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#1 09-11-2014 21:20:40
- Benji86
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[Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
C'est le moment du retour sur mon séjour de deux semaines à La Réunion.
Avant toute chose, je tiens à remercier grandement Incrédule pour ses bons conseils, tant sur le matériel que sur les conseils d'itinéraires. Merci également aux autres personnes m'ayant conseillé et m'ayant fait m'interpeller sur l'utilité de tel ou tel matériel.
MATÉRIEL
Je commence par le matériel. Le récit viendra par la suite. Voici donc ce que j'avais amené avec moi. Mon pote avait pris avec lui la tente, le réchaud et la cartouche de gaz. Il avait aussi des lyos et du muesli pour le matin. Bref, il avait lui aussi du matériel, mais il n'était au final pas beaucoup plus lourd que moi à la pesée aéroport (pour ce que ça vaut...).
Etant donné que c'est ma première vraie randonnée en mode MUL, j'ai beaucoup de choses à dire. C'est de bonne augure je pense. Désolé pour la longueur du retour.
- T-shirt MC Carline : Pour les destinations chaudes comme La Réunion, je ne prendrai plus de Carline, mais plutôt un MC technique non-Carline. Même si sa douceur est agréable.
- Polaire ET doudoune : Je ne regrette pas d’avoir amené les deux. Sans l’un ou l’autre, j’aurai eu froid à plusieurs moments.
- Pantalon-short : Pour les destinations chaudes comme La Réunion, le pantalon-short me semble une meilleure solution qu’un pantalon pour être plus à l’aise et ne pas avoir trop chaud.
- Chaussures : J’ai senti leur poids important à plusieurs reprises. Je pense que je pourrai les remplacer par d’autres chaussures, à tige basse par exemple, mais toujours en gardant un « grip » au moins équivalent et une semelle aussi bonne. Il faut juste des chaussures un peu plus aérées, un peu moins « fermées ». Des chaussures de rando tiges basses devraient suffire.
- Tongs : J’ai longtemps hésité entre les tongs et les sandales. Je ne regrette pas du tout le choix des tongs ! Ma crainte était par rapport au froid et à la difficulté de mettre des chaussettes avec les tongs. Au final, le problème ne s’est pas posé puisqu’il a fait très bon. Et vu le gain de poids énorme, y’a plus photos !
- Gants : J’avais hésité à les prendre, mais j’ai bien fait de les amener. Je ne m’en suis servi qu’une fois (pour monter au Piton des Neiges et une fois arrivé), mais sans eux, ça aurait été très très inconfortable. Je n’aurais pas profité de la montée ni de la vue et de l’attente une fois sur place.
- Sac à dos : La contenance de 50 L était bonne. Je n’ai jamais rajouté la cheminée des 10 L supplémentaires. En allégeant encore quelques petites choses, je devrais pouvoir passer à moins de 50 L et commencer à voir des sacs sans armatures peut-être. Par contre, ce que je n’avais pas fais et que je vais m’empresser de faire, c’est de couper toutes les longueurs de sangles en trop !!!
- Bâtons de marche : Ceux-ci sont très solides et m’ont évidemment été très utiles tout au long de la randonnée. Par contre ils sont quand même assez lourds. S’il y a moyen d’en avoir des aussi robustes mais plus légers, ça serait pas mal.
- Mini sac : Indispensable vu le poids supplémentaire et le confort apporté en « mini-rando » ! Pour le Piton des Neiges par exemple, j’avais laissé mon sac à dos dans la tente à côté du gite et garni juste ce qu’il faut ce mini sac. Quel plaisir de faire l’ascension avec quasi rien sur le dos !
- Tente : Je vais regarder un peu plus en détail les abris et tarp pour voir si ça peut me convenir.
- Sac de couchage : Impec pour La Réunion. Je n’ai jamais eu froid. Cela dit, le temps a toujours été très clément.
- Réchaud : Le Superfly de MSR est bien, mais le P3RS m’attire énormément. Je vais donc tester ça avant mon prochain voyage. Surtout vu comment on a galéré à trouver une cartouche de gaz qui ne se perce pas.
- Couverts : Je vais acheter une fourchette et une cuillère en plastique et ne garder que la cuillère quand je serai seul. Beaucoup plus léger que mes couverts en alu.
- Couteau Suisse : Je n’ai utilisé que la fonction couteau, ciseau et décapsuleur. A remplacer donc par un Opinel et un mini-ciseau, et s’entraîner à ouvrir les bières avec autre chose, comme un briquet.
- Poche à eau : Ce choix m’embête, parce que je trouve la poche à eau très pratique. Ça permet de ne pas avoir à s’arrêter ou à se contorsionner pour prendre et remettre sa bouteille. Néanmoins, elle s’avère assez lourde comparée à une bouteille d’eau, c’est certain. Le compromis serait peut-être un tuyau dans une bouteille placée dans les poches latérales ? Mais pour quel gain de poids ?
- APN : Je vais entamer une réflexion sur le bridge. Il est très bien, mais un peu lourd et surtout encombrant pendant la marche. Le problème vient peut-être simplement de la manière de le porter. Peut-être qu’avec un harnais ça résoudrait le dérangement. À tester, sachant que j’en ai un pour mes jumelles.
- Lunettes de soleil : Le boitier est quand même lourd. Il est solide et protège correctement les lunettes. Peut-être qu’un simple étui en tissu placé dans les poches latérales serait suffisant. Comment protégez-vous vos lunettes à moindre poids ?
- Frontale : Sur la fin, la lumière tressaillait. Un jeu de pile était presque limite. Néanmoins, ça pourra convenir avec le point suivant.
- Livre : Mon pote avait une liseuse. Je n’avais jamais voulu m’orienter vers ça, étant attaché à l’objet livre et ne voulant pas être dépossédé des livres que j’achète. Mais je pense que ça sera mon prochain achat, pour les voyages uniquement. Ça permettra d’économiser les piles de la frontale (si écran rétro-éclairé de ce que j’ai compris), et surtout ça me permettra d’avoir avec moi plusieurs bouquins, des guides, des cartes, des horaires de bus, etc. Tout ça pour un poids inférieur à un bouquin de poche de 300 pages (qui est déjà un petit bouquin).
- Lecteur MP3 : Mauvais choix. Je pensais l’utiliser durant le trajet en avion, mais y’avait déjà des films et de la musique à disposition. Et quand j’ai voulu l’utiliser pour me dire que je l’avais pas amené pour rien, la batterie était déjà à plat alors que je l’avais chargé avant de partir. Il a du s’allumer et se décharger durant le stockage…
- Jeu de cartes : Bof bof. On ne s’en est quasiment pas servi, ne sachant à quels jeux jouer à 2. D’autant plus bof qu’on avait un jeu de 54 cartes. Pour 2, soit il faudrait amener d’autres types de jeux de cartes, type Hanabi, Citadelles, etc. ou bien 6 dés pour faire des Yams. À moins que vous ne connaissiez des jeux sympas à 2.
- Pharmacie : Je n’ai heureusement pas utilisé grand chose, mais quasiment tout le paracétamol à moi tout seul. Si mon pote en avait eu besoin, ça aurait été limite. Mais c’était pour soulager quelques maux de tête (limite migraine) dus à la chaleur et au soleil, et des douleurs aux jambes.
- Brosse à dents : À découper !
- Savon d’Alep : Il y en avait trop peu. On a du finir en achetant du savon de Marseille sur la fin. Heureusement on n’était plus en mode rando, donc le poids était moins important.
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#2 11-11-2014 17:24:22
- marcheur75
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Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Je suis très fortement intéressé par la suite. Nous étions en même temps sur l’île, mais je ne me souviens pas avoir croisé deux randonneurs bivouaqueurs.
J’attends avec impatience l’itinéraire, la gestion des bivouacs et le ressenti sur la Réunion et ses chemins.
Je n'ai pas lu tous les livres, hélas ! Mais la chair est réjouissante...
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#3 12-11-2014 21:07:09
- Benji86
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Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Je vois que l'on a fait quelques parties en commun
Voici mon retour sur l'itinéraire donc, qui sera fait en plusieurs parties, n'ayant pas encore sélectionné toutes les photos.
ITINÉRAIRE
J'en ai parlé au début mais je me répète, merci à Incrédule dont j'ai suivi les conseils d'itinéraires, quasiment à la lettre (un plantage de direction et la volonté d'aller plus loin que le Formica Léo).
Samedi 11 octobre : St-Denis -> Hell-Bourg
Nous avons atterrit le matin et avons pris directement une navette jusqu’à St-Denis. Nous avons ensuite visité rapidement la ville et sommes partis à la recherche d’une cartouche de gaz, ce qui n’a pas été une mince affaire. Après avoir fait le tour de plusieurs commerces (de sport, stations essence, etc.), on nous a orienté vers le Leclerc de Ste-Clotilde où nous avons enfin pu trouver l’objet de nos désirs. Et là, dès le début, je me suis dis, "quand je rentre, je teste un P3RS !".
Nous avons ensuite pris un car en direction d’Hell-Bourg dans le cirque de Salazie. Durant le trajet, nous sommes passés au rond-point juste devant l'aéroport. Et là, nous nous sommes dit qu'en tant que touriste, on se fait bien avoir à payer 4 € une navette aéroport - St-Denis, alors qu'on peut payer 2,80 € pour aller de St-Denis jusqu'à St-André.
Arrivés à Hell-Bourg, le brouillard nous avait déjà devancé et c’est sous une petite bruine que nous avons fait le tour du village. Nous avons profité du jour restant pour chercher les Anciens Thermes indiqués par Incrédule pour y passer la nuit. Le site nous a tout de suite séduit et nous y avons donc décidé de nous installer là pour la nuit. Avant ça, nous sommes aller prendre un verre dans la petite "boulangerie", le temps que le restaurant Tichouchou ouvre ses portes. Nous n'avons pas été déçu. Nous qui sommes des gros mangeurs (malgré nos gabarits, le mien surtout), nous étions ravi de constater que les réunionnais ne lésinent pas sur les quantités.
Le repas terminé, nous sommes retournés aux Anciens Thermes où nous avons planté notre tente.
Dimanche 12 octobre : Hell-Bourg -> Trois Roches
Mon pote en train de ranger la tente sur le site des anciens thermes
Départ le matin vers 7h30. Nous ne savons pas où nous allons dormir cette nuit, ne sachant pas du tout à quoi nous attendre au niveau de la difficulté du parcours, et n'ayant même aucune idée du temps que les autres peuvent mettre. De toute façon, nous n'avons pas vraiment d'impératifs. Nous avons de quoi tenir quelques jours en autonomie niveau nourriture. Pour l'eau, nous verrons en route ce que nous trouverons.
Selon les conseils d'Incrédule, nous passons par Ilet à Vidot pour rejoindre le Col de la Fourche. Il y a une partie de route, mais bien vite nous rejoignons un chemin. Un trailer nous rejoint dans une montée et marche avec nous. Au bout d'une quinzaine de minutes, il reprend son rythme et nous laisse derrière. La montée se déroule sans problème. Pas de souci de surcharge de poids, les jambes tiennent bon, il fait beau, les paysages changent de ce que l'on trouve chez nous, bref, on en profite en en prenant plein la vue.
Petit Monarque - Danaus chrysippus
Bulbul Orphée - Pycnonotus jacosus
Néphile - Nephila nigra
Nous arrivons au Col de la Fourche sous les nuages et bien vite une petite bruine décide de se joindre à nous. Nous avions prévu de nous arrêter au Col pour déjeuner. Tant pis, la bruine n'étant pas trop gênante, nous nous arrêtons quand même. Ce serait bête de tomber dans la descente par manque de lucidité du au manque d'énergie. Par contre, niveau visibilité du paysage, c'est zéro. Nous sommes ensuite descendus en direction de Marla, et là, pouhaaaa, que du bonheur !!
Toutes les 30 minutes, les paysages différents se succédaient, tous plus beaux les uns que les autres. D'autant plus que les nuages et la bruine avaient finalement décidé de rester au Col de ne pas nous suivre (pour les deux semaines restantes d'ailleurs ).
Arrivés à Marla, nous nous sommes posés quelques minutes à côté du robinet d'eau pour remplir nos bouteilles et nous poser un peu. Puis nous sommes repartis, en direction de Trois Roches où nous avons du arriver vers 17h30 et où nous avons posé notre tente pour la nuit. La descente vers Marla restera pour moi l’une des plus belles portions de randonnée sur l’île tant la diversité des paysages se succédait. Notamment la forêt humide abritant les prairies où paissent les vaches.
Africallagma glaucum
Trois Roches
La suite un autre jour, je suis déjà en retard...
[HS]PS : Vous utilisez quoi comme hébergeur d'images ? J'utilise HostingPics et il est parfois assez long...[/HS]
Dernière modification par Benji86 (13-11-2014 00:43:32)
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#4 13-11-2014 00:43:04
- Benji86
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- Lieu : Arles (13)
- Inscription : 13-09-2014
Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Zut, j'ai fais une modification dans le titre d'une photo et je me suis planté, j'ai fais un "citer" au lieu d'un "éditer". Et je vois pas comment on supprime ses propres messages. Si un admin passe par là, il peut le supprimer. Merci d'avance et désolé pour le dérangement.
Dernière modification par Benji86 (13-11-2014 00:44:59)
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#5 13-11-2014 18:04:41
- Profil supprimé 14
- Profil supprimé à la demande de l'auteur
- Inscription : 13-06-2010
Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Salut Benji!
Bravo pour ce joli début de CR plein de photos.
Ton option de partir direct de st denis à hell bourg puis y bivouaquer vous a permis de gagner un jour, bien joué.
Sans la galère de la bouteille de gaz, vous pouviez partir direct sans même passer par St Denis.
Le réchaud à alcool est une option, le p3RS très bien mais si tu n'as pas l'âme d'un bricoleur, un cat stove est bien aussi et beaucoup plus facile à faire.
Sinon, encore plus simple : un réchaud à bois fait d'une canette pleine de trous.
Si j'ai bien compris, vous avez fait Hell-Bourg-Marla-trois roches dans la même journée : pas mal! Vous vous en êtes mis plein la tête et les jambes!
La suite !
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#6 13-11-2014 23:40:24
- Benji86
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Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Le P3RS a l'air tellement simple que je pourrai tenter d'en faire au moins un.
Et oui, Hell-Bourg - Marla - Trois Roches dans la même journée. C'était une bonne journée. Mais en fait les autres étaient plus ou moins équivalentes. Nous sommes des bons marcheurs
La suite demain soir ou en début de semaine prochaine. J'ai malheureusement assez peu de temps disponible.
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#7 15-11-2014 00:47:23
- Benji86
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Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Navré mais vu l'heure déjà tardive et le temps que ça me prend d'héberger les photos et de les insérer dans le texte, ça ne sera pas pour maintenant. Il faudra se contenter d'un compte-rendu textuel. Pour le moment...
Lundi 13 octobre : Trois Roches -> Grand-Place Les Hauts
Nous partons de notre emplacement à Trois Roches avec le ventre vide. Volontairement ! Nous avions vu la veille qu’il y avait de quoi manger à 5 minutes des trois roches. Après 5 minutes de marche donc, nous nous sommes arrêtés manger une bonne crêpe chacun accompagné d’un bon thé à la menthe dans le petit « snack ». De quoi bien attaquer la journée !
Nous repartons ensuite en direction de Roche Plate par le GR R3, puis prenons à droite le GR R2 pour rejoindre le Col du Bronchard. Et là arrive notre premier et seul petit problème d’itinéraire.
Sur la carte IGN, nous constatons que si l’on descend le Col du Bronchard en direction de La Nouvelle par le GR R2, il y a un petit chemin au niveau du ravin en fond de vallée qui amène vers la Roche Ancrée. Ce n’est pas un GR, certes, mais il y est bien noté un chemin. Nous descendons donc jusqu’à ce fond de vallée.
Durant la descente, nous plaignons toutes les personnes que l’on croise en train de monter. Parce qu’à descendre déjà, ce n’est pas facile vu toutes les marches qu’il y a, et qui me paraissent assez raides. Alors ceux qui les montent… Bref, nous arrivons en bas, au niveau du cours d’eau, et nous arrêtons quelques dizaines de minutes pour tenter d’arriver à faire quelques photos un peu nette d’un Anax imperator (Anax empereur) qui survole le cours d’eau. En France, on les trouve au niveau des eaux stagnantes, d’où mon étonnement d’en voir à cet endroit.
Anax imperator - Anax empereur / J'ai pas réussi à prendre de photo nette...
Tarier de La Réunion ou Tec-Tec - Saxicola tectes
Agame ou Caméléon - Calotes versicolor
La séance photo terminée, nous nous mettons en quête du chemin non-GR en question. Et là commence l’aventure. Nous passons d’un côté à l’autre du cours d’eau, faisons un peu d’escalade à la recherche de l’endroit en question, et finissons par tomber sur ce qui était un chemin. Mais qui est maintenant envahi par la végétation. Après avoir descendu toute la partie depuis le Col et tenter vainement de trouver notre « route », force est de constater que nous sommes obligés de rebrousser chemin.
Le truc c’est que je n’avais pas compris que si mon pote mettait tant d’acharnement à le trouver, ce fichu sentier, c’est parce que dans le cas contraire, nous serions obligé de tout remonter.
Et c’est donc ce que nous avons été obligé de faire, « perdant » là au moins deux bonnes heures. En haut du Col du Bronchard, nous nous posons pour déjeuner puis reprenons le sentier balisé cette fois-ci, en direction de Grand-Place les Hauts.
L’un des points importants qui va conditionner le reste du voyage, et ma consommation de paracétamol également, c’est que durant la séance de recherche du sentier, je pense m’être démis un nerf derrière le genou gauche, qui m’a fait souffrir tous les jours, de nombreuses fois, et ce jusqu’à la fin du séjour, bien que beaucoup moins, voire quasiment plus les 5 derniers jours plus light.
En arrivant à Grand-Place, nous voulons trouver de l’eau pour remplir nos réserves. Nous suivons donc le panneau « Camping chez Gigi ». Sauf qu’arrivés à un carrefour, plus de panneau !
Nous avons du demander à un habitant qui nous a indiqué où était le camping en question. Nous sommes donc entrés, et n’y voyant personne, avons planté la tente. Une bonne douche, le plein d’eau, la lessive, et nous préparons notre repas, de nuit, le soleil s’étant couché.
Ce n’est qu’à ce moment-là, que le gestionnaire du camping arrive, pas pressé pour deux sous ni contrarié que l’on se soit installé sans sa permission. Ils sont très calmes et conciliants les réunionnais
Bon, par contre, alors qu’il faisait nuit, que nous avions fini de manger et que nous contemplions le beau ciel étoilé sans pollution lumineuse, nous avons été étonné de nous rendre compte qu’à ce moment-là, les seuls bruits qui nous parvenaient, et qui semblaient résonner dans tout le cirque, c’était les cris des chiens, et les chants des coqs !
EDIT : Photos rajoutées !
Dernière modification par Benji86 (16-11-2014 21:48:55)
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#8 15-11-2014 09:25:25
- Glop^2
- Membre
- Inscription : 19-04-2013
Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Merci à toi aussi pour ce CR.
Il est super sympa le petit snack de Trois Roches.
Si on randonnait plus souvent, on aurait moins la tête aux bêtises.
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#9 15-11-2014 09:48:22
- Anaximandre
- Membre
- Inscription : 21-02-2014
Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Les deux CR en parallèle c'est super.
Une question : tu es entomologiste amateur ?
I haven't been everywhere, but it's on my list. - Susan Sontag.
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#10 16-11-2014 20:56:38
- Benji86
- Membre
- Lieu : Arles (13)
- Inscription : 13-09-2014
Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Merci à toi aussi pour ce CR.
Il est super sympa le petit snack de Trois Roches.
C'est sur ! Les gens sont très accueillants. Ils font pousser plein d'herbes aromatiques qu'ils servent ensuite, comme la menthe pour le thé à la menthe notamment.
Et puis ça dépanne sacrément bien !
Les deux CR en parallèle c'est super.
Une question : tu es entomologiste amateur ?
Je ne dirai pas que je suis entomo, j'ai trop de manques dans d'autres groupes taxonomiques, mais je suis au moins Odonatologue (Odonates = nom scientifique des libellules) et je m'intéresse aux "papillons de jour" et un peu aux insectes de manière général oui. Travaillant en association de protection de la nature, je suis effectivement odonatologue professionnel (j'ai contribué à l'élaboration de la Liste rouge régionale Odonates d'Île-de-France et à la déclinaison régionale du Plan national d'actions Odonates d'Île-de-France) et je m'intéresse aux autres insectes pour le boulot (et perso aussi, ça reste une passion). On peut en parler plus en détail par MP si tu es intéressé, comme pourrait le laisser penser une partie de ton pseudo ^^
J'essaie de prendre le temps d'éditer le dernier message pour mettre les photos dans la soirée.
EDIT : C'est fait !
Dernière modification par Benji86 (16-11-2014 21:49:23)
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#11 19-11-2014 22:40:24
- Benji86
- Membre
- Lieu : Arles (13)
- Inscription : 13-09-2014
Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Mardi 14 octobre : Grand-Place les Hauts -> Col des Boeufs (quasiment)
Nous avons maintenant pris le rythme de nous lever assez tôt pour partir tout aussi tôt, afin d’échapper à la chaleur de la journée ainsi qu’aux nuages qui ont tendance à arriver en journée également et à s’accumuler sur les pitons.
Sitôt partis de Grand-Place, nous avons pris le GR R2 en direction d’Aurère. Îlet à Bourse est arrivé assez rapidement...
..., suivit d’Îlet à Malheur.
Puis Aurère. Là, nous avons cherché une épicerie pour manger. Et là, comme un peu partout dans les cirques de la Réunion, nous avons tourné en rond pour trouver l’épicerie, qu’une personne d’un des « bars » nous avait indiqué, pas franchement dans la bonne direction… Ça nous a tout de même permis de passer devant le dépôt des poubelles.
Quand nous avons finalement trouvé l’épicerie en question, nous avons fait quelques courses rapides pour le midi et avons mangé directement sur place. Comme ça, pas de déchets ni de nourriture supplémentaires à amener avec nous ! Une micro sieste et hop, c’est reparti !
Cette fois-ci, nous empruntons le sentier Augustave qui monte, qui monte, qui monte. Mais bien qu’il n’arrête pas de monter, à par quelques échelles par endroit, il monte très légèrement d’un bout à l’autre, sauf vers la fin où il faut bien compenser le faible dénivelé. Mais rien d’insurmontable.
Arrivés à Bord Martin, nous longeons la route en direction du Col des Boeufs et surtout en quête d’un endroit où poser notre tente. Un voile nuageux nous recouvre, l’air est plus frais, l’humidité nous a rattrapé.
Nous marchons d’un bon pas sur le bitume, qui nous change grandement après ces quelques jours de pistes forestières. Mais la dureté du revêtement nous lasse assez rapidement. Peu avant le Col des Boeufs, nous nous posons sur le côté droit de la route sur un espace avec deux kiosques et de quoi faire des barbecues.
Nous allumons un feu avec les restes de bois présents sur place (surtout pour nous réchauffer, le feu), et mangeons nos lyos tranquillement le temps que la nuit nous enveloppe. Puis nous rentrons nous mettre bien au chaud dans nos sacs de couchage.
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#12 19-11-2014 23:22:37
- Benji86
- Membre
- Lieu : Arles (13)
- Inscription : 13-09-2014
Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Mercredi 15 octobre : Col des Boeufs (quasiment) -> Cilaos
Nous sommes partis le matin et avons rejoint très rapidement le Col des Boeufs. Nous n’étions pas très loin. De là, nous avons pris la direction de Marla, ne voulant finalement pas nous rallonger en passant par La Nouvelle dont on nous avait dit qu’elle perdait de son charme et devenait très (trop ?) touristique et plus vraiment traditionnelle.
Je ne regrette pas ce choix puisqu’en allant vers Marla, nous sommes passés devant le même panneau indiquant le Plateau Kerval devant lequel nous étions passés la première fois et dont nous nous étions dit que nous le ferions en repassant devant (très fortement inspiré par les conseils d’Incrédule, il faut bien le dire). Ni une ni deux, comme il s’agit d’un aller-retour, nous posons nos sacs à dos sur le côté du chemin et enfilons nos mini sacs afin de faire le trajet hyper léger.
Nous grimpons rapidement jusqu’au plateau et découvrons cet endroit magnifique et tellement paisible !
Le soleil tapant fort et le coin n’étant pas vraiment ombragé, nous ne nous y attardons pas trop, mais le souvenir de l’endroit reste bien là. Nous descendons encore plus rapidement que nous sommes montés et rejoignons Marla où nous nous posons pour déjeuner et faire le plein d’eau grâce au robinet.
Une fois repu et reposé, nous repartons pour le Col du Taïbit que nous gravissons d’un bon pas. Nous avons pris un bon rythme et le repas nous a requinqué, si bien que nous filons à vive allure. Arrivés en haut, le vent souffle fort, si bien que nous ne nous y attardons pas (on a du rester suffisamment longtemps malgré tout pour que j’attrape un rhume…) et passons directement de l’autre côté pour Cilaos par le GR R1.
Une grande partie de la descente, au moins du col jusqu’à la bifurcation GR R1/R2, est très monotone. Des tonnes de marches à descendre, avec un paysage somme toute assez « classique » et pas vraiment changeant, contrairement à ce que l’on a pu avoir depuis le début. Je suis bien content que nous l’ayons fait dans ce sens et non dans l’autre. Sinon la montée aurait bien peu agréable je pense.
Une agréable surprise néanmoins durant la descente, nous avons croisé l'un des seuls mammifères terrestres de l'île : le Tangue, ou Tenrec. Au début, nous avions entendu du bruit dans les feuilles mortes. Pensant qu'il s'agissait encore d'un reptile insaisissable, je jette un oeil quand même, au cas où. Et là je vois la bête qui farfouille sous les feuilles, complètement inintéressée par notre présence, continuant sa vie comme si nous n'étions pas là.
Tangue ou Tenrec - Tenrec ecaudatus
Arrivés à Cilaos, nous marchons encore vers la « banlieue » de la ville à la recherche du camping. Notre heure d’arrivée ne coïncidait malheureusement pas avec l’ouverture de l’office du tourisme qui aurait pu nous renseigner sur l’emplacement du camping. Heureusement en revanche que les coordonnées de plusieurs logements étaient affichées sur l’un des murs du même office du tourisme fermé.
Photo du 17 octobre
Photo du 17 octobre
Photo du 17 octobre
Photo du 17 octobre - Clin d'oeil pour les chamoniards
L’adresse en tête et après consulté un plan, nous nous rendons vers ledit camping, traversant toute la rue principale de Cilaos, et encore plus loin, et plus loin, et plus loin, et plus loin, et… (bref, vous avez compris). Nous avons beau cherché des indications, il n’y en a pas. Tout juste un petit panneau au croisement d’une rue pour nous indiquer la dernière direction à prendre. Après ça, plus rien. Nous marchons donc pendant encore au moins un kilomètre avant de trouver enfin le camping en question.
Pourquoi un camping ? Parce que nous ne savions pas où dormir à proximité d’une « grande ville ». Et surtout parce que nous avions prévu de faire une petite pause d’une journée dans notre périple, comblée par du canyoning. Et que c’est aussi bien si on peut laisser nos affaires sur place.
Nous sommes allés signaler notre présence à la dame du camping et avons posé nos tentes. La confiance règne chez eux. Nous n’avons payé notre emplacement que le lendemain après-midi…
Jeudi 16 octobre : Cilaos
Ce jour-ci, c’est la journée de repos. Le matin nous sommes partis faire du canyoning avec Cilaos Aventure. En cette saison, notre guide nous indique qu’il n’y a que Bras Rouge Médian d’ouvert, pour cause de manque d’eau dans les autres canyons. Ça tombe plutôt bien, c’est celui que nous avions prévu de faire avant de partir.
Si vous voulez voir les photos, elles se trouvent ici : https://picasaweb.google.com/1114985235 … cGuillaume
Le canyoning s’est très bien passé. Même si j’ai parfois douté de l’intérêt pour le minimum de sécurité requise. Je me suis rendu compte lorsqu’on est passé dans notre première vasque où on n’avait pas pied qu’à aucun moment il nous a demandé si on savait nager…
L’un des points positifs de ce canyon, pour moi en tout cas avant de le faire, c’est que les sauts n’étaient pas obligatoires. Pas hyper à l’aise avec l’eau, j’avais peur de devoir faire des sauts de plusieurs mètres pour avancer. Mais non.
Ce qui m’a peut-être soulagé et permis de tester quand même les sauts à 5m, que j’ai réussi avec plaisir et auxquels je suis finalement retourné ! Un « blocage » de levé, ça m’a bien fait plaisir !!!
Le reste s’est passé sans problème. C’était très amusant et rafraichissant.
Nous avons ensuite été boire un verre et manger avec le reste du groupe en début d’après-midi puis avons passé le reste de la journée à Cilaos. Ce qui nous a permis de chercher le restaurant auquel nous allions nous attaquer le soir !
Ce fut le Noé. L’accueil et les plats légèrement moins bons que chez Miko Fils, quasiment en face, pour un peu plus cher que ce dernier.
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#13 20-11-2014 21:55:37
- Benji86
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Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Vendredi 17 octobre : Cilaos -> Gite de la Caverne Dufour
Nous repartons malheureusement le premier jour de la Fête des lentilles ! De ce que l’on a pu en voir, il s’agit avant tout d’une sorte de fête foraine avec des vendeurs, de vêtements pour ceux qui étaient déjà installés au matin quand nous sommes partis.
Notre direction était le gite de la Caverne Dufour, au pied du Piton des Neiges. Pour ça, nous avons du rejoindre le chemin par lequel nous étions arrivés deux jours plus tôt. Cette partie n’était pas formidable en soi. Les deux points intéressants étaient la Réserve Biologique Domaniale de l’ONF que nous avons traversée à partir du Bloc, de mémoire, seule station où se reproduit le Pétrel de Barau (Pterodama baraui) à La Réunion ; la RBD étant au pied du Piton des Neiges, et le point sur les trois espèces invasives de troènes, cibles d’arrachages certainement au vu de tout ceux que l’on voyait par terre de chaque côté du chemin.
À part ça, le trajet était plutôt rapide. Nous sommes arrivés au gite très tôt dans l’après-midi et avons installé rapidement notre tente, au risque de manquer de place si d’autres personnes souhaitaient également planté la leur dans le courant de la journée. Au final, quasiment tout le monde a dormi dans le refuge, si bien que nous devions être l’une des très rares tentes sur le site.
Nous nous sommes posés à l’intérieur pour bouquiner tranquillement l’après-midi et avons assisté au défilé des randonneurs qui arrivaient les uns après les autres et demandaient qu’on leur indique leur chambre afin de poser leurs affaires.
Au fur et à mesure que l’après-midi avançait, nous sentions le repas qui chauffait au feu et qui venaient nous titiller le nez. Ça donnait bien envie. Et nous avions bien fait de garder notre lyo de tartiflette pour ce soir-là !
Samedi 18 octobre : Gite de la Caverne Dufour -> Piton des Neiges -> Plaine des Cafres
Réveil très matinal, nocturne même, pour l’ascension du Piton des Neiges uniquement avec notre mini sac. Nous ne voulions pas nous lever trop tôt, mais nous ne voulions pas non plus louper le lever du soleil. Mon pote était confiant dans notre vitesse de progression sans notre gros sac, quasiment pas chargé donc.
Nous avons du nous lever vers 3h30 pour manger nos muesli lyo au chaud dans le gite, et pour partir à 4h du matin.
Verdict, nous étions quasiment les derniers à partir et voyions la file de frontales allumées devant nous, nous permettant de voir se dessiner le chemin devant nous, et notre pas très cadencé nous a permis d’arriver au sommet en moins d’une heure, dépassant allègrement tous les autres randonneurs qui avaient pris avec eux, sinon la totalité de leur sac, au moins un sac qui avait l’air bien plus chargé qu’il n’en nécessitait.
Au sommet, quelqu’un avait posé son sac de couchage sur une couverture de survie et dormait là, sans abri ni tente, ni quoi que ce soit du genre.
Une fois en haut, nous avons attendu que le soleil se lève et contemplions alors le spectacle qui s’offrait à nous.
Le type qui a dormi dans son sac (en bleu derrière) et moi
Le lever du soleil n’a rien d’extraordinaire en soit finalement. C’est surtout la vue sur l’ensemble de l’île qui est impressionnante. Nous voyions au loin le Piton de la Fournaise, ainsi que les cirques alentours et la mer non loin de là. Les nuages sont montés petit à petit dans le cirque de Cilaos, mais à part ça, la vue était dégagée.
Nous étions montés en nocturne par le GR, nous avons fait la première partie de la descente par la ligne de crête qui fini par rejoindre le GR jusqu’au gite. C’était un conseil de notre animateur de canyoning. Et c’était un bon conseil.
Une fois arrivés au gite, nous avons fait une petite sieste dehors puis avons repris la route pour la Plaine des Cafres. Nous ne savions pas vraiment jusqu’où nous pourrions aller ce jour, mais nous nous étions dit que la route N3 serait un bon arrêt intermédiaire avant d’arriver au gite du Piton de la Fournaise. Et puis avec la poussière que nous avions récolté suite au passage au Piton, nous voulions nous laver, de quelque manière que ce soit. Or il se trouve que nous avions vu que non loin du GR sur la N3 se trouvait le lieu-dit « Sources Reilhac ». Et qui dit « source », dit « eau ». Mouais…
Nous prenons donc la direction de la Plaine des Cafres. Toute la partie du Coteau Kerveguen et de la Forêt de Bébour était finalement assez similaire sur une grande portion.
Des sortes de genêt de haute taille durant plusieurs kilomètres, et ça à perte de vue. C’est impressionnant, c’est sur, mais assez répétitif à force.
Le contraste fut donc d’autant plus saisissant lorsque nous sommes arrivés d’un coup d’un seul sur la Plaine des Cafres. Alors que nous avions passé plusieurs jours en forêt diverses et variées, mais toujours assez fermées, nous passons à ce paysage ouvert de plaines. Une impression de renouveau plutôt paisible.
Cardinal - Foudia madagascariensis
Cardinal - Foudia madagascariensis
Nous avançons entre les plaines et arrivons à la petite route, puis au premier embranchement au lieu-dit « Savane Mare à Boue ». Mon côté odonatologue et « spécialiste » des mares reprend le dessus lorsque je découvre une belle mare de prairie sur le côté. Ni une ni deux, un coup à droite un coup à gauche m’indique qu’il n’y a personne à l’horizon. Je longe la clôture barbelée à la recherche d’une brèche et passe dessous pour m’avancer au bord de la mare. Ma recherche est couronnée de succès lorsque j’aperçois quelques libellules voler. Intéressé par les insectes et tout un tas d’autres trucs, mon pote s’avance également et nous restons sur cette mare, ainsi que celle, plus grande, juste à côté durant pas loin d’une heure. L’appareil photo à la main, j’essaie de prendre des espèces que nous n’avons pas chez nous. Pas de bol, sur les trois espèces présentes sur la mare, deux sont présentes en France, et en Île-de-France… J’en aurais au moins eu une nouvelle !!!
Africallagma glaucum
Sympetrum fonscolombii mâle - Sympétrum de Fonscolombe ou Sympétrum à nervures rouges
Sympetrum fonscolombii femelle - Sympétrum de Fonscolombe ou Sympétrum à nervures rouges
Anax imperator mâle - Anax empereur
Anax imperator femelle en ponte - Anax empereur
La séance photo terminée, nous reprenons la route vers les Sources Reilhac au bord de la N 3. Nous pensions trouver là de l’eau pour nous laver, remplir nos gourdes et pouvoir manger nos lyos. Sauf que de sources et d’eau, il n’y avait pas. Nous avons fait le tour du site en empruntant les chemins qui en partait, mais à part un peu d’eau courante très difficile d’accès au loin dans les broussailles, rien.
Réfléchissant quelques instants, nous optons pour reprendre la route et aller un peu plus au sud où un Centre équestre est indiqué sur la carte IGN. Un centre a au moins un tuyau d’arrosage. Pour prendre une douche, c’est très bien !!!
Nous décidons alors de faire du stop pour nous y rendre. Après tout, il s’agit d’un détour au GR, nous nous accordons ce luxe. Bien nous en a pris puisqu’assez rapidement, un couple de femmes, aussi touristes que nous, s’arrête sur le bas côté et nous prend pour nous déposer juste devant la route menant au centre équestre. Là nous demandons d’abord de l’eau pour boire, puis un robinet pour nous laver.
On nous montre le robinet des toilettes en nous précisant qu’il s’agit d’un centre équestre, que ce n’est pas luxueux et tout un tas d’autres précautions pour que nous ne soyons pas déçus. Ils ne se rendaient pas compte qu’un simple robinet nous suffisait amplement pour nous satisfaire, nos besoins étaient assez primaires.
Une bonne douche au gant et nos réserves d’eau pleines, nous avons repris la route dans le sens inverse pour nous poser au niveau des kiosques situés au croisement de la N 3 et du départ vers le Piton de la Fournaise.
Le soleil déclinant, nous posons notre tente et nous préparons à manger, puis allons dormir.
Dernière modification par Benji86 (20-11-2014 21:56:54)
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#14 26-11-2014 20:49:20
- Benji86
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Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Dimanche 19 octobre : Plaine des Cafres -> Gite du Piton de la Fournaise
Nous partons relativement tôt, comme tous les matins, pour échapper à la chaleur du soleil de la journée, et pour éviter les nuages qui s’accumulent également en journée.
Ce matin, il fait plutôt brumeux et nous partons avec la polaire et la veste imper. Nous suivons la monotone route bétonnée (et non goudronnée !) jusqu’au camp militaire puis à la ferme suivante, le Chalet des Pâtres, où nous empruntons alors le chemin balisé GR. Le soleil se faisant plus présent, nous enlevons nos couches de vêtements devenus superflus et restons en t-shirt.
Le dénivelé est presque absent. Nous avalons la poussière du chemin comme on avalerait le bitume. Au bout d’un certain temps, nous nous posons la question de savoir où sont les pitons que nous sommes censés sinon gravir, au moins contourner.
En consultant le GPS, nous nous rendons compte que quelques centaines de mètres après le Chalet des Pâtres, nous n’avons pas vu le chemin qui va à gauche et qui contourne puis gravit le Piton Rouge, mais nous avons filé, prenant finalement un raccourci jusqu’au parking du Piton Textor.
Déjà le paysage change et devient un peu plus volcanique.
Et ça ne fait que s’accentuer en avançant.
Plus nous montons, plus nous nous rapprochons du Piton de la Fournaise, plus nous voyons les coulées de lave, les roches basaltiques et leurs couleurs rougeâtres, et les cailloux légers sous nos pieds.
Nous entrecoupons ensuite la route qui mène jusqu’au gite du volcan. Ça et là, des kiosques complètement appropriés par les réunionnais qui viennent avec leurs bâches et les posent tout autour pour se protéger du vent. Et dire aussi que ce kiosque, c’est le leur ?!
Juste avant de descendre dans la Plaine des Sables, nous avons chaud, mais nous avons aussi faim. Et d’ombre, il n’y a pas vraiment. Nous réussissons néanmoins à trouver un arbuste isolé un peu plus grand que les autres et nous engouffrons dessous pour faire chauffer notre eau pour les lyos. Tout en restant extrêmement prudents pour ne pas tout faire cramer.
Le repas terminé, nous nous engageons dans la bien nommée Plaine des Sables.
J’ai presque l’impression de traverser l’enfer tant l’ombre y est totalement absente. Mais le paysage est magnifique et me rappelle un peu celui de l’Islande ; paysage volcanique oblige. Il préfigure ce que nous allons trouver plus loin aux abords du Piton de la Fournaise. Quasi désertique et toute droite, nous la traversons finalement très vite sous la chaleur et ramassons des tonnes de poussière et de petits cailloux dans les chaussures et les chaussettes.
À la bifurcation GR R2/Gite du volcan, nous prenons à gauche en direction du gite et y arrivons assez rapidement en début d’après-midi. Ce qui nous a laissé tout le temps nécessaire pour faire notre toilette dans les toilettes du gite et d’y laver nos vêtements. Attention, il n’y a que peu de place pour poser sa tente. Premiers arrivés, premiers servis ! Bien que nous avons posé la notre au moment où le soleil a commencé à décliner…
Petite anecdote, qui montre bien l’esprit de ce gite, accessible jusqu’au bout en voiture. Nous avons consommé l’après-midi quelques barres chocolatées ainsi que quelques bières. Le soir venu, après avoir planté notre tente, nous nous sommes posés sur un des bancs situés dans l’enceinte du gite. L’eau commençait à chauffer, et à nous réchauffer autour du feu du réchaud, quand une personne du gite vient vers nous et nous informe plus ou moins poliment que l’enceinte du gite n’est réservée qu’aux clients du gite ; comprendre à ceux qui dorment sur place… Nous avons donc du tout remballer et sortir de l’enceinte pour aller nous poser sur les pierres autour du parking.
Je ne vois pas trop ce que ça leur coute mais bon… Vraiment pas accueillant comme manière de faire…
M’enfin bon, ça ne nous a pas empêcher de profiter de nos lyos du soir !
Lundi 20 octobre : Gite du Volcan -> Piton de la Fournaise -> Gite de Basse Vallée
Nous partons de bon matin pour monter jusqu’au Piton de la Fournaise, avec seulement notre mini sac. Nous avons laissé le reste de nos affaires dans la tente, restée sur place.
La montée au Pas de Bellecombe est rapide.
De là, nous contemplons la vue sur l’ensemble du site et commençons la première descente jusqu’au Formica Léo. Ce dernier n’a rien d’exceptionnel.
Nous décidons donc, contrairement aux conseils d’Incrédule, de continuer jusqu’à la gueule du volcan, le cratère Dolomieu, et n’avons pas été déçu.
Nous passons devant la Chapelle de Rosemont présentant de beaux tumulus de lave.
Ça et là quelques plantes tentent de recoloniser le milieu.
Le chemin vers le cratère est très bien balisé avec de la peinture blanche tous les cinq mètres. Sauf que… tous les cinq mètres également, des détritus, partout !!! Le plus visible, la partie immergée de l’iceberg sans doute, étaient des mouchoirs en papier blanc. Partout. Si bien qu’il m’est arrivé une fois ou deux de poursuivre le balisage blanc et de me rendre compte que c’était en fait les mouchoirs.
Sur la descente du retour, mon pote s’est arrêté ramasser tous les déchets qu’il voyait directement sur son chemin. Et il y avait de quoi faire. Et de tout. Des cotons-tiges aux médicaments, en passant par des pansements et même des serviettes hygiéniques… Une vraie porcherie vous disais-je ! Ça se voit qu’il s’agit d’un site où l’on peut accéder directement en voiture. À moins que les gens ne se disent qu’à la prochaine éruption, tout ça sera balayé d’un revers de la main par la lave qui cramera tout…
À part ça, la montée jusqu’au cratère Dolomieu était très intéressante. Différents types de laves se sont succédées, ainsi que différentes couleurs et des roches plus ou moins grandes, le tout pour varier les plaisirs.
Nous arrivons en haut du cratère et profitons de la vue magnifique qui s’offre à nous, que ce soit celle de la gueule du volcan ou celle du panorama avec la mer et les différentes coulées autour.
La descente se fait donc en mode ramassage de déchets, et une fois arrivés au gite du Piton, notre point de départ de la journée, nous rangeons notre matériel et reprenons les chemins initialement pour l’ouest de l’île, le long de la mer, longeant les coulées. Nous devons passer par le Nez Coupé du Tremblet puis descendre jusqu’au Sentier du Tremblet.
Du gite, nous retournons sur nos pas de la veille pour rejoindre le croisement avec le GR R2 que nous suivons. Le chemin est un sentier forestier, comprendre un sentier assez large pour laisser passer un véhicule, avec des traces de roues. Il longe l’énorme « enclos » du volcan et nous permet d’en faire le tour sur toute sa partie ouest. Le décor est vraiment très beau.
Nous croisons deux vététistes, ainsi que deux gardes du Parc National en train de se poser, ou de surveiller ?, à l’ombre sous des arbres.
Au croisement entre le GR R2 et le chemin que nous devons prendre, nous nous rendons compte que ce dernier est fermé par arrêté préfectoral. Nous hésitons à le prendre quand même, mais on se dit que s’il est fermé, c’est qu’il y a peut-être eu des éboulements, et le souvenir du passage éboulé depuis peu au Col du Taïbit nous revient en mémoire. Ainsi que le passage vers le Col du Brochard où nous avions du faire demi-tour et remonter tout ce que nous avions descendu. Si bien que nous préférons jouer la sécurité et prendre finalement le GR R2 pour Basse Vallée.
Ainsi commença sans doute l’une des parties les plus compliquées pour moi de ces deux semaines. Les premières centaines de mètres de la descente étaient très jolies. Les quelques pitons se dressant au milieu de cette végétation un peu plus luxuriante, mais poussant néanmoins sur des restes de roches basaltiques. Ce mélange entre le minéral et le végétal, et toutes les couleurs qui s’en dégagent. Et par-dessus tout, une brume qui se monte petit à petit et vient nous englober. Bref, rien à redire au niveau du paysage.
En revanche, je sens que ma douleur me reprend, et ne semble pas vouloir partir aussi facilement que les fois précédentes. D’autant moins que plus on descend, plus on trouve un chemin difficilement praticable, pour un handicapé comme moi en tout cas, où les cailloux basaltiques, donc très légers, roulent sous chacun de nos pas. Je manque de tomber au moins 5 ou 6 fois, et à chaque pas, je souffre, devant redoubler d’efforts pour avoir de bons appuis et ne pas tomber à la renverse. La douleur continu entre durant toute la traversée de la pourtant belle forêt dense, dont je ne profite pas.
J’avance à une allure de tortue, ne pouvant plus plier ma jambe. Ce qui est assez problématique dans cette partie en descente assez raide avec des escaliers partout et des grosses racines à enjamber. On fait alors un gros arrêt pour prendre des forces et un médoc. Petit à petit, la douleur diminue. J’en profite pour reprendre du poil de la bête et aller à un bon rythme, ne sachant pas le temps que ça va durer et sentant que ça sera d’assez courte durée.
Le temps passe, et la limite fatidique du coucher du soleil s’approche de plus en plus. Basse Vallée se rapproche, mais nous n’en sommes pas encore là. Je me rassure en me disant qu’il y a pire que nous quand nous doublons un groupe de six personnes bien plus âgées que nous.
Finalement, nous arrivons à une table, à côté de la route. Nous savons qu’il ne nous reste alors plus beaucoup de distance à faire et rallions le gite de Basse Vallée, dont nous peinons un peu à trouver l’entrée, ne voulant pas entrer chez les gens sans être sur que c’est bien le bon endroit.
La dame du gite finit par nous accueillir et nous montrer où nous pouvons planter notre tente, juste devant le gite de l’autre côté de la route. Nous lui demandons si nous pouvons utiliser un robinet d’eau quelque part pour nous laver et elle nous montre son tuyau d’arrosage, l’air de dire « je suis désolé mais je n’ai rien d’autre ». Elle ne se rend pas compte du bonheur que c’est pour nous !!
Petite douche, séance de lessive et nous voilà fin prêt pour le repas du soir. C’est le premier repas en gite que nous faisons et au moment du gratin de chouchou, après le rhum arrangé, j’avais peur que le gratin ne soit que le plat. Fort heureusement, ce n’était que l’entrée ! Un roti de porc avec sa sauce et du riz faisait suite, ainsi qu’une glace.
Bien repu, nous avons regagné la tente. Cette destination a clôturé notre trajet prévu en randonnée et nous avons enfin pu reléguer nos chaussures de rando dans nos sacs et sortir de manière continue nos tongs ! Ô joie !
Hormis un jour donc, tout le reste s’est fait en tong. Et c’était que du bonheur !!
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#15 03-12-2014 22:52:59
- Benji86
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Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
Et pour finir avec mon périple réunionnais.
Mardi 21 octobre : Sucrerie du Gol
À partir de là, plus grand chose à dire, étant donné qu’il se s’est plus vraiment agit de randonnée. Sauf une journée. Je vais donc aller assez rapidement. C’est plus un retour sur quelques activités que l’on a fait.
Du gite de Basse Vallée, nous sommes descendus par la route jusqu’à la N 2, tongs oblige, où nous avons pris un bus qui nous a amené jusqu’à la sucrerie du Gol, entre Saint-Louis et Etang-Salé les Hauts. Lorsque notre encadrant lors du canyoning nous en avait parlé, c’était surtout le côté utilisation de la cane à sucre en tant que production d’énergie qui avait piqué notre curiosité.
La visite était très intéressante, notre guide très compétente et connaissant bien très bien l’usine. Nous avons pu faire quelques dégustations des différents produits de sucre, ainsi que de rhum à la fin.
Nous nous sommes ensuite promené un peu sur la plage et dans la ville d'Etang-Salé les Bains et avons ensuite passé la nuit au camping municipal où nous avons planté notre tente sans le voir, juste dessous un arbre avec plein de nid de Tisserin gendarme.
Nid de Tisserin gendarme - Ploceus cucullatus
Mercredi 22 octobre : Kélonia - Observatoire des tortues marines
Notre objectif de ce mercredi était d’aller visiter l’observatoire des tortues marines juste au nord de Saint-Leu, Kélonia. L’observatoire est situé jusqu’à côté d’une aire d’atterrissage de parachutes. Nous en avons donc vu défilé un petit paquet au moment du retour où nous avons attendu notre bus.
Kélonia est donc une ancienne ferme d’élevage de tortues (pour l’alimentation, les écailles, le cuir, etc.), interdite du fait du statut de protection des reptiles et notamment des tortues marines, et ensuite reconvertie en observatoire et centre de soin pour les tortues marines.
C’est plutôt intéressant et bien fait, pour qui est intéressé par la faune. L’un des problèmes, assez léger néanmoins, c’est que les différentes salles ne sont pas forcément très bien indiquées. Je dis ça parce que mon pote a loupé une salle, celle sur les suivis des tortues à l’aide des balises etc. Et qu’il n’est pas monté tout en haut de la « tour d’observation » dominant le site.
Une fois la visite terminée, nous avons pris un bus pour le départ du sentier vers le Piton Maïdo. Nous nous sommes alors posés au niveau d’une table de pique nique dans l’un des derniers virages avant le départ du sentier.
Jeudi 23 octobre : Piton Maïdo -> Grand Bénare
Départ le matin pour le Piton Maïdo, quasiment à côté de l’endroit où nous avions planté la tente donc. L’ascension est très rapide, vu que nous ne sommes pas loin. Du Piton, nous avons une vue sur une grande partie du cirque de Mafate et pouvons ainsi refaire notre itinéraire, vue de haut. Les nuages ne sont pas encore arrivés, ce qui nous permet d’avoir une vue dégagée sur le cirque.
Nous nous dirigeons ensuite vers le Grand Bénare, troisième point le plus haut de La Réunion, en suivant la ligne de crête. La randonnée est très belle ; nous longeons le cirque de Mafate d’un bout à l’autre. Néanmoins, la marche pour aller jusqu’au Grand Bénare était bien plus longue que ce que je pensais. Le sommet que l’on voyait depuis le Piton Maïdo et que l’on pouvait apercevoir tout du long de la rando semblait petit à petit s’éloigner au fur et à mesure que nous progressions.
Nous avons finalement réussi à l’atteindre et avons pu profiter de la vue supplémentaire sur le Col du Taïbit et le cirque de Cilaos. Nous avons également entrevu le Piton des Neiges légèrement dans les nuages, face à nous, ainsi que le Grand Morne, second point le plus haut de l’île.
Mon pote sur la croix en haut du Grand Bénare
Nous sommes descendu par l’autre chemin en direction de La Glacière. Chemin assez rapide et permettant de changer un peu de décor. La Glacière en elle-même est une sortie de grotte, fraiche, où de la glace se formait en certaines périodes que les esclaves transportaient alors sur plusieurs kilomètres sur leur dos pour apporter à leurs maîtres.
L’histoire écrite sur les panneaux juste en dehors de la grotte elle-même est assez intéressante, surtout les échanges épistolaires entre le maire et la personne qui souhaitait acquérir, ou plutôt s’approprier, la glacière.
Nous sommes rentrés par le sentier forestier, chiant à mourir il faut le dire, surtout vers la fin où il n’y a plus que les fameuses routes bétonnées.
Arrivés à notre tente, que nous avions laissé monté avec nos affaires à l’intérieur, nous avons plié le tout et sommes redescendu en bus vers la Saline les Bains à la recherche du camping indiqué sur la carte IGN. Une fois arrivés devant le camping, une personne nous indique que ça fait plusieurs années que celui-ci n’est plus ouvert, et nous sommes contraints de planter la tente sur la plage. Quel calvaire !
Martin triste - Acridotheres tristis
Vendredi 24 octobre : Snorkling
Après un passage à la Réserve Naturelle Marine de La Réunion pour voir une personne et connaître les coins intéressants pour le snorkling, je suis allé loué du matériel sur la plage, mon pote ayant amené avec lui ses palmes, son masque et son tuba. J’ai pu loué le masque et le tuba uniquement. J’imagine que c’est à cause de la dégradation déjà bien prononcé des récifs coralliens. Et n’étant pas très à l’aise avec le snorkling (avant cette journée en tout cas), je me sentais mal d’arriver à utiliser mon tuba correctement en ayant à m’occuper en plus de mes palmes.
Nous avons passé la journée entre la Saline les Bains et l’Ermitage les Bains et avons pu voir de multiples petits poissons colorés, tels ceux que l’on trouve habituellement dans les aquariums, et plusieurs formations coralliennes. C’est sans doute banal pour ceux qui sont habitués à la plongée. Pour moi, c’était une formidable découverte et une incursion dans un monde que je ne connaissais pas.
Nous cherchions également des tortues et des raies, sans succès.
Comme la veille, nous avons bivouaqué sur la plage de la Saline les Bains.
Samedi 25 octobre : Saint-Denis
Pour le dernier jour complet, nous revenons à St-Denis dans un premier temps et prenons ensuite un car pour visiter le temple hindou de St-André. Nous étions passé devant le premier jour et pensions le visiter plus tard. Comme nous avons le temps dans la journée, c’était l’occasion. Malheureusement, ce temple est interdit aux visiteurs et nous n’avons pu que prendre des photos de l’extérieur du bâtiment et revenir aussitôt après sur St-Denis.
À la « capitale », nous avons été faire un petit tour vers le stade de La Redoute, l’un des quartiers ouest de St-Denis, où arrivaient les participants courageux du Grand Raid. J’espérais voir arriver mon oncle qui faisait la Diagonale cette année, mais il est arrivé plusieurs heures plus tard.
Nous sommes donc ensuite allé faire quelques emplettes de produits locaux avant de chercher où nous pourrions passer notre dernière nuit.
La chaleur étant bien présente et ne sachant trop où nous poser, nous sommes montés en bus dans les hauts de St-Denis à La Montagne où nous avons empruntés un petit chemin forestier et avons planté la tente de nuit dans la forêt.
Dimanche 26 octobre : Retour en France
La redescente sur St-Denis s’est faite tôt le matin. Sur place, nous avons petit-déjeuné puis direction la gare routière où nous avons pris non pas la navette à 4 € qui nous arrête juste devant l’aéroport, mais un car en direction de St-André à 1,60 € qui nous arrête au rond-point devant l’aéroport. Il nous a alors fallu marcher quelques centaines de mètres pour nous rendre à l’aéroport et nous envoler vers la France métropolitaine.
Voilà un résumé succinct de ces deux semaines à La Réunion. Désolé pour les temps des verbes qui sont un coup au présent, un coup au passé composé. J’ai pas harmonisé le tout, mais comme j’ai écris tout ça en plusieurs parties, ça dépendait.
Si vous avez des questions sur certaines portions, n’hésitez pas à les poser.
Me concernant, j’aimerai bien connaître les kilométrages de tout ce parcours de randonnée pour savoir sur quelle distance nous marchions les journées et quelle distance totale nous avons parcouru en marchant.
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#16 04-12-2014 09:38:40
- boitagateau
- <(°_°)>
- Lieu : Et au milieu coule la Durance
- Inscription : 24-05-2008
Re : [Récit + liste] Réunion du 11 au 26 octobre
...Kélonia. L’observatoire est situé jusqu’à côté d’une aire d’atterrissage de parachutes...
parapente, plutôt !
C'est sans doute le site avec le plus grand nombre de jours "volable" par an : 300 !
vers la Saline les Bains à la recherche du camping indiqué sur la carte IGN. Une fois arrivés devant le camping, une personne nous indique que ça fait plusieurs années que celui-ci n’est plus ouvert, et nous sommes contraints de planter la tente sur la plage.
Le camping est à l'extrémité nord de l'Ermitage, juste avant de basculer sur St Gilles.
En basse saison, c'est le même prix d'y monter une mini tente de bivouac à 2
que de prendre une grande tente familiale avec lits, table, frigo, vaisselle...
.
Je ne suis pas vacciné, je suis dans le groupe témoin de la phase 3 de l'expérimentation...
Tant que nous continuerons d’obéir, ils n’arrêteront pas...
Penser le changement... plutôt que changer le pansement.
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