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Au fur et à mesure de son utilisation, un sac de couchage en duvet va s'encrasser (Salissure extérieure, transpiration, sébum de la peau et des cheveux,…). Cela peut avoir deux effets distincts dur le duvet. D'abord les substances acides comme le sébum peuvent lentement dégrader le duvet, et ensuite toutes les matières organiques qui s'y accumulent, en combinaison avec l'humidité, peuvent être des sources de moisissures. Un lavage délicat dans les règles de l'art et un séchage consciencieux devraient régler ces problèmes, en plus de restaurer le gonflant du duvet.
Certains fabricants (Triple zéro1), Valandré2),…) proposent un service de nettoyage pour leurs sacs de couchage. Il s'agit certainement de la meilleure solution pour garantir un résultat optimal sans prendre le risque d'endommager son duvet, à préférer pour les pièce les plus garnies (plus de 500g par exemple), qui nécessitent une machine à laver et un sèche-linge de taille plus conséquente.
Il faut se méfier des blanchisseries qui proposent le nettoyage de couettes en duvet ou sacs de couchage, et s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un simple lavage à sec. Les solvants utilisés pour le lavage à sec ne sont pas adaptés pour le duvet et pourraient l'endommager, réduire sont gonflant ou simplement rester sur le duvet pendant plusieurs semaines3).
Tutoriel basée sur la méthode utilisée par Ith (Message original)
- S'assurer que le lave linge est propre (bac à lessive essentiellement). Il est bon de faire un petit lavage afin de “rincer la machine”.
Parfois on propose de fermer les zips et de retourner le sac, l'idée c'est que le zip ne va pas cisailler les tissus, surtout vrai au temps des zips métal). D'autre fois on propose d'ouvrir les zips afin d'étaler dans le tambour largement le sac (évite les poches d'eau captives). Les deux méthodes ont des avantages et des inconvénients. Ce qui est certain c'est que les velcros doivent être fermés sinon ils vont user très vite les tissus fragiles des sacs actuels.
- Mettre peu de produit et choisir un cycle très doux. Souvent cela revient à choisir un cycle laine à 30°C (cf. indications triple zéro du post de kodiak).
- Le problème consiste à éliminer les traces de détergents au rinçage, d'éviter d'essorer trop fort ce qui risque de détériorer le sac (le duvet forme une boule qui vient défoncer les cloisons internes. Plus le sac est compartimenté moins le risque est élevé car moins grosses boules) tout en assurant un séchage rapide du duvet trempé pour éviter qu'il ne pourrisse. On recherche un compromis optimal.
- Parfois cela veut dire un second lavage rapide et doux après le premier (et dans ce cas pas d’essorage à la fin du premier lavage, du moins pas plus de 30sec à 400tr/min) afin d'avoir un rinçage optimal. Certaines machines permettent de programmer un sur rinçage (ou un rinçage) en fin du premier cycle.
- On doit essorer au minimum. Dans le même temps il faut essorer sinon le duvet ne sèche pas assez vite (surtout s'il ne fait pas du vent avec 35°C). Perso je fais un cycle à 400tr/min dans une machine Miele qui accélère très progressivement (cycle laine). Si je ne suis pas certain de la qualité de la machine c'est 400tr/min durant 30 secondes.
- On doit sortir le sac de la machine très très précautionneusement. Le duvet est aggloméré, il forme une masse compact et les tissus et coutures sont fragiles à ce stade.
- Je met le sac dans une corbeille trouée en bas pour le transport. Il rend à ce stade spontanément pas mal d'eau. On peut presser légèrement à plat pour accélérer le processus.
- Je vais étendre la sac A PLAT sur un support de type grillage (pour l'aération et que l'eau s'égoutte). On ne pend JAMAIS le sac qui est encore trop lourd. On laisse s'égoutter, on peut presser très délicatement les grosses boules de duvet pour faire sortir le surplus d'eau.
Deux options :
- Si on a un sèche linge de qualité et du plus grand volume possible. Une fois le duvet bien égoutté. On le place dans le sèche linge à basse température. On arrête régulièrement le sèche linge pour “débourrer” les boules de duvet. On fait plusieurs fois la manip. AU DEBUT on se dit “c'est mort, le duvet est foutu”….mais progressivement les boules sèches, se séparent et le sac redevient gonflant. C'est long et il faut être patient.
On lit parfois “mettre des chaussures de tennis dans le tambour du sèche linge”. C'est une erreur de traduction. Initialement c'était des balles de tennis. Pourquoi pas mettre des balles de tennis (l'idée c'est qu'elles vont casser les boules de duvet). Personnellement j'ai essayé (balles neuves et blanches sinon cela risque de pourrir le duvet) et je n'ai pas vu d'intérêt évident par rapport aux inconvénients.
- S'il fait chaud (plus de 25°C par temps sec, si possible avec du vent). Perso je laisse le sac sur l'étendoir sécher par temps chaud (pas exposé en plein soleil) et dans le vent. Je presse doucement et régulièrement les boules pour faire sortir le surplus d'eau. A un certain stade je vais délicatement essayer de commencer à séparer les masses agglomérées. Puis, je vais “débourrer” les masses de duvet. Puis je vais tapoter le duvet pour qu'il finisse de sécher. Quand il est sec…je le laisse encore sécher 24h avant de le ranger. C'est très long et il faut être très patient.
- On peut opter pour un compromis entre les deux méthodes (cf. post de Kodiak ci-dessus et consignes 000). Le truc c'est que moins il y a d'eau, moins le duvet est lourd et risque de défoncer dans le tambour de séchage les coutures. C'est bien de le laisser s'égoutter à plat avant le sèche linge. D'un autre coté, si on attend trop, le duvet risque de pourrir.
J'ai opéré de la sorte pour de nombreux items en duvet. Moins la charge de duvet est importante OU plus le duvet est compartimenté (donc il forme moins de grosses boules difficile à débourrer délicatement) plus c'est rapide et moins risqué. Un sac avec un tissu “imper respi” est plus compliqué (ça sèche moins vite et si de l'eau est retenu prisonnière dans un compartiment à l'essorage c'est source de dégât car elle va chercher à forcer le passage).
Si le sac (ou le vêtement) est de qualité (coutures solides, tissus corrects…) : à la fin j'ai récupéré un item en meilleur état qu'au départ. Parfois, j'ai même eu l'impression que le sac était plus gonflant que lorsqu’il était neuf.
J'ai 25 ans d'expérience pour le lavage des items en duvet. Je n’hésite pas à laver chez moi s'il y a moins de 500g de duvet. Au delà de 800g, je préfère confier à l'entreprise qui m'a vendu le truc. Entre les deux, j'hésite et attends le moment propice et/ou d'avoir à disposition un bon lavomatic.
Dans tous les cas, j'utilise un bonnet pour éviter de crassouiller vite le sac, un sac en soie pour le protéger en été, ou des sous vêtements complets en hiver. Quand je peux je passe une éponge mouillée sur le tissu interne et laisse sécher à l'air libre.
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La réalisation en DIY d'une couette ou d'un quilt est plus simple que celle d'un sac de couchage. mais on trouve également des couettes (ou des quilts) chez certains petits fabricants spécialisés.