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#1 30-10-2018 18:07:37

Hobbit
Membre
Inscription : 17-06-2014

[Récit + liste] Compostelle et retour

Bonjour à tous,
voilà comme le titre indique c'est encore un pèlerinage à Compostelle!  big_smile
Pour faire court:
Compostelle en partant de chez moi et retour, 5 mois de marche = 3 saisons, environ 3000 km. A l’aller (début mai – juillet) d’abord la voie de Tours, puis à partir de Saintes bifurcation vers la voie de Soulac, puis Camino del norte, Camino primitivo, la boucle Fisterra et Muxia et ensuite pour le retour (juillet – fin septembre) le Camino frances et la voie de Tours.

Portage :
Comme sac à dos j’avais choisi le wilsa raid donné pour 38 L, (selon arklight design plus proche des 34/35 L). Selon moi, il est plutôt dans les 30 Litres utilisables, si on laisse le dispositif pour la poche d’eau en place. Je n’ai pas voulu le charcuter (vu le prix), et aussi me laisser l’option d’essayer ce système d’hydratation plus tard. Je n’ai pas pris les deux pochettes de la ceinture (trop petites pour leur poids de 60 g) et ainsi le sac était à 590 g. Plus un sac poubelle 18 g pour l’intérieur. Le Wilsa présente des trous en bas, qui permettent une évacuation d’eau si nécessaire et facilitent aussi le remplissage avec des gros machins encombrants, car l’air est expulsé également. Mais cela veut dire que l’eau peut aussi rentrer par le bas si on pose le sac dans un endroit mouillé. On discute du Wilsa ici :
https://www.randonner-leger.org/forum/v … hp?id=3266

A la place des 2 pochettes ceinture j’ai pris la banane quechua (2 L pour 42 g) qui est aussi présenté dans ce fil :
https://www.randonner-leger.org/forum/v … p?id=30622
Elle était parfaite pour contenir papiers, crayon, binocles de lecture, smartphone avec sa batterie externe dans leur ziplock antipluie, mini ziplock de secours (avec tire tic, pince à échardes, plusieurs sparadraps, ciseaux pliables) ainsi que 2, voire 3 barres de chocolat.

Pour la petite histoire : pour mon prochain voyage de ce style, j’avais prévu de prendre un sac plus petit et laisser à la maison tout ce dont je ne m’étais jamais ou rarement servi cette fois ci (de ces choses-là je parlerai plus bas). Puisque je croyais encore que le Wilsa était à 34 ou 35 L, j’ai voulu m’orienter plutôt vers un 30 L. Donc je m’achète pour 15 € chez decathlon le Arpenaz 30 L - on en discute aussi dans ce fil dédié plutôt au 40 L de la même gamme :
https://www.randonner-leger.org/forum/v … p?id=28099
Donné pour 510 g, il pèse sur ma balance de cuisine 468 g, (après avoir enlevé les étiquettes). Et, contrairement aux avis donnés dans le fil de discussion, je le trouve très bien, très solide, avec des bretelles agréables et bien rembourrées (il se peut que le modèle ait été amélioré depuis ladite discussion!). En tout cas, à l’intérieur, il est plus spacieux que le wilsa et j’arrive plus facilement à rentrer le même fatras dedans que dans le wilsa. A l’exception toutefois du panneau solaire que l’avais logé dans le dispositif prévu pour la poche d’eau.

Donc parlons de mon fatras maintenant.
Au départ j’avais prévu de bivouaquer de temps en temps, donc j’ai emmené un tarp DIY en skytex 3m x 1,50m (180 g), mon sacabri/bivy DIY en Tyvek (220 g), j’en parle ici :
https://www.randonner-leger.org/forum/v … p?id=33417
des sardines alu (80 g), des haubans, des tendeurs, du polycrée (59 g) et un arkmat (127 g). Et un panneau solaire lumtrack (160 g) pour pouvoir recharger mon smartphone (190 g avec la coque de protection)
Sauf que le jour de mon départ, il gelait encore la nuit et mon système de couchage DIY n’était pas prévu pour ces températures-là. Puis, fin mai, il y avait ces horribles orages sur la Gironde qui m’ont aussi fait préférer l’option auberge. Et en fin de compte j’ai toujours dormi dans des refuges.
L’arkmat roulé en cylindre était quand même très utile en tant qu’armature imperméable et thermo-isolant pour le wilsa. (Je n’ai d’ailleurs pas rencontré de problème majeur pour le rentrer de la même façon dans l’Arpenaz 30). Par 42° Celsius à l’extérieur, la bouffe transportée à l’intérieur (genre saucisson, fromage et chocolat) n’a pas trop souffert, ce qui était quand même fort appréciable ! smile
J’ai utilisé chaque nuit le sacabri/bivy dans le lit, soit sous forme de bivy avec ma couette ou poncho à l’intérieur, soit sous forme de sac à viande sous ma couette ou poncho, soit tout seul quand il faisait très chaud. La matière est très agréable et protège très bien contre des bestioles (moustiques, punaises).
Donc je n’ai jamais utilisé le tarp (ni sardines et polycrée) ni le panneau solaire, puisqu’il y avait des prises électriques présents dans tous les refuges.

Mon système de couchage s’est complété d’une couette DIY en Apex 100 (480 g) et d’un poncho dans la même matière (227 g) qu’on peut clipser dessus, si besoin est.
Je les ai présentés ici :
https://www.randonner-leger.org/forum/v … p?id=29090
https://www.randonner-leger.org/forum/v … p?id=32620

Puisque j’ai toujours dormi à l’intérieur, la couette était nettement overkill, j’ai toujours eu beaucoup trop chaud en dessous. Pour le début et la fin de mon voyage, ainsi que les nuits fraîches en altitude, la combinaison du sacabri/bivy en Tyvek avec le poncho en guise de couverture aurait été parfaitement suffisant (je répète : pour l’utilisation à l’intérieur non chauffée).
Mais il fallait quand même tous les jours sortir couette et poncho pour les décompresser.
Comme sacs de compression j’ai utilisé des sacs de congélation (10 g pièce) avec un élastique noué. Cela marche très bien, mais c’est un petit peu bruyant.

Coté vêtements, je suis parti avec ceci :
1 jupe en supplex DIY 239 g inspiré par le Macabi, porté tous les jours.
1 tunique DIY dans la même matière 103 g, qui fait office de haut sans manche.
1 corde à nœuds (paracord) 22 g, qui a fait office de ceinture pour suspendre mes bouteilles d’eau – je songe à la remplacer par une vraie ceinture à 33 g.
1 maillot manches longues Brubeck dry 110 g
1 caleçon long Brubeck qui va avec le maillot 130 g
Maillot et caleçon font office de sous-couche en cas de fraicheur et/ou de pyjama si nécessaire ou de vêtements de rechange secs si tout le reste était mouillé par pluie ou lavage : ils étaient toujours rangés avec la couette et le poncho et n’ont jamais pris la pluie.
1 polaire Kalenji 220 g (apparemment ce modèle n’existe plus)
2 slips microfibre DIM 20 g pièce
1 soutif athlitech 54 g (j’ai tellement perdu du poids que je n’en avais plus besoin pour le retour)
1 passe montagne Brubeck 44 g, qui était très utile même en plaine avec mes cheveux coupés au ras.
1 bandana en coton 27 g (porté tous les jours, aussi utilisé comme serviette d’appoint ou pseudo taie d’oreiller)
1 chapeau/bob D4 ultraléger 26 g (je l’ai perdu juste avant Fisterra et j’ai dû m’acheter un autre chapeau plus lourd pour le retour).
1 bas résille 25 g pour ranger et compresser les vêtements ou faire office d’écharpe, si nécessaire.
1 moustiquaire de tête DIY 11 g. Finalement très rarement servi. C’est difficile de dormir avec (on respire moins bien et il faut toujours trouver une astuce pour qu’il ne colle pas à la peau) et c’est aussi difficile de marcher avec pour les mêmes raisons. A Lacanau je me suis donc acheté une petite bombe répulsive à base de huiles essentielles prévu pour bébés et je l’ai utilisé aussi sur le visage. Aucune idée du poids initial.
1 coupe-vent DIY en Tyvek 76 g (très efficace et utile), je l’ai présenté ici : https://www.randonner-leger.org/forum/v … p?id=33986
1 pelerine DIY en Tyvek 120 g pour la pluie. Même en combinaison avec le coupe-vent uniquement efficace pour des pluies légères – pour les grosses pluies torrentielles absolument pas suffisant. Le poids de cette pelerine plus le poids du tarp jamais utilisé font 300 g. Je me demande si ce ne serait pas plus intéressant d’acheter la nouvelle version de la gatewood cape qui serait plus légère, bien plus efficace contre la pluie et moins encombrant. (L’inconvénient du Tyvek, c’est qu’il occupe plus de volume que d’autres matériaux).
1 paire de gants DIY Tyvek 9 g
En ce qui concerne les pieds, mon histoire est devenue un peu plus compliquée que prévu.
Au départ j’avais dans la tête de marcher principalement pieds nus, sauf que pour cela une température minimale de 10° est obligatoire au petit matin. Avec des températures affichées plutôt autour de 0°, j’ai donc pris une vieille paire de vibram five fingers (328 g la paire) prévu pour la course à pied avec deux paires de chaussettes ininji (100 g les deux paires) assortis. Choix de dernière minute pas très réfléchi. Et une paire de sandales DIY (90 g) initialement prévu pour des sols trop chauds ou trop piquants pour des pieds nus, mais qui a finalement servi surtout à l’intérieur des refuges.
Malheureusement, qui dit chaussures, même minimalistes, dit forcément ampoules. Et une fois que des ampoules se sont bien installées sous la plante des pieds, il vaut mieux renoncer aux pieds nus jusqu’à guérison complète.
Arrivé à la frontière, après environ 800 km, les vibrams ont commencé à tomber en lambeaux. J’aurais mieux fait de prendre la paire de vibrams toute neuve prévu pour du trail qui dormait tranquillement dans mon placard, mais ceux-ci n’ont jamais été utilisés et en plus ils sont plus lourds. Ma nouvelle peau sous les pieds était encore trop fragile pour tout de suite attaquer les montagnes pieds nus et mes sandales DIY trop glissants sous la pluie, donc une fois passée la frontière, je me suis acheté pour 20 € une paire de sandales de marche dans un decathlon (des Quechua Arpenaz 100) ainsi que deux nouvelles paires de chaussettes. Et j’ai fait tout le reste du chemin avec. Après plus de 2000 km de marche tout terrain, ces sandales tiennent toujours bon et commencent tout juste à être un peu usés niveau semelle. A mon retour je les ai pesés à 432 g la paire. A chaque fois que je pensais de pouvoir me passer de porter des chaussettes avec, je l’ai payé avec une ampoule au talon. Sinon, c’était parfait pour marcher : Quand il pleut, l’eau rentre, l’eau sort et puis ça sèche plus tôt ou plus tard. S’il faut traverser la boue profonde, c’est pareil. S’il faut traverser la bouse de vache profonde, c’est pareil. S’il faut traverser un ruisseau, on reste un peu dedans, pour en profiter que l’eau du ruisseau rince ainsi sandales, chaussettes et pieds. big_smile

Coté hygiène, j’ai pris une mini serviette microfibre 16 g de chez arklight design, mais apparemment ils ne font plus ce modèle. Vers la fin elle commençait à s’effilocher un peu.
Plus un gant DIY (12 gr - découpé dans une de ces serviettes microfibre qu’on trouve chez go sport) qui sert à sécher les pieds, qui souvent, même après une douche, restent un peu sale.
Au départ un petit morceau de savon de 50 gr dans un morceau de bas-résille pour pouvoir être suspendu et séché. Sauf que cela ne marchait pas comme prévu. Je veux dire que le savon avait beaucoup de mal à sécher avec cette formule.
Finalement j’ai adopté le petit flacon de shampooing offert dans un hôtel et je l’ai ré-rempli chaque fois que dans un refuge on voyait une grande bouteille de gel douche avec un papier disant : « laissé par un pèlerin, servez-vous ». Ah, c’est bien que des Mulets existent ! lol
A mon retour j’ai pesé ce flacon : un fois rempli il pèse 45 gr.

Popote et cuisine
Pendant mes marches de préparation, j’ai réalisé que le soir venu j’avais trop la flemme de cuisiner même dans une cuisine toute équipée. Et encore moins d’enthousiasme de faire un truc pas trop sécurisé avec un bruleur DIY ultraléger à alcool. Donc exit popote en Titane (60g), bruleur à 6 g et gros flacon d’alcool (non pesé).
J’ai pris un petit pot de récup de Mascarpone et une cuillère en plastique découpée (13 g l’ensemble), pour éventuellement faire des mélanges froids dedans (genre poudre petit déjeuner), ainsi qu’un gobelet en plastique découpé dans une bouteille d’eau (4 gr).
Finalement, dans les refuges, on trouvait souvent des cuisines assez bien équipées (sauf en Galicie, ou on trouvait plutôt des belles cuisines sans aucun ustensile), donc emmener de quoi faire la cuisine aurait été inutile de toute façon. Et après avoir réalisé que faire des courses pour faire sa bouffe le soir revient parfois au même prix que le menu pèlerin standard (environ 10 €), j’ai souvent préféré aller au resto.
Coté hydratation : une bouteille de récup d’eau gazeuse 500 ml avec sa ficelle de portage (20 g à vide) sur une hanche et une bouteille filtrante « water to go » 500 ml avec sa ficelle (100 g à vide) sur l’autre hanche. Plus un filtre de rechange (16 g à sec) quelque part dans le sac à dos. Plus une bouteille d’appoint souple Platybus de 1 litre (27 g) qui n’a finalement servi que 2 fois.

La liste des « divers » contient quelques trucs jugés sans doute trop lourds pour un MUL, mais j’étais bien contente de les avoir, à commencer par mon bâton en bambou à 290 g. Une des façons de savoir qu’on s’est trompé de chemin (tôt le matin dans la nuit et le brouillard) c’est que quand plusieurs chiens d’un village passent à l’attaque simultanément : ils n’ont tout simplement pas l’habitude des pèlerins et font leur devoir. Bref : mon lourd bâton était sans doute plus efficace pour me défendre qu’un ou deux de ces machins ultralégers télescopiques en alu ou carbone. lol
Lunettes de soleil de cycliste (D4) dans leur pochette : 34 g
Binocles de lecture (Nooz) : 19 g
Smartphone : 136 g et sa coque de protection 55g, chargeur 39 g, câble de recharge 10 g, écouteurs 11 g (ces derniers ont servi une ou deux fois, j’aurais pu m’en passer)
Panneau solaire lumtrack 160 g (jamais servi)
Batterie tampon boulanger 112 g prévu initialement pour aller avec le panneau, mais qui, contrairement à celui-ci, a servi quotidiennement. En Espagne, dès l’ouverture du refuge, il y a comme une ruée non vers l’or, mais vers les prises électriques. Donc j’ai préférée recharger le smartphone sur la batterie et par la suite recharger celle-ci sur une prise dès qu’il y en avait une qui se libérait. Une batterie qui pendouille sur un câble assez court d’une prise en hauteur est également moins angoissant qu’un smartphone qui pendouille et qui peut se casser en tombant.
Montre gousset avec sa ficelle : 22 g
Mini boussole sur bracelet DIY : 9 g
Opinel N° 5 :  15 g
Ciseaux pliable (go sport) : 14 g (nécessaire surtout pour couper les ongles; j’avais a un moment donné pensé à plutôt prendre un victorinox classic pour 20 g au lieu de l’opinel plus ciseaux (=29 g), mais les ciseaux dudit victorinox ne sont pas assez solides pour mes ongles de pieds.)
Lampe frontale fenix 29 g. Mauvais choix. Juste bon pour ranger ses affaires ou trouver les toilettes dans le refuge en pleine nuit. Pas assez lumineux pour voir le balisage du chemin en pleine nuit (voir l’épisode avec les trois chiens et mon bâton)
Je la remplacerai par la Petzl rechargeable à 35 g.
Coquille : 35 g (ne sert à rien sauf à s’afficher pèlerin ; il y en a sans doute des plus petites et donc plus légères) S’afficher pèlerin peut parfois s’avérer utile : Policiers, gendarmes et Guardia Civil étaient toujours très gentils avec moi. big_smile
Ensemble de papiers/cartes ID : 30 g
Crédencial : environ 20 g pièce. Il m’en a fallu 4 pour l’aller et le retour (total 79 g). Si j’avais pris dès le départ deux crédencials françaises, qui permettent le tamponnage recto et verso, j’aurais gagné 40 g. Les différents crédencials espagnols que j’étais obligé de prendre en chemin proposent de la place pour les tampons uniquement sur le recto, tout en étant parfois plus lourds (25 g la « officielle » de Santiago).
En France on a également l’option de la « créanciale » fourni par l’église. A l’œil elle parait plus épaisse (donc plus lourd), je ne sais pas combien de cases elle contient.
Crayon porte mine 7 g
Stylo tactile pour l’écran 8 g (indispensable : je déteste encrasser mon écran avec des doigts plein de chocolat ou autres matières plus ou moins douteuses!)
Minibriquet 12 g (servie une ou deux fois quand il fallait découper et cautériser des nouvelles ficelles porte bouteille)
Un certain nombre de feuilles A 4 imprimée recto verso avec l’itinéraire dans un grand sac de congélation 228 g. (Une feuille A 4 = 5,4 g)
(Pour éviter de prendre 2-3 guides sous forme bouquin à 400 g pièce.)
Ziploc pharmacie (contenant sparadraps, smecta, traitement rhume de foin, miniflacon d’alcool, une compresse stérile, tube granules arnica, bouchons d’oreilles) 50 g
Crème solaire 50 g
S’ajoute à tout ceci bien entendu un certain poids variable de nourriture en fonction de la présence ou non d’épiceries ou restos, de jours fériés et de dimanches.

Ce que j’aurais dû prendre :
Un petit rouleau de duct tape pour réparer les chaussures
Des piles de rechange pour la lampe frontale (je n’ai pas trouvé des petites rondes comme ça en chemin)
Un forfait internet illimitée pour mieux trouver le chemin de retour en Espagne, qui en sens inverse n’est malheureusement pas super bien indiqué. C’est pour cela que j’avais choisi en dernière minute de rentrer par le camino frances (sans le connaître et sans préparation préalable), qui est quand même plus facile à trouver : Si on a un doute sur le chemin à prendre, il suffit souvent, mais pas toujours, d’attendre 5 minutes pour voir un pèlerin débarquer de la direction où il faut aller. Sauf que tôt le matin dans une grande ville, c’est quand même un espoir vain. Les pèlerins qui vont de Santiago à Rome ou à Jérusalem ont collé un certain nombre de stickers rouge et blanc sur le camino frances pour le baliser en sens inverse. Cela aide beaucoup dans certains endroits, dans d’autres endroits on galère pas mal. Et si on demande le chemin, les Espagnols ont beaucoup de mal à comprendre qu’on ne veut pas aller à Santiago, qu’on en revient et qu’on voudrait aller direction Paris. Au mieux, on a droit à la direction de la prochaine gare… roll lol

Dernière modification par Hobbit (30-10-2018 18:19:25)

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#2 30-10-2018 19:09:58

tolliv
Sérénitude
Lieu : Toulouse
Inscription : 06-09-2016
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Tiens Hobbit, content de te revoir.
3000km, pffff ..
Tu m'étonnes que les chaussures s'usent !


"La vie est trop courte pour être petite"

Mes récits , mes bricolages et quelques idées saugrenues : ---->> ICI <<----

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#3 17-01-2020 23:54:22

Serval
Carpe diem
Inscription : 15-06-2018
Site Web

Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Bonjour Hobbit, je n'avais pas vu ce message !

C'est un peu tard pour y répondre, mais je comprends que tu puisses donner des conseils éclairés sur les voyages à pied au long cours ! Merci d'avoir décrit aussi en détail ton matériel et son évolution à l'usage. smile


(Modification non justifiée = orthographe, typo, etc.)

Trombi | Mes "longues promenades" | Lighterpack 2023
« Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans [les voyages] que j'ai faits seul, et à pied. » (J.-J. Rousseau)

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#4 18-01-2020 11:40:13

ester
Membre
Lieu : Bzh
Inscription : 24-08-2011

Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Bonjour Hobbit,  smile

Merci Serval pour le déterrage ! smile
J'étais passée à côté de ce retour également.

Plein d'infos pour ceux qui seraient tentés de suivre les coquilles.
Merci Hobbit !


Grâce à vous, j'avance ! merci !  smile

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#5 19-01-2020 12:48:54

laxmimittal
Membre
Inscription : 23-10-2016

Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

+ 1

tres beau périple.

merci de ton retour.

L.


La touche Majuscule de mon ordinateur fonctionne mal.

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#6 19-01-2020 23:04:27

gerard75
Membre
Inscription : 03-11-2019

Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Bonjour Hobbit,

bravo pour cette belle expérience,

je vais avoir plusieurs questions :
- à part le bivy qui te protégeait des bestioles en refuge, avais-tu des choses contre les punaises de lit en particulier ?
- tu n'as jamais été tentée par le bivouac malgré tout le matériel à disposition lorsque la météo le permettait ?
- est-ce que en Espagne tu as pu voir si il y a facilité pour bivouaquer (à proximité des auberges en particulier) ?
- est-ce que tu as des indications sur le nombre de kilomètres quotidiens que tu parcourais à divers moments du périple ? Combien as tu pris de journées de repos ?
- tu as parlé de tes chaussures, y a-t-il d'autres matériels que tu as dû remplacer ?

merci d'avance  smile

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#7 20-01-2020 16:24:12

Hobbit
Membre
Inscription : 17-06-2014

Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Bonjour,
et merci pour vos retours sympathiques!  smile

@ gerard75
par rapport au punaises de lit : en 2018, les punaises concernaient surtout certaines auberges sur le camino français et puisque je le remontais à l'envers, je me suis constitué à fur et à mesure des rencontres avec des pelerins malchanceux une liste des endroits à éviter. Sinon, la première chose à faire est de évaluer le dortoir : avec un sol en carrelage, des lits en métal et des protections de matelas en latex, des punaises n'ont à priori pas beaucoup de possibilités de proliférer : en général, les hospitaliers font un super bon travail de désinsectisation. Par contre, si le sol est en parquet, les lits en bois et des matelas couverts par un drap douteux en tissu, il n'est pas inutile de soulever le matelas et se remettre à la recherche d'éventuels petit points noirs.
Perso, je n'avais rien utilisé en particulier contre les punaises (hors mon bivy) , mais à deux reprises j'ai accepté avec gratitude l'offre d'un autre pèlerin de me prêter sa bombe anti-insectes.

par rapport au bivouac: Sur la quasi totalité de l'aller, la météo n'incitait pas franchement à dormir dehors (gel au départ, puis pluies diluviennes fréquentes). Sur le retour, avec la canicule, le problème se posait autrement: on commence à marcher vers 4 ou 5 heures pour profiter de la fraîcheur, car à partir de 10 heures il fait 40°, voir plus. Sous cette chaleur on est content de trouver une auberge vers 12 ou 13 heures pour se reposer tout l'après-midi à la fraîche et aussi de profiter d'une bonne douche. En général, la nuit dans une auberge espagnole est beaucoup moins reposant que l'après-midi (on pourrait y tourner un film d'horreur qui aurait sans aucun doute un succès fou avec un titre prometteur et alléchant comme par exemple : "Albergue - La nuit des morts ronflants"  lol )
Sur le camino francés j'ai vu à plusieurs reprises des pelerins qui dormaient sous tente, mais cela n'a pas dû être de tout repos non plus, car à proximité de la route (genre voie rapide)

J'ai pris exactement deux jours de repos sans marche aucune, le premier 10 jours après mon départ, pour soigner mes ampoules, puis le deuxième quelque part au niveau du bassin d'Arcanchon pour soigner toux et fièvre attrapés sous un orage.
Ma plus courte étape était de 10 km, (déclaré "étape de repos" big_smile ), principalement pour éviter une auberge réputé infesté plus loin; sinon une étape standard c'était entre 20 et 25 km. Une fois revenu en France, avec les températures plus fraîches de septembre, les étapes se sont rallongés vers 28 ou 30 km, avec toujours quelques étapes plus courtes "de repos" et quelques longues étapes autour de 38 km.

J'ai dû m'acheter un nouveau chapeau et je crois que j'ai dû remplacer les ficelles porte bouteille au moins une fois. Les ziploc aussi.

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#8 20-01-2020 21:38:36

gerard75
Membre
Inscription : 03-11-2019

Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Merci beaucoup pour toutes ces réponses.  big_smile

J'ai déjà pas mal entendu parler de l'ambiance nocturne des auberges, d'où l'idée de bivouaquer loin des ronflements mais pourquoi pas dans les jardins des auberges pour profiter de l'ambiance et éviter les insomnies.  lol Est-ce que tu as tenté de faire des étapes de nuit lors des grosses chaleurs ? Tu as eu combien de jours à plus de 38 degrés et sur quelle période et vers quel endroit (la question sous jacente est de savoir si les passages en altitude offrent un répit ou non) ?

Autre question, quels guides avais-tu ? J'ai repéré les topo guides, les miam-miam dodo (versions papier et électronique pour le gr65 même si ce n'est pas la voie que tu as suivie), d'autres guides : t'es tu fiée au balisage qui est réputé bon ou bien avais-tu une aide pour le parcours ?

Dernière question pour aujourd'hui, tongue pourquoi ne pas aller à Finistera une fois à Santiago ?

Encore merci à toi.  smile

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#9 21-01-2020 12:53:13

Hobbit
Membre
Inscription : 17-06-2014

Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Bonjour Gerard,
Pour répondre à ta dernière question : je suis allé à Fisterra :

Hobbit a écrit :

#508584Compostelle en partant de chez moi et retour, 5 mois de marche = 3 saisons, environ 3000 km. A l’aller (début mai – juillet) d’abord la voie de Tours, puis à partir de Saintes bifurcation vers la voie de Soulac, puis Camino del norte, Camino primitivo, la boucle Fisterra et Muxia et ensuite pour le retour (juillet – fin septembre) le Camino frances et la voie de Tours.

mis à part le symbole (fin du monde etc.) c'est un endroit moche plein de touristes et d'ordures : il y a cette horrible tradition de bruler ses vêtements de pèlerin sur place pour ensuite s'habiller avec des nouveau fringues. Vu que les vêtements modernes sont en fibres synthétiques qui ne brûlent pas, mais fondent et laissent des restes qui défigurent le paysage, je te laisse imaginer le resultat visuel sur la quantité d'ordures ainsi laissés sur place par un nombre toujours croissant de pèlerins.
Voilà une bonne raison pour ne pas y aller big_smile . Muxia est effectivement infiniment plus beau! Si tu veux quand même aller à Fisterra, évite l'albergue publique, qui figure dans mon palmarès des albergues les pires de mon parcours!

Ma lampe frontale n'était pas adapté pour marcher la nuit (voir récit), parfois la pleine lune m'a aidé à partir tôt.

Pour l'aller j'ai eu mes feuilles A 4 avec l'itinéraire (le balisage était bon aussi), pour le retour rien et c'était galère (voir récit).

Pour les températures je ne peux pas te dire plus précisément : je suis passé parfois devant des pharmacies qui affichaient la température extérieur, mais je n'ai pas eu de thermomètre sur moi. C'était le retour pendant tous le mois de août en Espagne sur le camino francès. Oui, il y a eu des répits de chaleur en altitude (à la cruz de fer il faisait carrément froid). La meseta (les 200 km en altitude entre Burgos et Léon) est un cas spécial : Elle est réputé d'être incroyablement chaud en été avec des problèmes à trouver de l'eau, mais en marchant dans l'autre sens j'ai eu droit à un contrevent qu'on aurait dit d'être directement venu de la Sibérie. Ce qui n'a pas augmenté la quantité des points d'eau sur cette portion, c'était quand même la traversée du désert!

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#10 25-01-2020 00:55:50

Premtalika
Membre
Inscription : 10-01-2020

Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Hobbit a écrit :

#508584Compostelle en partant de chez moi [...] la voie de Tours

Cool ce déterrage de topic smile     On ne lit pas beaucoup de choses sur la voie de Tours, la plupart parte du Puy en Velay.

Je pars mi-mai du Mont Saint Michel et j'ai prévu 3 mois pour arriver à Saint Jacques.

J'hésite encore sur l'itinéraire français :
- soit rejoindre le chemin à Tours. Ca me rallonge de 300 km en gros, je n'ai pas encore fait le calcul précis
- soit prendre un chemin secondaire, le chemin des plantagênets, qui passe par Angers, Niort et se raccorde à la voie de Tours à Aulney. Je serai probablement plutôt toute seule et avec moins d'hébergement pélerin.

Du coup je me pose la question de la fréquentation sur la voie de Tours : As-tu croisé beaucoup de pélerins à cette période de l'année ? Quid des gîtes ? de leur nombre....

Qu'est ce que tu peux me dire d'autre sur l'itinéraire ?

Je prévois aussi de bivouaquer de temps à autre et d'embarquer un réchaud à alcool mais quand je te lis j'ai un doute lol

Thanks

Dernière modification par Premtalika (25-01-2020 01:16:58)

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#11 25-01-2020 04:33:48

Manche
Membre
Inscription : 27-08-2018

Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Premtalika a écrit :

#553322Je pars mi-mai du Mont Saint Michel et j'ai prévu 3 mois pour arriver à Saint Jacques.

J'hésite encore sur l'itinéraire français :
- soit rejoindre le chemin à Tours. Ca me rallonge de 300 km en gros, je n'ai pas encore fait le calcul précis
- soit prendre un chemin secondaire, le chemin des plantagênets, qui passe par Angers, Niort et se raccorde à la voie de Tours à Aulney. Je serai probablement plutôt toute seule et avec moins d'hébergement pélerin.

Du coup je me pose la question de la fréquentation sur la voie de Tours : As-tu croisé beaucoup de pélerins à cette période de l'année ? Quid des gîtes ? de leur nombre....

Qu'est ce que tu peux me dire d'autre sur l'itinéraire ?

Je me permets de répondre sur le fil de Hobbit.
Il y a quelques personnes qui marchent sur la voie des Plantagenets, mais peu. Il y a des personnes qui le font dans l'autre sens (en direction du Mont). L'itinéraire est d'ailleurs balisé dans les deux sens jusqu'à Angers.
Au départ du Mont Saint Michel, il y a aussi la "voie des capitales" qui passe par Rennes.
Je te conseille d'aller à une des permanences de l'association Bretagne-Compostelle : https://www.compostelle-bretagne.fr/ind … et-vilaine
ils donnent par ailleurs la credential à tous les adhérents.

Édit : orth.

Dernière modification par Manche (25-01-2020 13:58:11)

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#12 25-01-2020 11:51:30

Hobbit
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Bonjour Premtalika,

Premtalika a écrit :

#553322Du coup je me pose la question de la fréquentation sur la voie de Tours : As-tu croisé beaucoup de pélerins à cette période de l'année ? Quid des gîtes ? de leur nombre....

Qu'est ce que tu peux me dire d'autre sur l'itinéraire ?

A l'aller, les 3 premières semaines de mai, entre Tours et Saintes, j'ai rencontré 5 pèlerins (A Saintes, j'avais quitté la voie de Tours pour rejoindre la voie du Littoral).
Au retour (tous le mois de septembre entre St Jean Pied de Port et Tours), j'ai croisé beaucoup plus de pèlerins. Logique, si on remonte et eux descendent! smile
J'ai trouvé un hébergement à chaque étape. Il convient de téléphoner 2 jours ou au minimum la veille pour réserver. Surtout pour les accueillants privés, qui proposent parfois aussi le repas du soir et doivent donc s'organiser pour faire des courses.
Certains refuges municipaux n'accueillent pas le week-end (cela impliquerais faire travailler le WE le ou les salariés de la mairie), d'autres le font bien par un bénévolat admirable de la part des conseillers municipaux. Dans le cas de ces derniers, il faut quand même téléphoner en semaine lors des heures d'ouverture de la mairie (trouvable sur le net) pour réserver. Et toujours téléphoner également pour annuler si on rencontre un pépin en chemin qui fait qu'on ne peut pas honorer son engagement!

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#13 26-01-2020 11:59:26

Premtalika
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Manche a écrit :

#553342Je te conseille d'aller à une des permanences de l'association Bretagne-Compostelle

Merci pour l'idée, je les ai appelé hier smile
La voie des Capitales parait sympathique aussi. C'est une voie d'eau qui longe tous les cours d'eau et qui se prolonge par la Vendée et encore des marais.

L'association bretonne fait six jours sur la voie de Plantagenêts avec départ du Mont Saint Michel en même temps que moi ! Ils seront une centaine. Avec hébergement en salle des fêtes ou gymnase et repas du soir organisé. J'avais pas prévu un truc comme ça mais s'ils sont aussi gentils que ceux que j'ai rencontré chez moi ça peut être sympa. A réfléchir.

J'ai aussi appris que si je comptais  bivouaquer il faudrait que je prévois de la bouffe car désertification rurale oblige je pourrais passer deux ou trois jours sans croiser de commerces, à part des bistros, sauf à faire des détours. Le truc auquel j'ai pas du tout pensé citadine que je suis.....

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#14 26-01-2020 12:55:03

Manche
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Premtalika a écrit :

#553510La voie des Capitales parait sympathique aussi. C'est une voie d'eau qui longe tous les cours d'eau et qui se prolonge par la Vendée et encore des marais.

J'ai moi aussi pris la voie des capitales, pour cette même raison (cf Mon trombi)
Le connais aussi la voie des Plantagenêts, que je trouve moins agréable.

Premtalika a écrit :

#553510L'association bretonne fait six jours sur la voie de Plantagenêts avec départ du Mont Saint Michel en même temps que moi ! Ils seront une centaine. Avec hébergement en salle des fêtes ou gymnase et repas du soir organisé. J'avais pas prévu un truc comme ça mais s'ils sont aussi gentils que ceux que j'ai rencontré chez moi ça peut être sympa. A réfléchir.

Ou là... ça doit changer des bivouacs en solitaire !... roll

Premtalika a écrit :

#553510J'ai aussi appris que si je comptais  bivouaquer il faudrait que je prévois de la bouffe car désertification rurale oblige je pourrais passer deux ou trois jours sans croiser de commerces, à part des bistros, sauf à faire des détours. Le truc auquel j'ai pas du tout pensé citadine que je suis.....

Sur l'ensemble de l'itinéraire BZH->Santiago, je n'ai jamais été embêté pour trouver de quoi manger (au maximum : 1 ou 2 repas avec moi)
Mais j'étais en vélo, ce qui simplifie la logistique.
Le seul endroit que j'ai trouvé un peu délicat, c'est la traversée des Landes.

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#15 26-01-2020 14:56:39

Premtalika
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Superbes photos ! Ça donne envie et elle a l'air très belle cette voie des Capitales.

Encore un qui dit qu'il a embarqué réchaud et popote pour rien sur Compostelle.....décidément ! Ca me pose question.... hmm

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#16 06-04-2020 15:02:50

Manche
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Pour information, Arte diffuse à partir de ce soir, une série de 5 épisodes sur le chemin de St Jacques : https://www.arte.tv/fr/videos/087962-00 … cques-1-5/

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#17 06-04-2020 15:54:20

Magne2
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Merci du lien sur St Jacques

en voila un autre sur   un Ours en Balade


édit orthographe

Dernière modification par Magne2 (06-04-2020 17:24:57)


kalo taxidi alias bon voyage en Grec bien sur

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#18 06-04-2020 16:48:16

marcheur75
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Magne2 a écrit :

#564320
...

en voila un autre sur   un Ours en Ballade

Balade plutôt que ballade, car même si certains ours parlent, comme Petit Ours Brun, ils n'ont, à ma connaissance, jamais écrit de ballades.

Dernière modification par marcheur75 (06-04-2020 16:49:13)


Je n'ai pas lu tous les livres, hélas ! Mais la chair est réjouissante...

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#19 06-04-2020 18:39:40

Serval
Carpe diem
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

marcheur75 a écrit :

#564331Balade plutôt que ballade, car même si certains ours parlent, comme Petit Ours Brun, ils n'ont, à ma connaissance, jamais écrit de ballades.

Des preuves ?


(Modification non justifiée = orthographe, typo, etc.)

Trombi | Mes "longues promenades" | Lighterpack 2023
« Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans [les voyages] que j'ai faits seul, et à pied. » (J.-J. Rousseau)

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#20 06-04-2020 18:46:25

marcheur75
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Qui est-ce ? La maman ou le papa de Petit Ours Brun ?


Je n'ai pas lu tous les livres, hélas ! Mais la chair est réjouissante...

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#21 06-04-2020 18:50:11

Serval
Carpe diem
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Il a grandi, depuis le temps, tu sais...


(Modification non justifiée = orthographe, typo, etc.)

Trombi | Mes "longues promenades" | Lighterpack 2023
« Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans [les voyages] que j'ai faits seul, et à pied. » (J.-J. Rousseau)

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#22 06-04-2020 18:59:05

marcheur75
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

je ne l'avais pas reconnu, il a bien changé depuis les années 80, comme les enfants à qui nous lisions ses belles et tendres histoires...


Je n'ai pas lu tous les livres, hélas ! Mais la chair est réjouissante...

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#23 06-04-2020 19:19:05

Shanx
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Petite questions aux connaisseurs : pourquoi quitter la voie de Tours à Saintes pour suivre la mer ? Vu de loin, rester dans l'intérieur des terres semble plus intéressant que de longer la côté landaise, non ?


← Mon blog : traversées à pied des Alpes, de l'Islande, de la Corse, des États-Unis - Japon en vélo
Mon trombi
"Heureusement qu'il y a RL pour m'éviter les genoux qui craquent et le dos en compote" - C. Norris
"La liberté est fille des forêts. C'est là qu'elle est née, c'est là qu'elle revient se cacher, quand ça va mal." - Romain Gary

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#24 06-04-2020 19:35:05

Manche
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

Bonjour Shanx,
J'avais hésité moi aussi entre la voie du littoral et la voie de Tours.
J'ai pris par les terres pour éviter les ambiances balnéaires estivales.
Hors été, je pense que je serais passé par le littoral.
NB : la traversée de la forêt des Landes, c'est un peu toujours les mêmes pins à gauche et à droite !

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#25 06-04-2020 20:56:16

marcheur75
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Re : [Récit + liste] Compostelle et retour

L'ambiance estivale en Gironde et dans les Landes, sauf au sud de ce département, n'a pas grand chose à voir avec celle de la Bretagne, du Languedoc ou de la Côte d'Azur. Il y a quelques stations de taille modeste, et entre ces stations de la forêt ou de la plage sur des kilomètres, sans grand monde. On peut par exemple marcher sur la plage plusieurs heures et croiser un ou deux pécheurs et trois ou quatre surfeurs. Comparé au GR34 breton en été, c'est un désert.

De plus le sentier dit de "Saint Jacques" s'éloigne souvent du littoral. Pour réellement rester sur le littoral il existe des portions de sentiers pédestres et les pistes cyclables, ou la plage à marée basse.

La seule difficulté est le contournement de la base de Biscarrosse qui oblige à un long détour dans des zones sans attrait, des champs de mais et des forêts moches.

La forêt littorale est, elle, souvent belle, parce que mieux protégée, ou moins exploitée.

Dernière modification par marcheur75 (06-04-2020 20:57:08)


Je n'ai pas lu tous les livres, hélas ! Mais la chair est réjouissante...

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