fais bien sur régulièrement le plus souvent possible.
Là à part pour aller garder les chèvres (épines de cinq cm) et souder, j'a' vécu pieds-nus. Les conditions du terrain sont désastreuses : de la caillasse, tout sec. Bref le cliché qui enlèverait l'idée d'enlever ses chaussures.
Eh bien, non. A la fin de mon séjour je courrais comme un cabri sur les pistes pleines de ces petits caillous coupants, et le contact avec la terre en devenait extrèmement bouleversé. Les pieds gagnent en "conscience" : on ne marche pas n'importe ou.
Tous les gosses du kibbutz étaient comme ça d'ailleurs. Ceux de moins de cinq ans étaient toute la journée à poil (un chapeau, juste, des fois).

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#40 19-11-2019 18:21:17

Lutosa
Membre
Lieu : 50ieme parallèle N
Inscription : 21-11-2018

Re : Randonner, voyager, courir pieds nus

Quand je lis les témoignages qui précèdent et ce que certain(e)s font à pieds nus, je me demande pourquoi on est encore si nombreux à porter des chaussures hmm ?

Édit: oups, merci à la modération d’avoir déplacé mon post dans ce fil que je connaissais pas. J’ai un peu adapté pour en tenir compte

Dernière modification par Lutosa (19-11-2019 19:07:07)


« Il semble que la perfection soit atteinte, non quand il n'y a plus rien à ajouter mais quand il n'y a plus rien à retrancher » Saint-Exupéry

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