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#1 15-08-2017 11:56:24

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

[Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

Bonjour à tous. Voilà mon deuxième récit : le chemin de Stevenson, appelé également le GR 70.

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Ah,  l’été ! synonyme des vacances ou congés payés ….  actuellement 5 semaines pour ceux qui ont un contrat ! Donc, pour nos vacances, j’ai emmené ma femme Nelli « sur le Stevenson »…. Il était temps !
C’était par une soirée en Décembre, 2014, dans la grande cité froide et humide, que nous nous sommes évadés via l’écran TV sur ce chemin avec un docu ARTE (a ne pas confondre avec « Chroniques d’en haut »). C’était magnifique ! Cependant nous avons l’habitude de beaux paysages. Ce qui nous a vraiment déclenché l’envie d’y aller, c’était la pierre, les poutres et une grande table en bois où étaient assis une douzaine de randonneurs. Les casseroles fumaient, les bouteilles de vin titubaient (Stevenson aimait le vin !) et tous souriaient…. Ah, le cinéma…c’est fait exprès et ça marche ! C’est retrouver le vrai, l’authentique, les rapports simples et honnêtes… Disney, quoi…

Donc, 3 ans après, on y est allés. Vraiment bien faite…  la promotion…

Le matériel. Comme moi, Nelli aime le bivouac…. mais moins que moi et c’est là qu’il y a débat. En fait, il s’agit d’être totalement autonome et avec l’illusion de liberté. Nous savons qu’il faut se présenter à la bonne heure pour profiter du « repas terroir », de même pour un hébergement. En France, le touriste doit s’adapter au professionnel du tourisme ; c’est pour cette raison que se développent le camping, les campings cars et des randonneurs autonome.  Je plaide « coupable » ! Je suis incapable de savoir de combien je vais avancer sur un itinéraire que je ne connais pas et encore moins si nous sommes plusieurs.  N’avez-vous jamais « coulé une bielle » ? Par ailleurs, cela ne m’intéresse pas d’arriver à midi, ni de subir les foudres de l’hôtelier si j’arrive à 21h. Enfin,  je veux être libre !

Pour elle : sac à dos ancien modèle encore en état, housse pluie de sac à dos, matelas mousse rafistolé avec ruban adhésif, sac de couchage synthé (0°C), parka pluie Décathlon fluo ultra léger, fourrure polaire ordinaire, une gourde métal 1 L, affaires perso (entrée interdite mais je sais qu’il y a du savon et une liseuse qui pèse comme la Bibliothèque Nationale). Poids - env. 7 kg.  Sur elle : chaussures Merrell, chemise, pantalon et chapeau fabriqué en Asie. Bâtons télescopiques Décathlon ultra légers bloqués à demeure.

Pour moi : sac à dos ancien modèle en bon état, matelas mousse rafistolé avec ruban adhésif « Scotch 3M », tente 4-saisons, 2 pl. Bibler (2 kg), 3 gourdes métalliques 1 L, sac de couchage synthé (0°C), parka pluie et fourrure polaire, chemise à manche longue, une paire de chaussettes de rechange en coton, énorme mouchoir, téléphone et appareil photo avec le nécessaire pour charger, boussole pour rester bien à l’Ouest, petit couteau rouge classique, briquet et petit bout de bougie, aspirine et doliprane, deux Ventoline, fils dentaire, brosse à dent avec poudre blanche, petit carnet, trois stylos, deux élastiques, topo-guide de la FFRP, « Le chemin de Stevenson », topo-guide de l’Assoc, « Sur le chemin de Stevenson ». Dans mon sac il y avait également la nourriture pour deux pour quatre repas : saucisson, fromage, pain, chocolat, cacahuètes. Bref ! Avec l’eau, je dois dépasser les 15 kg et heureusement je suis incroyablement fort ! Sur moi : chaussures Merrell modèle « performance footwear made in China », chemise manches courtes avec poche avec une fermeture éclair, casquette neutre, pantalon homme (le même que pour Nelli mais avec beaucoup de poches, elle aurait bien voulu plus de poches), bâton en bois de bosquet. Enfin, vous n’imaginez pas ce qui se cache derrière un MULET !

Sauf erreur de ma part, la distance, via le chemin, du Puy à St Jean du Gard est de 220 km. Nous avons mis 13 jours. Nous n’avons pas fait le sommet du massif du Lozère. Au col, nous avons emprunté le raccourci « mauvais temps » (il faisait TRES beau) pour rejoindre le village de Finiels directement. Au pif, on a fait deux km de moins, donc : 218 / 13 =  un peu moins de 17 k/jour, ça va !

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Aussi, avec les mots clés « Stevenson, gr70 » dans la fenêtre « recherche », j’ai pris connaissance des récits complets de :

colibri57, 9 j, 14.05.2011 ;
kimpile, 8 j, 15.08.2014 ;
guichen, 6 j, 19.09.2014 ;
thanjuzo, 7 j, peut-être 05. 2016.

Merci pour ces renseignements !

Oh, la, la…. Nous sommes des escargots !
Ces précieuses informations plus celles qui se trouvent sur « chemin-stevenson.org » font que mon récit sera sous forme de remarques que j’espère utiles à la communauté. Enfin, l’excellent balisage fait par les bénévoles de la FFRP et la signalétique par la Communauté des Communes font qu’il serait difficile de se tromper… d’ailleurs, à mon humble avis, je pense qu’il est possible d’effectuer l’intégralité du chemin Stevenson rien qu’en suivant le balisage et pourquoi pas essayer de parler à quelqu’un si l’on veut une confirmation ?

Par ailleurs, l’association, « Sur le chemin de Robert Louis Stevenson » fournit d’amples informations gratuitement pour une rando réussie. Leur site web est une mine d’informations. Du site justement, j’ai envie de retenir : « Depuis 1994, l’association …/… œuvrent pour le développement économique du territoire en faisant vivre le GR®70 et ce, dans le respect de la nature et du patrimoine. » et « …/… pour offrir un produit de qualité au service des randonneurs, …/… »
C’est là :  http://chemin-stevenson.org/actualites.html

Aussi, je retiens : « Les réservations sont vivement conseillées. Certaines étapes ne proposent en effet qu'une ou deux petites structures. »  Enfin, ceci : « A noter que les hébergements accueillent les randonneurs de préférence à partir de 16h. » (Note : c’est moi qui ai mis en caractères gras.)

Cependant, même si la structure est grande, 35 lits par exemple;  il se peut qu’on vous refuse,  même s’il y a peu de clients. 

Ce jour là…. nous avons cheminé longuement entre mont et val. Quelques 24 km pour être exact. C’était beau, il y avait très peu de goudron, les paysages étaient variés, les hameaux et villages en pierres paisibles nous impressionnaient par leur état. Nous avons recroisé nos chers collègues randonneurs pour bavarder et, nous en avons rencontré d’autres. Arrivés au village il était 16h15. L’ambiance était joyeuse avec les retrouvailles, des taquineries « performances » et une euphorie naturelle bien connue - l’effet endorphine. Naturellement nous avions imaginé passer la nuit au gîte puisqu’il y en avait deux, avec une capacité totale supérieure à 40 lits. Et là, le couperet tombe, « nous sommes complets ! » Loin d’accepter notre sort, j’ai expliqué notre fatigue. J’ai même supplié la patronne en disant que c’était pour Nelli. Il n’y avait rien à faire, mais le fils a bien voulu remplir deux gourdes. Résignés nous saluons nos collègues randonneurs, les chanceux. En effet, sur le pas de la porte de la cuisine pour recevoir mes gourdes pleines, j’ai pu apprécier les senteurs de quelque viande mijotée…miam ! Nelli avait le visage fermé. Elle était à bout mais courageusement n’a pas accepté que je lui porte son sac…
Nous quittons le village d’un pas lourd sur  une piste forestière qui monte. La forêt nous enveloppe et je prends de la distance, concentré sur la tâche de trouver un lieu « confortable » de bivouac. Environ un quart d’heure plus tard un véhicule 4X4 vient à mon niveau. C’est la personne avec qui j’avais déjà échangé quelques mots à la sortie du village, un homme d’âge mûr, corpulent et endimanché avec une belle cravate aux couleurs vives. Déjà je lui avais fait part de nos projets. Puisque c’était mieux d’attendre Nelli, nous bavardâmes au sujet du chemin Stevenson et il était heureux d’annoncer que « ce produit de qualité au service des randonneurs » fasse vivre deux familles. Très bien pour elles, je lui réponds. Nelli arrivait, quand il a dit soudainement, « vous n’allez pas faire du feu, n’est-ce pas ? » J’ai répondu spontanément, « bien sur que non, c’est trop de travail et nous avons l’habitude de manger froid ». Il est parti en trombe, laissant un sillage de gaz de gasoil pour se rendre à une fête de mariage et trinquer ! C’était incroyable ! J’étais abasourdi !
Donc avec déjà le moral au plus bas, nous avons eu le donneur de leçons ; en fait, le maire de la commune, qui nous enfume et qui ne nous propose pas de nous avancer. Sans doute il nous prenait pour des puristes ! Ce que nous ne sommes pas !
Après 20 minutes d’efforts supplémentaires, nous avons trouvé un emplacement acceptable et monté la tente. Avant 21 h on s’endormait au doux bruit de la pluie sur la toile. Ah, c’est bon !

Le lendemain soir nos collègues randonneurs nous ont dit qu’ils étaient 17 dans un gîte qui annonce 35 lits, que le dîner était copieux, succulent et que tout était impeccable !
La leçon qu’on va retenir est que la réservation est obligatoire pour les gîtes. Nous avons dormi dans 6 hôtels sans réservation (et sans problème), une fois en chambre d’hôte avec résa et deux fois en campings, sans résa. Ce qui fait 7/5… ou dit autrement : porter le nécessaire pour camper (seulement) 5 nuits est ridicule.  Je suis d’accord avec vous et c’est pourquoi j’ai l’idée d’y retourner seul, car « ça » le vaux bien et j’essayerai d’être un « mul » !

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Le chemin de Stevenson traverse quatre régions : le Velay, le Gévaudan, le Mont Lozère et les Cévennes ce qui correspond également aux départements : la Haute Loire (43), la Lozère (48) et le Gard (30), sans oublier que l’Ardèche (07) s’immisce un peu en milieu de parcours.  Aussi, pour simplifier davantage,  il y a la région du Vivarais (un peu plus grand que l’actuel département de l’Ardèche) et que sauf erreur de ma part, l’Occitanie englobe le tout! Peut-être pourrait-on dire, le chemin de Stevenson traverse du Nord au Sud, une bonne partie de l’Occitanie et on va en vexer plus d’un ! Enfin, le texte (journal) de Stevenson est titré « Voyage avec un âne dans les Cévennes » même si Le Monastier-sur-Gazeille en est loin (à vol d’oiseau : 60 km).

1- Le Velay, un paysage volcanique !
Il y a longtemps, il y avait des volcans dans cette région. Maintenant c’est une agriculture de graines avec des lentilles, AOC, svp ! En cette période, identifier un champ de lentilles n’est pas facile. Il y a deux petites graines par gousse…

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Aussi dans le coin, on ne plaisante pas avec les orages. C’est en discutant avec d’autres vacanciers le deuxième jour qu’on apprend que le village de Goudet a été dévasté par des inondations aussi soudaines que violentes. Les chemins autour seraient impraticables, le Stevenson dévié. Le troisième jour au matin on arrive à St Martin-de-Fugères et c’est en attendant l’ouverture de la boulangerie (7h30) que je découvre l’affichage de la Mairie : « INFO RANDO / 27 juin Chemin de Stevenson, Le GR 70 est à nouveau praticable par les marcheurs et les ânes entre St Martin, Goudet et Ussel. » Nous sommes le 29 juin et c’est donc une bonne nouvelle. Cependant, un calcul rapide permet de savoir qu’il aura fallu deux semaines pour remettre en état le chemin.

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Goudet est sur la Loire mais également à la confluence de trois autres tributaires : l’Holme, les Fouragettes, et un troisième dont j’ignore le nom. Ce sont ceux-ci qui sont sortis de leurs lits.

La presse locale en parle et les photos valent le détour :
http://www.lamontagne.fr/goudet/faits-d … 43851.html

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2 – Les forêts du Gévaudan

Le Gévaudan commence vraiment à Langogne, mais déjà à Pradelles on voit la fin des paysages volcaniques. Aussi, nous quittons le bassin versant de la Loire pour l’Allier qui nous mènera plus au sud. Le Gévaudan est connu surtout pour « sa bête » féroce, un grand loup peut-être bizarre, qui tua autour de cent personnes en deux ans. Sans doute était-ce important puisque le roi a envoyé des militaires pour le tuer.
Notre bivouac au-dessus de Luc à quelques 1200 mètres d’altitude, dans la forêt profonde, a été paisible, 9 heures de sommeil d’un trait. J’ai cru comprendre qu’aujourd’hui le loup fuit l’homme. On est dangereux et on ne doit pas être très bon à manger ! « La mal bouffe » ?

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3- Mont Lozère granitique

Bien que tout le Gévaudan soit également en roche cristalline, c’est dans la région du Mont Lozère qu’on peut admirer des blocs immenses de granit. Celui qui exploite la terre doit avoir une autre opinion, mais pour un touriste, c’est impressionnant ! Aussi, nous avons admiré les maisons, les granges et les murs en granit, construits pour durer….. 1000 ans ! A l’époque de la société de consommation, de l’obsolescence programmée, cela fait plaisir. Défier le temps en Lozère !

Un exemple est le village de Finiels, qui a donné sur nom au point le plus haut du massif, 1699 m.

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Le village de Finiels avec, au plus loin, la montagne du Bougès.

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Le foin est encordé juste avant l’orage … ouf !

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Une grange qui défie le temps.   

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Un champ de blocs !

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Sur le GR, construction d’un mur qui défie le temps, la classe ! Construction en pierres de granit, payé par un particulier et qui m’a dit, « ça revient de par chez nous ».

4 – Enfin, les Cévennes et la chaleur qui va avec !
A l’hôtel de Florac nous avons fait l’impasse sur le petit déjeuner aux horaires non-adaptés pour partir tôt et avancer « à la fraîche ». Rapidement nous quittons la vallée du Tarnon (bonne baignade 20°+ !) pour la vallée de la Mimente que nous allons suivre toute la journée…. Bonne baignade aussi, j’étais seul, 15°- ! Quelques jours plus tard, nous traversons le Gardon St. Croix et enfin, atteignons le Gardon St. Jean et St Jean du Gard.
La roche est schisteuse, les altitudes quelques centaines de mètres moins hautes, les cigales commencent à se faire entendre et la lavande borde notre chemin. Dans la forêt de pins Sylvestres, rien ne bouge sauf les insectes et la chaleur devient accablante. Il y a eu un incendie ! (photos)

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Terrasses et schistes

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Feu

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Le conatus du pin

Notre arrivé à St Jean-du-Gard fut triomphale puisque nous avons survécu un épisode cévenol.
Wiki l’explique bien ici même si ce n’est pas parfait : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pisode_c%C3%A9venol et je résume notre vécu. La journée a commencé claire avec une petite brise agréable du Sud. Nous n’étions pas pressés, l’étape étant courte. Et alors, c’était à Pied de Cote, petit hameau en bordure du Gardon de St. Jean, que les petites gouttes de pluie chaude ont commencé à tomber. Nous étions à environs 3 km de la fin. Ah, quel soulagement ce petit rafraîchissement. Oh ! que j’aime la douceur d’une pluie d’été ! et nous avançons tranquillement, sans le moindre souci au monde. La suite vous la devinez. Subrepticement, l’intensité augmenta et en une trentaine de minutes c’était diluvien et avec le craquement du tonnerre. « Chérie, je pense qu’on peut mettre nos parkas » « Chérie, elle est où ta housse de sac à dos ? »
Le GR passait par la route et celle-ci se transforma en torrent. Les voitures roulaient au pas. Plus loin, là où le GR redevenait un chemin, on a rattrapé nos amis randonneurs, un couple de Normands. En tant qu’habitués de la pluie, ils avaient l’air d’attendre la fin, bien abrités sous des ponchos et des arbustes ruisselants. Cependant tout a encore augmenté d’intensité, la fréquence du tonnerre, la pluie et maintenant du vent en rafales ! Seul, je suis allé voir la suite.  Et là,  justement, 50 mètres plus loin, il y avait une entrée de garage qui offrait un grand espace parfaitement abrité. J’ai transmis ces informations par des signes, en fait, avec mes mains j’ai dessiné un toit et des murs. Ils ont compris et rapidement, nous nous sommes trouvés tous réunis au sec. En mangeant des cacahuètes et du chocolat pour se remettre de nos émotions, on se demandait où étaient les autres et comment ils avaient fait face. Gare à celui qui se trouve sur les hauteurs, attention à la foudre !

Deux curiosités
Pour ceux qui ont remarqué ce panneau à la sortie de Sagne Rousse, quelques km avant le Cheylard, je serais curieux de savoir si quelqu’un en connaît l’origine. Pour moi, Stevenson ne parle pas d’hallucination dans son récit. De plus, il est étonnant de lire que le champ magnétique terrestre fait (seulement) 70 cm d’épaisseur et qu’il nous perturberait tels des flux telluriques !
Je cite, « Notre voyageur a bien été victime d’une réelle hallucination qu’il dépeindra parfaitement plus tard dans son récit. » Le texte poursuit, « vous allez traverser cette zone sans encombre, mais souvenez-vous que c’est sur cette portion d’itinéraire que Stevenson a le plus souffert. » Ah bon ?
Du texte de Stevenson, je retiens surtout que plusieurs personnes de Fouzillac lui ont fermé leur porte et se sont même moquées de lui, mais qu’il y avait quand même un vieil homme avec rhumatisme et gentil, qui lui a indiqué le chemin à Cheylard. L’honneur est sauf ! C’est vrai que Stevenson a été obligé de bivouaquer in extremis, mais il en a gardé un excellent souvenir parce qu’il na pas eu froid et il a apprécié l’ambiance tourmentée. Le brandy et la cigarette ont dû aider !

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Panneau pour touristes sur le GR de Stevenson à la sortie de Sagne Rousse. Un deuxième panneau à Luc très similaire semble parfait au niveau des informations.

Au Bouchet St. Nicolas il y a de l’ironie sur des panneaux routier et qui indique la population actuelle – 280 habitants.
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« Roulez plus vite. Il reste encore 280 enfants, adultes et personnes âgées à écraser. » Aie !

Vu dans le journal le Dauphiné Libéré le 28.07.2017
Lien : http://www.ledauphine.com/france-monde/ … tes-par-an
« Édouard Philippe veut redorer le blason de la France pour accueillir un nombre de touristes plus important » et « La France est la première destination touristique au monde, ../… »

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Qu’est-ce qu’il est beau, mon coq ! Cocorico - Vive la France !

Divers
1 – Dans le GARD tous les trajets de bus sont à 1,50 EUR…. C’est une volonté politique.
2 – La baraque à Bonnal avant le col du Sapet (montagne de Bougès) est refaite à neuf.
3 – Il n’y a plus de déviation à la sortie du Puy.
4 – Il y a environ 6000 randonneurs par an avec deux pics de fréquentation en Mai et Août.
Conclusion
Ce chemin est très bien : balisage et signalétique, paysages et vues (longues !), patrimoine culturelle, diversité… Mais allez-y en « MUL » autonome. Il y a suffisamment de points d’eau, d’épiceries et de boulangeries pour ne jamais avoir à trop porter.

Dernière modification par dubrock (17-08-2017 12:20:06)


- trombi...

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#2 15-08-2017 22:03:17

Ezequiel54
MULimaliste
Lieu : Lorraine
Inscription : 19-10-2016
Site Web

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

Merci pour ce retour dubrock smile
Dommage d'avoir transporté cette énorme tente pour si peut de bivouac hmm

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#3 16-08-2017 06:32:47

martie
Membre
Inscription : 04-03-2011

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

Merci pour ce retour et le ton sur lequel il est raconté...
Une belle expérience enrichissante au final
Rien de tel que les expériences persos pour avancer!

bonne continuation
belles et bonnes randos à suivre

martie

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#4 16-08-2017 10:50:37

bruno7864
partir, partir et découvrir
Lieu : toujours dans la Lune
Inscription : 11-10-2012

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

merci dubrock,
pour ce récit rédigé comme un topo guide avec tout un tas d'infos utiles pour qui souhaite randonner sur ce chemin. cool cool
Coté randonnée légère c'est là que le bas blesse. Avec ces lites trop succinctement décrites on ne peut ni apprendre ni vous aider, c'est vraiment dommage  sad
Coté rythme de marche l'allègement n'est pas fait pour aller plus vite et filer sans rien voir mais pour profiter au mieux de la rando sans trop souffrir. Un rythme de de marche très lent et entrecoupé de multiples pauses est souvent synonyme de manque de pratique plutôt que de quelques kilos en trop dans le sac.
Le secret : un peu de marche chaque jour dès que l'on peu   smile

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#5 17-08-2017 06:15:27

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

Bien d'accord avec toi Ezequiel54, on fera mieux la prochaine fois!

Dernière modification par dubrock (18-08-2017 08:28:36)


- trombi...

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#6 17-08-2017 06:17:14

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

Merci martie!  smile


- trombi...

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#7 17-08-2017 06:25:31

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

MERCI bruno7864, j'essayerai de mieux composer une liste la prochaine fois et merci pour tes conseils, un pas à la fois....


- trombi...

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#8 17-08-2017 21:22:46

Glop^2
Membre
Inscription : 19-04-2013

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

Merci Dubrock pour ce récit.
J'ai toujours ce trek en réserve dans mes projets probables de ces prochaines années avec l'envie de le faire accompagné d'un âne.


Si on randonnait plus souvent, on aurait moins la tête aux bêtises.

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#9 18-08-2017 21:26:24

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

De rien Glop^2 ... les ânes sont gentils...  smile


- trombi...

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#10 21-08-2017 22:04:02

Myrtille88
Membre
Lieu : Provence
Inscription : 30-09-2009

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

merci dubrock pour ce récit détaillé smile

pas évident en effet sans réservations, d'un autre côté les réservations ça enlève un peu de piment... je ne pensais pas que ce tracé attirait autant de monde hmm

Myrtille

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#11 22-08-2017 10:38:24

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

Merci Myrtille88 smile
Effectivement, un gîte qui comptabilise 6000 clients en 5/6 mois doit être le roi du pétrole!
Autrement, le contact avec les autres randonneurs était plutôt positive et sympathique...


- trombi...

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#12 31-08-2017 22:30:31

JJondalar
Membre
Lieu : Estérel
Inscription : 15-06-2011
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Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

Merci pour ce récit utile car un jour, c'est certain, je "ferai" le Stevenson. Pour l'allègement il y a du boulot c'est vrai, mais tant mieux. J'ai rigolé avec "énorme mouchoir". Il y a pire comme problème smile .

Dernière modification par JJondalar (31-08-2017 22:31:52)


La mésange à tête noire et la sittelle sont d'une compagnie bien plus vivifiante que celle des hommes d'État ou des philosophes; au retour on va considérer ces derniers comme de bien piètres compagnons."
H.D.Thoreau, Une promenade en hiver.

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#13 01-09-2017 13:29:57

CLeC
Membre
Lieu : IdF
Inscription : 06-11-2011
Site Web

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

Bonjour,
Merci pour ce retour vivant également !


4981875N - 0698785E - 1761m

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#14 02-09-2017 04:54:38

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

A JJondalar…. de rien et tant mieux, dès fois c’est dur quand on marche et il vaut mieux en rire !

A CLeC…  merci à toi !


- trombi...

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#15 10-09-2017 22:09:13

thanjuzo
επίδοξος συνταξιούχος
Lieu : IdF
Inscription : 21-08-2015
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Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

Excellent, merci. Tu es plus courageux que moi pour la partie récit/rapport, tant mieux pour nous.

Décidément il faudra que je retourne par là, ça fait deux fois que je rate Florac et la TV en montre le plus grand bien.

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#16 12-09-2017 05:45:23

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

Re : [Récit + liste] Le Stevenson - 13 jours - 27.06 – 09.07. 2017

thanjuzo,  “courageux”, ha! C’est gentil… et oui, Florac on a bien aimé : bonne baignade dans le Tarnon, le marché « terroir », des  lasagnes des Cévennes et les créations d’un grand chef de renom, Martial Paulet. La longue étape avant donne faim !

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ahhhhh!


- trombi...

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