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La MUL au long cours

Page en chantier - ce n'est pour l'instant qu'un gros brouillon!!!

Il y a régulièrement sur ce forum des sujets de personnes partant au long cours et cherchant à s'alléger. Les projets sont aussi variés que les personnes qui les postent. Il s'agit parfois de sorties intégralement à pieds, parfois de voyages en stop, ou en vélo, ou tout cela à la fois, seul ou à plusieurs, sur terrains engagés ou le long des routes de campagne… Bref, il n'y a pas de voyage type au long cours. Cet article porte plus sur la marche au long cours - il faudra donc en prendre et en laisser, selon la nature de vos projets.

<note important>Ce sujet ne reflète qu'une approche du long cours, qui est certainement tout aussi discutable que n'importe quel choix de matériel par exemple, comme de choisir un tarp plutôt qu'une tente. Il s'enrichira en fonction des témoignages d'autres membres du forum étant partis au long cours, ce que vous pouvez faire dans ce sujet.</note>

Le voyage au long cours, c'est quoi?

Plutôt que de chercher une définition compliquée et souvent discutable, nous préférons souvent donner celle-ci (qui l'est sûrement tout autant - discutable): le long cours commence lorsque l'on rend les clés de son appartement pour voyager.

Le dénominateur commun dans ce genre de voyage est l'implication. La façon dont vous partirez (à pied, en vélo, avec un âne…) changera la façon dont il se déroulera, et apportera différentes contraintes ou libertés, mais il restera toujours derrière l'idée de couper les ponts un certain temps, et de partir, de passer quelques mois ou années de sa vie sur la route, à vivre là où l'on se trouve.

Quel budget pour cela?

En général, on entend tout et son contraire lorsque l'on pose cette question: “il faut être riche pour partir sans travailler pendant des mois ou des années”, “1 euro par jour suffit”, etc. Et à dire vrai, les deux affirmations sont justes. Mais pas pour n'importe quel voyage, ou sur n'importe quelle partie de cette planète. Une chambre d'hôtel en Italie par exemple coûte entre 20 (voire 30) et 50 euros (tout du moins, le moins cher que l'on puisse trouver en tant que marcheur qui débarque en ville et n'a au mieux que l'office du tourisme pour le renseigner et l'aider à trouver un toit rapidement). Au Laos, ça coûte entre 1 et 3 dollars. A Istanbul, on arrive à trouver quelque chose à 10 ou 15 euros. Dans le Kurdistan turc, 2 euros. En Iran, il y a une chance sur deux pour que vous vous fassiez inviter dans un village pour la nuit, ce qui fait passer le prix de la chambre à… 0 euro. Les prix datent d'il y a quelques années mais cela n'a sans doute pas beaucoup bougé.

Bref, le budget va dépendre des régions dans lesquelles on se rend, mais pas uniquement. Il y a aussi la façon de voyager. Pour revenir sur les chambres d'hôtel, à quelle fréquence pensez-vous en prendre une? Tous les soirs (dans la mesure du possible)? Une fois par semaine? Deux fois? Jamais (NB: c'est utopique: ne pas tabler là-dessus)? A quelle fréquence pensez-vous prendre des jours de repos (y compris dans les endroits où il y a des choses à visiter)? Parce qu'à chaque fois, il faudra louer une chambre…

Bref, pour calculer son budget, le mieux est de commence par calculer le temps approximatif passé dans chaque pays ou région (ce qui est parfois difficile). Il suffit ensuite de prendre le prix moyen d'une chambre d'hôtel et d'un repas dans un petit restaurant, et de faire la multiplication. Reste ensuite à rajouter une part “épiceries / divers”, et cela devrait donner un aperçu assez réaliste.

<note>

L'avis de Kam

A titre tout à fait personnel, je compte, dans les régions peuplées, un jour sur trois passé à l'hôtel dans les pays chers (en comptant les jours de repos), et tous les jours dans les pays où cela ne coûte rien (ou presque). Pas que je le fasse, mais ça permet d'être vraiment à l'aise du point de vue financier. A cela, je rajoute 25% pour les dépenses annexes (courses dans les épiceries en premier lieu).</note>

<note tip>Un conseil: comptez large. Mieux vaut bosser quelques mois de plus en France pour être à l'aise plutôt que de se priver en permanence ou même devoir arrêter un voyage qu'on voudrait poursuivre faute d'argent.</note>

Reste maintenant trois choses à rajouter:

  • Le prix des visas.
  • Le prix du billet de retour (et éventuellement de certains déplacements si vous voyagez sur plusieurs continents).
  • Et surtout, de quoi subvenir à ses besoins au retour. Ou pour parler concrètement, de quoi prendre un appartement (loyer, caution…), et vivre quelques mois sans travailler, le temps de se “réacclimater”. Mieux vaut éviter de faire l'impasse là-dessus.

Enfin, il faut aussi penser que certaines pièces d'équipement pourront lâcher pendant le périple et qu'il faudra prévoir de les remplacer…

Itinéraire

Quel trajet suivre?

Il n'y a bien évidemment pas de réponse à donner à cette question, juste quelques expériences à partager. Cependant, on pourrait ranger les voyages au long cours dans deux grandes catégories:

<note>

L'avis de Kam

La première fois que je suis parti (remarquez, il n'y en a pas eu de seconde - mais ça viendra!), j'avais pris une carte du monde, et j'avais entouré tous les coins qui me faisaient rêver (Katmandou, Venise, les pyramides, Angkor-Wat, le Taj Mahal, Prague, Tombouctou, Lhassa, les Météores - et bien évidemment, j'en passe des milles et des cents). J'ai regardé quelle route me permettait d'en voir un maximum, et elle s'est tracée d'elle-même.

Ceci dit, il y a une erreur que je ne commettrai pas lorsque je repartirai. Beaucoup de ces coins mythiques sont des villes. A l'avenir, je les fuirai comme la peste (les villes). Parce qu'une ville, c'est très souvent une heure de marche le long d'une nationale pour y entrer, suivi d'une autre heure, voire plus, dans des zones industrielles grisâtres ou des banlieues déprimantes, pour parvenir à un centre-ville, certes joli, mais dont on a fait le tour en une demi-heure. Je ne regrette pas d'être allé à Venise par exemple, parce que là, ça valait le coup. Mais essayez d'y entrer à pied, et vous comprendrez la douleur… </note>

Maintenant, il reste un autre problème: les cartes. Il sera extrêmement difficile de trouver des cartes à petite échelle hors de l'Europe de l'Ouest. Oui, je sais, en cherchant bien… Oui mais non. Parce qu'à moins d'avoir une équipe logistique derrière soi, sur place la recherche en question se fera chez le buraliste local. Ca veut donc dire, il ne faut pas se leurrer, se taper pas mal de goudron. Comme alternative en Europe, il existe un certain nombre de [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Sentier_européen_de_grande_randonnée]sentiers traversant tout le continent[/url]. Le balisage est parfois discutable, et ça multiplie les distances par 2 ou presque, mais c'est une piste… En-dehors de l'Europe, hé bien, il faudra improviser, développer son sens de l'orientation, et ne pas hésiter à emprunter des chemins inconnus. Ou alors, se taper du goudron, encore et encore…

Comment prévoir sa route?

Ce que je vais dire va paraître déprimant et/ou paradoxal avec ce que j'ai dit plus haut mais… Mieux vaut ne pas se fixer d'objectif final. Disons que vous vouliez rejoindre Pékin à pied. Qu'est-ce qui se passera si jamais vous en avez marre une fois arrivé à Téhéran? Pourquoi marchez-vous? Pour battre un record? Je ne résonne pas comme cela. De toutes façons, il y a des gens qui ont déjà marché ou qui marcheront bien plus que chacun d'entre nous. Par plaisir? Mais s'il n'y a plus de plaisir? Dans ce cas, oui, mieux vaut arrêter, ou continuer, mais par d'autres moyens.

Encore une fois, quand je repartirai, je ne me fixerai qu'une ligne directrice, qui s'estompe de plus en plus au fil des kilomètres. Pas de but en soi, parce que je suis à peut près certain de ne jamais l'atteindre. Ou de l'atteindre, mais d'avoir envie de continuer ensuite. Et puis ce n'est pas comme si en chemin vous n'aviez pas le temps de prévoir la suite…

Quel matériel emporter?

Là on entre dans le vif du sujet. Je me cite moi-même dans un autre sujet:

[quote=Kam] Pour ce qui est du matériel maintenant. Paradoxalement, la marche au très long cours a pour moi été l'occasion de m'alléger. Je m'explique par un exemple. Quand je partais avant marcher un mois en Europe, j'emportais un petit réchaud - un bleuet - et sa cartouche me faisait tout le voyage. C'était sympa pour se faire chauffer une soupe le soir et un café le matin, et au final, ça ne pesait pas si lourd.

Maintenant quand tu pars au long cours, tu dois revoir ta copie. Les cartouches de gaz, c'est bien sympa mais tu vas avoir du mal à en trouver dans pas mal de pays, donc mieux vaut tabler sur un gros Omnifuel bien lourd (si on prend en compte la bouteille d'essence, même vide). Hors très rapidement, je me suis aperçu que j'utilisais plus mon réchaud les fois où je me payais un hôtel dans ma chambre pour ne pas avoir à me payer un resto que le soir au bivouac. J'étais parti en plein hiver, sans doudoune pour les soirées, et je préférais manger froid vite-fait et rester bien au chaud dans mon duvet. Après tout manger chaud le midi dans un petit resto sur la route suffit largement.

Bref c'est juste un exemple, mais ça montre comment je me suis allégé en cours de route en me débarrassant de choses que j'aurais prises pour une marche au moyen cours, et je partirai avec encore moins de choses la prochaine fois. [/quote]

Je développe un peu ce que je disais plus haut. Prenons l'exemple que quelqu'un partant en été sur le chemin de Saint Jacques en Espagne. Pas besoin de réchaud: il y a de quoi faire dans tous les refuges. Pas besoin de duvet non plus, un sac à viande suffit. Et bien sûr, pas besoin de tente/tarp/autre.

Maintenant, prenons la même personne, toujours en été, mais disons… sur le GR5 cette fois. Là, un duvet, même fin, se justifie. Tout comme le réchaud. La tente/tarp/sursac devient aussi primordiale. Différentes conditions, différent matos.

Alors que faire pour du long cours? On peut voir le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein. Vous pouvez tenter de tout prévoir et d'avoir tout en conséquence dans votre sac. Le résultat sera un sac de 15kg. Ou vous pouvez suivre la maxime suivante:[i] “si jamais un objet ne me sert que la moitié du temps, et que l'autre moitié ce sera certes moins confortable mais pas non plus dramatique, je m'en passe”[/i]. C'est pour cette raison que je ne prends pas de réchaud au long cours par exemple. Par contre, je prends quelque chose pour le couchage parce que là, je ne peux pas m'en passer (à l'inverse de l'exemple du chemin de St Jacques).

Même sans aller jusqu'à ces extrémités (pas de réchaud), une erreur courante au long cours est de tenter de tout prévoir. Prévoir du matos pour le désert en été et du matos pour l'hiver en Sibérie. Ca aboutit à un sac énorme. Mais d'une part, êtes-vous certain que dans 6 mois vous aurez encore envie de marcher? Dans ce cas pourquoi prévoir du matos deux saisons à l'avance? Et d'autre part, n'y a-t-il pas moyen de changer son matos en cours de route? Si, bien sûr, que ce soit en se faisant envoyer un colis de France en poste restante ou en rachetant sur place (certes, ce ne sera pas le meilleur matos, mais personnellement je préfère ça à me trimbaler pendant 6 mois du matos qui ne sert à rien).

Et surtout, rappelez-vous: [b]le long cours n'est pas une excuse pour s'alourdir[/b] ([i]“oui, mais je ne pars pas trois jours, donc je prends un truc super lourd”[/i]), c'est au contraire le meilleur moyen de s'alléger, en suivant le précepte du “verre à moitié vide” énoncé plus haut. Et par ailleurs, ne pas non plus oublier que l'allègement ne se limite pas à avant le voyage. Il peut aussi se faire en cours de route. On ne parle pas là de petites sorties test où vous faites le bilan de votre matos en revenant. Le bilan doit être fait en permanence, et ce qui ne sert à rien doit être laissé sur le bord du chemin…

Critères de sélection du matériel

Encore un sujet qui fait que beaucoup se réfugient derrière du matos qui n'est pas UL (“il me faut du matos lourd pour le long cours sinon ça ne va pas tenir”). Il est vrai que les critères de sélection ne sont pas forcément les mêmes que pour une sortie à la semaine, mais il ne faut pas non plus tomber dans le n'importe-quoi.

Bref, voici mes critères de sélection:

[list=*] [*][b]Légèreté:[/b] j'ai besoin de développer ce point sur ce forum?[/*] [/list] [list=*] [*][b]Résistance:[/b] A mettre en parallèle avec le critère ci-dessus. Contrairement à ce que l'on entend souvent, “légèreté” n'est pas toujours antinomique avec “résistance”. Parfois ça l'est, d'autres fois non. Comment savoir si ça va durer 6 mois, un an, 3 ans alors? On ne peut pas. Par contre, il est fort probable que si une pièce d'équipement n'a pas bronché en 3 mois de marche par intermittence, elle a passé le “test” pour une utilisation au long cours. Inversement, s'il y a des accrocs au bout de deux semaines, on oublie.[/*] [/list] [list=*] [*][b]Discrétion:[/b] Un critère primordial. Autant je me fous de savoir à quoi je ressemble si je suis une haute route dans les Alpes pendant quelques semaines, autant au long cours j'ai envie d'une part de me sentir bien dans les fringues que je porte (niveau look), et d'autre part de rester discret, et me fondre dans la masse pour ne pas qu'on me pointe du doigt comme étant un touriste lambda, plein de fric, vivant sur une autre planète que les gens du coin. Le long cours est beaucoup plus un enrichissement du point de vue humain (les gens qu'on rencontre) que du fait des paysages qu'on se prend en pleine face. Parce qu'au bout d'un moment, ces panoramas grandioses, ça blase. Les rencontres humaines, jamais (et ça vient d'un solitaire dans l'âme). J'ai honte de le dire, mais quand j'ai visité le Taj Mahal, je me suis fait chier. Ca fait enfant gâté, mais j'avais déjà vu tellement de choses… Par contre, quand deux soirs plus tard je suis retrouvé dans un camp de gitans indiens à regarder un spectacle de marionnettes, c'était une autre histoire. Et cette expérience ne me quittera jamais.

Pour développer encore un peu plus, malgré mon bronzage de norvégien, on me prenait pour un autochtone jusque dans l'Est de la Turquie. Précisément parce que je n'avais ni le look, ni le comportement d'un touriste. Et ça, je pense que ça marque l'une des plus belles réussites d'un voyage.[/*] [/list] [list=*] [*][b]Absence d'attachement:[/b] J'allais dire le critère le plus important pour moi, mais non, en fait, chacun de ces critères est aussi important que les autres. L'idée est simple. Quand je passe en revue mon matos, je me demande: [i]“est-ce que si jamais un jour je me rends compte que je n'aurai plus besoin de cette pièce d'équipement pour quelques temps j'aurai besoin de tergiverser plus de 15 secondes avant de l'abandonner?”[/i] Si la réponse est “oui”, je ne la prends pas. Il peut s'agir soit d'attachement sentimental (ce bâton avec lequel j'ai traversé l'Europe), ou financier (“ça m'a coûté super cher, donc je ne veux pas le laisser comme ça”). Dans les deux cas, il faut oublier. Comme je le disais plus haut, l'allègement se fait aussi en cours de route. Il faut être prêt à lâcher son matos, éventuellement. Bien sûr, l'attachement “financier” est relatif, mais il ne faut pas le négliger.[/*] [/list] [list=*] [*][b]Rusticité:[/b] C'est surtout valable pour la catégorie “petit matos”, mais il n'y a rien de pire pour le poids de son sac que de se retrouver piégé par tous les gadgets à la mode hyper-sophistiqués. Un truc qui consomme du courant, c'est pas top. Deux trucs, c'est franchement moyen (et en plus, ça tombe facilement en panne). Trois, c'est franchement bof. Au-delà, c'est le mal. Et en plus, ça va inciter à prendre un panneau solaire, des cables de connexion, et tout le toutim qui va alourdir à mort le sac. Il faut oublier. Et en disant ça, je pense à Caro sur ce forum qui fait un voyage extraordinaire (et qui me fait rêver), qui a un sac assez bien allégé en-dehors de ça, mais qui trimbale plusieurs kilos de matos électronique dont un ordi pour aboutir à un sac de 14 kg…[/*] [/list]

Bear Gryll, sors de ce corps!

Une autre tentation au longs cours est de sombrer dans le délire “survivor”. Tout cela alourdit encore la partie “divers” du matos. Bien sûr, il faut penser à sa sécurité. Bien sûr aussi, il y a certains trucs qu'il vaut mieux avoir, voire en double, comme le moyen de faire du feu par exemple), par sécurité. Et pourtant, force est de reconnaître qu'à force de s'aventurer loin, on a l'impression que les différences entre un trip dans les Pyrénées et un autre à l'autre bout du monde s'amenuisent. Il y a bien sûr des exceptions lorsque l'on part dans les rares coins déserts de cette planète, mais est-ce que votre voyage au long cours passera par ces extrêmes?

La sécurité est un facteur essentiel. Mais ce n'est pas en emportant la ceinture de Batman pleine de gadgets que vous aurez plus de chances de ressortir vivants d'une situation merdique. C'est au contraire en développant vos techniques et connaissances en la matière. Et pour cela, rien de mieux que le forum de DM, en mettant de côté la partie “ceinture de Batman” justement (qui en occupe une bonne partie, je l'avoue). Et c'est aussi en développant votre côté MUL, familiarisé au détournement d'usage d'un objet pour lui faire remplir plusieurs fonctions.

La trousse à pharmacie

C'est dans la lignée du point précédent. Je me rappelle de ce site de rando postant un exemple de trousse à pharmacie comprenant une scie à amputer (sic - le syndrome 127 heures), et des commentaires qui saluaient “l'esprit de responsabilité”. C'est du n'importe quoi. J'ai personnellement même renoncé à prendre des antibiotiques à large spectre après m'être rendu à l'évidence que je n'étais pas médecin, et que je ne saurais pas quand les utiliser. Ma pharmacie se limite donc à du paracétamol (médoc multi-usage par excellence), de l'Imodium, et un désinfectant intestinal (en plus de désinfectant et de pansements).

Est-ce que vous aurez besoin de plus? Un traitement anti-palu peut parfois être judicieux. Mais on parle là de long cours. Sans vouloir minimiser cette plaie qu'est le palu (dont on a déjà parlé sur ce forum), si vous êtes dans des régions infectées, vous risquez d'y être pendant des mois. Et là, il faut penser à des solutions alternatives (qui pourraient faire l'objet d'un autre sujet).


J'ai l'impression d'avoir oublié plein de trucs, et au besoin je complèterai à l'occasion. Je vais conclure par un exemple de liste au long cours. Attention: elle n'a [u]pas[/u] été validée sur le terrain (je m'interroge au sujet de la doudoune en particulier), c'est juste une petite liste “fiction”. Et comme toutes les listes, elle reflète des choix faits par le bonhomme, qui ne seront pas valables pour tout le monde. Par contre, cette petite fiction montre qu'il n'y a pas besoin d'avoir un sac de 15kg pour partir au long cours.

PS: Quelques poids manquent (pharmacie), et d'autres sont légèrement sous-estimés (pansements, bricolage: il s'agit des poids pour une sortie “normale”).

[url=http://www.randonner-leger.org/forum/uploads/5428_untitled.png][img]http://www.randonner-leger.org/forum/uploads/thumbs/5428_untitled.png[/img][/url]

EDIT - Ortho

la_mul_au_long_cours.1342123110.txt.gz · Dernière modification: 2012/07/12 21:58 par Kam