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#176 31-08-2022 22:20:20

Stéphane_33
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Salut Hervé,
lorsque je suis passé à la cabane de Pinatell en août, l'avertissement pour les punaises de lit était toujours écrit sur un papier posé sur la table.
la cabane de l'Estanyols était également ouverte, grande et propre, mais la fontaine coulait à peine, juste un filet d'eau.

Bon, je constate que même à l'agonie, tes journées sont largement plus longues que les miennes, chapeau pour ton endurance  pouce
Stéphane.

Dernière modification par Stéphane_33 (31-08-2022 22:37:05)

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#177 31-08-2022 22:53:22

bernard_lyon
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Même bien fatigué, et sans manger grand chose, encore 33 km  pouce

Sinon je ne trouve pas cette font de l’Escurça sur la carte, c'est là ?
7YRtIEi0x.Screen-Shot-2022-08-31-at-23.s.jpeg


Mon trombi | Liste | HRP Banyuls-Alos d'Isil | GR738
"Le soleil n'est jamais si beau qu'un jour où l'on se met en route." (Jean Giono, "Que ma joie demeure")
Modification non explicitée : orthographe ou syntaxe

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#178 01-09-2022 06:15:27

Serval
Carpe diem
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Hervé27 a écrit :

#664234
Total J03 :
33 km
D+ 2244m
D- 1084m
Marche 9h47 (+pauses 3h46)
kmE 55

Salut Hervé,

On voit bien en effet que tu étais malade et diminué ! eek


(Modification non justifiée = orthographe, typo, etc.)

Trombi | Mes "longues promenades" | Lighterpack 2023
« Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans [les voyages] que j'ai faits seul, et à pied. » (J.-J. Rousseau)

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#179 01-09-2022 07:48:29

Dermochelys
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Je suis mort de faim rien qu'en te lisant! Un joli parcours pour une journée de jeune!

Et comme ça, tu flirtais avec l'idée de l'armée dans le passé?

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#180 01-09-2022 08:51:06

Hervé27
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

bernard_lyon a écrit :

#664241Même bien fatigué, et sans manger grand chose, encore 33 km  pouce

Sinon je ne trouve pas cette font de l’Escurça sur la carte, c'est là ?
https://www.randonner-leger.org/forum/uploads/i/ad/7YRtIEi0x.Screen-Shot-2022-08-31-at-23.s.jpeg

Non, elle est avant : en fait juste au-dessus de la côte "1957" sur la carte IGN. Petit débit mais propre, j'ai mis longtemps à remplir mes 2.5 litres ...


Sans peurs à surmonter, l'aventure n'est que promenade

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#181 01-09-2022 09:01:08

bernard_lyon
Μηδὲν ἄγαν
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Hervé27 a écrit :

#664257

bernard_lyon a écrit :

#664241Même bien fatigué, et sans manger grand chose, encore 33 km  pouce

Sinon je ne trouve pas cette font de l’Escurça sur la carte, c'est là ?
https://www.randonner-leger.org/forum/uploads/i/ad/7YRtIEi0x.Screen-Shot-2022-08-31-at-23.s.jpeg

Non, elle est avant : en fait juste au-dessus de la côte "1957" sur la carte IGN. Petit débit mais propre, j'ai mis longtemps à remplir mes 2.5 litres ...

Merci Hervé  smile


Mon trombi | Liste | HRP Banyuls-Alos d'Isil | GR738
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Modification non explicitée : orthographe ou syntaxe

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#182 01-09-2022 09:25:02

Hervé27
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Dermochelys a écrit :

#664255Je suis mort de faim rien qu'en te lisant! Un joli parcours pour une journée de jeune!

Et comme ça, tu flirtais avec l'idée de l'armée dans le passé?

Etonnant tout ce qu'on peut encore faire avec un apport calorique réduit, même s'il faut lutter contre la fatigue. Peut-être que mon habitude d'aller courir le matin à jeun m'a ôté la peur de la fringale, et permis de percevoir que les limites sont bien plus loin qu'on ne le croit généralement.

Pour ce qui est de l'armée, j'ai passé 3 ans de la Seconde jusqu'au Bac dans un Lycée Militaire, où sans jamais avoir été formellement "dans" l'armée, j'ai porté l'uniforme et vécu une vie de caserne. Tout ça à un âge formateur, ça marque ... Je précise que c'est moi qui l'avais choisi et qu'à l'époque on y entrait sur concours, rien de contraint ou de traumatique, et que j'en garde un très bon souvenir ...


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#183 01-09-2022 10:56:45

Canyon83
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Hervé27 a écrit :

#663617
Je range dans cette catégorie la seconde déchirure de mon Pioulou, mais j'aurai aussi bien pu la mettre dans le chapitre "maladroit" ou "maudit". C'est la toile d'une des deux portes, au plus près de la pointe du tipi, qui va se déchirer net sur 10 cm, une nuit au moment de la rattacher après une sortie "pipi aux étoiles". Passé le cap d'une centaine de  bivouacs, le matériel accuse désormais une certaine fatigue, et pour une aventure de cette longueur il eut peut-être été préférable de ré-investir ... Avec ses 2 déchirures et malgré les réparations plus "propres" que je vais entreprendre, je ne peux plus avoir confiance dans l'abri au-delà que sur des sorties courtes.

Petit déterrage: effectivement, j'avais discuté avec le concepteur du pioulou qui me disait ne plus vouloir travailler avec le Silpoly 15D, trop fragile selon lui, mais désormais avec du 20D je crois...

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#184 01-09-2022 11:01:37

Dermochelys
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Hervé27 a écrit :

#664260Etonnant tout ce qu'on peut encore faire avec un apport calorique réduit, même s'il faut lutter contre la fatigue. Peut-être que mon habitude d'aller courir le matin à jeun m'a ôté la peur de la fringale, et permis de percevoir que les limites sont bien plus loin qu'on ne le croit généralement.

Intéressant ce que tu dis là... D'où l'intérêt aussi de connaître ses limites (et donc de ne pas avoir peur de se tester, sans risquer sa vie bien sûr wink ).
Peut-être que ce serait intéressant d'ouvrir un fil pour partager ces expériences de gestion de la fringale et autres situations physiologiques extrêmes (surchauffe, fractures, foulures,...)?

Hervé27 a écrit :

#664260Pour ce qui est de l'armée, j'ai passé 3 ans de la Seconde jusqu'au Bac dans un Lycée Militaire, où sans jamais avoir été formellement "dans" l'armée, j'ai porté l'uniforme et vécu une vie de caserne. Tout ça à un âge formateur, ça marque ... Je précise que c'est moi qui l'avais choisi et qu'à l'époque on y entrait sur concours, rien de contraint ou de traumatique, et que j'en garde un très bon souvenir ...

Cool !

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#185 01-09-2022 16:43:52

Canyon83
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Ah oui ce serait intéressant.
Ce qui m'intéresserait beaucoup également c'est comment se passe le retour à une vie "normale" après une aussi longue immersion à cadence élevée...

Tu ressens un mal-être et une aspiration t'attirer à nouveau vers les montagnes, type "Grand Bleu"
Tu ne tiens plus en place, les jambes battent la mesure sous le bureau, tu te réveilles en sueur la nuit "non, pas les sabots!" wink etc...
Tu prends 10kg en 3 semaines
Ou alors tu es trop content de te reposer, de buller, de ne rien faire (je soupçonne un peu la réponse lol )

Enfin, je pense que tu saisis le sens de ma question (que doivent de poser pas mal d'entre nous)

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#186 01-09-2022 17:35:35

Hervé27
éMULe
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Canyon83 a écrit :

#664300Ce qui m'intéresserait beaucoup également c'est comment se passe le retour à une vie "normale" après une aussi longue immersion à cadence élevée...

Tu ressens un mal-être et une aspiration t'attirer à nouveau vers les montagnes, type "Grand Bleu"
Tu ne tiens plus en place, les jambes battent la mesure sous le bureau, tu te réveilles en sueur la nuit "non, pas les sabots!" wink etc...
Tu prends 10kg en 3 semaines
Ou alors tu es trop content de te reposer, de buller, de ne rien faire (je soupçonne un peu la réponse lol )

En la matière, il y a la 1ère fois et les autres. C'est le 4ème été en 6 ans où je pars plus de 3 semaines, il y a des erreurs que je ne referai plus.

En 2018, pour les 5 semaines de ma 1ère HRP, j'avais vraiment déconnecté, au point qu'après 3 semaines j'étais de l'autre côté du miroir. La vie normale était sur le chemin et la vie "civilisée" une abstraction. Par la suite j'ai corrigé ça, travaillant à conserver le contact, même et surtout professionnellement. Loin de me pourrir la balade, cela m'a permis de rester serein en prévision de la rentrée, n'ayant jamais perdu de vue qu'il y avait un "après" dans lequel j'étais attendu ...

Une fois rentré, 2 aspects sont essentiels pour ne pas perdre pied :

1) Le récit : rédigé et/ou imagé (les 2 dans mon cas), il permet de tourner la page sans rien chercher à effacer, tout en continuant à faire vivre l'aventure. Avoir ici rl un auditoire bienveillant est infiniment précieux calin

2) La projection dans la suite : très vite et sans que ce soit une volonté délibérée, une nouvelle idée va germer, croître et prendre racine. La préparation du périple suivant occupera les temps morts qui, autrement, laisseraient libre cours à la gamberge ... En général l'idée finale ne prenait forme qu'au creux de l'hiver, mais cette fois j'ai d'emblée quelque chose d'assez précis en tête wink , pourvu que je puisse à nouveau bénéficier d'un calendrier estival aussi large que cette année.

C'est sûr, le jour où je rentrerai d'un périple avec en tête la conviction qu'il s'agit du dernier, ce sera dur, très dur cry ...


Sans peurs à surmonter, l'aventure n'est que promenade

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#187 01-09-2022 18:02:28

Canyon83
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Hervé27 a écrit :

#664308

Canyon83 a écrit :

#664300Ce qui m'intéresserait beaucoup également c'est comment se passe le retour à une vie "normale" après une aussi longue immersion à cadence élevée...

Tu ressens un mal-être et une aspiration t'attirer à nouveau vers les montagnes, type "Grand Bleu"
Tu ne tiens plus en place, les jambes battent la mesure sous le bureau, tu te réveilles en sueur la nuit "non, pas les sabots!" wink etc...
Tu prends 10kg en 3 semaines
Ou alors tu es trop content de te reposer, de buller, de ne rien faire (je soupçonne un peu la réponse lol )

En la matière, il y a la 1ère fois et les autres. C'est le 4ème été en 6 ans où je pars plus de 3 semaines, il y a des erreurs que je ne referai plus.

En 2018, pour les 5 semaines de ma 1ère HRP, j'avais vraiment déconnecté, au point qu'après 3 semaines j'étais de l'autre côté du miroir. La vie normale était sur le chemin et la vie "civilisée" une abstraction. Par la suite j'ai corrigé ça, travaillant à conserver le contact, même et surtout professionnellement. Loin de me pourrir la balade, cela m'a permis de rester serein en prévision de la rentrée, n'ayant jamais perdu de vue qu'il y avait un "après" dans lequel j'étais attendu ...

Une fois rentré, 2 aspects sont essentiels pour ne pas perdre pied :

1) Le récit : rédigé et/ou imagé (les 2 dans mon cas), il permet de tourner la page sans rien chercher à effacer, tout en continuant à faire vivre l'aventure. Avoir ici rl un auditoire bienveillant est infiniment précieux calin

2) La projection dans la suite : très vite et sans que ce soit une volonté délibérée, une nouvelle idée va germer, croître et prendre racine. La préparation du périple suivant occupera les temps morts qui, autrement, laisseraient libre cours à la gamberge ... En général l'idée finale ne prenait forme qu'au creux de l'hiver, mais cette fois j'ai d'emblée quelque chose d'assez précis en tête wink , pourvu que je puisse à nouveau bénéficier d'un calendrier estival aussi large que cette année.

C'est sûr, le jour où je rentrerai d'un périple avec en tête la conviction qu'il s'agit du dernier, ce sera dur, très dur cry ...

Ah intéressant comme stratégie, la thérapie par le récit smile

"En général l'idée finale ne prenait forme qu'au creux de l'hiver, mais cette fois j'ai d'emblée quelque chose d'assez précis en tête "

Et là tu montes dans les tours en matière de teasing big_smile

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#188 02-09-2022 11:42:51

bruno7864
partir, partir et découvrir
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Salut Hervé,

félicitations pour cette traversée, qui sans aucun doute te laissera des souvenirs inoubliables.
Je tiens aussi à saluer ta résistance à la chaleur: mi mai il faisait déjà une chaleur insupportable dans les Pyrénnées pour y marcher alors en juillet août cette année de canicule... Par contre je suis intrigué si tu souhaites encore randonner longtemps, que tu ne te protèges pas plus les jambes et les bras de la piqûre irreversible du soleil.

Hervé27 a écrit :

#662839Euh, effectivement j’ai inversé… Si j’ai bien mesuré, ma vitesse horaire était 20% supérieure au retour qu’à l’aller. Sans tous les orages du trajet retour, je gagnais facilement encore 2 j …

Est ce réellement le but de la randonnée?

Problèmes de smartphone:
le smartphone est à mon avis l'évolution la plus importante de la décennie en randonnée. Quelle soit lourde ou légère à pied, à cheval ou à vélo, le smartphone nous permet de nous orienter même dans le brouillard, nous renseigner sur la météo, etc, devenant ainsi un outil qui sécurise la randonnée. Comme tout élément qui devient essentiel lorsqu'il est le seul, il faut savoir en prendre soin, le placer à un endroit ou il ne craint pas grand chose et ne souffre pas trop des variations de température, car ces appareils électroniques sont sensibles à la chaleur et au froid. Pour ma part en 10 ans d'utilisation je n'ai rencontré aucun des problèmes que tu as subi ces dernières années avec. Alors encore une fois, l'accrochage du smartphone sur la bretelle de sac à dos serait il le plus approprié pour le protéger des chocs du froid et de la chaleur?

Problèmes de connectique:
avoir un câble, une prise qui dépasse du sac, les rend vulnérables à l'eau, mais surtout à tout ce qui peut les arracher, branches, ronces, ce qui ne manque pas d'arriver dès que l'on descend en altitude ou bien que l'on marche en plaine. Recharger son smartphone directement en marchant pourquoi pas, mais auquel cas il faut s'assurer que toute câblerie ne risque pas d'être détériorée. Coller un tissu par dessus ou emballer le tout dans une poche étanche en ne laissant dépasser que la partie efficace du panneau solaire pourrait être une voie à explorer.

casse de piquet:
7YTT3YItO.vargo-titan-nail-peg-ultraligh.s.jpeg
ce genre de piquet a une zone de fragilité au droit du trou ou passe la ficelle. il peuvent donc casser plus aisément.
Ne vaudrait il pas mieux utiliser un piquet comme ceux présentés ci dessous, en diamètre 3 à 5mm qui s'ils plient ne rompent pas?
7YTTOSfMh.Capture-decran-2022-09-02-a-12.s.png

bouteille souple:
les bouteilles légères souples qu'ellent soit PLATYPUS, SAWYER ou autre sont fragiles, et fuient rapidement du col lorsqu'on les presse un peut fort pour faire passer l'eau dans le filtre. Pour ma part j'ai adopté depuis un moment la bouteille de soda qui est certes un peu plus lourde mais quasi indestructible. Cela prendrai plus de place sur ton sac lui faisant prendre du volume, mais vaut il mieux privilégier le look?

les selfies:
tu es très beau, mais les paysages pyrénens aussi smile

nos différences sont nos richesses:
7YTUcs5xL.Capture-decran-2022-09-02-a-11.s.png
la pratique de la randonnée légère est somme toute assez récente et nous impose l'humilité. En effet, qui dans cette pratique ne s'est jamais trompé? Et puis surtout bien des randonneurs plus chargés que nous, sont plus expérimentés que nous, font et ont fait des périples plus longs et plus aventureux que nous.

Dernière modification par bruno7864 (02-09-2022 12:30:19)

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#189 02-09-2022 13:05:43

Hervé27
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Coucou Bruno et merci  wink

- La vitesse n'est pas le but de la randonnée, mais être toujours en mouvement et faire de grosses journées est dans ma nature ...

- Pour le smartphone, ce n'est pas l'environnement qui a eu raison de lui, mais l'âge et les épreuves passées (corrosion intérieure héritée de son plongeon dans un torrent au 1er jour de ma 1ère HRP ...). Dans les conditions dégradées, le téléphone est dans un étui étanche en pendentif autour de mon cou.

- La connectique d'origine du panneau solaire était intrinsèquement fragile, et j'avais cru la protéger avant de partir en recollant sa protection à la colle forte, mais ma manip était foireuse, le capot n'étant collé qu'à sa couche de silicone, laquelle s'est arrachée comme un rien ... Donc effectivement un peu plus de méticulosité à avoir dans ce type d'action préventive ...

- pour la Platypus, là encore c'est l'âge : celle-là avait fait ma 1ère HRP en 2018... Typiquement le type de matériel pour lequel il est préférable de partir à neuf lors d'une longue itinérance ...

- selfies : j'ose croire que je n'en abuse pas  lol

- "nos différences sont nos richesses" : pour Décathlon et le Vieux Campeur, sûrement wink !


Allez, la suite !


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#190 02-09-2022 13:07:17

Hervé27
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

J04, mardi 5 juillet : Col de la Jaça d’en Vernet - Ulldeter

La vidéo
7YTZDxF1c.Titre-J04.s.jpeg


Je suis parti de Banyuls avec ~5000 kCal de provisions sur mon menu habituel (sauf fromage et chocolat qui n’auraient pas tenu la chaleur), et en ce matin de 4ème jour je n’en ai pas consommé la moitié, ni retrouvé l’appétit pour seulement essayer. Le bilan calorique est désastreux, je peux juste tenter quelques bouchées pour ne pas sombrer. De là où je suis, guère de solution que d’avancer encore, espérant une prochaine remontée de la pente (au figuré …)

La nuit tranquille, douce et sèche aux étoiles m’a tout de même reposé, et avant 6h je reprends déjà ma marche à jeun.

5h55 : place nette sur mon spot de bivouac aux étoiles
7YTXSFTgU.J04-01.jpeg

Dans les zigzags inhérents aux pentes du Canigou, le chemin est encore long jusqu’à Mariailles. Si hier j’avais surmonté ma fatigue et affronté les gros dénivelés du Col de la Cirère au Pic des 7 hommes, je serai maintenant sur les crêtes roulantes en direction d’Eyne. Ma méforme en a fait autrement. J’ai certes découvert une nouvelle belle section, mais mes chances de rattraper Laxmimittal et Cat09 sur notre itinéraire commun sont repoussées.

Traversée du Cadi
7YTY9WV9g.J04-02.jpeg

A l’approche de Mariailles, je croise ceux qui arrivent du refuge et de la maison forestière. Enfin sur place après 2 h, je m’arrête à l’ombre quelques centaines de mètres plus loin sur une grosse pierre plate ombragée en bord de piste, dans l’intention de chauffer mon café. Une randonneuse doublée quelques minutes avant repasse à ma hauteur, et c’est ainsi que je fais la connaissance de Colombe, qui s’est donné 2 mois pour sa HRP. L’échange dure 20 bonnes minutes, nous n’en resterons pas là. J’en ai décalé mon café, avant que de repartir 1/2h plus tard sur la piste en direction de Pla Guillem. Salut à un couple anglo-coréen dans la montée, déjà aperçu tandis qu’ils levaient le bivouac à Mariailles.

Refuge forestier de Mariailles
7YTYl0wNC.J04-03.jpeg

J’attrape le 1er sentier de coupe de la piste, mais revient sur celle-ci à la boucle suivante : dur rappel à ma condition anémiée que j’ai peut-être pris trop à la légère. Je sais heureusement que la suite est désormais roulante sur une longue section, mais comment vais-je continuer à brûler des calories que je suis incapable de remplacer, même partiellement ? J’appréhende désormais le moindre dénivelé positif où je surchauffe instantanément, ce qui pourra s'avérer problématique à l’approche du Pic des Bastiments, quand le chemin des crêtes se fera plus en dents de scie.

Je rattrape Colombe avant même Pla Guillem, ainsi que le couple précédent, tout autant en mode HRP. L’itinéraire piste permet de court-circuiter l’abri du CAF, ainsi que de passer à la source « enrico», moins acrobatique que ce que j’avais interprété. Elle me semble en effet plus pérenne et plus saine que celle du plateau, qu’il faut aller chercher à raz de terre et de mousses. En revanche la patience est exigée, le débit n’est pas plus gros. Du fond du regard, je propose aussi à Colombe de remplir sa gourde. Anglaise et coréen ont poursuivi.

Au moment de remonter du regard, avec ma tension naturellement basse, ma fatigue et plusieurs minutes de position accroupie, c’est le « voile noir » qui menace de me faire tomber dans les pommes (et la flaque). Heureusement je sais gérer et rétablir l’afflux de sang au cerveau, mais cela ouvre la discussion sur mon état général avec Colombe. Tiens, une infirmière ?

En bord de piste, le regard d'accès à la source "enrico"
7YTYtI1cP.J04-04.jpeg

Bien que Colombe marche comme Laxmimittal (en voilà 2 qui s’accorderaient bien), je vais me caler sur elle pour me ménager et discuter (sujets abordés infinis de diversité scientifique, politique, philosophique et randophile, et je m’en tiendrai là parce que ça va durer 2 jours).

Tandis que le temps se couvre conformément aux prévisions, mon plan 1er d’avaler l’itinéraire jusqu’à la haute vallée d’Eyne s’étiole, et les conditions dégradées rendent moins attractif le bivouac que Colombe planifiait au même endroit que le nôtre avec azerty & Pala2 sur les pentes du Roca Colom. Aux petits soins pour moi (magie des chemins), elle va m’offrir quelques aliments très sucrés que j’arrive à accepter : un bonbon Stoptou, des morceaux de gingembre confit, une datte … Enfin une poignée de calories (même si le gingembre me déclenche une violente crise de hoquet).

Entre Pla Guillem et Roques Blanques
7YTYDFtym.J04-05.jpeg

À l'abri de la cabane métallique de la Porteille de Rotja, nous réfléchissons à la bonne stratégie de marche :
-toujours ce petit risque d’orage pour 18h mais qui ne semble pas parvenir à se former au-delà de quelques gouttes, comme hier
-possible créneau nuageux mais sec demain matin avant orages plus sévères dès midi et jusqu’au soir.

Refuge de la Porteille de Rotja : rustique, mais y être à l'abri du vent est appréciable ...
7YTYNCmzh.J04-06.jpeg

Pousser au refuge d’Ulldeter est la bonne solution, nous offrant plus de marge pour profiter demain matin d’un créneau météo favorable.

Pour mon état général, si j’ai des haut-le-cœur à l’idée de mes provisions, mon cerveau impose à ma vue l’image d’un plat de pâtes chaud et dégoulinant de sauce tomate. Je veux croire au bout du tunnel, et je l’espère à Ulldeter.

Après la plongée de 300m D- dans la station de Valter 2000, je souffre et souffle dans les 150 m D+ de remontée sur le refuge, motivé par le repas roboratif que j’espère y être capable d’ingérer. Malgré l’épreuve, en arrivant à 18:30 au refuge, c’est malgré tout une journée presque au quota que je viens de réaliser, quoiqu’à un rythme réduit (et bienfaiteur) dans la portion avec Colombe.

La douche est repoussée après le dîner (ça se bouscule) mais j’enfile par décence mes affaires de bivouac, et savonne celles de marche, qui auraient été moins acceptables pour la salle à manger.

Colombe retrouve Helge, allemand HRPiste dont je fais la connaissance (on se retrouvera bien plus tard). Il me passera quelques cachets pour les brûlures gastriques, tandis que Colombe me passera du Spasfon. Aux petits soins, je vous dis smile .

À table le miracle se produit : la soupe bien chaude de légumes, avec quelques rondelles de saucisse, semble passer. Je me sers modérément, ne voulant pas passer d’un extrême à l’autre, mais recomplète mon assiette au fur et à mesure que je reprends confiance. Je laisse de côté pain et crudités, qu’intuitivement je refuse. Mon cerveau m’impose l’image de l’alimentation nécessaire et rejette le reste, sensation rarement aussi fortement exprimée. Le plat principal n’est fait pas de pâtes, mais de boudins et morceaux de viande, avec en revanche la présence de sauce tomate à la dégoulinance telle que désirée tongue . Ce repas accepté est un petit miracle, et j’évite l’excès de quantité, tous mes symptômes nauséeux n’ayant pas disparu. En d’autres circonstances, j’aurai capté les plats non terminés des tables alentour.

Nouveau point météo avec Colombe, Helge et un couple de manceaux. Orages avancés dès 11h-12h, qui imposent de partir tôt, mais les possibilités respectives des uns et des autres font varier les itinéraires :
•    je pense pouvoir exploiter le trou de souris pour rallier la vallée d’Eyne avant midi à condition de partir très tôt (et ne pas être à nouveau malade cette nuit), et règle ma note en avance (48€ la demie-pension, plus cher qu'ailleurs, mais la table est bonne)
•    Colombe n’a pas le rythme pour tenter de forcer le passage, et avec les manceaux envisage l’itinéraire Nuria par la vallée, moins exposé

Au soir échanges d’adresses mail & téléphone, je vais essayer de partir aussi tôt que possible.

Ulldeter dans le couchant, après l'orage
7YTYPJeIz.2022-07-05-21.jpeg

Mon linge de marche a séché au vent, malgré le temps frais et brumeux, mais je dois aller le retrouver à la frontale car éparpillé au vent, avant de me recoucher.

Je n’ai pas mis de réveil pour ne pas incommoder notre chambrée, comptant sur mes réveils fréquents pour vérifier l’heure. C’est ainsi qu’au dernier point à 5h du mat', prêt à me mettre en mouvement, je constate par la fenêtre comme sur mon écran que c’est pire qu’annoncé hier. L’orage est déjà là, toute idée de trou de souris est foudroyée. Face à l’évidence, c’est un jour zéro qui s’impose, avant retour du grand beau.

Mon estomac a tenu la nuit, je tente ma chance avec le petit déjeuner. Je ne suis que convalescent, le pain me provoque des hoquets. Je remonte la pente : avec beau temps et plein d’énergie, de belles longues journées se profilent. En revanche, l’idée de rattraper Cat09 et Laxmimittal avant qu’elles ne se séparent vendredi à l’Hospitalet n’est plus crédible. Seule Laxmimi reste possible avant Juclar, pourvu que ma guérison se confirme.

La journée de farniente fait du bien, faite d’allers-retours de la salle à manger à ma couchette. Colombe, Helge, manceaux mais aussi nos anglo-coréen (dont nous découvrons au matin la présence) font aussi jour zéro. En revanche, un large groupe d’enfants espagnols avec leurs 2 encadrants partent affronter sans rechigner les conditions, a priori par la vallée. Belle abnégation ! Dehors, 2 heures d’averses souvent fortes alternent avec 2 autres heures plus tranquilles. On est bien mieux au chaud et au sec et avec, enfin, l'estomac bien rempli !

Jour zéro et de pluie à Ulldeter
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Début d'un succès qui ne se démentira pas, il me faut déjà me livrer à une 1ère revue de sac :
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Bonheur du lecteur RL, je peux tout au long de cette journée de repos pré-rédiger les 1ères pages de mon retex rl de la rentrée, assurant la publication rapide de ces 1ers jours. Veinards !


En quelques chiffres :

Total J04 :
33 km
D+ 1296m
D- 1094m
Marche 9h10 (+pauses 3h26)
kmEffort 48
IBP 174

Cumul J01-04 :
139 km
D+ 7703m
Marche 39h43
kmE 224


Itinéraire
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Dénivelés
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Progression
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La vidéo
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EDITs typo/orthographe

Dernière modification par Hervé27 (22-03-2024 11:17:44)


Sans peurs à surmonter, l'aventure n'est que promenade

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#191 02-09-2022 13:25:05

Stéphane_33
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Salut Hervé,
Tu peux dire merci à la météo de t'avoir octroyé ce jour de repos forcé, je pense qu'il t'aura fait beaucoup de bien pour la suite  pouce
Stéphane;

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#192 02-09-2022 13:26:04

Manche
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Inscription : 27-08-2018

Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Hervé27 a écrit :

#664369- pour la Platypus, là encore c'est l'âge : celle-là avait fait ma 1ère HRP en 2018... Typiquement le type de matériel pour lequel il est préférable de partir à neuf lors d'une longue itinérance ...

Salut Hervé,
Je trouve très intéressant ces retours. J'ai hâte d'avoir la mise à jour de "combien ça coûte", pas tellement pour la hausse des prix en fonction l'inflation, mais surtout pour l'évaluation des durées estimées des différents items avant un arrêt au stand (en jours et/ou km)

Dernière modification par Manche (02-09-2022 13:26:53)

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#193 02-09-2022 13:28:57

Hervé27
éMULe
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Stéphane_33 a écrit :

#664371Salut Hervé,
Tu peux dire merci à la météo de t'avoir octroyé ce jour de repos forcé, je pense qu'il t'aura fait beaucoup de bien pour la suite  pouce
Stéphane;

C'est sûr, à partir de là je vais arrêter de traîner en route wink !


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#194 02-09-2022 19:17:25

Canyon83
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

J'ai aussi eu une Platypus, super léger, pas de goût, mais sa rigidité fait que si pliure répétée, ou fatigue à la liaison souple/rigide, elle s'est mise à fuir également, genre en moins de 2 ans.

Pour les sardines, les titane conseillées par Bruno sont bien mais si le sol est parsemé de cailloux enterrés, ça a du mal à passer sans se tordre dans tous les sens; ça n'existe pas en diamètre supérieur et sans trou/point de faiblesse et sur lesquelles on peut taper avec un caillou ?
Ou bien avec quoi les enfoncez vous sans se démonter la main ?
Celles en V en titane se tordent trop facilement je trouve, du coup les cylindriques me paraissent plus fiables.

Oui, un jour de repos forcé, variation de nourriture, dialogue avec les autres, répétition de la présentation du sac, rédaction des premiers chapitres, un peu de douceur dans ce rythme de brute, bref, tout bénéf !

Les dattes, ça me rappelle une contrepétrie, non, j'arrête  lol

Edit: Ah oui, et sans vouloir squatter ce beau récit d'Hervé et puisqu'on y parle smartphone, y a t il un consensus sur un android au super rapport qualité/prix (jack, étanche, belles photos, bonne autonomie, bonne réception antenne et point rapide GPS) mon S10+ "réparé" cafouillant sévère sur les 2 derniers points..?
Je sais qu'il y a un post dédié, mais pas de véritable consensus  neutral

Dernière modification par Canyon83 (02-09-2022 20:35:37)

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#195 02-09-2022 23:53:05

laxmimittal
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

aaahhh une copine de marche pour moi;

smile smile smile

tout de même, tu n'as pas l'aire très frais sur les photos.

L.


La touche Majuscule de mon ordinateur fonctionne mal.

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#196 03-09-2022 09:01:52

gergy
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Au fait, Hervé, as-tu prévu un petit chapitre sur la direction est-ouest vs ouest-est ? On trouve des arguments pour/contre les 2 sens (soleil, vent, pluie, nombre de randonneurs), je me demande si c'est tellement important, curieux d'avoir ton retour, merci

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#197 03-09-2022 09:28:28

Hervé27
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

gergy a écrit :

#664431Au fait, Hervé, as-tu prévu un petit chapitre sur la direction est-ouest vs ouest-est ? On trouve des arguments pour/contre les 2 sens (soleil, vent, pluie, nombre de randonneurs), je me demande si c'est tellement important, curieux d'avoir ton retour, merci

Salut gergy

Laxmimittal m’avait posé la même question, mon avis donne une légère préférence au Ouest-Est.

Mais comme tu dis, ce n’est pas l’important …


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#198 03-09-2022 12:33:55

gergy
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

Merci Hervé, j'avais zappé cette partie de la discussion on dirait :-)

Pour les mollets, le pantalon est une solution si on le supporte, et comme je n'aime pas les tiques...

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#199 04-09-2022 12:07:06

Hervé27
éMULe
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

J05 - jeudi 7 juillet : Refuge d'Ulldeter-Bouillouses

La Vidéo
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Je me réveille naturellement avec les 1ères lueurs à 5h30, et suis sur le départ à 6:10 en ayant eu le temps d'un petit-déjeuner rapide. Pour minimiser le dérangement dans mon dortoir encore assoupi et gagner du temps, mon sac est intégralement prêt depuis hier soir. J'ai dormi sous une simple couverture et je garde ce matin mes vêtements de nuit.

En revanche quel contraste aujourd'hui ! Il fait bien frais dehors, peut-être seulement 5 ou 6°C après les pluies d'hier et sous un ciel maintenant bien dégagé, bien loin de la canicule qui m'a fait tant souffrir. C'est avec polaire, veste de pluie et bonnet que je démarre, buff relevé sur le visage face à un vent froid désagréable. Je réalise bien vite que je ne suis parti qu'avec 1/2 litre d'eau : bien hydraté dès le démarrage et par ce temps frais d'altitude, c'est cependant suffisant pour rallier sans encombre la haute vallée d'Eyne, mais n'autorise pas les "à côtés".

Canicule ? Quelle canicule ?
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Par rapport à mon estimation initiale, le cumul de mon détour par le GR10, de ma méforme et de ce jour zéro au refuge d'Ulldeter m'auront décalé d'approximativement 1,5 j en ce début de traversée. J'envisageais de pouvoir rejoindre Laxmimittal et Cat09 à hauteur du Lanoux, voire même des Bouillouses ... Maintenant même un RDV à l'Hospitalet semble hors d'atteinte sans devoir largement excéder le quota de marche de 9,5 h / jour estimé nécessaire pour les 50 jours de ce yo-yo pyrénéen.

C'est pourtant tout en douceur que j'attaque la montée au Coll de la Marrana, 300 m D+ faciles qui me servent à mesurer si l'énergie est revenue après mes journées de stress calorique. Le souffle est certes encore un peu court et ça tire un peu dans les jambes, mais cela va clairement beaucoup, beaucoup mieux. Toujours une propension à des crises de hoquet intempestives, ainsi que des sensations gastriques encore un peu désagréables, mais les nausées ont disparu avec les repas servis au refuge. A 48 € la demie-pension, Ulldeter est un refuge nettement plus cher que les autres, mais la table est à la hauteur : c'est bon et roboratif !

Au Coll de la Marrana atteint en 40 mn, je suis rejoint mais pas encore réchauffé par le soleil levant, et découvre le vallon de Freser dont je dois traverser les prairies avant de rejoindre mon fil de crêtes par le Col de Tirapits, en face. À cette heure matinale où je suis le seul humain à la ronde, les isards font la farandole par dizaines. Je suis gêné que ma présence les fasse détaler dès mon apparition dans leur champ de vision, interrompant leur quiétude et les obligeant à une dépense d'énergie inutile. Seul ici à cette heure, la montagne n'est pas à moi mais à eux ...

rejoint par le Soleil au Col de la Marrana
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entre Marrana et Tirapits
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A hauteur de l'Orri de Tirapits, j'hésite une seconde entre 2 itinéraires possibles : par le col d'el Portell et le Pic de la Vaca (plus court mais un peu plus raide), ou bien le Col de Tirapits (plus long mais plus régulier). J'opte pour le second et la facilité, me souvenant que je prévois un trajet retour qui s'agrémentera avec bonheur de variantes ...

Col de Tirapits : je rejoins le fil de crête quitté avant-hier
vue arrière vers Pic de l'Infern
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vue avant vers Col et Pic de la Vaca
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C'est avec un vent latéral de Nord froid et désagréable, à ~40 km/h en rafale, que je parcours la crête. Les moments espagnols sont faits de calme et de douceur ensoleillée, les instants français sont hivernaux et tourmentés. La lumière est belle, les vues aussi euphorisantes que dans le souvenir de mon 1er passage. Devant moi et par-delà la Cerdagne, ce sont des Pyrénées bien plus découpées et cloisonnées qui se profilent. Derrière moi le Canigou est déjà loin, et la mer encore plus : si je distingue où je devrais l'apercevoir, la nébulosité des chaleurs catalanes me la dissimule.

Depuis le Col de la Vaca, Haute vallée de la Carança
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C'est toujours en solitaire que je vire aux abords des pics de la Fossa del Gegant et de Noucreus, passant les emblématiques Neuf Croix. La partie déroulante du sentier de crête prend alors fin, avec le passage des Nou Fonts et la descente directe vers le Col suivie de la remontée bien inclinée vers le Pic. Je croise un 1er marcheur qui remonte du Col et de l'Orri des Nou Fonts, ostensiblement MUL. Comme il serait bête de ne pas se reconnaitre entre Forumeurs RL rl , je lance après un salut traditionnel :

- "pas fréquent de croiser d'autres marcheurs légers !"
- "et pourquoi être lourd, c'est mieux d'être léger, non ?"

si quelqu'un ici se reconnaît wink ...

une ombre sur Noucreus
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il est un moment où l'on cesse de compter
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J'aperçois bientôt 3 autres marcheurs arrivant au Col de Nou Fonts depuis le Coll d'en Bernat, mais nous ne nous croiserons pas car j'attaque déjà la remontée au Pic. Là-haut je peux m'offrir encore un dernier panorama, avant de vite rejoindre le Col de Nuria, secteur le plus venté de ce matin. La redescente dans la vallée d'Eyne marque le retour à une atmosphère paisible, et une franche remontée des températures. C'est presque étonné que j'y aperçois mes premiers névés de la traversée.

Un dernier coup de c... pour le Pic de Nou Fonts
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beauté fragile ...
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Pic des Nou Fonts : là-bas derrière, la possibilité d'une Mer ...
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là-bas devant, la certitude de la montagne
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le Carlit dans la ligne de visée
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Après 4h de marche continue depuis Ulldeter, il est temps de trouver à me poser, chauffer un café et me changer : je porte toujours mes affaires de bivouac. Bien utiles et confortables en ce matin frais, je vais éviter qu'elles me fassent maintenant transpirer et de les "pourrir" ... L'arrêt se fait à 10h10 au Pla de la Beguda, dans un thalweg herbeux au bord d'un petit torrent. Au 5ème jour de marche (6 avec mon jour zéro !), j'en suis toujours à mes courtes provisions chargées à Banyuls et qui devaient ne durer que 2 jours ! Grâce aux abondants repas de ces 36h de repos en refuge, l'énergie est maintenant nettement revenue.

coffee time !
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Ma pause dure la demi-heure standard tout pile : je veux éviter de trop subir la chaleur en traversant la Cerdagne, et la perspective d'un chemin roulant me motive à tenter de refaire mon "retard" sur le binôme Laxmimittal / Cat09. 10h40 : hop, c'est reparti ! Le timing est bon, car le flux des randonneurs montants arrive. Ce n'est pas parce que la magnifique Vallée d'Eyne est à tout le monde que j'ai forcément envie d'y séjourner avec tout le monde. Je ne suis pas misanthrope, mais presque ...

Les 1ers que je croise sont un jeune couple de peut-être 18 ans. Me reste en mémoire la remarque mignonne du garçon : "vous allez voir monsieur, y'a plein de marmottes !" . Comme ils me disent monter jusque sur les crêtes, je leur promets plein d'isards et leurs yeux s'écarquillent smile

Un scénario répétitif dans ce genre de secteur touristique traversé à contre-courant : je suis sans arrêt interpellé par des randonneurs à la journée qui me demandent s'ils sont sur le bon chemin, si la forêt va bientôt se terminer (parce que y'en a marre ?), s'il y en a long jusqu'au col, s'il y a moyen de faire un circuit en revenant par les crêtes, si on peut bivouaquer ici ou là-bas etc. Comme si mon allure rapide et mon petit sac faisaient de moi un bureau de renseignement, ou étaient un gage de connaître cette montagne comme ma poche roll ...

à la recherche d'un bleu qui pique
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Je dévale le chemin, envoyant des bonjours qui ne reçoivent pas toujours de réponse. Le % de retour baisse continûment avec l'altitude et l'approche du village ... À Eyne, je ne m'arrête guère que pour un brin de toilette rafraichissante à la fontaine (et renouveler mon 1/2 litre, bien sûr). Je zappe la Maison de Pays et ses offres caloriques en terrasse, visant de déjeuner à Bolquère avant que d'y faire mon ravitaillement.

Juste après Eyne, je teste un sentier qui n'est pas celui marqué et fléché pour la visite des sites mégalithiques. Sur ma carte il est beaucoup plus direct, mais s'avère très encombré de hautes herbes et surtout boueux car souvent envahi par le ruissellement ... Il se termine d'ailleurs à travers champs avant de retrouver la "bonne" piste. Je coupe la Route Nationale en contrebas de 2 ou 3 km du Col de la Perche, et remonte vers Bolquère en coupant les rails du Train Jaune.

au débouché de la vallée d'Eyne, le Carlit s'approche vite
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Bolquère, Canigou et Train Jaune, sans Train Jaune
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Bien lancé tandis que j'arrive dans le vieux village de Bolquère, je décide de regrouper toute ma pause là où je sais pouvoir ravitailler avec tous les produits dont j'ai besoin, au supermarché de Bolquère 2000 plutôt qu'à la supérette du vieux village. Si j'avais croisé la terrasse d'une pizzeria ou équivalant, peut-être me serai-je arrêté au vieux village, mais les adresses plus traditionnelles auguraient plutôt d'un long (et coûteux ?) service à table dont je n'ai pas très envie.

Je remonte ainsi Superbolquère par le GR10, m'offrant 500 m sur le bord de Nationale pour atteindre la zone commerciale. Evidemment, je me casse le nez à toutes les adresses de restaurant que je pensais y trouver : tout est fermé, y compris "la fermette" qui affiche "service en continu 7/7" ... Allez comprendre ! Heureusement je gagnerai au change pécunièrement et en praticité, avec la boulangerie adossée au supermarché, laquelle offre des tables en terrasse (sur le parking ...). Je m'y sustente d'un sandwich, une quiche, une tartelette de fruits rouges dégoulinante, un jus de fruit ... sans oublier évidemment croissants et pains au chocolat.

L'estomac lesté, je peux enfin oser m'aventurer dans les rayons du supermarché et y refaire mes victuailles. Pour ceux qui comme moi veulent s'en tenir sans dévier à l'itinéraire HRP, le ravitaillement de Bolquère est problématique quand on passe ensuite par l'Hospitalet. Dans ce dernier lieu l'épicerie ne dispose que d'une offre limitée, et les produits de la boulangerie ne sont guère adaptés. Après l'Hospitalet, il faut savoir tenir jusqu'à la Bonaigua / Salardù, ce qui peut faire un gros morceau sans commerce d'alimentation (il ne faut compter que sur les gîtes et refuges). C'est donc ici un dosage savant qu'il faut faire : charger pour plusieurs jours, mais tenir compte d'un peu de complément à l'Hospitalet et des calories qui ne seront pas portées mais englouties sur place ...

Erreur fatale : je me méprends sur un échange de SMS avec Laxmimittal, qui me proposait de me laisser un peu d'alcool en "poste restante" au bar-épicerie de l'Hospitalet, mais je comprends de travers en pensant qu'elle-même en porte bien plus que nécessaire. Je n'en ai que peu consommé depuis le départ, et pense que ses "excédents" suffiront à mon besoin lorsque je la rejoindrai ...

L'arrêt déjeuner-ravito me prend 1h30 au total, c'est beaucoup pour séjourner dans une zone commerciale asphaltée, mais l'opportunité d'être assis à table incite toujours à trainasser. Mes courses reconfigurées / compactées, je repars à 15h30 dans une chaleur plus supportable que je ne craignais. Bien optimiste, j'avais un temps envisagé d'être en mesure de monter au Carlit dès ce soir dans ce beau ciel d'azur : cet arrêt "prolongé" recale mon objectif aux abords des Bouillouses, et l'ascension du mythique sommet à demain matin.

Plutôt que de traverser Pyrénées 2000, ses pistes et remontées mécaniques, je fais marche arrière par la Nationale pour reprendre le GR10 là où je l'ai quitté. Je préfère maximiser le sentier, mais aussi aller découvrir un autre itinéraire via Estany Nègre et Estany Llarg pour rejoindre les Bouillouses (cf trace). Pour ce sentier que j'attrape au Pla des Avellans, on peut dire qu'il a connu de meilleurs jours. Globalement de bonne facture, il est cette année entravé par de nombreux arbres couchés, m'obligeant ici et là à un peu de gymnastique de franchissement ...

L'heure avance tandis que je découvre l'Estany Nègre (17h30) puis l'Estany Llarg (18h00). Je passe aux Bouillouses à 18h30, longeant le refuge fermé mais lorgnant sur un possible bivouac, ou même envisageant de prendre gîte à l'Auberge du Carlit (table recommandée par Laxmimittal) ... mais j'arrive de 2 nuits consécutives en refuge, je ne voudrais pas m'amollir.

Estany Nègre (celui avant les Bouillouses ...)
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Passé le barrage, je fais encore halte une grosse demi-heure dans le bâtiment de l'Office du Tourisme. Les toilettes sont propres et spacieuses, et je m'y pose adossé au mur, à l'abri du vent frais qui souffle dehors.  Je peux également recharger tranquillement ma caméra, il y a là une prise secteur bienvenue ... Reparti à 19h10 bien alourdi par le plein d'eau pour le bivouac (et mon ravitaillement de Bolquère), je me donne 1 heure max pour trouver le carré d'herbe nécessaire au piquage du Pioulou. Lorsque le terrain s'aplanit sur l'isthme séparant l'Estany del Viver et l'Estany Nègre (encore un !), je musarde entre les bosquets pour y trouver un emplacement répondant aux critères : raisonnablement discret et protégé du vent ... Je me crois d'abord seul, mais j'apercevrai à plusieurs reprises d'autres campeurs en quête du site idéal. La plupart se dirigeront vers les berges de l'Estany Nègre, que pour ma part j'éviterai pour limiter les risques de condensation. Ceci étant, avec le vent qui soufflera toute la nuit, le risque était limité ...

Les Bouillouses, mer intérieure
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pour vivre heureux ...
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Objectifs de demain : d'abord le Carlit, ensuite tenter de rattraper Laxmimittal et Cat09 avant qu'elles n'atteignent l'Hospitalet (dur, dur ...), ou que Laxmimi ne passe en Andorre (plus facile). De ce que j'ai compris, elle sont ce soir aux Bésines, et Cat09 doit repartir chez elle depuis l'Hospitalet à midi.


En quelques chiffres :

Total J05 :
42 km
D+ 1847 m
D- 1 936 m
Marche 10h56 (+pauses 2h36)
kmE 66
IBP 232

Cumul J01-05 :
181 km
D+ 9 550 m
Marche 50h40
kmE 289


Itinéraire
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Dénivelés
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Progression
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La Vidéo
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EDITS : typo/orthographe

Dernière modification par Hervé27 (22-03-2024 11:53:52)


Sans peurs à surmonter, l'aventure n'est que promenade

Trombi & Récits
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#200 04-09-2022 22:11:11

Canyon83
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Re : [Récit + liste] Pyrénées de Traverses HRP Aller-Retour 45 j

C'est toujours beau, et varié  cool

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