[Récit + liste] HRP sans une goutte de pluie... ou presque

laxmimittal · 30-01-2023 00:54:43

superbe récit et des photos très riches en info.

j'apprécie de bien voir la crête d'arial que je n'ai vu qu'en dessous.

L.

WouinWouin · 17-02-2023 13:29:29

J20 – 32,88km – 2275 D+/3107 D-

Peu avant 8h, je me remet en route sous un grand ciel bleu. Je débute en reprenant la crête que j'avais laissé la vieille et me dirige en direction du Pic de Port de Siguer. Très rapidement, plus aucun sentier n'est visible et seul quelques cairn sont présent. Cependant, le chemin à suivre est intuitif.

La vue au réveil

Sur la crête en direction du Pic de Port de Siguer

Vue en direction des crêtes d'Arial depuis le Pic de Port de Siguer

Vue en direction du Pic de la Serrera depuis le Pic de Port de Siguer

La descende du Pic se fait sans difficulté également et je rejoins facilement le Port de Soulanet. J'y retrouve temporairement une petite sente en quittant la ligne de crête. La suite se fait dans un pâturage ou je croises plusieurs vaches. Par endroit, cela s’avérera un peu marécageux... L'absence de sentier me contraint à être plus attentif sur l'itinéraire et même si il n'y a pas de difficulté, je ne progresse pas rapidement. Il ne faut pas que je rate « l'intersection » vers la Portella de la Cebollera car si je poursuis vers le col de l'Homme Mort, je ne mettrai pas les pieds en Andorre. Pays que j'aimerais bien foulé pour la première fois. Faire la HRP c'est faire des choix... Choisir, c'est aussi renoncer.
A l'intersection qui n'est marqué par rien, je me dirige au feeling passant par un pierrier. J'y croise un petit groupe de 4 randonneurs français. Nous échangeons sur nos itinéraires respectifs afin de savoir à quoi s'attendre. L'un d'eux attire mon attention avec des sandales aux pieds. Certes, c'est Mul, mais dans un pierrier, il ne faut pas avoir peur et/ou la peau dur. Pour atteindre la Portella, les derniers mètres nécessitent de mettre les mains.

« L'intersection »

L'approche de la Portella de la Cebollera

La suite se fait à flanc sous la crête côté andorran avant de monté au Pic de la Serrera. La dizaines de personnes qui y sont déjà ne m’empêche pas de profiter d'une superbe vue à 360°. A partir du Pic, je retrouve un sentier bien marqué que je ne perdrai plus jusqu'à la fin de la journée. Ceci me permettra de progresser un peu plus rapidement.

Après une descende rapide jusqu'au Collada de Meners, je rejoins le GRP1. Je me laisse rêver d'une pause avec une boisson fraîche au refuge de Coms de Jan. Le chemin pour le rejoindre est à flanc et j'y arrive rapidement. Malheureusement pour moi, il s'agit d'un refuge non gardé et donc aucune boisson fraîche ne m'y attend. Je poursuis mon chemin sans faire de pause et attaque la montée d'un col sans nom. La montée s'avère plus difficile que prévu car je subis un peu la chaleur me faisant un peu regretter de ne pas avoir pris une pause à l'ombre. Je pousse en me disant que je pourrai en faire une au refuge de la cabana Sorda. Au col, un petit vent frais me fait le plus grand bien. Le chemin est agréable et je descend lentement en direction du refuge. En me rapprochant, je découvre qu'il y a beaucoup de monde et que les bords du lac ressemble plus à une plage du sud de la France en été... N'ayant pas envie de faire une pause dans un spot aussi touristique, je me limiterai à un bref passage dans le refuge afin de voir qu'il est en excellent état !

Refugi de Cabana Sorda

Je poursuis la descende vers le Riu de Manegor avant de remonter en direction du refuge Juclar. La première partie de la montée est raide et se fait au soleil. De plus, les nombreuses myrtille font que je progresse d'autant plus lentement. Alors que je commence à faiblir, la montée se fait plus douce et j'arrive finalement au refuge. Cette fois-ci, un pause s'impose ! A l'ombre du refuge, un coca et un morceau de gâteau me font le plus grand bien et me rebooste pour la suite de la journée.

Estany Primer

Après avoir longé l'Estany Primer, une courte descende permet de passer entre les deux lacs. La montée au Collada de Juclar puis directement au col de l'Albe se fait rapidement. J'entame ensuite une longue descende longeant les différants lacs de l'Albe, l'étang de Couart et l'étang de Pédourés. Je continue en direction de l'Hospitalet-près-l'Andorre en accélérant un peu le pas. En effet, je n'ai presque plus de nourriture et je compte donc sur l'épicerie pour remplir un peu mon sac.
L'arrivée sur le village est tout sauf glamour avec l'usine Hydroélectrique. Malheureusement, j'arriverai quelques minutes trop tard à l'épicerie car les comptes de la journée ont déjà été fait. Ne me voyant pas poursuivre jusqu'à Bolquère sans ravitailler, je décide de dormir à l'hôtel juste à côté. Je découvrirai peu de temps après que le restaurant de l'hôtel est fermé aujourd'hui. Le repas du soir sera bien maigre en mangeant tout ce qu'il reste dans mon sac. Deux barres de céréales, un peu de nougat et un fond de semoule.

A refaire, je prendrais un plus gros ravitaillement à Esterri d'Aneu. Je ne me doutais pas que la progression dans l'Ariège français serait si lente.

Hervé27 · 17-02-2023 16:53:24

Canyon83 · 17-02-2023 23:26:37

Ah oui c'est pas de Pô comme dirait Hervé27, c'est un coup à ne plus avoir que la Pô sur les os
Bien belle étape surtout en descente, de quoi en avoir plein les pattes

Bombadyl · 18-02-2023 00:27:32

Waouh encore une sacrée étape !
Et pas toujours en terrain facile...
Pour faire la même chose dans l'autre sens il m'aura fallu cumuler une soirée, une journée complète et encore une grosse demie-journée.
Tu fais vraiment très peu de pauses...

azerty · 20-02-2023 21:40:58

Ça fait vraiment du bien, à lire et à se souvenir

WouinWouin · 03-03-2023 11:13:50

Merci pour vos messages

Je suis bien plus lent que je l'avais imaginé pour écrire ce récit. Mais bon, je vais arriver au bout tout doucement.

WouinWouin · 03-03-2023 11:16:10

J21 – 38,63km – 1654 D+/1471 D-

[Le tracé du jour]

Après un bon petit déjeuner à l’hôtel, je patiente un peu pour l'ouverture de l'épicerie de l'Hospitalet. Ayant été un peu juste lors de mon précédent ravitaillement, je me charge inutilement de trop de nourriture. Je devrais arriver à Bolquère en fin de journée mais mon estomac décide de prendre de quoi manger pour deux jours...

Je reprends le chemin passé 9h30 et je ne dois pas traîner. Des orages sont prévu pour 17h et j'aimerais avoir passé le Pic Carlit avant leurs arrivées.

La montée commence en foret en restant à flanc pour rejoindre la vallée (des Bésines?). La progression est facile et idéale pour un début de journée. En arrivant dans la vallée, je quitte la foret pour gagner en profondeur de vue. L'objectif de cette première partie de journée est de remonter toute la vallée jusqu'au Col de la Coume d'Agnel. Après avoir passé l'étang des Bésines, je décide de m'arrêter au refuge pour une pause midi. J'avais suffisamment de vivre dans mon sac, mais c'est mon estomac qui prend les décisions et plus mon cerveau... J'y retrouve les deux Coréens et nous échangeons à nouveau sur nos matériels respectifs. Un gros sandwich et une bière plus tard, je repars sous un grand soleil.

Etang des Bésines

Panneau au refuges des Bésines. La fin de l'aventure approche

La progression reste rapide. La pente est souvent faible et il n'y a aucun doute sur la navigation. En me rapprochant du col, je remarque que les nuages commencent à prendre de l'envergure. Il n'est pas encore 13h donc je me dis avoir encore de la marge avant que l'orage arrive. Je changerai vite d'avis au col où je pourrai voir un gros nuages prendre une forme d'enclume au dessus du Carlit. Il me faut donc adapter mes plans et décide de passer par la Portella de la Grava. Une descente rapide du col suivie d'une montée rapide et l'orage gronde au moment où je passe la Portella. De nombreux éclaires tombent dans la zone du Carlit tandis qu'une pluie de grosse goutte s'abat sur moi. J'enfile rapidement la veste de pluie que je n'avais plus utilisé depuis le J3. 30min plus tard, l'orage est déjà fini. Je poursuis en longeant le lac des Bouillouses. Le lieux doit être très touristique mais avec l'orage qui vient d'éclaté, je suis seul sur les sentiers. Ce n'est quand arrivant au barrage que je découvre la foule. Ce n'est pas bien important, je n'y reste que le temps de prendre un peu d'eau dans les toilettes publique et je poursuis.

Fin de la montée du col de la Coume d'Agnel

Lac de Lanoux, cela s’assombrit

Lac des Bouillouses

Entre le barrage et Bolquère, je resterai sur de la piste forestière. Cela me permet d'aller vite mais ce n'est pas le passage le plus sympa de mon trajet. Je serai tout de même surpris de croiser un groupe de biches avec leurs faons restant immobile à quelques mètres du chemin.

En arrivant à Bolquère, je file directement au supermarché. Il y a beaucoup de monde et je me retrouve a errer dans les allée... un peu perdu... Je rempli mon sac sans vraiment réfléchir à ce que j'ai besoin mais je prends tout ce qui me fait envie. L'errance se poursuit en quittant le magasin. Je descend la station sans vraiment savoir où je vais. Il est déjà tard et en quittant Bolquère, je me rend compte qu'il n'y a que des champs. En regardant ma carte, je ne trouve pas d'endroit sympathique pour un bivouac. Demi-tour, je retourne à Bolquère pour prendre une nuit à l'hôtel. Je passerai la soirée à discuter avec une randonneuse qui suit le la TransPyr en partant de Banyuls.

Hervé27 · 03-03-2023 11:33:40

Après 3 semaines de privation, quand les opportunités de ravitaillement se suivent à 24h d'intervalle, l'instinct du chasseur-cueilleur dicte de refaire des réserves

Bombadyl · 03-03-2023 12:39:36

Merci pour cette suite !

Dommage pour l'orage qui t'a fait louper le Carlit. Je garde de bons souvenirs de ce sommet, mais la sensation doit être complètement différente dans l'autre sens en "fin" de HRP.

En tout cas il est sage d'éviter le secteur quand les éclairs tombent...

Berezech · 03-03-2023 13:16:30

Toujours un plaisir de lire ton récit.

Philippe.u · 03-03-2023 13:28:38

Merci pour ce récit.
Dans l'idée de tenter également la HRP cet été (du moins en partie), je lis des kilomètres de récits depuis quelques semaines et ça fait toujours plaisir d'avoir de nouveaux morceaux même si ça sent la fin pour le tien.

Et comme j'utilise la même tente : as tu regretté sa faible "habitabilité" ?

WouinWouin · 03-03-2023 15:01:09

Philippe.u a écrit :

#677416Merci pour ce récit.
Dans l'idée de tenter également la HRP cet été (du moins en partie), je lis des kilomètres de récits depuis quelques semaines et ça fait toujours plaisir d'avoir de nouveaux morceaux même si ça sent la fin pour le tien.
Et comme j'utilise la même tente : as tu regretté sa faible "habitabilité" ?

Bonne préparation

Pour la tente, c'était la première fois que je partais avec sur plus de 4 jours. Même si l'espace n'est pas très grand, je dirais qu'il est suffisant pour ce type de trek. En revanche, ce qui a commencé à me déranger, c'est comment "Rentrer-sortir" de la tente. Rentrer la tête la première puis se retourner en posant ses fesses à l'entrer, enlever ses chaussures puis se retourner pour faire entrer le bas du corps, terminer par la tête face à l'entrée pour refermer la tirette. A la longue, ce n'était pas très confortable surtout pour moi qui me réveil plusieurs fois par nuit pour des pipis nocturnes.

J'ai fait le choix de me séparer de cette tente pour partir sur un autre concept que les tentes tunnel. Le confort étant propre à chacun, ton avis peut-être bien différent.

Petite précision, je n'ai eu que 2h30 de pluie sur 25 jours dont 0 passé sous la tente. En cas de journée écourté pour cause d'orage et que tu passes le temps sous la tente, il est possible que le manque d'espace se fasse ressentir. N'ayant pas vécu cette expérience, je ne pourrai pas être affirmatif.

Philippe.u · 07-03-2023 08:11:10

WouinWouin a écrit :

#677423Bonne préparation
Pour la tente, c'était la première fois que je partais avec sur plus de 4 jours. Même si l'espace n'est pas très grand, je dirais qu'il est suffisant pour ce type de trek. En revanche, ce qui a commencé à me déranger, c'est comment "Rentrer-sortir" de la tente. Rentrer la tête la première puis se retourner en posant ses fesses à l'entrer, enlever ses chaussures puis se retourner pour faire entrer le bas du corps, terminer par la tête face à l'entrée pour refermer la tirette. A la longue, ce n'était pas très confortable surtout pour moi qui me réveil plusieurs fois par nuit pour des pipis nocturnes.
J'ai fait le choix de me séparer de cette tente pour partir sur un autre concept que les tentes tunnel. Le confort étant propre à chacun, ton avis peut-être bien différent.
Petite précision, je n'ai eu que 2h30 de pluie sur 25 jours dont 0 passé sous la tente. En cas de journée écourté pour cause d'orage et que tu passes le temps sous la tente, il est possible que le manque d'espace se fasse ressentir. N'ayant pas vécu cette expérience, je ne pourrai pas être affirmatif.

Merci pour ta réponse. Mon but sera aussi de profiter des cabanes autant que possible pour éviter de monter la tente.

En tous cas tu as eu une fenêtre (une large baie vitrée même) météo géniale tout en évitant la canicule de la plaine, ça aide bien à prendre du plaisir !

WouinWouin · 16-03-2023 11:58:52

J22 – 43,22km – 2358 D+/1744 D-

[Le tracé du jour]

Qui dit nuit à l'hôtel, dit gros petit déjeuner. Je profiterai largement de tout ce que je suis capable de manger et ce n'est que peu avant 8h que je me mettrai en route. Si la journée débute sous un beau ciel bleu, des orages sont prévu pour la fin de journée. Cela ne tombe pas super bien car le chemin que j'avais prévu passe principalement par les crêtes. De l'orage est à nouveau annoncé demain après midi et je vais devoir en tenir compte pour mon approche du Canigou. Étrangement, pour Amélie-les-Bains, aucun orage ,n'est prévu dans les jours qui viennent. Est-ce l'effet des vents plus important en approchant de la côte ?

Je suis content de faire la section Bolquère – Eyne le matin. Il fait déjà chaud et je n'imagine pas passer ici quand le soleil est au zénith. En arrivant à Eyne, je découvre que c'est jour de marcher. Il y a plein de produit locaux qui ont l'air bien bon, mais je suis déjà trop chargé pour aller jusqu'à Amélie. Je décide pour une fois d'être raisonnable et de poursuivre mon chemin. Plus je me rapproche de la réserve naturelle, plus il y a de monde. Au parking, un groupe de 30 se prépare pour une randonnée à la journée. Je décide d'accélérer un peu le pas afin de m'extraire de la foule. La montée de la vallée d'Eyne se fait bien. La pente est faible et c'est bien roulant. Je croise encore quelques randonneurs mais bien moins qu'à l'entré de la réserve.

Haut de la vallée d'Eyne

Le col d'Eyne passé, le chemin de crête commence. C'est beau et aucun nuages menaçant à l'horizon. Au Pic d'Eyne, je retombe sur Kevin qui est occupé à faire une pause fromage. Je ne l'avais plus vu depuis le jour 14 à l'Hospital de Benasque. On décide de poursuivre ensemble le reste de la journée. Nous avançons d'un bon pas tout en faisant des petites pauses photos de temps en temps. Les nuages commençant à s'élever, je propose à Kevin de passer par Valter 2000. Si l'orage arrive comme prévu, je n'ai pas envie d'être toujours sur les crêtes. De plus, j'arrive doucement au bout de mon eau.

Chemin en crête

La station est déserte à notre arrivée en dehors d'un Food Truck qui propose des burgers. Difficile pour un randonneur de résister et nous nous arrêtons pour une courte pause de midi.

Le temps semble se maintenir et nous décidons de poursuivre en direction de la Portella de Morens. Nous arrivons sur les hauts plateaux où la progression est rapide. Un peu plus inquiet que Kevin, je continue d'observer les nuages pour voir comment cela évolue. L'orage semble se former derrière nous et ne pas progresser en notre direction. Cela se dégage même devant nous et nous retrouvons le soleil.

Haut plateau

L'heure avançant, nous nous fixons comme objectif d'aller jusqu'au refuge de Pla Guillem. Il nous y faudra trouver de l'eau pour la nuit et le début de la journée de demain. Si nous n'en trouvons pas, nous n'aurons pas d'autre choix que de redescendre en vallée et certainement terminer à la frontale.

Le Canigou n'est plus très loin

Il est 20h quand nous arrivons au refuge. Nous y laissons nos sacs et nous nous mettons directement en quête d'eau ! Nous passerons de source en source indiqué sur nos cartes mais à chaque fois à sec. Sous le Roc de l'Aigle, notre dernière espoir est aussi à sec. Nous retournons découragé vers le refuge. Le moral est bas car nous sommes fatigué de la journée et nous comptions vraiment nous arrêter là. Quand tout à coup, nous tombons par hasard sur une source non indiqué sur nos cartes. Étant presque à plat et le débit faible, il y est difficile de remplir une poche à eau. Heureusement, quelqu'un y a laissé un morceau de 30cm de tuyau. Avec son aide, nous arrivons à faire le plein.

La nuit au refuge fut très agréable. Le refuge doit pouvoir accueillir 20 personnes, mais ce soir, nous ne sommes que deux.

En rouge, notre trajet. En vert, la zone où nous avons trouvé de l'eau.

Dernière modification par WouinWouin (16-03-2023 12:07:34)

Hervé27 · 16-03-2023 17:31:27

Salut WouinWouin

Ces crêtes occupent décidément une place à part sur le fil des Pyrénées. Sans en avoir l'air, elles offrent la plus longue section d'altitude sans pour autant présenter de difficultés majeures. Le timing face aux orages y est en revanche crucial : il faut avoir préparé ses échappatoires ...

Aurais-tu localisé une nouvelle source à Pla Guillem ? C'est intéressant ! Elle s'ajoute à la "source Enrico" (flèche rouge) documentée sur un autre fil.

WouinWouin · 16-03-2023 17:42:07

Hervé27 a écrit :

#678102
Aurais-tu localisé une nouvelle source à Pla Guillem ? C'est intéressant ! Elle s'ajoute à la "source Enrico" (flèche rouge) documentée sur un autre fil.

Je n'ai malheureusement pas de donnée GPS exact de l'endroit où nous avons trouvé la source car ma montre était rester au refuge. La source que tu mentionnes est proche de la piste. Nous étions bien plus en amont. De ce que je vois de la carte, il est possible que ce soit le même filet d'eau mais juste une résurgence plus en amont.

Bombadyl · 17-03-2023 00:45:35

Encore une bien belle (et grosse) étape !

Ça me donne envie de revenir parcourir ces crêtes en famille...

Hervé27 a écrit :

#678102
Aurais-tu localisé une nouvelle source à Pla Guillem ? C'est intéressant ! Elle s'ajoute à la "source Enrico" (flèche rouge) documentée sur un autre fil.

Je viens d'ajouter la source "Enrico" sur OSM.

Pas assez de précisions pour ajouter celle utilisée par WouinWouin.

WouinWouin · 07-04-2023 10:15:18

J23 – 42,95km – 1427 D+/3384 D-

[Le tracé du jour]

Après une très bonne nuit, nous nous réveillons sous un grand ciel bleu. Côté français, quelques nuages se forme en fond de vallée alors que tu côté espagnol, c'est mer de nuages.

Nous commençons par la montée en direction du Pic des Sept Hommes. Je me rend compte qu'il me faut un peu plus de temps que Kevin pour être chaud et marcher d'un bon pas. Est-ce que les 10ans d'écart aurait un lien ?
Arrivé au Pic, la vue est magnigique. Le Canigou est tout proche et on commence à deviner la mer. Le chemin n'est pas très visible et il n'y a pas toujours des cairns mais je me laisse guider par Kevin qui connaît la région.

Côté espagnol

Le Canigou

Nous quittons la crête au niveau du Pic des Gourgs et nous faisons une courte pause au niveau des petits lacs. Le chemin part ensuite à flanc avant de remonter au Canigou. La cheminé final pour arriver au sommet est bien raide et il faut y aller avec les mains. Le danger principal est que la zone est peuplée et il faut donc être attentif à ce que les autres font.
Au sommet, il y a du monde ! Sans aucun doute le sommet où j'aurai croisé le plus de personnes. Les gens attendent leur tour pour faire une photo à côté de la croix... c'est Disney... Nous n'y restons pas débutons directement la descente en direction du refuge des Cortalets. Il parait qu'ils ont une très bonne tarte au myrtilles et je compte bien y goûter !

Photo prise rapidement entre deux groupes voulant faire leurs photos

De ce côté, le sentier est bien marqué et sans aucune difficulté. Nous marchons d'un bon pas quand j’entends un bruit de déchirure. Ma chaussure droite vient de se déchirer sur 10cm côté intérieur du pied sans alerte préalable... Il n'y a pas grand chose à faire, elles sont morte. Heureusement pour moi, il ne reste que de la descente en direction d'Amélie-les-bains où je pourrais les remplacer. Mon pieds sort un peu de la chaussure à chaque pas ce qui rend la progression très peu agréable.

Comme promis à moi même, petite pause au refuge des Cortalets pour une pause tarte. On ne m'avait pas menti, elle est très bonne !
Nous reprenons ensuite le chemin qui descend où qui reste à flanc. Nous avançons d'un bon pas jusqu'au pied du petit col de la Citère. Nous pensions qu'il ne nous restait que du dénivelé négatif et ce petit col se fera au moral.
Au refuge de Batère, Kevin m'explique qu'il n'a plus suffisamment de nourriture pour la nuit. De mon côté, il me reste de quoi manger ce soir mais c'est tout. En regardant sur ton téléphone, il pense pouvoir arriver à Amélie avant 20h et pouvoir faire de petites courses rapidement. Pour cela, il va devoir courir un peu. Avec l'état de ma chaussure, il ne m'est pas possible de le suivre. Je poursuis mon chemin seul sans vraiment réfléchir de là où je pourrai m'arrêter. Une chose est certaine, je ne peux pas dépasser Amélie sans nouvelles chaussures. Le paysage se fait méditerranéen ce qui est bien différent de ce que j'ai croisé jusqu'ici.

Je poursuis finalement jusqu'à Amélie où sans surprise, les magasins sont fermé. Je profites tout de même d'une bonne pizza avant de poser le bivouac le long du Tech. J'essaye de ne pas être trop voyant car je me doute que le bivouac ne doit pas être permis ici. Ce sera ma nuit la moins agréable de la HRP étant au taquet toute la nuit si quelqu'un venait à me déloger.

WouinWouin · 07-04-2023 10:57:29

J24 – 32,20km – 1775 D+/1691 D-

[Le tracé du jour]

Après une courte nuit, je suis réveillé tôt. Cependant, je ne peux quitter Amélie sans nouvelles chaussures. Je profite pour faire le tour de la ville pour voir où je pourrais trouver mon bonheur. Il y a un seul magasin vendant des chaussures de randonnée et il ouvre à 9h. Je patiente en mangeant en passant par deux boulangeries différentes et en passant par les toilettes publiques.

9h30, le magasin n'est toujours pas ouvert. Je me renseigne auprès des enseignes voisines, ce n'est pas normal. Habituellement, le vendeur est en avance. Je me rabat sur un plan B. Juste en face, un magasin de chaussure classique. J'y achète une paire de baskets de base. Pas super pour de la randonnée mais il ne reste que 2 jours de marche donc cela doit faire l'affaire.

Il est donc presque 10h quand je me met en route juste après avoir dit au revoir à mes Olympus.

Un dernier au revoir...

Le sentier s'élève rapidement en quittant Amélie. Alors que je viens de me mettre en marche, je croise Kevin. Il a également posé le bivouac à coté du Tech après avoir mangé une pizza la veille.
Nous poursuivons et je suis content de faire cette portion à deux. Le sentier évolue principalement sous le couvert des arbres et il y a peu de point de vue. Il fait chaud, mais c'est supportable. Si au réveil, il faisait grand beau, le ciel s'est couvert. J'imagine sans difficulté que cela doit être plus compliqué par beau temps ici !

Juste avant le Roc de France, nous loupons une intersection en discutant. Heureusement, nous allons nous en rendre compte rapidement et nous aurons fait que 100m dans la mauvaise direction.
A la source des Salines, Kevin décide de faire une longue pause. Je préfère poursuivre mais nous nous accordons pour manger ensemble ce soir au Perthus.

Au niveau de Las Illas, je découvre l'air de bivouac qui a été emporté suite à la tempête. Les toilettes sont toujours accessible mais il n'est plus possible d'y mettre une tente. Entre bitume et piste, la portion entre Las Illias et le Perthus n'est pas la plus agréable. De plus, je croiserai une habitation où deux chiens sont laissé en liberté. Étant bien agressif, ils me feront bien comprendre que je ne passerai pas et il me faudra attendre que leur maître les rappel.

En arrivant sur le fort de Bellegarde, la frontière est bien marqué. Côté espagnol, les chênes sont prélevé de leurs écorces alors que côté français, on les a laissé tranquille. En arrivant sur Le Perthus, une petite pancarte mentionne le numéro de Paco. Me souvenant de retour très positif sur le forum, je décide de l'appeler pour y poser ma tente. J'attendrai l'arrivée de Kevin avant d'aller manger et cela sera tout juste. Ici, les petit resto et boutique ferme à 19h.

Nous seront rejoins chez Paco par deux autres HRPiste également sur la fin du parcours. Paco nous rejoindra également un peu plus tard et nous passerons la soirée à discuter autour d'une bière.

Juste avant d'aller dormir pour ma dernière nuit de la HRP, je profiterai d'une bonne douche.

Dernière nuit

Hervé27 · 07-04-2023 13:10:23

Il semble que nous connaitrons la fin avant de repartir pour de nouvelles aventures !

Je vois que toi aussi tu as espéré faire tenir tes chaussures jusqu'au bout ... mais non. La HRP est juste à la distance & abrasivité critiques pour la durée de vie de chaussures de trail.

En 4 passages je ne suis encore jamais monté au Canigou, mais au fond ça ne me manque guère. Je l'ai contourné par le Sud en 2018 (orage), passé par la Crête du Roc Nègre en 2020 (mon meilleur souvenir !), contourné par le Nord à l'aller 2022 (malade et pas de jus ), passé par l'autre côté de la vallée du Tech au retour 2022 (histoire d'innover) ... Bon allez, à la prochaine HRP, je m'y colle !

EDIT : ajouté au Wiki !

Dernière modification par Hervé27 (07-04-2023 13:16:36)

WouinWouin · 07-04-2023 14:24:50

J25 – 32,91km – 1458 D+/1771 D-

[Le tracé du jour]

Pour ce dernier jour, nous décidons de faire le chemin ensemble, à quatre. Le ciel est gris, il y a peu de vent et la température est idéal pour randonner.

Nous entamons la journée par une longue montée régulière et peu pentue pour aller jusqu'au col de l'Ullat. Nous avons un rythme plus ou moins identique se fait que fait nous progressons rapidement sans mettre en difficulté l'un d'entre nous. Nous poursuivons ensuite par les crêtes et la mer se rapproche rapidement !

La crête finale

En arrivant au Pic du Néoulous, nous avons du rater une bifurcation. Nous sommes du mauvais coté des barbelés. Opération ramping pour passer en dessous afin d'atteindre le sommet. En s'approchant de la mer, le vent forci un peu et certains enfile leurs veste de pluie afin de casser le vent.

Le chemin reste très agréable. Il n'y a pas d'eau mais nous avions prévu le coup en partant avec une marge de sécurité.

Petite pause au Pic de Sailfort et nous profitons de l'occasion pour aller visiter le superbe petit refuge Tomy.

Alors que j'arrivais au bout de mon eau, nous tombons sur la source des Chasseurs. J'en profite pour en reprendre un peu même si cela n'était pas indispensable.

Cerise sur le gâteau, le ciel s'éclairci à mesure que nous nous rapprochons de Banyuls.

Le ciel s'ouvre

En arrivant à Banyuls, nous passons d’abord par la plage avant de s'installer à une terrasse d'un glacier (ayant réussi à les convaincre que c'était la meilleur chose à faire). Je me laisserais tenter par deux coupes deux personnes. J'aurai tout de même les yeux un peu plus gros que le ventre et Kevin m'aidera pour finir la deuxième.

L'arrivée

Les deux dernières montagnes de la HRP

Chacun repartira de son côté. Je serai le seul à passer la nuit à Banyuls avant de reprendre le train le lendemain.

Mon fidèle équipier

WouinWouin · 07-04-2023 14:29:19

Hervé27 a écrit :

#679721Il semble que nous connaitrons la fin avant de repartir pour de nouvelles aventures !
Je vois que toi aussi tu as espéré faire tenir tes chaussures jusqu'au bout ... mais non. La HRP est juste à la distance & abrasivité critiques pour la durée de vie de chaussures de trail.
En 4 passages je ne suis encore jamais monté au Canigou, mais au fond ça ne me manque guère. Je l'ai contourné par le Sud en 2018 (orage), passé par la Crête du Roc Nègre en 2020 (mon meilleur souvenir !), contourné par le Nord à l'aller 2022 (malade et pas de jus ), passé par l'autre côté de la vallée du Tech au retour 2022 (histoire d'innover) ... Bon allez, à la prochaine HRP, je m'y colle !

EDIT : ajouté au Wiki !

Je me suis promis qu'à l'avenir, je devais terminer mon récit avant de planifier la prochaine aventure. Quand j'ai eu du temps libre, j'ai souvent privilégié la planification de ma prochaine balade à l'écriture de mon récit passé.

Pour ce qui est du matériel, je vais faire un poste pour un retour sur ce que j'ai utilisé.

A refaire, je pense que je ne passerais pas par le Canigou au profit du Roc Nègre. Ca permet de rester plus longtemps en crête et d'éviter la foule. Le seul petit point négatif, cela nous fait rater la tarte des Cortalets. En fin d'HRP, l'estomac d'un randonneur peut lui faire faire beaucoup de chose

WouinWouin · 11-05-2023 10:23:31

Épilogue

En 2021, je partais pour ma première aventure, la GTA. Sans expérience de randonnée à plus de trois jours et sans aucune expérience en montagne, j'avais envisagé de devoir peut-être m'abandonner au bout de trois jours. En arrivant à Menton, j'avais été un peu pris par l'émotion et j'étais fier de ce que j'avais pu faire.

Avec cette expérience gagné et une préparation physique plus aboutie, je partais bien plus confiant sur la HRP. Je pensais qu'il n'y aurait pas de grande différence avec la GTA et que je pouvais au minima me baser sur mon rythme de l'an dernier. Le chemin me remettra bien vite à ma place. Que ce soit la navigation, les passages hors sentier ou les passages technique bien plus nombreux, mon rythme sera bien plus lent.

Est-ce mon excès de confiance, le fait d'arriver en groupe ou le fait que ce ne soit pas ma première aventure? En arrivant à Banyuls, l'émotion était bien moins grande qu'en arrivant à Menton.

L'aventure restera magnifique. J'ai eu beaucoup de chance avec le temps avec au final 2h30 de pluie cumulée sur mes 25 jours de marche. De plus, l'absence de pluie n'aura pas eu d'incidence sur les nombreuses possibilités de trouver de l'eau tout au long du chemin. En dehors du dernier ravitaillement avant bivouac, j’évoluerai presque toujours avec un demi litre.

A peine arrivé, l'envie de refaire une HRP un jour était présent. L'aventure serait par contre bien différente. J'ai l'impression que la HRP gagne en popularité comparé aux récits que j'ai pu lire. Il y a plus de monde sur les sentiers et des randonneurs se déplacent depuis l'autre bout du monde pour venir traverser les Pyrénées. Tout indique que cette augmentation de population risque de se poursuivre. De plus, la sécheresse qui s'installe très tôt cette année n'augure rien de bon sur les possibilités de trouver de l'eau sur certaines portions dans le futur.

Retour matériel

ALD Hybride 25

La première fois que j'ai mis ce sac sur mes épaules, le sentier d’inquiétude prédominait (Est-ce vraiment fait pour moi?). Il n'aura finalement pas fallu longtemps pour me convaincre et je ne me vois plus revenir en arrière. La sensation de ne faire qu'un avec le sac est vraiment très agréable surtout pour les parties techniques ou les passages de bloc en bloc. A savoir que les points de frottement sont bien différent par rapport à un sac classique. Lors des premiers jours, j'aurai la peau un peu rouge au niveau du bas des côtes sur les flancs. C'est d'ailleurs à ces endroits que mon t-shirt aura des marques d'abrasion. Aucune trace d'usure au niveau des épaules.

Quilt Cumulus 350

Il m'avait déjà accompagné dans les alpes l'année passée et j'en suis toujours autant satisfait. Je m'en suis cependant récemment séparé car j'ai reçu un cadeau se positionnant dans la même plage de température tout en étant un peu plus léger. Sans ça, j'aurais continuer avec ce quilt.
Il n'a pas fait froid cette année sur la HRP, mais j'ai déjà passé des nuits à 1° ou 2° en Belgique sans ressentir une sensation de froid.

Matelas Exped HL MW

Tout comme le quilt, il m'avait déjà accompagné l'an dernier. J'en suis toujours aussi content. Il n'est pas le plus léger, mais son confort me permet de passer des nuits très réparatrice. Crevé à deux reprises sur la HRP, j'ai à chaque fois pu le réparer et il a bien tenu le coup.

Tente Protrail Li

Un peu traumatisé par l'abondance de pluie en juillet 2021, j'avais décidé de me tourner vers le DCF pour ma nouvelle tente. Si sur des randonnées de quelques jours, j'étais très satisfait de la Protrail, je suis moins convaincu pour de la longue distance. La forme tunnel ne me correspond pas que ce soit au niveau confort ou de la chorégraphie qu'il faut exécuter pour entrer/sortir,

Piquets DAC

Toujours très content. Je les ai une nouvelle fois un peu maltraité en frappant avec des cailloux dessus et ils vont toujours bien. Prêt pour la prochaine aventure.

Système de nourriture

Partir sans réchaud m'a bien convenu et je compte continuer. Bol et cuillère ont bien fait l'affaire mais n'importe lesquels aurait donné le même résultat.

Filtration et stockage de l'eau

Au niveau du stockage, la Platypus était top. Aucun goût donné à l'eau (Ce que je reprochait à ma poche Hydrapak).
Pour la filtration, le filtre a bien fait le job. Cependant, je vais repasser à un système avec une flasque et un filtre plutôt qu'une bouteille en Pet et le filtre Sawyer. Je trouve ça plus pratique et plus durable.

Électronique

Si mon téléphone a survécu à ma chute dans le pierrier d'Ansabère, il a tout de même été bien endommagé et je l'ai remplacé à mon retour. Je reste très content des photos que j'ai pu faire avec.

Le beau temps qu'il y a eu m'a permis d'être complètement autonome en énergie avec mon panneau solaire. Ce n'est pas le plus léger mais le fait qu'il soit flexible le rend très pratique. Je rechargeais ma montre et mon téléphone durant la nuit sur la batterie externe. Celle-ci passait la journée branchée sur le panneau solaire. Je suis très satisfait de ce fonctionnement et je vais continuer avec ce matériel. Je me questionne juste sur le chargeur mural que je n'ai pas utilisé. Aurait-il été utile sur un longue période de mauvais temps ?

Le Garmin Inreach mini a bien fait le job. Je l'avais pris uniquement pour rassurer ma compagne et pouvoir lui envoyer un petit message chaque soir. Je trouve ça très cher (très très cher), mais c'est une condition si je ne veux pas retrouver ma compagne en manque de sommeil à mon retour.

Je suis également très content de ma montre Coros. Je l'utilisais pour enregistrer ma trace. Dans ces conditions, la batterie pouvait tenir 3 jours et demi. Je l'avais également pris en backup si mon téléphone venait à me lâcher pour la navigation mais je n'en ai pas eu besoin.

Habits

Très content de tout les habits que j'ai porté et je vais continuer avec ce matériel. Mon hoodie commence à montrer des signes d'usures au niveau des points de frottement avec le sac mais pas de trou à constaté.
Il n'y a que la doudoune qui une nouvelle fois n'a pas été utilisée (constat déjà fait en 2021). Elle restera donc à la maison pour la prochaine fois.

Pour la veste de pluie Raidlight, elle n'a pas été mise à l'épreuve sur cette HRP. J'ai pu la tester sur d'autres randonnées et j'en suis très satisfait. Elle m'accompagnera encore sur ma prochaine aventure.

Chaussure

Si le confort des Altra Olympus 4 est vraiment top, la durabilité ne l'est clairement pas. A partir de 300km, j'ai commencé à sentir que la semelle était usée au niveau du grip. A 600km, la chaussure droite s'est déchirée sur plusieurs centimètre sans signe annonciateur alors que je marchais normalement sur un sentier classique. Je le savais avant de partir mais la semelle fort molle n'est pas super pour les passages technique. Je partirai à l'avenir sur une chaussure peut-être un peu moins confortable mais plus durable et plus adapté à la montagne.

azerty · 11-05-2023 11:18:24

Félicitations

Timing particuliers pour cet épilogue qui est désormais plus proche du prochain trek que du dernier

WouinWouin a écrit :

#682605
Épilogue
A peine arrivé, l'envie de refaire une HRP un jour était présent. L'aventure serait par contre bien différente. J'ai l'impression que la HRP gagne en popularité comparé aux récits que j'ai pu lire. Il y a plus de monde sur les sentiers et des randonneurs se déplacent depuis l'autre bout du monde pour venir traverser les Pyrénées. Tout indique que cette augmentation de population risque de se poursuivre. De plus, la sécheresse qui s'installe très tôt cette année n'augure rien de bon sur les possibilités de trouver de l'eau sur certaines portions dans le futur.

Comme tu dis à peine arrivé déjà reparti (dans sa tête). On n’en revient jamais vraiment.

Côté fréquentation je m’estime tellement chanceux d’avoir découvert ce parcours en 2020.

J’envisage pourtant d’y retourner l’an prochain grossir les rangs des touristes internationaux en mode père-fils ça annonce cependant une autre manière de profiter de la montagne que j’attends impatiemment.

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J23 – 42,95km – 1427 D+/3384 D-

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