[Récit + liste] Les Pyrénées en famille - Juillet 2023

karibou31 · 07-08-2023 16:15:24

Hello,
petit retour, sous forme de compilation, des randos effectuées avec la famille pendant les vacances de ce mois de Juillet.

Notre campement de base était situé à Gouaux, dans la vallée d'Aure, sur les hauteurs de St-Lary. Un petit village tranquille avec une délicieuse chèvrerie.

Malgré le fait que nous habitons à 1h30 de là, nous n'avions jamais passé plus d'un week-end dans ce massif. Après deux années consécutives dans les Alpes, c'est chose faite !

Les enfants, devenus ados, marchent plutôt bien maintenant, et grognent moins (tout est dans la composition du pique-nique )
Ils sont même parfois contents, c'est dire.

De manière générale, même si c'est parfois un peu surdimensionné pour les petites promenades, nous avons tenu à ce que chacun porte son sac, avec son eau, sa veste imperméable et ses accessoires (buff, casquette, lunettes etc). Histoire de conserver de bonnes habitudes.

On se répartit la nourriture de manière non équitable (vous imaginez bien dans quel sens).

Les enfants ont un sac D4 20 ou 30L selon les cas, ma femme un D4 identique ou son Millet 40L pour les bivouacs, et de mon côté j'utile le 3F UL Trajectory 35 tout le temps, sauf pour le bivouac sur deux jours où c'est mon plus grand qui le porte, dans ce cas j'ai pris le Talon 44.

1 - Échauffement : vallée du Rioumajou

(11 km +381m/-377m 02h45)
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Dès notre arrivée, le mercure monte et le propriétaire du camping nous préconise d'aller profiter de l'ombre dans cette vallée relativement ombragée et facile d'accès, qui suit la Neste de Rioumajou, et qui conduit à l'Hospice du même nom.

La ballade est vraiment tranquille, mais comme il fait chaud c'est parfait pour un démarrage de vacances. Je trouve déjà qu'il y a trop de monde, mais c'est la rançon de ce genre de lieu.

Aucune difficulté bien sûr, si ce n'est qu'on a vainement cherché le chemin vers les cascades, alors que plus aucun panneau indicateur n'existait, et qu'on a rebroussé chemin au bout d'un moment. Je l'ai vu par la suite, caché à côté de l'endroit où nous avons pique-niqué.

2 - Mise en forme : Tuc de Labatiadère

(15km +804m/-799m 04h00)
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On continue le processus d'échauffement, avec cette promenade qui permet, après une grande partie en forêt, (très) pentue et (très) herbeuse, de sillonner les crêtes et d'avoir un panorama à la fois sur la vallée d'Aure et sur la vallée du Louron (côté Loudenvielle).

Le début est assez énervant, outre le fait que ça monte sec pour un démarrage, les chemins de forêts sont très humides et parfois très enherbés. nous devons tous mettre nos jambes de pantalons, sauf mon grand qui ne les a pas prises.. Arrêts toutes les 10 minutes pour contrôle de tiques du coup, ma femme étant un peu flippée à ce niveau là.. On en trouve pas mal, même moi qui n'en attrape pas souvent..

Sortis de la forêt, la vue sur la vallée d'Aure est agréable.

Les nuages vont et viennent..

Le sentier de crêtes est roulant

Le retour sera un peu plus chaotique, je suis une trace qui passe dans la forêt où il n'y a plus vraiment de sentier, nous obligeant à couper dans la végétation et les myrtilles pour retrouver un sentier plus marqué.

Retour au point de départ, le village de Grailhen, assez mignon avec ses maisons typiques.

3 - Bivouac : le Néouvielle en deux jours

(27km +1575m 09h00)
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On attaque les choses sérieuses, on profite du temps et de la saison encore presque calme avant l'arrivée du flot touristique pour filer dans le Néouvielle et y bivouaquer. Nous décidons de contourner d'abord la réserve par l'est, pour découvrir les lacs de Bastan, et pouvoir planter la tente en dehors des zones interdites (ou des aires prévues, que l'on imagine surpeuplées).

Jour 1 :
16km +1187m/-612m 05h15

Nous partons (tôt) du parking d'Artigusse, pour remonter tranquillement, via un sentier forestier, vers le lac de l'Oule. 50 mètres après le parking, première marmotte : ça c'est fait.

Le lac est bas.

Nous montons ensuite vers les lacs de Bastan, inférieurs, du milieu etc...

La végétation est vraiment spécifique je trouve, mélange de conifères, d'arbustes plutôt méditerranéens, et de zones herbeuses et caillouteuses.

Après une pause pique-nique au dessus du refuge de Bastan (dont la tarte aux myrtilles avait l'air bien alléchante, mais il était un peu tôt..), nous montons vers le col du Bastanet à travers un beau pierrier. Les expériences de l'an dernier nous incitent à la prudence.

De là-haut, vue sur le lac de la Hourquette et la hourquette de Caderolles que nous allons devoir franchir (au bout du bâton !)

Le sentier se raidit, et les jambes de certains aussi, ça commence à peiner derrière
De la hourquette, nous avons un panorama sur le lac de Bastan / Port Vielh, et en fond le pic de Néouvielle.

Nous avions prévu de peut-être poser la tente aux abords du lac, mais il est relativement tôt, et le terrain n'est pas très engageant, peu de zones vraiment plates et sans rochers pour y mettre deux tentes.. De plus, certains y sont déjà installés, bref on décide après conseil de famille de pousser encore un peu plus loin, sans savoir ce qu'il y aura derrière. Je sens que tout le monde est bien crevé, nous sommes à quasiment 1000m de D+, donc je croise les doigts pour trouver un endroit satisfaisant...

Après avoir franchi la Hourquette de Nère, nous trouvons refuge au bord d'un petit lac juste avant la descente vers la zone d'Aygues-Cluses. L'endroit est magnifique, mais venteux.. tant pis, ça ira pour la nuit !

Nous resterons seuls au monde dans cette zone. Après une bonne toilette, on profite du soleil, un bon repas pour caler les enfants (soupe + semoule, le combo classique, et on ajoute après des sachets de purée déshydratée qui me restaient d'une rando précédente). Je garde à l'esprit le précepte selon lequel pour ne pas avoir froid la nuit, il faut bien manger !

Nous sommes dans les duvets relativement tôt, la fatigue des uns et des autres n'incitant même pas à admirer le coucher du soleil.

La nuit sera venteuse et humide (abords du lac, forcément), j'ai relevé 7°C au minimum. On teste la Lanshan 2p pour les enfants, et l'un d'entre eux aura eu froid toute la nuit (le vent a l'air de bien passer sous la toile extérieure, car il y a un grand espace entre le sol et le bas de la toile). De mon côté, ayant chaud lors du couchage, je n'ai pas pris la peine d'attacher mon quilt sous le matelas.. et au final j'ai aussi senti le frais toute la nuit..

Ma femme dort comme un bébé dans son SdC synthétique D4, comme d'hab !

Jour 2 :
11km +388m/-721m 03h45

Le lever du jour est toujours beau en montagne, celui-ci ne déroge pas à la règle. Le soleil encore caché illumine les sommets, et nous plions / déjeunons avant de repartir.

En descendant vers le lac de Coueyla-Gran, je comprends pourquoi on était tranquille : il y a une bonne vingtaine de tentes autour du lac, c'est LE spot connu.. Je suis bien content de m'être arrêté avant !!
En dehors de la cabane d'Aygues-Cluses, il y a d'ailleurs un refuge flambant neuf qui n'était pas sur la carte IGN papier..

Nous nous échappons rapidement du flot humain pour monter vers le col de Madamète

De là-haut, nous avons d'un côté la vue sur le Pic du Midi de Bigorre

et de l'autre sur la réserve du Néouvielle dans laquelle nous entrons tout juste

Nous entamons la descente dans la réserve, parcourant les différents lacs, Aubert, Aumar...

Le flux touristique commence à s'intensifier, ce qui n'encourage pas à flâner.. Une quantité de gens monte lorsque nous descendons.
Après un pique-nique au bords des Laquettes, effarés par le nombre de personnes que l'on croise, par paquets de vingt parfois, nous accélérons le pas pour la descente finale vers Orédon.
Le sentier traverse la forêt, et parait bien long. Je suis content de le descendre plutôt que de le monter !

Arrivée au lac d'Orédon

Nous finirons par trouver une voiture qui emmènera ma femme et notre plus jeune jusqu'au parking d'Artigusse, tandis que nous avançons un peu sur la route mon grand et moi. Nous posons nos sacs, nos bâtons, et attendons le carrosse familial.
Lorsqu'il arrive, on met les sacs dans le coffre et on repart..
Trois jours plus tard, je m'apercevrai que l'on a oublié nos bâtons !!
Nous ne les avons jamais retrouvé..

On se console avec la fête du Gâteau à la Broche d'Arreau !

4 - Repos : la vallée d'Aulon

(9km +690m/-673m 02h45)
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Petite promenade de repos, dans la magnifique vallée d'Aulon, au départ des Granges de Lurgues. Nous embarquons un ado de plus, un copain de notre grand nous ayant rejoint pour quelques jours. Il est prévu d'aller pique-niquer au lac de Portarras, mais un intervenant au départ de la rando nous informe que le lac est dans la réserve naturelle d'Aulon, et qu'il est interdit de s'y rendre en été car il faudrait être hors sentier.. Bon tant pis, on fera sans !

À peine 500m après le départ, le plus jeune des trois ados chute sur un caillou et s'y tape le genou... Devant ses souffrances terribles , sa maman décide de rebrousser chemin avec lui et je continue donc seul avec deux djeuns :

Le sentier n'est pas difficile, mais il fait déjà bien chaud et la montée fait suer !
Nous arrivons à la cabane d'Auloueilh, l'endroit est magnifique ! Quasimment personne, une vue sur le col de Bastan, l'Arbizon.. Dire que c'est là que j'avais prévu de démarrer mon périple dans le Néouvielle en mai dernier, qui a été annulé à cause du climat..

La cabane est petite mais confortable, j'appendrai plus tard qu'elle a été rénovée.

Le reste de la boucle est de toute beauté, cheminant sur les crêtes, traversant les estives...

Une belle promenade sans difficulté mais parfaite pour ne pas perdre le rythme !

5 - La plus légère : des granges de Moudang à Bielsa

(28km +2285m 08h45)
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Consultant en de rares occasions le forum RL, via un wifi capricieux, je tombe sur une proposition de Bombadyl pour un week-end pyrénéen.. J'ai trop raté d'occasions de sorties RL pour manquer ça ! Qui plus est, le blessé du genou est immobilisé quelques jours le temps que le choc se résorbe, mais j'ai la bougeotte ! Et ça me ferait bien plaisir d'aller passer un peu de temps avec Bombadyl que j'ai juste croisé en coup de vent alors que nous sommes presque voisins.

C'est donc chose faite ! Bombadyl ayant fait gentiment l'effort de venir dans la vallée d'Aure, nous nous retrouvons à St-Lary et la suite du récit est ici !

On terminera en famille, et c'était bien cool !

6 - La plus belle : le Lac de Barroude et la hourquette de Chermantas

(19km +1232m/-1220m 05h30)
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Attention coup de coeur !
De retour du week-end partagé avec Bombadyl, le temps est de la partie pour encore trois jours avant une période de pluie prévue, nous sacrifions donc le jour de repos usuel pour partir de bon matin sur le petit parking en épingle près du Plan, sur la route qui monte à Bielsa. Notre objectif est de rejoindre la muraille (impressionnante) de Barroude via les estives et un sentier visiblement peu marqué, de pique-niquer au lac, et de revenir par le sentier plus officiel. J'avais conçu cette boucle à partir des infos de la carte.

Départ sur une piste ombragée, où l'on doit déjà faire des arrêts réguliers pour cause de tentations framboises en bord de chemin (@Tolliv ).

Puis le sentier s'ouvre sur la vallée de la Géla, le temps est parfait, et c'est juste magnifique.
On aperçoit au fond notre objectif : Barroude.

Ça monte tranquillement, c'est censé être un rando "difficile" selon les topos, donc on est méfiant sur la durée et le dénivelé avec les enfants. Mais leur principal obstacle du jour sera les fourmis volantes !! Ils perdent une énergie folle à se battre contre ces bestioles qui grouillent de partout, moi ça me fait rire, mais pas eux ! Du coup ils accélèrent le pas et disparaissent rapidement plusieurs centaines de mètre devant nous.

Notre objectif se rapproche donc rapidement, et la vue sur la vallée derrière nous est somptueuse

La fin de la montée est un peu plus raide et caillouteuse, mais pas grand-chose pour démotiver les affamés qui savent déjà que les oeufs durs et le saucisson seront pour bientôt !
Au bout de deux heures, nous arrivons en bas de la muraille, d'abord sur un plateau de rochers et chardons, le décor est génial.

Quelques locaux profitent de l'ombre.

Je croise un jeune HRPiste (qui fait une partie sur 10 jours). On discute quelques instants, et je le vois avec ses cartes imprimées, le chemin surligné en orange et..c'est tout ! Il a du mal à savoir exactement où il est / où il va passer, et je trouve ça à la fois curieux et génial de voir que nous, les vieux, sommes suréquipés en GPS, application mobile, alors que lui passe 10 jours avec ses feuilles A4. Bon forcément, quand je lui parle des crêtes que l'on a parcourues la veille entre Port-Vieux et Bielsa, il est prudent et préfère ne pas s'aventurer en dehors de son tracé orange, à peine lisible sur sa carte !

Pour ma part, je me serai rendu compte en cours de route que je n'ai pas lancé le parcours sur la montre, du coup nous avons pris le chemin dans le sens inverse de ce que l'on voulait faire.. Tant pis, on monte par le sentier classique et on redescendra par l'autre..

L'arrivée au lac de Barroude est..ouah !
Ma femme dira "c'est un des plus beaux lacs qu'on a jamais vu". Pas faux. En effet, comme Bombadyl l'avait suggéré, un bivouac à cet endroit doit être assez génial.

Quand un MUL perd ses bâtons, il fait comme il peut..

Une petit trempette de mon téméraire fils (aller-retour rapide tout de même) puis un bon repas au soleil, les pieds dans l'eau.. le top !

Nous repartons non sans avoir encore une fois contemplé les lieux.

Je fais rapidement un petit aller-retour au torrent qui coule (bien) plus bas, pour remplir quelques flasques, et la remontée me réchauffe car je porte d'un coup 5L d'eau dans les mains.

Nous bifurquons ensuite vers le sentier qui part vers la Hourquette de Chermantas, partie de HRP (je suis bien content de m'y frotter !)

Rien de compliqué sur cette partie, par cette météo, on reste vigilant mais les enfants deviennent aguerris. Quelques pierriers à traverser, et l'on passe sous l'imposant pic de Géla.

Notre chemin doit redescendre vers la vallée, mais comme on est juste sous la Hourquette, on se dit que c'est trop bête de ne pas y monter ! Malgré les grimaces, on affronte le sentier un peu raide en lacets qui y va, et nous voilà bientôt entre les deux vallées. On aperçoit sur l'autre versant la Hourquette de Héas, qui prolonge le sentier HRP.

Après une pause eau / graines contemplative et tout juste interrompue par le survol très bas de l'ombre d'un énorme rapace, nous entamons la descente..

Le sentier n'est plus très visible, donc nous naviguons à vue et à la montre, pou ressayer de garder le cap. Je fixe des objectifs visibles aux enfants, et leur donne la liberté de choisir le chemin qui leur parait le plus simple pour l'atteindre, histoire de leur apprendre à gérer la synchro cerveau-jambes !
C'est à travers des pentes herbeuses, où nous sommes seuls, et nous nous retournons parfois sur le pic de Géla qui est maintenant dans notre dos.

J'entends soudain quelques bruits qui perturbent légèrement le calme environnant, et me retourne instinctivement.. J'aperçois sur le flanc opposé un isard, puis deux puis trois.. c'est en fait tout un groupe que nous contemplons aux jumelles, les enfants sont aux anges !

La descente sera hasardeuses, j'essaye de garder le cap mais il n'y a pas vraiment de chemins, nous traversons les pâturages, essayant de contourner les troupeaux de vaches. Finalement, je suis content de ne pas avoir eu à monter ça, il me parait plus facile de se repérer quand on voit le relief d'en haut, plutôt que d'en dessous !

Nous rejoignons le sentier qui termine la boucle, ou nous croisons un groupe de randonneurs bien disciplinés, qui restent sur les sentiers !

Retour à la voiture, non sans s'être délecté de fraises des bois , framboises..
C'était une journée magnifique, on est ravi d'avoir sacrifié la journée de repos pour en prendre plein les yeux !

7 - Repos : Lac de Bareilles

(8km +660m/-656m 02h30)
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Nous avons encore quelques randos en vue dans nos poches (Lac de Miares, Caillouas..) mais nous décidons de ménager nos montures et nos enfants, nous leur vendons donc un petite balade tranquille histoire d'alterner les plaisirs.

Nous montons en voiture près de la bergerie au pied du lac de Bareilles, via une piste bien rocailleuse et longue même avec un moteur ! J'en viens à me demander si la suggestion du bouquin est judicieuse et si on sera les seuls à monter comme ça.. j'ai presque honte..
Mais en arrivant à l'endroit prévu, il y a déjà une bonne dizaine de véhicules donc je déculpabilise un peu !

Nous attaquons la montée vers le lac de Bareilles. Comme c'est une randonnée dite "familiale" il y a forcément plus de monde, nous progressons lentement derrière un groupe sans pouvoir les doubler...
En une petite heure nous arrivons au lac qui est charmant..

Il y a déjà pas mal de monde, et des flots de familles arrivent de l'autre versant, côté Luchon / Oueilh
Bon, balade tranquille mais il ne faut pas exagérer on ne va pas se contenter d'un lac après une heure de marche !

Nous prenons le sentier qui mène au Port de Pierrefite, dans l'idée de longer toutes les crêtes. De là-haut nous avons un beau panorama sur la vallée d'Oueilh.

Nous prenons le sentier qui monte sur les crêtes, d'abord en suivant doucement une bergère et ses moutons, que nous arrivons ensuite à dépasser.

Tout les crêtes alentours sont plutôt larges et faciles, je me dis qu'en hiver il doit y avoir de chouettes randos en raquettes à faire par ici (quand il y a de la neige..)

Nous profitons de la vue vers Luchon / Superbagnères et au fond l'Aneto lors de notre pause repas, tranquilles sur un flanc herbeux.

Nous continuons sur le Pic du Lion puis redescendons tranquillement vers le lac. Nous discutons quelques instants avec un promeneur qui nous raconte être venu la dernière fois ici il y a ..50 ans, quand il avait 8 ans !

Puis retour au parking, où nous croisons le couple de personnes âgées qui était garé devant nous et qui a démarré en même temps ce matin. Ils nous racontent qu'ils sont partis se promener hors sentiers, dans des coins paisibles et fleuris.. "Je n'emmène que les amis que j'apprécie à cet endroit, et ils sont toujours contents" nous dit le papi. Nous sommes toujours revigorés par ces discussions avec des gens du coin qui respirent le vécu, l'authenticité et la générosité.

8 - La plus physique : Lac de Caillouas et les Isclots

(24km +1469m/-1466m 07h15)
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Dernier jour de soleil prévu avant quelques-uns plus maussades, alors on se reposera plus tard !
L'idée est de partir à la découverte du côté vallée du Louron, en bouclant Lac de Caillouas / lac de Pouchergues via le refuge de la Soula.
Ma femme me vend la montée jusqu'au lac des Isclots / lac du Milieu, "ça ne rallonge que deux 2km sur la carte". Ah ah.

Nous voici donc de bon matin au pied des chemins qui montent au refuge de la Soula.
Au passage, notre première envie de vacances était de venir à Loudenvielle, mais faute de camping qui nous convenait on s'était rabattu sur St-Lary. En passant ici pour la première fois, je trouve la vallée vraiment belle, mais..ça sent le tourisme d'un niveau de vie relativement aisé !! L'état des villages, la taille du seul camping de Loudenvielle, le type de commerces que l'on croise... Finalement, pas sûr qu'on se soit senti aussi bien ici !

Nous entamons la longue montée en forêt qui mène au refuge. c'est tranquille, ça échauffe comme il faut, mais c'est long.. Alors quand je vois "montée par le sentier raide" ou "montée par le sentier en lacets", je n'hésite pas ! Les lacets, ce sera pour un autre jour !

Nous voici arrivés dans les Gorges de Clarabide, encore à l'ombre.. Il y a déjà quelques touristes, mais nous les doublons sans peine.

Puis la vallée s'ouvre un peu..

Un peu ralentis par notre plus jeune qui s'arrête à chaque panneau touristique pour lire les infos sur les fleurs, les cailloux, les ours... nous arrivons au refuge de la Soula, bloqué contre une centrale de production d'électricité. L'endroit n'est pas très glamour, nous continuons et suivons le sentier qui monte en lacets vers le lac de Caillouas.

Ici il faut faire attention, les myrtilles sont gardées.

Après cette longue côte, nous arrivons à Caillouas, son barrage et ses bâtiments à l'abandon..

C'est ici que nous devons bifurquer pour aller vers le lac de Pouchergues, mais comme dit précédemment, nous choisissons d'abord de faire un "petit détour" par les lacs qui sont situés plus haut.
On emprunte donc le chemin de la HRP pour nous élever rapidement au dessus de Caillouas.

Le sentier est un peu plus technique mais pas insurmontable, nous redoublons de prudence. Et ça monte. Et il y a du vent et des cailloux !

On sent la faim et la fatigue poindre chez certains.. Nous rejoignons enfin le lac des Isclots, beaucoup plus joli que le précédent !

Au vu de ce qu'il nous reste à parcourir, on décide de ne pas monter au lac suivant et de garder des forces. On tente de trouver un endroit à l'abri du vent pour la pause repas.. Tentative de baignade en aller-retour, comme un steak saignant, de la part de ma femme. Dans le vent et l'eau bien froide, je lui tire mon chapeau (enfin, ma casquette)!

Nous voilà repartis dans l'autre sens, redescente vers Caillouas, on impose aux enfants de ranger les bâtons, il y a beaucoup de vent, des gros rochers à franchir.. Et ils découvrent que sans bâtons, on peut plus facilement trouver son équilibre sur certains terrains.

Au lac, nous bifurquons vers le sentier qui mène au lac de Pouchergues. le fameux sentier des rails, qui traverse les vestiges de l'exploitation minière.

Ma femme a un coup de mou, mais l'aspect ludique de cette partie permet de conserver un peu l'attrait des enfants..

Le sentier que nous avons pris ce matin est très graphique vu d'en haut !

Nous poursuivons vers Pouchergues sur le sentier qui alterne herbes et pierres

À ce moment, cela fait plusieurs fois que j'entends souffler et râler derrière.. Nous avons déjà 15km dans les pattes, et il en reste au moins 10 pour aller au lac et revenir par la boucle... Les enfants sont à la peine..

Le but n'étant pas de se faire mal et de garder du plaisir, nous prenons la décision de rebrousser chemin et de revenir au refuge par le sentier du matin, qui sera plus court.
On trouvera quelques astuces pour couper la longueur du sentier officiel, et la descente s'effectue cette fois non par les lacets mais la sentier qui coupe tout droit, sur l'impulsion des enfants qui , dans l'espoir de voir la fin de cette longue journée, ont retrouvé quelque courage !

Pause bien méritée au refuge de la Soula pour un rafraichissement et une bonne crêpe. En passant, le gardien a l'air super sympa.

Puis redescente au pas de course vers le parking, via les Gorges puis le sentier "en lacets" dans la forêt.. Qu'est-ce que ça parait long !
Au final un bon 24km avec une partie un peu plus difficile entre Caillouas et les Isclots, on est fier des enfants qui ont assuré et bien progressé depuis les dernières années !

9 - La plus venteuse : vallée de la Piñeta

(10km +811m/-842m 03h30)
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Ici, on nous a tout le temps rappelé que, quand il ne fait beau à Saint-Lary, il faut passer du côté espagnol via le tunnel de Bielsa, et souvent c'est le contraste assuré.
Alors en ce dernier vendredi des vacances bien humide et froid au camping, nous prenons la tangente direction la Vallée de la Pineta, histoire de terminer calmement et sous le soleil, par une petite boucle simple qui doit nous donner un beau panorama sur le Mont-Perdu et ses environs, et, pourquoi pas, monter au Comodoto, le pic du coin.

À la sonnerie du réveil, un point météo annonce un soleil qui se lève vers 10h en Espagne, donc nous décidons de retarder notre départ et de rester une heure de plus au lit matelas.

En arrivant dans la vallée, on aurait dû se méfier. Un magnifique arc-en-ciel annonçait la couleur.

Nous nous garons au refuge de la Pineta, plutôt que d'aller trouver la foule (et le parcmètre) au parking du bout de la route. De toute façon, la boucle passe par les deux, donc ça ne change rien.

La vue est encore un peu bouchée, mais pas question de reculer, ça va se dégager !

C'est donc munis de nos veste imperméables que nous entamons le cheminement sur le GR11, au bord et dans le ruisseau relativement asséché.
Arrivés au bout de la route, nous entamons la montée vers la plaine Llanos de Larri. Ça monte sec (ou alors on commence à cumuler la fatigue), dans les bois, avec surtout plein de marches en rochers, le truc qui tue les jambes.
Il commence légèrement à pleuvoir, mais on n'est pas en sucre.

Visiblement, ils ne l'ont pas retrouvé.

Nous arrivons sur la fameuse plaine et c'est vrai que c'est beau. L'avantage de la météo, c'est qu'elle nous libère un peu de la foule qu'il doit y avoir en temps normal à cet endroit.

En revanche, comme c'est plat, on prend du vent pleine figure. C'est donc avec les capuches que nous luttons pour monter vers la Estiva, devant anticiper les rafales qui menacent de nous faire trébucher (enfin, je parle pour ceux qui ont moins de poids que moi ), quand elles ne nous envoient pas des vagues de bruine dans les yeux.

Mais ça va se lever.

Il y a parfois quelques rayons de soleil qui se fraient un chemin à travers les nuages mouvants. Ça va se lever je vous dis.

Les estives sont magnifiques, on a en effet une vue sur tous les sommets de la vallée.
Enfin d'habitude, j'imagine.

Le vent est si fort et tournoyant que nous ne trouvons aucun abri pour se poser manger, donc nous continuons, comme ça va se lever on peut attendre un peu.

Ah on dirait que ça se lève !

Ma femme ne possédant pas une veste imperméable très respirante, et ayant beaucoup sué dans la montée, elle commence à prendre froid.
Nous décidonc de ne pas boucler par l'arrière du Pico de la Estiva, mais d'entamer la redescente via la piste. Nous croisons un espagnol sans carte ni gps, qui nous suivait / devançait en alternance depuis un moment. Il voit que nous ne prenons pas le GR, et pense donc que c'est le bon chemin. On prend soin de le prévenir tout de même, ne sachant pas où il va. On a bien fait, car il veut rejoindre Parzan, on lui suggère donc de revenir sur le GR.

On s'enfonce un peu dans la forêt. Comme ça se lève (un peu ?) les lumières sont magnifiques.

J'en profite pour trouver un petit replat enherbé entre les arbres, au soleil et à l'abri du vent, où nous profitons d'un bon dernier pique-nique (il faut tout finir !!). ma femme en profite pour faire sécher son tshirt sur les rochers et se réchauffer.

Nous entamons ensuite la fin de la boucle, je me dis qu'il reste 1h à tout casser. Il suffit de descendre par le chemin qui coupe à travers les grands lacets de piste.

Bon déjà, il faut le trouver. Les enfants sont tellement rassasiés qu'ils sont 200m devant, et je prend le temps de faire des photos.

J'en oublie de regarder le chemin, et nous sommes bon pour quelques lacets supplémentaires. Je dois courir vers l'avant de la troupe pour leur dire de rester groupés !

Ce satané chemin descend très très raide, sur une sente pas large du tout et glissante, mélange alternatif de cailloux, terre, petits rochers, épines de pins, feuilles mortes.. Il y en a pour tous les goûts, mais il faut être super prudent.. Je glisse plusieurs fois, je crois que mes chaussures commencent à ne plus accrocher grand chose.
Du coup, la progression est lente, et sur quasiment 2km / 600m de D- nous restons très concentrés, surveillant les pas de chacun. C'est long, et l'on se dit qu'on a bien fait de ne pas le prendre dans l'autre sens, la montée à pic sur ce sentier nous aurait démoralisé rapidement !

Nous finissons par arriver au refuge de la Pineta, les jambes bien cassées par cette longue descente toute en flexion.

Mais un rafraichissement remonte le moral de tout le monde ! Les enfants salivent de demander un KAS, puisqu'on en trouve qu'en Espagne. J'adore leur tête quand on leur apporte.. un Fanta !

Mon plus jeune, qui depuis qu'il est petit, renverse toujours quelque chose lors des repas, ne déroge pas à la règle, il étale la moitié de sa boisson sur la table.
On lui demande d'aller chercher de quoi essuyer, mais il ne parle pas espagnol (et nous non plus, seul notre grand a suivi des cours !). Pour le charrier je lui dis de parler en anglais. "Oui mais comment on dit ?" "ben tu demandes : can I essore the table"..
Ah ah il me prend au mot et nous délivre cette magnifique phrase à la serveuse du bar qui se marre bien et lui répond..en français !

Cela nous permet de finir dans la bonne humeur !

Finalement, la météo nous aura permis de randonner dans des conditions différentes, de tester nos capacités à affronter vent et pluie, autant moralement que techniquement, j'ai trouvé ça plutôt intéressant ! Dommage qu'on ait encore raté le Mont Perdu !

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Nous avons donc été conquis par toutes ces aventures, même si on aurait eu envie d'en voir encore plus. Mais il faut bien rentrer.
Cela nous a permis de découvrir une partie du massif et d'apprendre à l'appréhender.
J'avoue que les envies de parcours un peu plus long type gr10/HRP me titillent fortement, et l'on risque de profiter de notre we du 15 août pour remettre ça sans enfants cette fois.

RETOUR MATERIEL ET AUTRES PENSEES

- TSML enfants : cette année, après l'expérience de l'an dernier, nous avons décidé d'investir dans des t-shirts à manches longues pour tout le monde. Pour les enfants, le choix sans éclater le budget est assez restreint et j'avais choisi des modèles en mérinos, histoire aussi que les parfums délicats de l'âge adolescent restent le plus possible à distance (le plus fin possible, Travel 100 en 150g/m2 chez D4). Autant sur les jours relativement frais c'est parfait, mais je crois que sur les moments de chaleur, même s'il m'ont dit l'inverse, ça tient trop chaud par rapport à un synthétique light. A changer pour l'an prochain..

- J'ai pour ma part toujours mon TSML Rab à capuche. En terme de légèreté c'est toujours nickel, j'ai moins utilisé la capuche que l'année dernière, et je crois que j'aurai apprécié un demi-zip pour mieux gérer l'aération dans les moments de chaud. Je vais tenter de trouver un truc pas trop cher pour tester.

- J'en ai marre de devoir tourner ma casquette à chaque lacet pour ne pas prendre de coup de soleil, donc je pense investir dans un chapeau. Mais le vent de la Pineta m'a fait réfléchir à la prise au vent d'un tel couvre-chef, qu'on ne peut à priori pas bloquer dans la capuche comme une casquette (il faut dire que la casquette me sert également de pare-pluie pour les lunettes, sous peine d'être aveugle au bout de 30 seocndes).

- Mon Trajectory 35 m'accompagne maintenant depuis quelques temps, pour le prix il fait bien le job, mais après avoir vu et testé le KS50 de Bombadyl (pas plus encombrant, plus léger et surtout plus optimisé en rangement) j'avoue que j'ai mis ça dans un coin de ma tête. Même si le budget refroidit pour le moment, j'ai adoré ce sac.

- Premier véritable essai sur plusieurs nuits de mon quilt TAR Vesper 0°. Après une première nuit ratée parce que je 'avais pas utilisé les sangles, ni la collerette (dont j'avais oublié l'existence), les suivantes ont été beaucoup plus rassurantes ! J'ai dormi juste en collant + TSML / polaire, juste dans mon abri simple qui prenait le vent, et j'ai eu quasiment trop chaud, donc ça fonctionne plutôt bien. J'adopte pour la montagne estivale et j'ai revendu mon Aegismax G1, il faut faire des choix. Je suis étonné du fait que même en bougeant beaucoup la nuit, les côtés du quilt semblent ne pas trop bouger quand les sangles sont attachées.
Il s'est retrouvé un peu humide en surface un matin, mais sans que je ressente le froid particulièrement. je l'ai fait sécher rapidement à l'air pendant le rangement.

- J'ai enfin pu testé mon abri Olivier, je dresse le bilan dans le topic adéquat.

- ma galère de bâtons continue. Après avoir cassé mon BD Distance FLZ dans la neige lors d'une sortie ariégeoise cet hiver, cette fois c'est ma tête qui m'a joué des tours, j'ai donc oublié les BD Trail que j'avais trouvé en occaz avant de partir. Bon je suis triste à moitié. C'est toujours rageant de perdre du matériel aussi bêtement. mais je n'en étais qu'à moitié satisfait. Je trouve qu'ils vibraient beaucoup. Sur sentier un peu herbeux c'est moins dérangeant, mais sur piste ou rochers, j'avais du mal à l'oublier.. Peut être est-ce que le système de trois brins avec ce type de serrage qui fait ça, ou juste ce modèle je ne sais pas, mais en comparant avec les Distance FLZ (alu aussi) , c'est le jour et la nuit..

Me voilà donc reparti pour une recherche de bâtons..
Il me fallait du réglable entre min. 120cm (pour la Xmid) et 140cm (pour l'abri Olivier) mais je crois que je vais peut être essayer du 135cm, quitte à trouver une astuce pour les fois où je dois monter l'abri. Ça sera plus simple à trouver , suffisant la plupart du temps, et plus léger avec un peu de chances.
Je voulais aussi des bâtons solides à utiliser aussi pour le ski de rando, mais je pense que dans ce cas, je prendrai les vieux quechua qui ne craignent rien, l'optimisation de vouloir qu'un élément serve pour tout est finalement plus contraignante qu'autre chose.. J'hésite donc à reprendre des Distance FLZ qui me convenaient bien, autant dans la légèreté, l'absence de vibrations que le système de pliage.. Mais quand je vois le nombre de bâtons à l'unité qu'on trouve en occasion, ça me fait hésiter sur la pérennité du bidule..
Je suis toujours preneur de nouvelles propositions !

- Note pour plus tard : toujours avoir une paire de gants dans le sac. Dans le vent et la pluie, à devoir tenir les bâtons, c'est aux mains que j'ai eu froid, pas ailleurs !

- Ma veste imper LIM n'avait pas encore vu trop de pluie, elle a prouvé son efficacité dans le mélange vent / pluie; la couverture de la capuche est top, on se sent bien protégé, et je n'ai pas trop sué sous la veste contrairement à ma femme. Ce n'était pas la tempête non plus , donc à voir sous un climat plus radical.

- Toujours content du matelas TAR Xlite en version longue / large, ça convient parfaitement à mon gabarit. En revanche, toujours pas trouvé de solution satisfaisante pour le gonfler. Je ne prenais déjà plus le sac pompe fourni avec, et j'ai voulu tester la méthode "youtube à l'américaine", en le gonflant avec un gros sac poubelle. Sauf que j'ai utilisé des sacs à gravats qui me servaient de liner dans le sac. Bon, le premier était percé, donc ça n'a pas fonctionné. La seconde tentative n'a pas été plus fructueuse, pourtant ça avait l'air de le faire à la maison, mais sur le terrain ça m'a vite saoulé, et j'ai fini par le gonfler à la bouche.

- Enfin, on a fait un petit tour dans un magasin de St Lary, ma femme ayant de vieilles chaussures D4 achetés d'occasion il y a 10 ans (elle avait les pieds trempés juste en marchant dans les hautes herbes mouillées). Je comptais en profiter pour essayer des chaussures basses. En plus, le vendeur a fait ça bien : mesure de son pied, longueur, largeur, impact au sol.. Mais c'était déjà long, et il nou a un peu sorti tout un baratin sur le fait que les chaussures hautes ça protège, que les gens en montagne partent habillés n'importe comment, que son copain secouriste lui donnait les statistiques nananana... bref, j'ai pas trop senti le moment bienvenu pour lui demander de me faire essayer plein de chaussures basses sans vouloir forcément en acheter.
Je me suis raisonné, mes bonnes vieilles Salomon hautes feront encore du chemin, malgré l'accroche un peu diminuée, il y a d'autres priorités !
Pour info, ma femme a fini par prendre des La Sportiva hautes (mais visiblement légères..par rapport à ses anciennes). Testées sur les dernières randos, elle a l'air d'être ravie.

- la rando avec Bombadyl m'a fait réfléchir à plein d'astuces que je me suis noté : PQ au lieu de l'éponge pour essuyer la popote, avoir un sac à bouffe plutôt que plein de zips éparpillés partout, pas besoin de sacs de compression pour le quilt et l'oreille, on les compresse directement dans le sac étanche du linge..etc etc !

A suivre !

Dernière modification par karibou31 (08-08-2023 17:19:20)

ludof · 07-08-2023 16:26:45

Beau récit et belles photos, vivement la suite

tolliv · 07-08-2023 17:15:35

karibou31 a écrit :

#688067Après une pause pique-nique au dessus du refuge de Bastan (dont la tarte aux myrtilles avait l'air bien alléchante, mais il était un peu tôt..)

Mais tu es fou, il n'est jamais trop tôt ou trop tard pour une tarte aux myrtilles !

karibou31 · 07-08-2023 17:19:19

tolliv a écrit :

#688077Mais tu es fou, il n'est jamais trop tôt ou trop tard pour une tarte aux myrtilles !

J'avoue l'avoir regretté après

karibou31 · 08-08-2023 16:30:08

J'ai mis à jour et terminé le récit dans le premier message !

ludof · 08-08-2023 16:41:27

Merci pour cette suite, toujours aussi bien illustrée

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#1 07-08-2023 16:15:24