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✅ Formation "Encadrement et secourisme en montagne" : proposée les 6 et 7 juillet en Ariège ✅
#1 02-01-2019 21:27:20
- Naxh
- Marmotte Pyrénéenne
- Lieu : Bordeaux
- Inscription : 28-07-2015
- Site Web
[Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
* Sortie du Comité Sud Ouest - Nouvel an au refuge des Oulettes de Gaube les 29 et 30 décembre *
Participants
Naxh
Sonic
Sylvain
Gui3gui
Luccio33
Highpictv et Fabi
Alain
Romu et Mae
Tomi
Itinéraire :
Le départ s’est fait du Pont d’Espagne, à Cauterets. Deux itinéraires différents étaient prévus pour la montée jusqu’au refuge des Oulettes de Gaube.
Un premier accessible aux débutants qui est l’itinéraire classique, donné pour 2h30 en été et 700m de dénivelé. Nous avions prévu de le faire en 4h.
Un second réservé aux initiés, qui passait par le vallon de Pouey Trenous, la brèche Peyrot et le lac Chabarrou avant de descendre sur le refuge. 1300m de dénivelé et 7h de marche.
Liste :
https://lighterpack.com/r/rlzp4
Voilà pour la mienne, je laisserai chacun publier la leur s’ils le souhaitent. Je n’ai pas mentionné les extra dedans, mais il y avait quelques grammes de nourriture à partager, bocaux en verre et autres items à faire pâlir des MULs
Au final, je n’ai pas touché aux lyophilisés et je n’ai mangé qu’une seule barre feed. Les extras ont largement suffi.
Je n’ai pas eu froid, que ce soit la journée ou la nuit. La polaire ne m’a que très peu servie, je pense que j’aurais pu m’en passer et me contenter du t-shirt ML mérinos + veste et doudoune en statique. Je n’ai pas eu à utiliser les moufles non plus mais nous avons eu des conditions très agréables. En cas d’intempérie ou d’immobilisation forcée, elles auraient été nécessaires.
Je ne suis pas fan d’une trop grosse compression de la doudoune finalement, un peu peur qu’elle n’apprécie pas à force. Je pense que je vais inverser les sacs et la mettre dans le Luxe Outdoor, et me servir du petit sac pour chaussettes / gants / bonnet etc.
J’ai prévu une tente 2 places car on a mutualisé un peu le matos. Et c’est Sonic qui a prévu réchaud / popotte / gaz (ah non, pas le gaz ) pour chauffer l’eau des lyophilisés que je n’ai pas mangés
Récit :
Vendredi 28 décembre.
Départ prévu vendredi à 18h30, en direction de Cauterets. Nous sommes deux voitures au départ de Bordeaux, on fera le trajet (presque) ensemble en se rejoignant sur une aire de repos pour le dîner. On saluera le sens commercial des gestionnaires de la station, qui demandent au premier groupe de manger dehors, alors que l’aire est littéralement vide, et qu’il fait 2°, car ils font l’affront de ne pas acheter un sandwich de 23 grammes à 6.50 €.
Bonne nouvelle, nous étions quelques-uns du deuxième groupe à ne rien avoir prévu, donc l’achat de quelques sandwichs et chips nous permettra de manger au chaud. Présentations faites et ventres remplis, nous repartons en direction du parking du Pont d’Espagne.
Nous arrivons sur place vers 23h, le parking semble désert, on peut se garer à une extrémité, pour aller planter les tentes dans la forêt, entre six arbres et trois rochers. Bien répartis, 4 dans des voitures, 4 sous tente. Extinction des feux, à demain tout le monde !
Bien emmitouflée dans mon Valandré Mirage doublé à l’intérieur d’un SOL Escape lite bivvy, je n’aurai pas froid de la nuit, à part un peu au visage. Je me réveille peu, 8h arrive vite.
Samedi 29 décembre.
8h, ça commence à s’agiter sous les tentes, le thermomètre affiche -2°. C’est correct pour un matin montagnard en décembre. Pas de quoi me décourager de passer la prochaine nuit dehors, alors j'empaquette la tente et le matelas dans le sac.
Une voiture de plus arrive, Romu et Maëlys se joignent à nous. De mon côté, j’en chie un peu à trouver une place pour mes crampons dans mon sac. Je n’ai pas de housse de protection et je ne trouve pas comment les fixer à l’extérieur du sac. Luccio me sauvera en me prêtant une housse, me permettant de les glisser dans la poche en mesh. L’ultra tour 22 n’est pas un sac d’alpi, c’est certain, mais pour une première, il fera bien le job !
On commence alors la montée, en direction du refuge des Oulettes de Gaube. Les premiers mètres se font en commun pour les deux itinéraires. On en fera même quelques-uns en trop, occupés par nos discussions et oubliant que l’on ne chemine pas ensemble toute la journée !
Bonne route aux courageux qui empruntent l’itinéraire long (Luccio, Alain, Highpic et Fabi), de notre côté, on rebrousse chemin pour retrouver le sentier classique. Il y a de la neige çà et là mais c’est vraiment très léger. Nous avons bien fait de laisser de côté l’idée d’embarquer des raquettes, qui n’auraient été d’aucune utilité.
En revanche, on se retrouve assez vite à devoir passer sur de grandes plaques de verglas qui juchent le sentier. C’est une véritable patinoire, certaines de nos foulées semblent être des pas de danse ou des exercices de gymnastique. Qui sera le premier à faire le grand écart ?
Après 50 minutes de montée, nous voilà au lac de Gaube. On avance bon train, à ce rythme on devrait arriver au refuge pour le déjeuner. On y fait une courte pause, pour grignoter quelques fruits secs et boire un peu, avant de repartir. Les panneaux indiquent alors 1h30 jusqu’au refuge (en estival).
Le sentier commence à être enneigé par endroits et ça permettra d’initier la valse des vautres, par Sonic ! Ça pique un peu, mais on continue. S’en suivront quelques autres pas artistiques, aucun ne fut immortalisé.
En cours de montée, nous voyons Tomi arriver. Il nous a rattrapé, on va pouvoir terminer notre cheminement ensemble.
Après plus d’une heure de marche, ça semble monter un peu moins et on s’enfonce de plus en plus dans la vallée. A partir de ce moment, on a l’impression que le refuge se cache derrière chacune des buttes qui se trouvent sur notre chemin. Mais non, il n’est toujours pas là. Pourtant, il commence à faire faim.
On commence à croiser pas mal de monde en sens inverse. C’est bon signe, beaucoup de randonneurs font l’aller-retour au refuge dans la journée et la concentration de monde à cet endroit-là semble nous indiquer que le refuge est juste là, derrière. Ben non, toujours pas ! Il faudra encore pousser un peu sur nos gambettes et faire taire nos ventre gargouillants avant d’entrevoir le si-convoité refuge.
Nous trouvons que suivre le sentier est totalement surfait et nous nous engageons sur une (très très très) courte et (très) raide montée, où j’apprendrais que mettre un coup de poing à la neige (bien qu’involontaire) n’est VRAIMENT pas l’idée du siècle. Ça pique. Mais nous y sommes ! Pas tant épuisés par la montée (qui fut assez rapide en soit) que creusés par la faim, nous nous engouffrons dans le refuge, déjà occupé par un couple de Toulousain, qui nous accueille timidement.
Finalement, en quelques échanges, le ton devient de plus en plus convivial et familier. J’apprécie beaucoup ces rencontres montagnardes, souvent enrichissantes et toujours agréables.
Une étagère pleine de chaussons nous attend, on ne se fera pas prier pour laisser nos chaussures aux vestiaires. Ni pour tuer la boite de truffes au chocolat que j’avais porté jusqu’alors …
Nous visitons alors le refuge qui s’avère vraiment spacieux. La seule vue du dortoir suffira à me pousser à faire une infidélité à ma tente. C’est bien dommage d’avoir porté tente et matelas pour rien, mais ce le serait encore plus de ne pas profiter de ces lits bien douillets et qui ne demandent qu’à nous accueillir !
Fort heureusement, Sonic ne tardera pas non plus à m’annoncer son souhait d’abandonner la tente à son tour. Ça tombe bien, c’était déjà plié dans ma tête
Vint ensuite probablement le moment le moins MUL de ma vie de MULe. Prenez 7 sacs que vous videz de tout leur contenu dit « extras » et remplissez une table entière de refuge avec diverses victuailles à boire ou à manger. Voilà, le tour est joué !
Finalement, à attendre d’arriver au refuge pour manger, nous avons un peu loupé le coche de notre faim. Ça s’essouffle doucement, nous nous contenterons de grignoter chocolat, carottes (vraiment !) et de boire du thé.
Aucune ascension n’étant prévue pour l’après-midi, nous en profitons pour flâner, profiter du soleil ou de la chaleur du poêle, remplir les bouteilles d’eau (même pas besoin de faire fondre de la neige !) et nous reposer.
Un peu plus tard dans la journée, Luccio et Alain arrivent au refuge, suivis ensuite par Highpic et Fabi. Leur itinéraire (bien plus fastidieux) ne leur ayant pas permis d’arriver vers 14h et de faire les pilliers de bar refuge, comme nous
On se raconte alors un peu nos épopées et surtout … les sacs continuent de se vider. Fort heureusement, il n’y a pas énormément de monde au refuge à part notre groupe. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il y avait 6 personnes en plus de nous. 6 personnes qui ont dû halluciner en voyant la quantité de nourriture que l’on pouvait sortir de nos sacs…
La nuit tombant, nous jugeons approprié d’attaquer l’apéro. Pendant que certains mettent tout leur cœur à préparer les tartines, d’autres remplissent les verres et font chauffer de l’eau. S’en suivra une longue soirée, des plus agréables et conviviales, qui n’eut rien à envier aux plus beaux festins de réveillon.
Après plusieurs heures à profiter de ces délicieux instants au coin du poêle, nous finirons par rejoindre nos duvets dans le dortoir. Seul Tomi aura le courage d’aller dormir dans sa tente. Je salue encore la performance
Ah… J’ai oublié de parler du sublime spectacle que le ciel nous a offert cette nuit-là. Certainement pour parfaire l’instant. Des étoiles indénombrables, une voie lactée qui se dessine délicatement et des sommets majestueux qui nous entourent. J’ai d’ailleurs profité d’un trou de sommeil entre 3 et 4h du matin pour sortir contempler ce spectacle que la nature nous offrait. Loin de la pollution lumineuse des villes, du brouhaha du quotidien. Juste la montagne, le ciel et le silence. Un cadeau dont je ne me lasserai jamais.
Dimanche 30 décembre.
7h, les fermetures éclairs des duvets viennent rompre le silence du dortoir. Certains resteront au refuge pour la matinée, d’autres se lanceront dans l’ascension du Petit Vignemale.
Nous nous retrouvons dans la pièce du poêle, émergeant doucement autour de nos thés, cafés ou chocolats au lait. La lune éclaire le haut des sommets, bien que le soleil commence à se lever, le spectacle de la nuit est encore un peu présent.
Vers 8h, nous nous mettons en route, sacs allégés des items inutiles puisque nous faisons un aller-retour, crampons prêts à être chaussés. Nous commencerons sans. Je découvre alors les sensations de vraiment évoluer dans la neige (et d’essayer de marcher dans les traces de ceux de devant, qui ont au moins 30 cm de jambes de plus que moi ).
Clairement, je marche mais je sens très vite que je vais en chier ! C’est tout autre chose qu’évoluer sur un sol stable, je n’ai pas envie de traîner 30 mètres derrière alors qu’on commence tout juste donc je fais de mon mieux pour suivre le rythme. Je me questionne franchement sur ma capacité à suivre jusqu’au bout. Un referendum s’établit entre moi et moi-même sur la question de suivre ou de faire demi-tour tant que je peux le faire seule, sans emmerder quelqu’un qui devra faire demi-tour avec moi !
Nous arrivons dans une pente un peu plus raide, il est temps de chausser les crampons. Première difficulté… Mon pied ne rentre pas bon sang, pourtant je les ai réglés avant de partir ! Etant reine en matière de patience, je perds mon sang froid en approximativement 12 secondes. Fort heureusement, Highpic m’aidera à saucissonner tout ça comme il faut.
Bon, me voilà debout sur ces espèces d’armes blanches prêtes à en découdre avec qui que ce soit qui me regarderait de travers. La marche avec crampon (tout du moins, en montée…) se fait de manière assez naturelle. L’accroche dans la neige est vraiment agréable !
Nous attaquons donc des pentes… un peu plus raides. Luccio prend le relais d’Highpic pour faire la trace. J’essaie de le suivre de près… Mais j’ai encore un souci de taille de jambes. Highpic percevant ma peine à suivre commandera des traces un peu plus serrées. Voilà qui va mieux. Bon, plus aucune excuse pour ne pas avancer maintenant.
Enfin si, j’en peux pluuuuuuuuuuuus ! J’ai la sensation que le col recule à mesure qu’on avance (certains diront que c’est moi qui recule quand je marche !) et je me dis que je laisserai le groupe monter seul au sommet, je les attendrai au col.
Après de longues minutes (heures ?) on arrive enfin au col. Je reçois les félicitations de Sonic, toujours d’un soutien sans faille ! J’exprime alors l’idée de rester au col, tout en ingurgitant une de mes barres feed. Il me faut au moins ça j’ai l’impression d’être en panne sèche. Mais on me dit que ce serait dommage, qu’il ne reste qu’une heure d’ascension et qu’en plus je vais me geler le cul si je reste ici !
D’humeur peu contrariante (et surtout avec l’envie d’y aller au fond des tripes !), j’accepte donc de tenter d’aller au bout, tout en sachant que les minutes à venir vont s’avérer pénibles. On se remet donc en route avec des rythmes bien différents. Je suis à la traîne évidemment, mais Alain et Luccio restent à proximité, m’encourageant dans cette montée qui m’est bien délicate.
A mi-chemin, je suis prise d’une douleur vive sous la poitrine. Comme un point de côté, mais vraiment sur l’avant, et ça fait une barre qui me donne la nausée. Bon, voilà, je découvre les bienfaits de la gueule de bois en altitude. Bravo le veau, j’ai un peu honte et ce serait encore plus minable d’être incapable de monter à cause de ça ! Donc on s’bouge le cul ma p’tite dame.
Le sommet se rapproche, de plus en plus … et m’y voilà. Je suis épuisée, lessivée mais tellement heureuse. Moi qui ne demandait qu’une sortie d’initiation et imaginait un simple aller-retour au refuge, je me retrouve à monter pour la (juste) deuxième fois un 3000. Et pour la première fois en hiver… Mes lunettes sombres cacheront assez bien l’émotion qui m’envahit à ce moment-là. Je suis ravie, ravie d’être là, reconnaissante envers tout le groupe qui m’a encouragée et conseillée à chaque moment délicat.
La récompense vaut bien l’effort… Un sublime panorama sur de magnifiques sommets pyrénéens. Et au loin, reconnaissable entre mille, le pic de Néouvielle que j’affectionne tant.
Il est temps de redescendre. La satisfaction laisse place à l’appréhension. Bah oui, la montée était assez raide. Ça se descend comment maintenant ?! Sonic et Alain s’attelleront à me faire descendre prudemment, en m’expliquant les techniques qui devraient me permettre d’arriver en bas, entière.
Nous entamons donc la descente jusqu’au col, et aussi raide soit-ce, c’est vraiment très agréable. Une drôle d’impression de marcher dans de la crème glacée, le talon qui s’enfonce juste ce qu’il faut. J’avance bien et l’appréhension disparaît petit à petit. Finalement, ça me semble bien moins pénible qu’une descente raide en été !
Bon, c’était sans compter que j’allais m’entraver avec mes crampons et sceller mes deux pieds ensemble. Je vis alors le sol se rapprocher, assez vite… En une seconde, je me retrouve à plat ventre, en train de glisser avec un bâton qui se fait la malle. Ne voulant pas affoler mes deux accompagnateurs quelques mètres devant moi, je lance un délicat « s’il vous plaît ? Vous pouvez récupérer mon bâton ? ». Je glisse assez peu finalement. Une fois bien arrêtée, je démêle mes pieds et me relève. Personne derrière… devant, ils ne me regardaient pas. Parfait, personne n’a vu la manœuvre. Je peux continuer dignement.
On arrive enfin au col, ou le reste du groupe nous attend. Soudain, on me demande si le petit épisode de luge fut agréable. Merde. Moi qui pensait avoir fait ça discrètement, finalement j’avais un public bien attentif, qui n’a pas raté une miette de mon plat digne d’une otarie enfermée dans un delphinarium.
Une fois cet aparté clos, nous entamons donc le retour jusqu’au refuge. La pente est bien raide par endroit et les glissades ne sont pas loin. Vraiment pas loin, de moins en moins loin… Et cette fois-ci, c’est Gui3gui qui se paie l’honneur de tester la capacité de glisse de la neige ! Quelques mètres sur les fesses. Mouais, on me la fait pas à moi, je suis sûre que c’était pour aller plus vite que les autres !
Vers 14h nous sommes de retour au refuge. On s'attable afin de partager un dernier repas ensemble avec les restes de la veille (toujours pas besoin de toucher à mes lyophilisés, je tiens à le signaler).
Après cet aller-retour au sommet du Petit Vignemale, une sieste serait la bienvenue ! Mais ce n’est pas au programme, il nous reste encore quelques kilomètres pour rejoindre le parking, et 3 heures de route pour rentrer sur Bordeaux. La journée est loin d’être terminée.
Après notre nouvel an “avant l’heure”, personne ne décide finalement de pousser jusqu’au 1er. Seul Tomi passera une dernière nuit au refuge pour ne rentrer que le lendemain. Nous remettons nos chaussures et nous prenons la route du retour. Chacun marche à son rythme et le groupe s’effiloche, nous nous retrouverons de toute manière tous au parking.
Si on croyait que le sol était une patinoire à l’aller, c’est parce que nous n’avions pas encore vécu le retour ! (Logique… Captain Obvious) Les plaques de glace sont extrêmement traîtres en descente, et je me paie encore une belle vautre sur le fessier. L’appréhension prendra ensuite le dessus et la crispation dans mes jambes entraînera de plus en plus de légères glissades.
Comme souvent lorsqu’on a un itinéraire en aller/retour, le chemin commence à nous sembler interminable. J’essaie de contrebalancer ce sentiment par le fait qu’une fois dans la voiture, je regretterai les montagnes, comme à chaque fois ! Alors essayons de profiter de ce retour, aussi glissant soit-il…
Nous arrivons finalement aux voitures alors que la pénombre commence à envahir les lieux. Nous n’aurons pas besoin de sortir les frontales mais cela s’est joué à quelques minutes seulement.
Il est temps de ranger les sacs dans les voitures, se rendre les affaires prêtées et se dire au revoir en se souhaitant un bon retour.
Une fois de plus, je rentre chez moi le sourire au lèvres de ce fabuleux week-end. Des paysages sublimes, une expérience inoubliable et des rencontres très agréables. Merci encore à tous, pour votre bonne humeur, vos conseils et votre présence ! A très bientôt je l'espère.
Dernière modification par Naxh (04-01-2019 09:54:42)
« L'homme qui va à pied, préparé à camper à toute place et par tout temps est le plus indépendant sur terre. »
Mon trombi de Marmotte ici.
Liste de base, 3 saisons : https://lighterpack.com/r/7km93j
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#2 02-01-2019 21:57:27
- luccio33
- MUL sans grade
- Inscription : 24-11-2005
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Très chouette virée en effet !
Merci pour le récit !
Enfin si, j’en peux pluuuuuuuuuuuus ! J’ai la sensation que le col recule à mesure qu’on avance (certains diront que c’est moi qui recule quand je marche !) et je me dis que je laisserai le groupe monter seul au sommet, je les attendrai au col.
Je tiens à préciser, qu'en effet, ce jour là, le col recula !!
petit poids,
avec joie!
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#3 02-01-2019 23:16:44
- gafyroots
- Membre
- Lieu : Dax
- Inscription : 10-02-2017
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Cool, c'est ici même que j'ai attrapé le virus de la montagne l'hiver ! Le poêle qui ronronne avec la vue sur le Vignemale
Belle sortie, bonne ambiance, sympa à lire.
Dernière modification par gafyroots (02-01-2019 23:17:19)
Marcher, c'est retrouver son instinct primitif, sa place et sa vraie position, son équilibre mental et physique. C'est aller avec soi, sans autre recours que ses jambes et sa tête. Sans autre moteur que celui du coeur, celui du moral. J. Lanzmann
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#4 02-01-2019 23:35:20
- Stéphane_33
- Membre
- Lieu : Bordeaux
- Inscription : 05-12-2018
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Merci pour ce super récit et les photos, ça fait plaisir de voir des MULs en pleine action
Je ne connais pas l'itinéraire par le vallon de Pouey Trenous, ça passe comment, pas trop raide au niveau du col Peyrot ?
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#5 03-01-2019 00:13:12
- tolliv
- Sérénitude
- Lieu : Toulouse
- Inscription : 06-09-2016
- Site Web
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Je ne dirais qu'un mot : bravo Naxh de t'être accrochée (bon ça fait 5 mots en fait).
Les photos sont somptueuses et le repas gargantuesque !
"La vie est trop courte pour être petite"
Mes récits désopilants publiés sur RL, mes bricolages et quelques idées saugrenues : >> ICI <<
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#6 03-01-2019 00:28:53
- xROMUx
- Membre
- Inscription : 31-05-2008
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Ahah,
Merci pour ce chouette récit.
Heureux d'avoir revu des têtes que je n'avais pas vu depuis..pff quelques années...
Content de mon coté d'avoir fait découvrir la montagne hivernale à Mae, en condition presque safe.
Et bravo.
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#7 03-01-2019 02:28:33
- martie
- Membre
- Inscription : 04-03-2011
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Merci pour le partage et ce chouette récit ainsi que les photos...
Ah que la montagne est belle...
Amusant de voir avec d'autres couleurs, un peu de neige - quand même! - des coins que j'ai arpentés cet été!
Et dommage que la montagne soit si loin d'ici...Et il faudrait attendre l'été prochain pour y retourner?!
Mais quel dommage aussi de n'avoir pas saisi cette occasion unique...
martie
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#8 03-01-2019 09:03:50
- 06chamois
- Membre
- Lieu : Là-haut
- Inscription : 13-11-2018
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Ouhhh là là le, les repas n'étaient pas vraiment MUL et la table juste assez grande pour tout y mettre
Bravo pour cette sortie de fin d'année.
Courage et ténacité Naxh dans quelques années d'entraînements tu les monteras les 3000 sans même t'en rendre compte
Jolies photos mais peu de neige en effet.
Pour bientôt nous ne sommes qu'au début de l'hiver.
La montagne entretient à la fois la tête et le corps, alors plus d’hésitation = vive la randonnée
Mon trombi : https://www.randonner-leger.org/forum/v … p?id=35338
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#9 03-01-2019 10:31:58
- highpictv
- dit "Hichpyche"
- Lieu : Talence, Bidart ou Aragnouet
- Inscription : 01-06-2005
- Site Web
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Salut à tous
Comme l’a dit Naxh, notre petit groupe est allé visiter le vallon de Pouey trenous. Après avoir longé le gave de Marcadeau jusqu’au pont de cayan, nous attaquons une rude montée pour atteindre le vallon et nous diriger vers le col de Peyrot.
Faby ayant un peu la pression du fait d’une ancienne douleur au genou, d’une longue période sans montagne et des 3 gars qui galopaient devant, a un peu perdu le moral. Du coup j’ai préféré lui proposer de faire demi-tour. Mais cela faisait beaucoup de descente-remontée alors que le lac de Gaube était tout proche, de l’autre côté de la crête.
Cela tombait bien, la carte indiquait juste en face de nous un petit col au nom attirant : col de la Coste Ardoune, tout un programme Juste 200 m de d+ dans un bon terrain à isards. Le sanglier pouvait enfin s’exprimer
Du col, descente tout droit vers le lac en crampons sur neige et terre gelée : rapide et efficace et bonne nouvelle l’essuie-glace du genou de faby semble avoir disparu.
Il ne reste plus que la longue remontée vers le refuge mais sur un chemin plus facile.
Le reste, Naxh vous l’a raconté : une belle rando avec des MUL bien sympas comme d’hab
L’itineraire
Le vallon de Pouey trenous
Vers le col de la coste ardoune
Au col
La descente vers le lac vue du haut (je n’arrive pas à poster la photo droite )
Vue du bas
Sur le lac gelé (la tête en bas )
Dernière modification par highpictv (03-01-2019 17:19:29)
- Mieux vaut être mort en vallée d'Aure que vivant en vallée de Campan (proverbe local) -
Mes randos dans mon trombino.
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#10 03-01-2019 10:42:12
- einganien
- Membre
- Lieu : Marseille
- Inscription : 30-12-2015
- Site Web
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Non mais vous n'avez pas compris, Naxh va en chier toute sa vie, elle a les jambes et les poumons trop petits !
C'est pas mon dada, va falloir qu'un jour je me frotte à la vrai neige glacée avec des crampons.
J'en ai bouffé l'été, mais on avait pas besoins des pointes, la neige était molle.
En attendant je vois que vous vous êtes éclatés !!
Tomi, ça a donné quoi ta nuit dans la neige et avec quel matos ??
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#11 03-01-2019 10:54:05
- Stéphane_33
- Membre
- Lieu : Bordeaux
- Inscription : 05-12-2018
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Merci highpictv, le vallon de Pouey trenous à l'air très joli, à découvrir donc.
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#12 03-01-2019 11:52:45
- luccio33
- MUL sans grade
- Inscription : 24-11-2005
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Merci pour ce super récit et les photos, ça fait plaisir de voir des MULs en pleine action
Je ne connais pas l'itinéraire par le vallon de Pouey Trenous, ça passe comment, pas trop raide au niveau du col Peyrot ?
Hello
Qq photos supplémentaires du haut du vallon de Pouey Trenous :
Panoramique du haut du vallon. La brêche Peyrot est sur la partie de gauche
Couloir de neige emprunté (max 30° je dirais)
Dans la pente
Le haut du couloir
Ligne de crête. La brêche Peyrot est tout à droite en fait (mauvais cadrage )
Vu depuis la brêche !
petit poids,
avec joie!
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#13 03-01-2019 11:57:55
- laxmimittal
- Membre
- Inscription : 23-10-2016
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
merci à naxh, Luccio et highpictv pour ce super retour;
votre virée fait bien envie;
je compatis avec naxh.
Courage, finalement tu vois, tu y arrive à chaque fois
Bonne année à tous ;
L.
La touche Majuscule de mon ordinateur fonctionne mal.
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#14 03-01-2019 12:30:04
- Naxh
- Marmotte Pyrénéenne
- Lieu : Bordeaux
- Inscription : 28-07-2015
- Site Web
Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Merci beaucoup pour vos messages, ravie que le récit vous plaise. Comme à chaque fois, je prends beaucoup de plaisir à les écrire, ça me permet de revivre un peu des moments que j'ai beaucoup apprécié !
Merci également pour vos messages d'encouragement. C'est clair qu'avec l'entraînement, ça vient petit à petit. Quand je repense à mes randos d'il y a un, deux, trois ans, je me rends bien compte de l'évolution. C'est appréciable mais bon, j'ai quand même toujours l'impression d'être un bon boulet !
Merci Highpictv et Luccio pour vos compléments d'infos et de photos
Je tiens à préciser, qu'en effet, ce jour là, le col recula !!
Vilain !
Non mais vous n'avez pas compris, Naxh va en chier toute sa vie, elle a les jambes et les poumons trop petits !
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Mais c'est fini oui ?!!! tss tss tss
Dernière modification par Naxh (03-01-2019 13:24:59)
« L'homme qui va à pied, préparé à camper à toute place et par tout temps est le plus indépendant sur terre. »
Mon trombi de Marmotte ici.
Liste de base, 3 saisons : https://lighterpack.com/r/7km93j
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#15 03-01-2019 13:59:01
- highpictv
- dit "Hichpyche"
- Lieu : Talence, Bidart ou Aragnouet
- Inscription : 01-06-2005
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Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Non mais vous n'avez pas compris, Naxh va en chier toute sa vie, elle a les jambes et les poumons trop petits !
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Surtout que ce n'est pas vrai, je ne l'ai pas entendu souffler une seule fois et elle grimpe très bien, ça manque juste un peu de technique (surtout pour descendre)
Dernière modification par highpictv (03-01-2019 13:59:29)
- Mieux vaut être mort en vallée d'Aure que vivant en vallée de Campan (proverbe local) -
Mes randos dans mon trombino.
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#16 03-01-2019 15:35:26
- tomi
- Qui ça ?
- Lieu : Belledonne + Euskal Herria
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Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Merci à Naxh et aux photographes pour ce joli souvenir, et à nouveau pour la mise sur pied de ces deux jours (le temps passe et il devient parfois difficile de se botter le c. pour sortir).
Merci à tout le groupe pour la bonne humeur communicative, les provisions solides et liquides (on n'est pas des bêtes quand même !) et mention spéciale à Luccio et Highpictv pour la trace vers le petit Vignemale.
Le Vignemale prend déjà le soleil
Après le chaussage des crampons
Quelques langues traînent sur la neige
Le vallon du refuge de Baysselance
Sonic déboule à la hourquette d'Ossoue (de l'air, de l'air !)
Petit Vignemale : vue au nord vers le lac de Gaube
Massif du Mont Perdu/Gavarnie depuis le sommet
Vue vers l'ouest : Pique Longue à gauche, Balaïtous au centre
La troupe à la hourquette
Que fait la police ?
Lundi, refuge et Vignemale depuis la tente
Dernier coup d'œil sur le Vignemale
Depuis le lac de Gaube, le Petit Vignemale au centre haut de la photo
Edit : orthographe
Dernière modification par tomi (03-01-2019 17:25:40)
Monsieur Miko, attendez, vous ne pouvez pas faire ça ! - Toi pas t'inquiéter, Miko pouvoir. (Vuillemin)
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#17 03-01-2019 15:42:28
- Naxh
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Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Merci pour les photos Tomi, et merci de ta présence également, ce fut un plaisir de te revoir !
Que fait la police ?
Une petite pause discretos... ou pas
« L'homme qui va à pied, préparé à camper à toute place et par tout temps est le plus indépendant sur terre. »
Mon trombi de Marmotte ici.
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#18 03-01-2019 16:09:34
- tomi
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Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Tomi, ça a donné quoi ta nuit dans la neige et avec quel matos ??
Après hésitations j'ai finalement laissé ma couette Cumulus (chargée à 350 grammes de duvet) à la maison.
J'ai donc dormi dans une Akto (Hilleberg) complète, c'est-à-dire double toit, chambre intérieure et "footprint" dédié (dans les 1,8 kilo l'ensemble).
Matelas Ridgerest épais (Solar ou Solite, je ne sais jamais, épaisseur 2 centimètres, recoupé dans la longueur et d'un peu moins de 300 grammes du coup).
Quilt Triple Zéro chargé à 230 grammes (500 grammes de poids total).
Sur moi, chaussettes merino légères, combinaison fine en merino, doudoune sans capuche à 60 grammes de duvet.
Sur le quilt, en lieu et place de la couette Cumulus initialement prévue, j'ai posé une doudoune chargée à 240 grammes de duvet (plus que le quilt donc).
Sur la tête, puisque le quilt n'a pas de capuche, bonnet merino épais la première nuit, et cagoule synthétique la seconde.
C'était une première utilisation et donc un genre de test pour le quilt et la tente complète; quilt acquis il y a quelques mois et seulement utilisé à la maison, tente achetée d'occasion il y a plusieurs années et plus souvent prêtée que servie et en tout cas jamais dans cette configuration (complète et en hiver).
J'ai noté une différence de température sensible entre la chambre intérieure que j'utilisais pour la première fois d'ailleurs, et l'abside.
Deux nuits très douces vu l'altitude -2100 mètres- et la période.
Sous la tente : -2 à -3 degrés la première nuit, -1 degré la seconde.
Ecart faible entre les deux mais seconde nuit plus confort que la première (l'acclimatation sûrement , ou le fait de ne pas avoir bu de jaja le second soir); je me suis réveillé moins souvent la deuxième nuit.
Donc, équipement limite pour ces températures pourtant "clémentes", toujours comparativement à l'altitude et à la saison.
Je n'aurais pas eu la grosse doudoune d'hiver posée sur le quilt, j'aurais très mal ou très peu dormi.
edit : orthographe
Dernière modification par tomi (03-01-2019 16:58:21)
Monsieur Miko, attendez, vous ne pouvez pas faire ça ! - Toi pas t'inquiéter, Miko pouvoir. (Vuillemin)
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#19 03-01-2019 18:38:03
- laxmimittal
- Membre
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Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
bonjour Tomi,
une petite question. as-tu eu de la condensation dans la chambre intérieure de la Akto ?
L.
La touche Majuscule de mon ordinateur fonctionne mal.
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#20 03-01-2019 21:01:34
- tomi
- Qui ça ?
- Lieu : Belledonne + Euskal Herria
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Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Bonsoir Laxmimittal
Pas de condensation sur la tente intérieure, mais bizarrement à la fin de la seconde nuit la doudoune était trempée sur l'extérieur, l'évaporation de la chaleur corporelle ayant condensé sur le tissu (rien de tout cela lors de la première nuit à peine plus froide, peut-être une hygrométrie différente lors de la deuxième).
Monsieur Miko, attendez, vous ne pouvez pas faire ça ! - Toi pas t'inquiéter, Miko pouvoir. (Vuillemin)
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#21 03-01-2019 21:30:26
- highpictv
- dit "Hichpyche"
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Re : [Récit + liste] Sortie CSO - Nouvel an à Gaube les 29 et 30 décembre
Bonsoir Laxmimittal
Pas de condensation sur la tente intérieure, mais bizarrement à la fin de la seconde nuit la doudoune était trempée sur l'extérieur, l'évaporation de la chaleur corporelle ayant condensé sur le tissu (rien de tout cela lors de la première nuit à peine plus froide, peut-être une hygrométrie différente lors de la deuxième).
C’est normal, à ces températures le point de condensation se situe juste à la surface de la doudoune ou de ton duvet. Ce qui est problématique voir pire si c’est dans le duvet lui même. Le « mieux » ou le moins pire est que ça givre en surface mais il faut qu’il face un peu plus froid.
L’hiver on a jamais de condensation sur la toile de tente ou alors du givre.
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