[Récit + liste] Le Cantal en février

Ada · 16-03-2020 20:31:47

Bon ben puisqu'il faut rester chez soi pour cause de virus, autant faire quelque chose d'utile : voici donc le récit d'une courte balade de 3 jours dans les Monts du Cantal faite fin février. L'idée, outre de profiter d'un coin fort joli, était de nous tester dans des conditions de bivouac un peu plus froides que ce dont on avait l'habitude (sans pour autant passer véritablement en mode "bivouac dans la neige"). Les conditions étaient en fait plutôt clémentes : très peu de neige pour la saison (et encore, il avait reneigé deux jours avant) et des températures à peine en-dessous de zéro la nuit. Et qu'est-ce que c'est beau le Massif Central (coucou le CLAC) !

Mercredi 19 février

Nous posons la voiture en milieu d'après-midi à l'entrée de Murat. Il fait froid et humide, le plafond bas nous cache la vue sur les sommets du Cantal qui sont pourtant tous proches. Au moment où nous nous apprêtons à quitter la voiture, une averse se met brusquement à nous pleuvoir dessus. Avons-nous vraiment envie de nous mettre en marche avec ce temps ? Heureusement, la météo annonce un temps bien meilleur à partir de demain.
Après les dernières vérifications d'usage, nous quittons le parking vers 15h30 sous un crachin tenace, toutes capes de pluie dehors. Nous montons d'abord vers Chastel-sur-Murat par des chemins creux. La campagne autour de nous est un peu tristounette mais ne perd pas son charme.

En montant vers Chastel-sur-Murat

On voit encore la vierge du rocher de Bonnevie (la petite statue blanche au loin à droite)

Nous contournons le gros rocher de Chastel sans monter voir la chapelle St-Antoine dont on aperçoit la silhouette d'en bas et continuons sur une piste jusqu'au hameau de Lapsou. Il pleut par intermittence, heureusement pas très fort.

Ah les chemins creux...

Après Lapsou, nous montons sur un petit plateau d'estive inhabité à cette époque de l'année ; seuls les parcs à bétail nous rappellent qu'à la belle saison l'endroit pullule de vaches. Nous prenons d'abord un sentier faiblement marqué puis obliquons à travers champs vers le nord-ouest, avec l'idée de récupérer un sentier balisé qui nous mènera à Collanges ; heureusement le terrain est facile, ce qui nous permet de progresser sans problème. C'est une lande parsemée de rochers bas et de petits étangs, battue par un vent tenace, cachant parfois des zones marécageuses sous des touffes d'herbe à l'apparence inoffensive.

Même si nous avançons bien, l'heure tourne et nous décidons de ne pas attendre Collanges pour trouver un emplacement de bivouac car la nuit va vite tomber. Nous furetons un moment au milieu des ruisseaux et des rochers avant de jeter notre dévolu sur un bosquet de pins qui nous abritera du vent. Nous plantons la tente à la limite du bois, ce qui nous permettra en plus d'avoir une belle vue demain matin. Avant de lancer la popote, nous faisons un petit feu dont la chaleur sera la bienvenue tout au long de la soirée car la température tombe vite. Nous nous blottissons dans nos duvets vers 20h30.

Jeudi 20 février

Nous nous réveillons vers 6h ; le jour ne commence même pas à poindre mais nous décidons de nous lever quand même : nous sommes de toute façon habituellement lents à replier le bivouac. Il a gelé pendant la nuit et la tente ainsi que toute la plaine alentour sont recouvertes d'une épaisse couche de givre. La nuit est très étoilée, ce qui confirme les prévisions météo : il fait beau !

Lever de soleil 3 étoiles

Alors que nous faisons chauffer le thé pour le petit déjeuner, nous assistons à un superbe lever de soleil sur le paysage givré. Le temps de déjeuner et de tout replier, il est 7h30 et nous avons maintenant bien suffisamment de lumière pour marcher.
Nous prenons donc le chemin vers Collanges en finissant de couper à travers champs pour rejoindre un sentier balisé. Traverser la campagne givrée au petit matin est un moment d'une rare sérénité et d'une rare beauté.

Nous arrivons bientôt au hameau de Collanges où nous faisons le plein d'eau à une fontaine, puis continuons à suivre le sentier balisé vers le nord-ouest et le plateau du Limon. L'ambiance change un peu : sous le soleil qui apparaît, le givre laisse la place à beaucoup de boue et le sentier que nous devons suivre semble très gadouilleux. Comme les prés sont ouverts en cette période hivernale, nous privilégions l'herbe à la boue et arrivons à éviter le pire.

Nous croisons quelques chevaux puis après une petite montée rejoignons brièvement une route pour gagner le hameau de Nozières et ses quelques maisons. Un sentier part derrière une maison, et nous voici en train de suivre une large piste pour monter sur le plateau du Limon. Nous marchons à présent au soleil et ne tardons pas à nous retrouver sur le plateau. Peu de végétation, un paysage désolé et une vue qui porte loin en ce jour ensoleillé : tout ce que j'aime !

Montée sur le plateau avec le volcan du Cantal à l'arrière-plan

Au loin, nous voyons bien les deux seuls autres massifs enneigés de la région : le Sancy à gauche et le Cézallier à droite. Il n'y a vraiment pas beaucoup de neige ; et encore, il a reneigé il y a deux jours...

Nous gagnons la Croix du Gendarme où nous nous arrêtons quelques instants pour contempler le paysage. Il fait toujours très beau, le froid n'est pas trop mordant : je tiens facilement avec un tee-shirt à manches longues épais. Les petits ruisseaux et les flaques que nous croisons sont en revanche bien gelés.

La Croix du Gendarme

Sancy à gauche, Cézallier à droite

Après la croix, nous empruntons le sentier des Quirous vers l'ouest. Les quirous sont des pierres levées qui jalonnent le chemin et évitent de se perdre par mauvais temps ; aujourd'hui nous n'en avons pas besoin, la vue porte loin. Nous sommes à 1400m d'altitude et des plaques de neige commencent à apparaître.

Les quirous (et un MUL)

Nous faisons une pause déjeuner à la bifurcation entre le GR4 qui part au sud et le sentier des Quirous qui continue vers l'ouest. Il commence à y avoir pas mal de neige ; nous faisons sécher tant bien que mal la tente en l'accrochant à l'un des fameux quirous pendant que nous grignotons nos provisions. Un vent du sud glacial assez désagréable s'est levé et nous ne traînons pas trop. Le vent du sud nous permet cependant d'avoir la visite de deux chevreuils ou jeunes cerfs qui viennent s'ébattre un peu au-dessus de nous sans avoir senti notre odeur.

Nous repartons vers le sud en direction du Puy de Niermont. Le sentier monte très doucement mais la neige rend la progression un peu plus lente. Pas de quoi justifier des raquettes pour le moment ceci dit.

Si quelqu'un sait quel est l'animal qui a laissé cette trace...?

Le sentier étant plus difficilement visible sous la fine couche de neige, nous nous contentons de suivre les clôtures et de franchir tant bien que mal les barbelés quand il y en a. Le vent souffle toujours beaucoup et notre progression ralentit encore alors que la couche de neige atteint une dizaine de centimètres ; enfin nous voici au sommet du Puy de Niermont, contemplant une bonne partie du volcan du Cantal.

Nous ne restons pas très longtemps au sommet car le vent y est plus glacial encore. Nous prenons rapidement le sentier de crête qui se dirige vers le col de Serre ; nous croisons quelques promeneurs qui ont bravé la neige pour monter au Puy de Niermont depuis le col. La neige s'éclaircit rapidement et bientôt nous pouvons trouver un coin sec où nous nous installons quelques instants pour une petite sieste improvisée au soleil. Un rapace nous survole, en quête de nourriture. Puis nous repartons et atteignons le col routier de Serre, où nous ne nous attardons pas car il y a du goudron et des voitures ! Nous suivons le sentier balisé et descendons dans la charmante vallée de l'Impradine.

Nous coupons un peu à travers champs pour accélérer le mouvement et nous retrouvons à longer l'Impradine qui coule un peu en contrebas sur notre droite. Un tournant dans le chemin, une descente et hop ! nous traversons la rivière et arrivons quelque temps plus tard au hameau de La Gravière et ses quelques maisons. C'est notre dernier passage dans la civilisation avant demain ; nous remplissons donc consciencieusement nos bouteilles d'eau pour le bivouac à une autre jolie petite fontaine portant le nom du maire qui l'a fait installer il y a un siècle, mais sur laquelle la Vierge Marie veille quand même, des fois que la République ne suffise pas.
La fin d'après-midi approche et notre projet est de monter à travers champs depuis la Gravière jusqu'aux cabanes de Peyre Gairi, sous le Puy de Seycheuse. Vu de loin, ce n'est pas très pentu, mais ça monte quand même sec. Les 400m de D+ "droit dans le pentu" sont avalés avec peine en ce qui me concerne, mais sous un beau soleil de fin d'après-midi. Nous finissons par déboucher sur un replat partiellement enneigé sous le Puy de Seycheuse ; le soleil commence à se cacher et un froid mordant nous tombe dessus. Nous entrons dans la forêt qui entoure les cabanes de Peyre Gairi et décidons de planter le bivouac en lisière de forêt, comme la veille. Nous allons jeter un oeil dans la cabane qui est habitable et qui dispose d'une cheminée, mais pas de porte... Nous préférons rester sous la tente, en sachant que nous pouvons nous replier dans la cabane si jamais les conditions se dégradent.
Alors que la lumière tombe et que le froid s'installe, nous plantons la tente et faisons un feu qui nous tiendra chaud comme la veille au soir. Popote et dodo sous une belle nuit étoilée.

Vendredi 21 février

Réveil comme hier vers 6h, avant le lever du jour. Le ciel est encombré de quelques nuages mais nous avons quand même droit à un très beau lever de soleil sur le Plomb du Cantal. Il a fait froid, mais au final un peu moins froid que la nuit précédente, on n'est même pas sûrs d'être descendus en-dessous de 0°C. Petit déjeuner et remballage du bivouac dans une très belle lumière matinale ; nous démarrons vers 7h30.

Encore un lever de soleil 3 étoiles

Le Puy de Seycheuse à l'arrière-plan

Nous récupérons le sentier qui descend du Puy de Seycheuse et passons à côté des burons de Peyre Gary de l'Or (joli nom), puis récupérons le GR400.

Les burons de Peyre Gary de l'Or

A partir de là, c'est une descente tranquille sur un sentier puis une piste pour revenir vers Murat. Il fait à nouveau très beau et la campagne est très paisible. Après Cheyrouze, nous remontons brièvement puis attaquons la dernière descente vers Murat par des sentiers en lisière de forêt.

Une mauvaise surprise nous attend cependant quand nous arrivons au hameau de Chazelles, à moins d'1km de notre point d'arrivée : alors que nous nous approchons des maisons, un gros berger allemand déboule face à nous et nous aboie copieusement dessus. Il s'approche d'un air agressif à quelques mètres de nous et nous flanque une belle trouille, nous forçant à reculer sur le chemin d'où nous venons. Nous appelons dans le vide pour demander au propriétaire de rentrer la bête, mais personne ne nous répond, le propriétaire doit se ficher des randonneurs comme de sa première chemise... On est un peu outrés, car nous sommes quand même sur un GR balisé et sur un chemin public. L'attitude du bestiau nous laisse peu de doutes pour la suite : nous finissons par lui tourner le dos pour rebrousser chemin... et l'animal se met à nous foncer à nouveau dessus dès que nous avons fait demi-tour ! Re-frousse et retraite précipitée vers là d'où nous venons ; le chien finit par nous laisser tranquilles lorsque nous nous sommes suffisamment éloignés du village. Fort énervés, nous finissons par couper à travers la forêt pour rejoindre un autre chemin et regagner Murat, où nous retrouvons la voiture.

50 m plus loin, il y a un chien méchant

Très chouette balade au final (excepté le chien), avec une belle météo et de très beaux paysages

Lodewijk · 16-03-2020 21:02:17

Merci Ada pour le retour et les photos, j'aime beaucoup l'endroit .

A pluche.

trois flèches · 16-03-2020 21:47:01

Salut Ada,

Cool ce retour, de bien belles photos

C'est quoi l'histoire de cette croix du gendarme ça n'a pas l'air tout jeune ?

Ada · 16-03-2020 21:52:01

trois flèches a écrit :

#560286
C'est quoi l'histoire de cette croix du gendarme ça n'a pas l'air tout jeune ?

Une explication ici (en bas de la page). Donc 4 siècles au bas mot

trois flèches · 16-03-2020 22:40:11

Ada a écrit :

#560288
trois flèches a écrit :
#560286
C'est quoi l'histoire de cette croix du gendarme ça n'a pas l'air tout jeune ?
Une explication ici (en bas de la page). Donc 4 siècles au bas mot

Merci .

Myrtille88 · 20-03-2020 22:42:19

Merci pour ce sympathique retour
J'aime beaucoup la douceur des paysages

Etrange cette trace dans la neige, pas de réponse de ma part...

Vu l'humidité la sensation de froid devait être forte tout de même?

Quand n'est-il de la randonnée dans ces régions où il y a beaucoup de pâturages privés? L'hiver cela semble plus facile, mais une fois les vaches au pré?
Je suppose que le hors sentier est impossible?
L'épisode avec le berger allemand est inquiétant , d'où l'utilité d'une bombe au poivre

Myrtille

ester · 21-03-2020 10:11:40

Merci pour le partage Ada !

Tu envoies un bon bol d'air, de beaux paysages !
ça fait du bien de retrouver tout ça, même par procuration !

tolliv · 21-03-2020 11:35:36

Un grand merci Ada, les couleurs sont superbes.
Es-tu sûr que le GR avec le chien était un chemin public ? Il y a pleins de chemins qui, même s'ils sont balisés, son privés et on y accède que par le bon vouloir des propriétaires.

Edit : il ne manque plus que la liste

Dernière modification par tolliv (21-03-2020 11:37:03)

Etimul · 21-03-2020 11:45:22

Hola.
Sympa avec du beau temps en plus.
Et la trace, je pense à celles d'un blaireau

Ada · 21-03-2020 14:22:17

Myrtille88 a écrit :

#561211
Vu l'humidité la sensation de froid devait être forte tout de même?
Quand n'est-il de la randonnée dans ces régions où il y a beaucoup de pâturages privés? L'hiver cela semble plus facile, mais une fois les vaches au pré?
Je suppose que le hors sentier est impossible?
L'épisode avec le berger allemand est inquiétant , d'où l'utilité d'une bombe au poivre
Myrtille

Bizarrement c'est le deuxième soir, donc après une belle journée sèche et ensoleillée, que j'ai ressenti le plus de froid. C'est peut-être psychologique : après une journée entière à avoir profité du soleil et de la chaleur (plutôt élevée pour la saison), quand le soleil disparaît le froid tombe très rapidement et "saisit" littéralement le randonneur qui s'attarde. J'avais l'impression qu'il faisait -10°C alors qu'on n'est sans doute même pas passé en négatif

Je ne me risquerais pas sur le plateau du Limon au moment de l'estive, toutes les vaches sont là et le sentier passe au milieu des pâturages. Le plus embêtant dans ces cas-là c'est qu'on marche quasiment sur un tapis de bouses

tolliv a écrit :

#561260Es-tu sûr que le GR avec le chien était un chemin public ? Il y a pleins de chemins qui, même s'ils sont balisés, son privés et on y accède que par le bon vouloir des propriétaires.

Bonne question. J'avais dans l'idée que les GR étaient automatiquement associés à un droit de passage des randonneurs, mais je ne sais pas si c'est le cas ou pas. Ceci dit, le chemin qu'on a pris était clairement public jusqu'à l'arrivée dans le village : on n'a vu aucun panneau indiquant le contraire et on n'a franchi aucune barrière, sauf une barrière à vaches électrifiée avec une poignée en plastique qui te permet d'ouvrir et de refermer derrière toi. J'ai plutôt tendance à croire que le propriétaire du chien est un imbécile dangereux, mais ça n'engage que moi

Ada · 21-03-2020 14:25:22

Etimul a écrit :

#561262Hola.
Sympa avec du beau temps en plus.
Et la trace, je pense à celles d'un blaireau

Bien vu, ça a l'air d'être ça !!
J'avais pensé à un tas de bestioles mais pas au blaireau

Manche · 21-03-2020 14:28:38

Ada a écrit :

#561303Ceci dit, le chemin qu'on a pris était clairement public jusqu'à l'arrivée dans le village : on n'a vu aucun panneau indiquant le contraire et on n'a franchi aucune barrière, sauf une barrière à vaches électrifiée avec une poignée en plastique qui te permet d'ouvrir et de refermer derrière toi.

Bonjour Ada,
Tous les chemins ne sont pas communaux. Nos campagnes regorgent de chemins privés qui ne sont pas nécessairement barrés.
La distinction est parfois impossible à faire, sauf à demander aux locaux ou à fouiller dans le cadastre.

ester · 21-03-2020 14:32:33

Concernant la question des GR, tous les sentiers balisés GR ont reçu une autorisation de passage, s'ils sont privés.

Ester (baliseuse d'un tronçon de GR Ffrp pendant 2 ou 3 ans)

Dernière modification par ester (21-03-2020 14:33:43)

martie · 21-03-2020 15:11:28

Chouette retour!
Belles photos!
Superbes lumières qui donnent envie de randonner l'hiver - il est vrai que jusqu'à il y a peu, randonner l'hiver ne m'était pas venu à l'esprit...
Merci d'avoir pris le temps de faire ce CR...
ça permet de rêver en ces temps particuliers...

bonne journée
martie

PS: Ah les chiens - je me suis déjà faite mordre plusieurs fois...

Dernière modification par martie (21-03-2020 15:26:46)

tolliv · 21-03-2020 15:25:26

ester a écrit :

#561308Concernant la question des GR, tous les sentiers balisés GR ont reçu une autorisation de passage, s'ils sont privés.

Ça sans nul doute. Par contre va expliquer aux chiens qu'on a le droit de passer chez eux
Cela me rappelle qu'une fois j'ai fait un énorme détour Par ce que j'avais entraperçu un berger allemand sur le chemin qui passait par une ferme.
Brrrr

Dernière modification par tolliv (21-03-2020 15:27:31)

Myrtille88 · 21-03-2020 22:46:23

Ada a écrit :

Je ne me risquerais pas sur le plateau du Limon au moment de l'estive, toutes les vaches sont là et le sentier passe au milieu des pâturages.

ah mince! Il faut donc faire son programme selon les mois

merci pour le blaireau, joli petit (gros) animal

au sujet du chien agressif, tu peux le signaler à la Région et à l'office du tourisme

Diesel · 22-03-2020 10:30:05

Ah les burons de Peyre Gary .. Que de souvenir avec les survivors ...
Essayez d'y retourner en automne ou au printemps. C'est un endroit magique pour voir passer des hardes de biches.
@CLAC C'est d'ailleurs lors d'une sortie à cet endroit que le pseudo de notre Juju a été trouvé : Bibichka

Merci pour le récit Ada, mais en ce moment, voir ce genre de message est presque une torture vu l'état de quarantaine.

P.S. Pas de risque particulier avec les salers, elles sont curieuses c'est tout.
On peut se retrouver entouré, le matin en se levant, de ces petites bêtes qui vont vous dévisager quelques minutes en se demandant ce qu'est être mul. Et puis partir dans leur coin.
ça met arrivé quelques fois. Idem, en marchant, parfois elles font fronts mais je n'ai jamais eu de problème personnellement.
Le risque c'est plus les clôtures électriques qui sont branchées (grosse châtaigne parfois).

Ada · 22-03-2020 10:33:56

Myrtille88 a écrit :

#561438
au sujet du chien agressif, tu peux le signaler à la Région et à l'office du tourisme

On est passés à la gendarmerie de Murat pour le signaler aux gendarmes, je ne sais pas à quel point c'est efficace.

Myrtille88 · 23-03-2020 12:44:36

Dans tous les cas mieux vaut le signaler ou mieux encore faire un courrier, car d'autres personnes l'ont peut-être fait aussi.

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#1 16-03-2020 20:31:47

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#2 16-03-2020 21:02:17

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#8 21-03-2020 11:35:36

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