Aller au contenu

Annonce

#51 19-03-2012 08:47:36

spigi
Membre
Lieu : Bruxelles
Inscription : 30-12-2007

Re : Le jeûne en randonnée

Kam a écrit :

Plus ça se prolonge, et plus ça empire. La bouffe. Il n'y a que ça qui compte. Ou alors on se résigne et on devient un légume.

  Miam ! lol
... Sûrement pas fait exprès ça !  wink

Il y a à boire et à manger dans tout ce qui se dit là !

... Faut dérider le sujet  wink

Dernière modification par spigi (19-03-2012 08:54:37)

Hors ligne

#52 19-03-2012 09:29:36

ith
Version Light
Inscription : 08-03-2007

Re : Le jeûne en randonnée

Kam a écrit :

Bon allez, on arrête les faux-semblants, et je vais aller encore plus loin que Thierry. Homéopathie 2.0.

Iksarfighter a écrit :

Et un Musulman qui veut randonner en période de Ramadan? Il lui faut bien des infos sur comment bien gérer cela.

Un musulman qui voyage n'a pas à jeuner.

Il me semble aussi. Toutefois, je n'ai pas de références exactes sur ce point. Ce serait mieux.

Kam a écrit :

Au bout de quelques jours, le corps commence à changer. On ressent des sensations étranges, en particulier au niveau des bras dans mon cas. Le corps qui se bouffe lui-même, qui "consomme" ses muscles faute de mieux.

AMHA : Il faudrait être plus nuancé...

Cela dépend de tes réserves de graisse, et donc de ta morphologie. Sur le plan théorique, quelqu'un qui n'est pas maigre peut "durer" longtemps sur ses réserves. MAIS avant cela, de nombreux problèmes arrivent (tu en cites certains)
- Se pose le problème des changements physiologiques (troubles de la concentration, vertiges, trouble de la vue....)
- Se pose les problèmes digestifs (risque d’occlusion intestinale je crois...)
- Problèmes de déminéralisation et avitaminoses (dents, scorbut....)
- Pour un organisme en construction (enfants) dommages neurologiques définitifs.


Physiquement, je n'ai jamais complètement récupéré après ça et retrouvé ma morphologie d'avant.

Cela me semble être un point important. J'ai observé au SN que certains jeunes gens soumis à un exercice intense avec un apport nutritif limité (volontairement) en quantité et en qualité avaient de multiples problèmes pour certains : caries nombreuses, fractures d'effort, susceptibilité aux maladies....

Quant au site dont on parlait dans le premier post, entre les justifications à deux balles du genre "oui, mais Hypocrate le préconisait" (ils vont faire des stages "sangsues" pour respecter la théories des humeurs aussi?), et les prix complètement exorbitants (400 euros pour une semaine, alors qu'un AeM - ce que n'est pas le type - facture entre 30 et 50 euros par jour, et faut s'accrocher pour arriver aux 50) - no comment.
Bref, pour moi il s'agit d'une histoire de thunes, de "religion" (dans le mauvais sens: "croyance aux fantômes"), ou d'envie de vouloir jouer au somalien. Et croyez-moi, c'est tout sauf un jeu.

+1000

Je respecte totalement les démarches individuelles, y compris les plus A-normales, mais de là à en faire du prosélytisme.... neutral


"The more you carry in your bag, the less you carry on your head"

Hors ligne

#53 19-03-2012 11:05:30

eraz
multimedia
Lieu : Sancy
Inscription : 26-08-2007

Re : Le jeûne en randonnée

[modération]

AMHA ce sujet est intéressant pour la randonnée légère. En effet, avec nos sacs allégés au maximum, on se retrouve très souvent avec un poids de nourriture supérieure au poids de l'équipement.

Et du coup beaucoup cherchent à optimiser le poids de la nourriture et certains pourquoi pas de simplement le supprimer.

J'aimerais que l'on poursuive cette discussion, mais si possible avec moins de passion et sans attaques personnelles. Ce serait bien si un docteur spécialiste en alimentation (Vé?) pourrait nous apporter un regard scientifique.

eraz

Hors ligne

#54 19-03-2012 12:01:33

BigCactus
Co-administrateur
Inscription : 11-01-2006

Re : Le jeûne en randonnée

miguel a écrit :
boitagateau a écrit :

.
Je ne comprend pas pourquoi il est difficile de parler de ce sujet calmement !
....
Et personne n'a dit le contraire.

.

Parce que ton sujet n'a rien à voire avec la randonnée légère.

Miguel, de quel sujet parles-tu ? Le sujet de boitagateau (qui n'a pas créé ce sujet) ou le sujet d'Excalibur ?

Hors ligne

#55 19-03-2012 12:33:24

marcheur75
Membre
Inscription : 22-02-2009

Re : Le jeûne en randonnée

eraz a écrit :

[modération]

AMHA ce sujet est intéressant pour la randonnée légère. En effet, avec nos sacs allégés au maximum, on se retrouve très souvent avec un poids de nourriture supérieure au poids de l'équipement.

Et du coup beaucoup cherchent à optimiser le poids de la nourriture et certains pourquoi pas de simplement le supprimer.

J'aimerais que l'on poursuive cette discussion, mais si possible avec moins de passion et sans attaques personnelles. Ce serait bien si un docteur spécialiste en alimentation (Vé?) pourrait nous apporter un regard scientifique.

eraz

Le poids de la nourriture, et de l’eau, est largement supérieur au poids des équipements après un ravitaillement et jusqu’à deux jours avant la prochaine épicerie, pour ceux qui bivouaquent.

C’est bien effectivement là où il serait intéressant de gagner des centaines de grammes, ou des kilogrammes, alors que chasser le gramme ou la dizaine de grammes sur les équipements allège, proportionnellement, assez peu. On atteint là la limite de notre démarche.

Mais, à mon avis, bien que manger moins pour porter moins soit une option, il me semble préférable de planifier nos ballades en fonction des épiceries et de leurs jours d’ouverture, et des points d’eau, quand cela est possible.


Je n'ai pas lu tous les livres, hélas ! Mais la chair est réjouissante...

Hors ligne

#56 19-03-2012 12:40:37

Iksarfighter
Voyageur nordique allégé
Lieu : Toulouse ou Ariège
Inscription : 18-05-2009

Re : Le jeûne en randonnée

eraz a écrit :

[modération]

AMHA ce sujet est intéressant pour la randonnée légère. En effet, avec nos sacs allégés au maximum, on se retrouve très souvent avec un poids de nourriture supérieure au poids de l'équipement.

Et du coup beaucoup cherchent à optimiser le poids de la nourriture et certains pourquoi pas de simplement le supprimer.

J'aimerais que l'on poursuive cette discussion, mais si possible avec moins de passion et sans attaques personnelles. Ce serait bien si un docteur spécialiste en alimentation (Vé?) pourrait nous apporter un regard scientifique.

eraz

+1

Comment gérer le jeûne ou la sous-alimentation en randonnée légère donc ? Dans un but d'allègement mais aussi dans les cas d'imprévus où l'on peut se retrouver sans plus rien à manger.

oli_v_ier a bien perdu 4Kg lors de sa traversée de l'Islande en autonomie en 2008. Je suis sûr que les témoignages dans ce genre ne manquent pas.

Dernière modification par Iksarfighter (19-03-2012 12:41:21)


Randonnez en Norvège !

Plus on part doucement et plus on va loin !

Hors ligne

#57 19-03-2012 13:42:47

Bison
OpaRando
Lieu : Quaregnon - Belgique
Inscription : 05-01-2007

Re : Le jeûne en randonnée


La balance n'est pas un maître, mais un serviteur

Hors ligne

#58 19-03-2012 13:57:10

antoinepierre
Membre
Lieu : Avon-Fontainebleau
Inscription : 08-09-2010

Re : Le jeûne en randonnée

Pendant le mois du jeune les musulmans pratiquants ne boivent ni ne mangent du lever au coucher du soleil, le soir ils mangent !
Comparer le ramadan et une opération survie est très excessif.

Les conséquences lourdes telles que troubles de la vue, occlusion intestinales, séquelles neurologiques etc ... Ne se rencontrent, à ma connaissance, que dans les cas de personnes très gravement dénutries, ce que l'on a pu voir en Somalie, Soudan, Éthiopie ...
Je ne vois vraiment pas comment en randonnant en Europe nous pourrions arriver à ce point de dénutrition.

Les fractures d'effort chez les appelés :
De ce que j'ai vu, dans un même groupe soumis aux mêmes efforts, nourri de la même façon.
Les fractures sont directement liées à l'intensité et surtout à la répétion des efforts, pas à la quantité de nourriture disponible.
De même il m'a semblé que ces fractures touchaient plus les personnels en surpoids qui auraient du avoir plus de réserves, que les personnes maigrichonnes.
Je ne prétends pas avoir tout vu.

De ce que m'a dit une personne ayant subi une période de 2 ou 3 semaines d'assez forte sous-alimentation avec effort physique à fournir, type stage survie.
Il avait perdu 10 kg puis était revenu à son poids d'avant + 10 kg.
Comme si le corps se souvenait d'avoir été privé et voulait se constituer des réserves.
Ce n'était qu'une seule personne et je n'ai pas vérifié son dossier médical.

L'obsession de la bouffe ?
Bof, de ce que j'ai essayé, elle disparait au bout de 24/36 h.
Le pire est que lorsque l'on finit par se retrouver devant un vrai repas, ben on chipote, pas très faim.

Les récits d'Olivier, d'Andrew Skurka et d'autres parlent effectivement de personnes qui choisissent d'être légèrement sous-alimentées afin de porter moins.
Il s'agit d'exploits sportifs réalisés par des personnes entrainées, se connaissant très bien, connaissant très bien leur matériel.
Je peux les lire, éventuellement m'en inspirer mais surout pas les copier directement.

Pour illustrer ce dernier propos, il vous arrive peut-être de regarder du catch américain ?
Les catcheurs se tapent comme des brutes et réalisent des figures incroyables.
Ils précisent bien qu'ils sont des portifs entrainés et qu'il ne faut surtout pas essayer de les copier.

Le randonneur du dimanche que je suis se gardera donc d'imiter les options choisies par certains.

Dernière modification par antoinepierre (19-03-2012 17:18:45)

Hors ligne

#59 19-03-2012 14:06:21

Kam
Membre
Inscription : 19-01-2011

Re : Le jeûne en randonnée

Un dernière intervention sur ce sujet et je laisse la main aux autres.

Qu'on soit clair: est-ce qu'on se pose la question des effets sur l'organisme du jeûne ou de la sous-alimentation de façon générale, parce qu'après tout, ça touche la plupart des marcheurs à un degré ou à un autre (mais dans ce cas là il s'agit d'un sujet général sur la rando), ou est-ce qu'on inclut ça dans une réflexion sur l'allègement?

Dans le second cas, et c'est bien ce second cas qui me dérange (je parlais d'irresponsabilité), cela revient en gros à poser la question comme elle a été formulée dans le premier post, à savoir "est-ce que ne pas manger (ou me sous-alimenter - là c'est moi qui rajoute) est une piste pour alléger mon sac?".

Comme le disait Ith, chacun fait ce qu'il veut. Quelqu'un a envie de jeûner? Qu'il le fasse, je doute que ça dérange grand-monde. Par contre, conseiller cela à d'autres, c'est une autre histoire.

C'est un peu comme si quelqu'un venait présenter sa liste prévisionnelle et qu'on lui conseillait de prendre un duvet 5 ou 10° (ou même pas de duvet du tout, pour faire le parallèle avec la sous-alimentation et le jeûne) au lieu de son duvet 0°, qu'il prend parce que c'est les températures qu'il va faire et qu'il n'a pas d'autres couches thermiques qu'il pourrait porter la nuit.

Oui, ça serait un moyen de s'alléger. Oui, ça passe sous certaines conditions, et un certain nombre de gens ici le font. Ca ne me choque pas non plus de voir une liste où quelqu'un est juste en couches thermiques, parce que le gars sait ce qu'il fait. Par contre, se mettre à conseiller à d'autres de partir sans duvet ou avec un duvet ridicule par rapport aux températures serait irresponsable à mon avis.

Et je rajouterais que si l'on pose la question, c'est que la réponse est non. C'est le genre de trucs pour lesquels il faut être préparé.

Bref, c'est un sujet qui m'inquiète, parce que je me demande ce que sera le suivant si celui-ci est une interrogation légitime. Partir en autonomie sans abri ni sac de couchage? Partir sans contenant pour l'eau? Partir sans protections contre la pluie? Ou même: partir sans sac à dos avec juste un Opinel numéro 4 en poche?

Tous ces sujets vont dans le même sens. Encore une fois, ça ne veut pas dire que je ne serais pas intéressé pas la lecture du récit de celui qui est parti avec un Opinel numéro 4. Ca veut juste dire que ce ne sont pas des choses que l'on puisse conseiller comme étant des pistes d'allègement.

Hors ligne

#60 19-03-2012 14:13:39

eraz
multimedia
Lieu : Sancy
Inscription : 26-08-2007

Re : Le jeûne en randonnée

marcheur75 a écrit :

C’est bien effectivement là où il serait intéressant de gagner des centaines de grammes, ou des kilogrammes, alors que chasser le gramme ou la dizaine de grammes sur les équipements allège, proportionnellement, assez peu. On atteint là la limite de notre démarche.

Mais, à mon avis, bien que manger moins pour porter moins soit une option, il me semble préférable de planifier nos ballades en fonction des épiceries et de leurs jours d’ouverture, et des points d’eau, quand cela est possible.

Kikoo marcheur75 wink

Je pense que la démarche MUL est déjà largement appliquée à la nourriture. J'ai pu ainsi partir en autonomie sur des durées supérieures à 1 semaine (3 semaines est mon maximum pour l'instant). Et parfois à des endroits où il n'y a aucune épicerie et aucun points de ravitaillement possible. Pour moi il est hors de question d'envisager un jeûne sur de telles durées, accompagnée d'une activité physique intense. J'ai déjà jeûné (période la plus longue : 2 semaines - une cure de raisin en fait, donc avec un petit apport de calories sous forme de sucres) et j'ai essayer de faire un petit footing tranquille d'une heure pendant cette période : j'avais la tête qui tournait et des jambes en coton. Donc dans mon cas, je ne vois pas comment je pourrais aligner des journées de marche tout en jeûnant totalement.

Par contre arriver à réduire mes besoins caloriques et peut-être pratiquer des jeûnes (très) partiels en n'attaquant pas trop fortement mon capital énergie m'intéresse fortement. Pour pouvoir tout simplement partir en hiver dans des zones où l'on ne trouve aucune nourriture et ou ce genre de pratique pourrait par exemple me permettre d'économiser mes vivres en cas de problème/force majeure par exemple (blessure, débâcle avancée rendant les rivières temporairement infranchissables, etc).

eraz

Hors ligne

#61 19-03-2012 14:20:29

jeronimo
Membre
Lieu : Paris
Inscription : 05-03-2007

Re : Le jeûne en randonnée

Kam a écrit :

Et je rajouterais que si l'on pose la question, c'est que la réponse est non.

Pas d'ac: à mon avis il faut toujours se poser toute question possible. C'est le seul moyen à la fois de s'assurer qu'on a bienr éflechi à ce qu'on faisit ET éventuellement de trouver de nouvelles réponses à de vieux problèmes (voire de vieilles réponses à de nouveaux problèmes).

Pour ma part, je ne confondrai pas jeûne (se priver volontairement et totalement de nourriture pendant une certaine durée), sous-alimentation (s'alimenter involontairement en dessous de ses besoins) et réduction de son alimentation (diminuer méthodiquement ses portions, étant entendu que nos "besoins" varient autant selon nos habitudes que selon nos activités).

Et come je le disais rapidement à la réunion des MULs franciliens samedi, en randonnée je mange moins que d'habitude sans le faire exprès, et je perds entre 3 et 6 kilos. Mais cela n'a rien à voir avec un jeûne au sens strict, je le comprends comme une sorte d'ascèse corporelle qui se met en place dès lors que j'entre dans une marche au long cours.

Hors ligne

#62 19-03-2012 14:23:34

Phil67
Nouveau membre
Lieu : Tres Tabernae
Inscription : 04-10-2011

Re : Le jeûne en randonnée

Kam a écrit :

Bref, c'est un sujet qui m'inquiète, parce que je me demande ce que sera le suivant si celui-ci est une interrogation légitime. Partir en autonomie sans abri ni sac de couchage? Partir sans contenant pour l'eau? Partir sans protections contre la pluie? Ou même: partir sans sac à dos avec juste un Opinel numéro 4 en poche?

Tous ces sujets vont dans le même sens. Encore une fois, ça ne veut pas dire que je ne serais pas intéressé pas la lecture du récit de celui qui est parti avec un Opinel numéro 4. Ca veut juste dire que ce ne sont pas des choses que l'on puisse conseiller comme étant des pistes d'allègement.

+1

Après le jeûne (ou sous-alimentation volontaire) pour soit-disant économiser sur le poids porté (ce dont je ne suis pas du tout convaincu), pourquoi ne pas économiser toute la "quincaillerie" pour le couchage en ne dormant (presque) pas : une excellente frontale avec ses batteries sera toujours moins lourde que le plus léger des SdC ?

On peut ainsi économiser un abris et un duvet : un simple pare-soleil et une couverture de survie renforcée seront suffisants pour des siestes rapides !

Après tout les marins en solitaire tiennent bien sur un tour du monde en ne dormant que par tranches d'1/4H à 1H et les militaires en opération sensibles sont "dopés" pour ne (presque) pas dormir.

Etape suivante dans la même logique : quels sont les meilleurs dopants dans le cadre de la MUL (aller plus vite sans douleurs permet de porter moins à distance égale)...

mad


Le contenu de ce message ne reflète pas nécessairement le point de vue de son auteur. wink

Hors ligne

#63 19-03-2012 14:29:15

elcap
Membre
Inscription : 27-12-2011

Re : Le jeûne en randonnée

après il pourrait être utile de voir la chose sous un autre angle :

on part du principe (juste) qu'il faut X calories / jour / pers. soit.
mais si on se dit qu'on va aller un peu puiser dans nos réserves persos pour une durée déterminée (je ne parle pas d'une semaine, disons deux ou 3 jours - 1 journée c'est anecdotique) alors sans tomber dans le jeune total il pourrait être intéressant de limiter les apports. ne manger que ce qui pourrait réellement, rapidement manquer.

exemple sûrement faux mais qui symbolise l'idée : se priver de la grosse miche de pain hyper lourde qu'on prenait pour 3 jours ainsi que le saucisson. remplacer ça par le gras du bonhomme + des apports bien spécifiques, bien ciblés qui manqueraient dans "le bonhomme".

je sais pas si je m'explique bien... j'pense à une sorte de "réduction de l'appoprt calorique intelligent". ce que, il me semble, je fais déjà dans les trails longs en prenant des gels (faits maison) et des boissons énergétiques + de rares repas (1 par 24h grand max - sur 60h de marche "non stop"). au final je perds du poids, sur 3 jours. mais je reste "performant" quand même...

Hors ligne

#64 19-03-2012 14:41:01

You
Ptit lapin givré
Lieu : RP
Inscription : 27-08-2005

Re : Le jeûne en randonnée

Question : ce sujet ne serait-il pas plus à sa place dans » L'alimentation en randonnée légère ?


There is a curse. They say : "May You Live in Interesting Times" (Terry Pratchett)
"Le froid est pour moi le prix de la liberté" (Elsa, Reine des Neiges) / "La météo, c'est dans la tête" / φ / (⧖)
Si Edition sans raison indiquée : GolgOrth, Sainte Axe, petites précisions diverses...

Hors ligne

#65 19-03-2012 14:45:53

Phil67
Nouveau membre
Lieu : Tres Tabernae
Inscription : 04-10-2011

Re : Le jeûne en randonnée

You a écrit :

Question : ce sujet ne serait-il pas plus à sa place dans » L'alimentation en randonnée légère ?

Je n'en suis pas convaincu vu que le jeûne strict se caractérise justement par l'absence d'alimentation ! lol


Le contenu de ce message ne reflète pas nécessairement le point de vue de son auteur. wink

Hors ligne

#66 19-03-2012 15:16:40

Phil67
Nouveau membre
Lieu : Tres Tabernae
Inscription : 04-10-2011

Re : Le jeûne en randonnée

elcap a écrit :

après il pourrait être utile de voir la chose sous un autre angle :

on part du principe (juste) qu'il faut X calories / jour / pers. soit.
mais si on se dit qu'on va aller un peu puiser dans nos réserves persos pour une durée déterminée (je ne parle pas d'une semaine, disons deux ou 3 jours - 1 journée c'est anecdotique) alors sans tomber dans le jeune total il pourrait être intéressant de limiter les apports. ne manger que ce qui pourrait réellement, rapidement manquer.

exemple sûrement faux mais qui symbolise l'idée : se priver de la grosse miche de pain hyper lourde qu'on prenait pour 3 jours ainsi que le saucisson. remplacer ça par le gras du bonhomme + des apports bien spécifiques, bien ciblés qui manqueraient dans "le bonhomme".

je sais pas si je m'explique bien... j'pense à une sorte de "réduction de l'appoprt calorique intelligent". ce que, il me semble, je fais déjà dans les trails longs en prenant des gels (faits maison) et des boissons énergétiques + de rares repas (1 par 24h grand max - sur 60h de marche "non stop"). au final je perds du poids, sur 3 jours. mais je reste "performant" quand même...

Ce que tu décris est pratiqué fréquemment lors d'efforts d'endurance longue et ne prête pas vraiment à la polémique : il "suffit juste" de maintenir une réserve en glycogènes pour ne pas tomber en fringale au moindre petit pic d'effort et de puiser dans les réserves corporelles de lipides lors des phases majoritaires d'effort modéré.

C'est ce qu'il m'arrive également de faire p.ex. sur une durée d'1 week-end malgré mon peu de réserves (65kg pour 1m75), mais il ne s'agit pas de "jeûne" comme abordé initialement dans la discussion : c'est principalement une "alimentation minimaliste" à base de glucides plus ou moins lents et limitée à 2 ou 3 jours.


Reclaimer a écrit :

je voulais juste donner un chiffre comme ça, un australien à voulu montrer combien d'autonomie nous donner notre stock graisseux; résultat il a couru 72h sans s'arrêter. Je ne trouve pas la référence sur internet.
Y a de la réserve quand même, mais je suis d'accord avec la majorité. En rando sportive et en montagne, il faut franchement éviter.

Ce genre d'effort ne pourra être soutenu en jeûnant réellement qu'en puisant exclusivement dans sa filière lipidique qui est très variable selon les individus :
   - plus on est affûté, moins on a de réserves en lipides
   - mais inversement plus on est entraîné plus on peut monter en intensité tout en restant sur la filière lipidique
Dans tous les cas la puissance disponible sera très limitée : de mémoire environ 1/4 à 1/3 de sa puissance maximum. Donc en randonnée il faudrait se limiter uniquement à du plat à vitesse réduite car on risque l'hypoglycémie à la moindre montée ou effort brusque.

L'autonomie en glucides est estimée à environ 2 à 3H maximum d'effort intense, passé ce délai et sans apport externe on passe en mode "économique" (effort intense impossible, voir p.ex. le fameux "mur des 30km" des marathoniens) : j'ai vérifié facilement que ma propre limite d'autonomie se situe vers 2H00 / 2H15.

En poussant le raisonnement n'importe qui peut très bien tenir plus d'1 mois en étant largement sous-alimenté avec peu d'apports glucidiques (cf. p.ex. le jeu Koh-Lanta), mais à condition de tourner au ralenti et de passer la plus grande partie de la journée au repos, ce qui est en contradiction avec l'esprit de la MUL (porter moins pour en profiter plus)...


Le contenu de ce message ne reflète pas nécessairement le point de vue de son auteur. wink

Hors ligne

#67 19-03-2012 15:17:57

elcap
Membre
Inscription : 27-12-2011

Re : Le jeûne en randonnée

ok... alors je dirais pour ma part que le jeune au sens strict du terme est une bonne grosse connerie. je préfère une alimentation minimaliste intelligente :-)

Hors ligne

#68 19-03-2012 15:20:57

mallollo
Caverni' CUL
Lieu : Séville
Inscription : 21-06-2009

Re : Le jeûne en randonnée

Je ne donne pas d'avis sur le jeûne en tant que tel (pas assez de connaissances, aucune expérience, aucune envie de le tester, etc.). Mais je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait pas être une piste comme une autre pour s'alléger (qu'on parle du jeûne au sens strict, ou de la réduction d'apports alimentaires).
Il y a plein d'autres pistes données sur le site, qui me paraissent (à moi) assez extrêmes, comme de réduire l'apport de chaleur de nuit, en comptant sur une doudoune qui complèterait le pied d'éléphant, par exemple, mais qui implique de devoir s'activer le matin pour se réchauffer en sortant du pied d'éléphant.

Il faut aussi ne pas oublier de tenir compte des circonstances de la rando. Je reprends Kam:

Kam a écrit :

Bref, c'est un sujet qui m'inquiète, parce que je me demande ce que sera le suivant si celui-ci est une interrogation légitime. Partir en autonomie sans abri ni sac de couchage? Partir sans contenant pour l'eau? Partir sans protections contre la pluie? Ou même: partir sans sac à dos avec juste un Opinel numéro 4 en poche?

J'habite une région super-sèche et je randonne à la belle saison. Je n'emporte JAMAIS de protection de pluie lol Et j'emporte abri et sdc par confort, mais je ne verrais aucun danger à le faire. EU EGARD A MES CIRCONSTANCES DE RANDO. Mais cette dernière phrase, j'ose espérer qu'elle est dans la tête de toute personne qui fréquente un peu ce forum, en lisant chaque fil, en y répondant.
Une fois qu'on accepte ça comme postulat de départ, pourquoi ne pas parler de jeûne? Si Excalibur ouvrait un fil de liste provisoire, en indiquant en alimentation: "jeûne pour ces 4 jours - qu'en pensez-vous?", je ne pense pas qu'on verrait fleurir les encouragements sourds et aveugles, mais comme pour chaque proposition d'item, une discussion, une analyse des circonstances, du bonhomme, pour voir si ça cadre bien.
Et bien sûr, le bon sens existe toujours: associer rando engagée, jeûne, mauvaises conditions de sommeil, froid... je pense que là, on arrive déjà plus rapidement à un consensus wink

Hors ligne

#69 19-03-2012 16:10:31

ith
Version Light
Inscription : 08-03-2007

Re : Le jeûne en randonnée

La limitation (volontaire ou non) d'apport calorique n'est pas dans mon esprit la même chose que le jeûne (absence totale de nourriture).

En fait je mange assez peu en randonnée (mais j'ai de la réserve...) tout en prenant sur de longues randonnées des apports vitaminiques (du fait des observations au SN que je relatais ci dessus).

Ce que j'ai remarqué, c'est que sur de longues randonnées sans gros efforts, je maigrissais un peu (ce qui est normal somme toutes). Le seul déficit physique que j'ai observé en mangeant un peu moins qu'à ma faim (mais sans sensation de manque), c'est que j'étais beaucoup plus sensible au froid durant la nuit. La température limite femme du sac de couchage, correspondait en gros à la température limite pour un homme de plus de 75 kg (moi) habillé intégralement en sous vêtement haut et bas+bonnet. Tout se passe comme si mon métabolisme basal diminuait. C'est juste une observation, rien de scientifique.

Je ne suis absolument pas certain que ce qui est valable pour la physiologie de l'un le soit pour l'autre.

smile


"The more you carry in your bag, the less you carry on your head"

Hors ligne

#70 19-03-2012 17:21:18

marcheur75
Membre
Inscription : 22-02-2009

Re : Le jeûne en randonnée

Ce sujet réclame la plus grande prudence, car il dépend beaucoup de la condition physique et de l’âge du pratiquant, volontaire ou involontaire du jeûne.

A titre d’exemple, jeune homme insouciant de 20 ou 30 ans, je me nourrissais en voyage essentiellement de lait, yaourt, banane et pain, parfois en sautant les « repas », sans ressentir de fatigue particulière, mais évidemment sans surpoids, un peu maigrichon même. A cet âge là, et disons jusqu’à ce que le corps signale qu’il a des besoins à satisfaire, comme manger régulièrement et bien dormir, sinon il ne répondra plus correctement, disons vers 45 ou 50 ans, je ne pense pas que se priver de nourriture ou moins manger puissent nous mettre en péril, à condition de ne pas être excessif.

Maintenant, à l’âge où une nuit blanche, et même une mauvaise nuit, nous rend patraque le lendemain, il m’est arrivé de me sentir mal parce que j’avais oublié de bien mangé la veille au soir. Et comme je n’ai ni l’envie ni les moyens de tomber dans les pommes en montagne sur un chemin désert, je fais attention à correctement manger et boire.

Je ne crois donc pas qu’il y ait réellement de règles sur un tel sujet, sauf la plus grande prudence et une approche critique, car tout va dépendre du bonhomme (ou de la dame).

L’ascétisme peut bien entendu se cultiver, ce qui d’ailleurs ne ferait pas de mal à notre société, sachant que nous portons notre surpoids, qui est souvent plus important que le poids de nos équipements et de la nourriture dans le sac. A mon avis, il serait plus judicieux de perdre les kilos en trop avant la randonnée, que de jeûner pendant.


Je n'ai pas lu tous les livres, hélas ! Mais la chair est réjouissante...

Hors ligne

#71 19-03-2012 19:43:51

profil supprimé 5
Profil supprimé à la demande de l'utilisateur
Inscription : 23-09-2009

Re : Le jeûne en randonnée

BigCactus a écrit :
miguel a écrit :
boitagateau a écrit :

.
Je ne comprend pas pourquoi il est difficile de parler de ce sujet calmement !
....
Et personne n'a dit le contraire.

.

Parce que ton sujet n'a rien à voire avec la randonnée légère.

Miguel, de quel sujet parles-tu ? Le sujet de boitagateau (qui n'a pas créé ce sujet) ou le sujet d'Excalibur ?

Bonjour Bigcactus,

ce n'était pas en effet pas un sujet lancé par boitagateau , mais excalibur posait juste une question sur le jeûne, alors que boitagateau se faisait dans la discussion LE sujet du jeûne. Bien qu'il s'en défende il en a fait d'une certaine manière son sujet. J'ai modifié mon post pour lever toute ambiguité.

Ce qui est étonnant c'est que boitagateau n'a jamais dit  qu'il était envisageable de jeûner en rando, puisque lui-même indique que ce sont des balades tranquilles qui sont pratiquées. Son sujet, celui qui l'anime est bien le jeûne total, et c'est de celui-là dont on doit d'abord parler pour ne pas tout mélanger.
Dans le cadre du jeûne total, la rando est là pour faire diversion à mon avis: on a mal nulle part quand on pense à autre chose. Mais il y a plus.

Je ne suis pas d'accord avec boitagateau quand il dit qu' hors la présence de nourriture la sensation de faim n'apparait pas: la simple évocation par soi-même où un collègue d'un plat suscite la même réaction que l'odeur vraie où la vue d'un plat. C'est le pouvoir des mots, et plus généralement des "signifiants" (voir le fil sur "cet objet est-il mul où léger" et la remarque d'Ith). Seule solution, penser à autre chose où attendre que les signaux s'épuisent ( mystère cérébral, pénurie d'hormone ?).

Revoyez le film "la mort suspendue" pour réaliser que ne pas manger pendant 5-6 jours peut faire perdre un poids énorme si l'on doit produire des efforts, hallucinations à la clef, chez des sujets entraînés.
Les mystiques Chrétiens, entre autres, sont passés maîtres dans le passé pour s'infliger volontairement des jeûnes sévères et autre privation de sommeil afin d'accéder à des états de conscience largement modifiés favorisant les états extatiques. A mon avis, le jeûne total est donc une expérience personnelle pour explorer ses limites, les dépasser , connaître une forme de transcendance. S'agit-il d'une meilleure écoute de  "sa nature" comme le dit boitagateau?

Quel est le rapport avec la randonnée légère? Si celle-ci est d'être en adéquation avec soi et son milieu, aucune à mon avis, mais si comme le suggère boitagateau la randonnée devient un moyen d' "amplifier" les effets recherchés dans le jeûne alors ok, il en a un: atteindre plus vite ces états de conscience modifiés tout en faisant diversion aux signaux qui nous ramène au cassoulet qui nous hante!

Est-ce que la randonnée légère est une ascèse emprunte de mysticisme? Elle peut l'être dans ces cas extrêmes (témoignages de sentiments indicibles chez les himalayistes), mais ce ne sont pas des sentiments recherchés pour "eux-mêmes", ils arrivent et voilà. Aller à leur recherche est dangereux, voilà mon avis.

Un tout autre sujet est la prise de poids préalable, calculée pour avoir un sac plus léger. Car comme le dit Antoinepierre, dans le cas d'une perte de poids à partir de son poids normal, au retour l'organisme fera le yoyo en prévision de la prochaine "ascèse". C'est une stratégie pour aboutir à un poids constant au final si l'opération se répète.

Je suggère que ce fil s'intéresse à ces deux cas-là et oublie le jeûne total qui est une démarche éminemment personnelle et donc sujette à polémique. Le jeûne total est impossible et dangereux en randonnée.

Cordialement

edit: en italique, et le û assez pénible

Dernière modification par profil supprimé 5 (19-03-2012 22:06:26)

Hors ligne

#72 19-03-2012 19:55:01

Excalibur
Invité

Re : Le jeûne en randonnée

You a écrit :

Question : ce sujet ne serait-il pas plus à sa place dans » L'alimentation en randonnée légère ?

Effectivement, J'ai hésité à le mettre dans "Alimentation" mais finalement je pense qu'il est à sa place !  smile
A vrai dire en initiant cette question, j'étais loin d'imaginer que ça déchainerait les passions ... soit !

Il ne viendrait bien sur à l'idée de personne de faire le GR20 sans manger ... je pensais que le bon sens suffirait ...

Mais quelques jours, sans gros dénivelé, tranquille, histoire de s'alléger d'abord, et puis aussi de faire le vide en soi ... oui ... je pense que la question à le droit d'être posée, de décrire les sensations, les difficultés, les limites de cette pratique sans forcément se prendre une volée de bois vert, ou lire des posts de 1 page sur le Ramadan, ou sur le Carême ou encore "la mort subite", ou lire qu'il s'agit de "conneries", ... j'en passe ...

Ce sujet n'avait pas de caractère religieux. Spirituel et pratique, oui.
Mis à part quelques posts qui traitent d'une expérience, la majorité est polémique alors je vous propose qu'on arrête la ...
Ce qui prouve qu'on peut être Randonneur, proche de la nature et avoir des difficultés à poser un débat avec calme et tolérance ...  smile
A+ sur d'autres sujets plus ... techniques !!! cool
Merci

#73 19-03-2012 21:16:57

Reclaimer
Dit "Doc"
Inscription : 12-04-2011

Re : Le jeûne en randonnée

Phil67 a écrit :
Reclaimer a écrit :

je voulais juste donner un chiffre comme ça, un australien à voulu montrer combien d'autonomie nous donner notre stock graisseux; résultat il a couru 72h sans s'arrêter. Je ne trouve pas la référence sur internet.
Y a de la réserve quand même, mais je suis d'accord avec la majorité. En rando sportive et en montagne, il faut franchement éviter.

Ce genre d'effort ne pourra être soutenu en jeûnant réellement qu'en puisant exclusivement dans sa filière lipidique qui est très variable selon les individus :
   - plus on est affûté, moins on a de réserves en lipides
   - mais inversement plus on est entraîné plus on peut monter en intensité tout en restant sur la filière lipidique
Dans tous les cas la puissance disponible sera très limitée : de mémoire environ 1/4 à 1/3 de sa puissance maximum. Donc en randonnée il faudrait se limiter uniquement à du plat à vitesse réduite car on risque l'hypoglycémie à la moindre montée ou effort brusque.

L'autonomie en glucides est estimée à environ 2 à 3H maximum d'effort intense, passé ce délai et sans apport externe on passe en mode "économique" (effort intense impossible, voir p.ex. le fameux "mur des 30km" des marathoniens) : j'ai vérifié facilement que ma propre limite d'autonomie se situe vers 2H00 / 2H15.

En poussant le raisonnement n'importe qui peut très bien tenir plus d'1 mois en étant largement sous-alimenté avec peu d'apports glucidiques (cf. p.ex. le jeu Koh-Lanta), mais à condition de tourner au ralenti et de passer la plus grande partie de la journée au repos, ce qui est en contradiction avec l'esprit de la MUL (porter moins pour en profiter plus)...

Je sais bien, mais c'était une preuve par l'exemple(épuiser son stock lipidique d'une traite) pas une expérience pour établir une moyenne de réserve énergétique.
Et je n'ai pas dis à quelle vitesse il courait, vu que je ne le sais pas. Mais il ne devait pas courir bien vite. . .

Ça n'a rien a voir avec la RL, mais une chose qui pourrait être intéressante; savoir gérer un cas de survie avec du matériel de base et sans nourriture, dans ce cas savoir gérer un jeun le temps de trouver de la nourriture pourrait être vraiment pas mal.

Hors ligne

#74 19-03-2012 22:00:24

profil supprimé 5
Profil supprimé à la demande de l'utilisateur
Inscription : 23-09-2009

Re : Le jeûne en randonnée

Reclaimer a écrit :

Ça n'a rien a voir avec la RL, mais une chose qui pourrait être intéressante; savoir gérer un cas de survie avec du matériel de base et sans nourriture, dans ce cas savoir gérer un jeun le temps de trouver de la nourriture pourrait être vraiment pas mal.

Dans ce contexte j'approuve, appel à témoignage...

Hors ligne

#75 19-03-2012 22:13:14

Chienfou
Membre
Lieu : Le Cannet
Inscription : 24-06-2007

Re : Le jeûne en randonnée

Après quatre semaine de jeune, je ne peux dire que deux choses :
- j´avais toujours la dalle sad
- au dela d´une heure de marche sur piste je me sentais en hypoglicémie

Au bout de quatre semaine j´ai recommencé a manger. Tout doucemment bien sur. Et là je pouvais partir crapahuter une demi journée entiere en mangeant  quelques graines quand je me sentais en hypoglicémie.

Au départ de ma démarche il y avait la volonté de pouvoir randonner sans porter d´alimentation.
Pour cela j´ai effectué un stage de 3 semaines pendant lequel le corps apprend a s´alimenter de prana.
C´est a dire que le corps continue a s´alimenter mais d´une énergie, le prana, qui est naturellement contenue dans l´air que nous respirons.
Les capteurs d´energie pranique sont essentiellement les poumons et la peau, mais il y a aussi la langue et aussi un capteur dans chaque fosse nasale. Je vous passe les détails. Sauf un, la premieres semaines de jeune on ne boit aucun liquide et bien sur on ne mange rien. 7 jours et 7 nuits. Par la suite on boit un minimum de 1,5 litres d´eau ou de thé ou de jus de fruit trés dilué para jour. (30% de jus de fruit, 70% d´eau). A partir de la troisième semaine (1,5 litres de jus de fruit dilué a 50%) on commence a faire des marches de plus en plus longue, sans jamais dépasser une heure de marche.
Aprés cela chacun fait sa vie, certain recommencent a manger, d´autres pas. Parait il.
Je n´essaye pas du tout de lancer débat sur l´existence ou non de prana dans l´air.
Je parle depuis mon expérience. J´ai toujours eu la dalle, et je n´ai jamais pu marcher plus d´une heure sans ressentir ce que j´appelle (peut etre que je me trompe) les symptomes de l´hypoglicémie.
J´ai connu des gens qui disent qu´ils ne s´alimentent plus, sauf de prana. Et je ne suis pas allé vérifié s´il ne mange pas en cachète. J´ai connu un jeune brésilien qui dit qu´il s´alimente de prana, qui a marché depuis les Pyrennés jusqu´a Saint Jacque de Compostelle. En jeunant un jour sur deux. En plein hiver, avec des étapes doubles (50 kilomètres). Le jour ou il ne jeunait pas il buvait un litre de jus de fruit. Je n´était pas avec lui sur la route pour vérifier si c´était vrai.
Par la suite j´ai mangé cru pendant 3 mois et je travaillait normalement comme jardinier 8 heures par jour.


En el gran juego de la vida, el que se enoja ... ¡ pierde !

Hors ligne

Pied de page des forums