[Récit + liste] Une quasi-traversée de la Réunion - juillet 2023

laxmimittal · 18-08-2023 19:48:58

superbe rando;

merci de ton retour.

L.

Dernière modification par laxmimittal (19-08-2023 17:06:32)

patou · 18-08-2023 21:53:05

Helloooo
Oh que de bons souvenirs tu ravives là. Une de mes plus belles randos, avec comme toi, une nette préférence pour Mafate. Merci

Clem_Ly · 18-08-2023 22:06:53

Merci a toutes deux pour vos encouragements !

C'est je pense aussi, l'une de mes plus belles randonnées.

Clem_Ly · 19-08-2023 20:44:35

Jour 8 : Des abords du gîte de Belouve à Bourg-Murat – 21,9 km, 442 m de D+, 395 m de D-

Juste avant de me coucher, les nuages commençaient à bien se dégager et il fait relativement bon. Comme je suis à 1560 m d'altitude, donc pas très haut, je suis confiant sur le fait que la nuit sera douce et j'ouvre donc l'un des pans de la X-mid pour dormir à la "semi-belle étoile".

Je suis donc surpris lorsqu'en pleine nuit je me retrouve avec une toile de tente et le dessus de mon quilt bien humide, et une température extérieure pas très élevée. Je m'y attendais au Piton des Neiges mais pas ici. Je prends soin de refermer ma tente pour éviter de finir trempé.

Le lendemain, l'herbe est givrée sur le plateau où je suis et des randonneurs croisés lors du remballage de mes affaires m'ont indiqué avoir eu 1° au gite ce matin, une température de 0 voire légèrement négative sur cet espace découvert au vent n'est donc pas impensable.

Ce matin j'ai droit à une vue dégagée sur le cirque de Salazie et Hell-Bourg, et d'ici je peux voir le sommet de la Roche Écrite où je me trouvais il y a déjà une semaine.

Lieu du bivouac au matin

Même lieu, deux ambiances

Je descends au gîte pour refaire le plein d'eau au robinet, puis me prendre un café afin de me réchauffer avant de démarrer ma journée jusque Bourg-Murat. J'y ai réservé hier une chambre dans un gîte, puisque le bivouac aux environs de cette ville ne me paraît pas aisé et l'eau est beaucoup moins présente, voire absente, une fois celle-ci passée.

Mon entrée dans la forêt de Belouve est très plaisante, je suis content de ce détour par cet endroit très boisé et fleuri.

Entrée bucolique dans la forêt de Belouve

Un fuschia boliviana, si je l'ai bien identifié

Dans la forêt de Belouve

Passé le coteau Monique et un bref tronçon bitumé, le sentier part vers la gauche dans les bois et doit m'amener au Col de Bébour. Très clairement, il apparaît qu'il n'est pas entretenu avec le même soin que les GR : de nombreuses ronces sont présentes et le sentier semble parfois s'arrêter, des fougères envahissantes d'un mètre prenant sa place, de même qu'à intervalle régulières, des arbres écroulés. Ma progression est rendue vraiment difficile par cette végétation abondante et au bout d'une trentaine de minutes je prends la décision de revenir sur mes pas de peur de me perdre.

Problème : au retour je ne retrouve pas mon chemin et mon avancée devient de plus en plus lente. Rien ne ressemble plus à un arbre qu'un autre arbre et un certain stress commence à monter. Je prends le temps de m'arrêter pour faire retomber la pression et analyse la situation. Je ne peut pas être si loin de la route, qui longe le sentier, et je pense avoir à peu près la direction de mon point de départ en tête. Je reprends ma pénible progression jusqu'à croiser un petit ruisseau. Je l'avais identifié sur ma carte auparavant et l'évidence s'impose : en le remontant, je vais retrouver la route.

S'ensuit une séance de crapahutage sur un terrain et des rochers très humides, au cours de laquelle mon filtre BeFree prendra la poudre d'escampette, sans que je ne le sente tomber.

J'arrive tant bien que mal à retourner sur la route, ouf ! J'ai perdu 1h30 au total et gagné quelques éraflures ainsi qu'une odeur de chien mouillé dans cette histoire.

Pas de fierté mal placée, je me résous à suivre la route forestière carrossable pour arriver à ma destination, sur un bon dix kilomètres.

J'emprunte uniquement un sentier qui coupe un long virage, en m'assurant d'abord qu'il est en meilleur état que le précédent.

Ici c'est un peu plus praticable

Ayant perdu mon BeFree qui contenait encore un litre d'eau, je vais être assez juste de ce côté là. En voyant une famille attablée sous un kiosque sur ma route, je tente ma chance pour en obtenir et elle m'offre alors un litre d'eau, encore merci à eux !

La forêt de Belouve s'étend derrière moi

Après beaucoup de bitume, je dois bifurquer au col de Bébour vers le Piton de la Plaine des Caffres. La montée de 200 mètres est ardue et je peste sur la hauteur de certaines "marches" naturelles.

Une fois en haut, j'arrive heureusement sur du plat et le petit chemin qui passe par quelques ravines est très fleuri et joli.

Sur le chemin me menant à Bourg-Murat

Quelques arums

J'arrive au lieu dit pâturage Biberon puis s'ensuit une longue route goudronnée qui passe par une nationale très fréquentée jusqu'à Bourg-Murat. J'ai bien le choix de passer par le GR R2 mais cela me ferait repartir en arrière et prendre une autre route ensuite, en doublant le kilométrage.

Pâturage Biberon

Comme je suis à court de jus et de motivation depuis mes déboires de la matinée, je vais au plus court et gagne mon gîte vers 16h.

Il est assez vieillot mais son propriétaire de 89 ans est adorable et me conduit d'abord à l'épicerie pour que je puisse faire un dernier ravitaillement pour mes deux derniers jours de marche, puis le soir au restaurant car il ne propose pas la demi-pension.

Le repas au gîte/hôtel du Volcan est délicieux et me redonne des forces. Mon hôte vient me chercher une fois que j'ai terminé et insiste pour me montrer le départ du sentier afin que je sache où me diriger demain.

Le gîte est un peu humide et pas très bien isolé mais emmitouflé dans les couvertures, je m'y écroule de fatigue pour une nuit reposante.

Krauser · 20-08-2023 07:08:04

Salut Clément !
C'est vraiment magnifique !
Comment tu as organisé ton parcours ?
Les décors s'enchainent très vite c'est impréssionnant.

Clem_Ly · 20-08-2023 07:40:03

Merci !

Oui les décors changent très rapidement, c'est ce qui m'a beaucoup plu dans cette traversée. Ma dernière journée (J9) en sera un très bon exemple également.

Pour la préparation, ma base était le GR R2 qui est celui qui traverse l'île du Nord au Sud (sens "officiel" du topo) mais j'ai la chance d'avoir de la famille sur place, une personne vivant à la Réunion depuis 40 ans et l'autre depuis une dizaine d'années mais très bon traileur et qui parcourt très souvent les sentiers de l'île.

Ils m'ont guidé s'agissant des endroits les plus intéressants de l'île que je puisse croiser sur ma traversée, d'où mes détours notamment par les Trois Roches, la passerelle Ethève et la forêt de Belouve.

Clem_Ly · 20-08-2023 18:38:38

Jour 9 : de Bourg-Murat au Piton de la Fournaise – 26,4 km, 1095 m de D+, 368 m de D-

J'ai très bien dormi cette nuit mais il ne fait pas bien chaud dans le gîte ce matin. J'ai de quoi faire chauffer de l'eau ici et profite de me faire un thé avant mon départ. Je serai chargé aujourd'hui car je dois porter 4 litres d'eau jusqu'au bivouac de ce soir, que j'ai prévu au Piton de Bert (encore appelé Piton de Bois Vert), puisque je ne croiserai plus de points d'eau aujourd'hui et demain pendant un certain temps, sauf à me détourner vers le gîte du Volcan pour acheter des bouteilles.

Malheureusement au moment où je termine de ranger mon sac, je fais un faux mouvement et ressens une petite décharge dans le bas de mon dos : voilà ma hernie qui se réveille au mauvais moment et qui me fait bien souffrir, en plus d'être incapacitante.

J'ai heureusement dans ma trousse à pharmacie des anti-inflammatoires appropriés prescrits par mon médecin pour ce genre de situation.

Je me pose pour réfléchir à la suite. Plusieurs choix s'offrent à moi : m'arrêter ce matin à Bourg-Murat, continuer jusqu'au Piton de la Fournaise et m'arrêter en fin de journée ou tenter de finir la traversée et marcher deux jours.

Je commence par bien appréhender mes capacités physiques et si la douleur initiale était un peu virulente, celle résiduelle n'est pas si terrible que ça. M'arrêter à Bourg-Murat, hameau dortoir et sans charme serait une fin bien décevante, aussi je décide de me lancer sur le chemin et de voir comment évolue ma situation.

Au bout de 500 mètres, avec un peu plus de 9 kg sur le dos, le constat est sans appel, je ne pourrais pas tenir une nuit en tente dans mon état. Je vide les deux litres d'eau de ma poche, conservés en prévision du bivouac, et mon sac en devient tout de suite plus supportable.

Je préviens ma famille de mon souhait de m'arrêter ce soir et me lance plus lentement qu'à l'accoutumée vers le Piton de la Fournaise. En temps normal je gagne 10/15 minutes par heure sur les temps de trajet annoncés sur les poteaux indicateurs mais aujourd'hui je les respecte scrupuleusement malgré moi.

Un décor assez plat pour démarrer cette journée

La première partie du trajet me fait penser par certains moments au Jura ou au Cantal, tant par les arbres que par les grandes prairies à vache, à la différence près que l'océan n'est pas bien loin.

Jura ? Cantal ? Non, la Réunion !

Sur mon trajet je fais la connaissance de Minelle, réunionnaise de 72 ans, avec qui je marche pendant une bonne heure et discute des bienfaits de la marche en solitaire. Elle pratique régulièrement la randonnée, certes sur de plus courtes distances, mais a encore le pied montagnard !

Quelque part en dessous, Grand Coude

Plus je monte, plus le sol devient volcanique, avec de belles teintes ocres qui tirent sur le rouge, relevées par le vert de l'austère végétation qui arrive à pousser ici.

Les paysages se transforment

Une fois le piton Textor dépassé, il n'y a plus une goutte d'ombre pour s'abriter. Vers midi moins le quart, voyant des kiosques sur une aire me permettant d'échapper au soleil, je décide de prendre par anticipation ma pause de midi. La présence d'un banc m'est utile car si la station debout m'est le plus confortable, m'asseoir sur un banc est possible ; en revanche sur le sol c'est inenvisageable. Je demande tout d'abord à la famille qui commence à s'installer si cela ne les dérange pas que je m'y pose juste le temps d'un rapide quart d'heure et l'on me répond qu'il n'y a pas de souci. Le temps qu'arrive midi, toute la famille débarque, certains me claquent la bise, on me fait goûter un fruit particulier qui s'appelle une poire de terre, très peu sucrée, tendance navet sans amertume, c'est original ! Je les remercie pour leur accueil, la générosité réunionnaise n'est plus à démontrer.

Une fois à l'Oratoire Sainte-Thérèse, j'aperçois enfin la fameuse plaine des Sables et le Piton de la Fournaise. Au loin, je peux deviner la présence du gîte du Volcan, car une grue s'y trouve également. J'ai cru comprendre qu'une extension de celui-ci était en cours mais je ne sais pas pour quelle capacité.

Le Piton de la Fournaise se profile enfin !

Après une courte descente, j'atteins la plaine elle-même, et les descriptions d'étendues lunaires ou martiennes lues ici ou là ne sont pas infondées, impression renforcée par le fait que je sois absolument tout seul dans cet endroit. Hormis un couple croisé vers l'oratoire, je ne verrai que des voitures passer là où le sentier croise la route.

Piton de la Fournaise à gauche et Piton Chisney à droite

This is Major Tom to Ground Control...

J'arrive enfin au parking Foc Foc où mon "taxi familial" doit venir me chercher, mais comme j'ai un peu de temps devant moi avant l'heure du rendez-vous, je parcours une partie du chemin menant au Piton de Bert pour profiter d'un superbe point de vue sur le Volcan.

Vue du volcan sur le chemin menant au Piton de Bert

Le volcan vu du pas de Bellecombe – je triche, c'est un détour en voiture pour arriver à ce point de vue !

Cela achève ma traversée, ne me restant alors qu'à retourner au parking pour m'en aller et terminer mes vacances sur un rythme plus léger.

Je suis certes un peu déçu d'avoir fini ma randonnée sur cette note mais la satisfaction de cette semaine passée domine, j'ai pleinement profité de cette belle île qu'est la Réunion et vu sur mon parcours quantité de paysages à couper le souffle !

Le jour 10 manqué aurait consisté, après un bivouac au Piton de Bert, à quitter le GR R2 descendant vers Basse Vallée pour retourner sur mes pas jusqu'à un embranchement à environ deux heures de là. Depuis cet embranchement, j'aurais entamé une longue et raide descente de près de 1800 mètres de dénivelé (certaines pentes sont annoncées à 35% !) pour atterrir près de la fameuse cascade Langevin.

Édit : erreur sur un lieu

Dernière modification par Clem_Ly (20-08-2023 18:50:36)

Ada · 20-08-2023 22:43:53

Merci pour ce retour superbe et bien détaillé, qui me rappelle de super souvenirs ! La Réunion a été une grande bouffée de dépaysement et l'une de mes randos les plus mémorables.
Ta galère sur le sentier non entretenu vers le col de Bébour m'en rappelle une autre, quand nous avons eu la brillante idée de descendre vers le Tremblet depuis le Piton de Bert plutôt que de suivre sagement le GR R2 ("non mais c'est bon il y a un sentier indiqué sur la carte, ça va passer"). Spoiler : ça ne passait pas si bien que ça

ludof · 20-08-2023 22:50:20

Merci pour cette suite toujours aussi dépaysante, c’est impressionnant de passer de la végétation luxuriante aux paysages 100% minéraux en si peu de temps

Clem_Ly · 20-08-2023 23:08:10

Ada a écrit :

#688951Merci pour ce retour superbe et bien détaillé, qui me rappelle de super souvenirs ! La Réunion a été une grande bouffée de dépaysement et l'une de mes randos les plus mémorables.
Ta galère sur le sentier non entretenu vers le col de Bébour m'en rappelle une autre, quand nous avons eu la brillante idée de descendre vers le Tremblet depuis le Piton de Bert plutôt que de suivre sagement le GR R2 ("non mais c'est bon il y a un sentier indiqué sur la carte, ça va passer"). Spoiler : ça ne passait pas si bien que ça

Je suis passé totalement à côté de ton récit en cherchant ceux de la Réunion sur RL, je vais le lire très prochainement !

C'est vrai que les sentiers hors GR ça passe ou ça casse ! Quand j'étais là-bas je n'avais qu'une envie avoir une bonne vieille machette pour me frayer un chemin !

Krauser · 21-08-2023 07:43:44

Pour ta réponse et la suite du récit
Hate de voir la suite

Clem_Ly · 21-08-2023 08:34:03

Krauser a écrit :

#688960Pour ta réponse et la suite du récit
Hate de voir la suite

Hélas, c'est déjà terminé !

Un complément sur le retour matériel après cette traversée néanmoins :

- Chaussures Evadict MT2 : elles m'ont satisfait le temps de leur service mais je n'ai en tout et pour tout effectué qu'entre 450 et 500 km. Le tissu est en bon état général hormis un début de craquelure à l'avant, par contre les semelles sont rincées, je n'ai presque plus de crampons. Je trouve ça peu ? Mais c'est ma première paire de trails, c'est peut-être courant.

- Liner nylofume : je pensais ça increvable mais j'ai réussi à le percer en appuyant un peu fort avec mon pouce le matin du 4eme jour. Je l'ai rafistolé des deux côtés avec du duct tape mais le 7eme jour, en tirant un peu dessus j'ai complètement arraché la partie fragilisé. Je vais le recouper pour en faire un sac plus court.

- Sac STS 8L : en remplacement de mon sac ALD, même poids, moins grande contenance mais l'ALD est trop grand et fait mal le vide d'air à mon goût, il regonfle rapidement derrière ce qui est problématique. C'est davantage un sac liner qu'un vrai sac de compression.

pogo · 21-08-2023 11:31:11

Merci Clem_Ly pour le partage de cette promenade lointaine. C'est bien beau. Tu en parles un peu mais n'as-tu pas été trop embêté par insectes et autres bestioles tropicales (peut-être moins nombreuses en hiver ?) ?

J'ai par ailleurs déjà signalé la relative fragilité du Nylofume, solution dont je me passerai désormais.

À bientôt j'espère.

Clem_Ly · 21-08-2023 13:04:43

pogo a écrit :

#688973Merci Clem_Ly pour le partage de cette promenade lointaine. C'est bien beau. Tu en parles un peu mais n'as-tu pas été trop embêté par insectes et autres bestioles tropicales (peut-être moins nombreuses en hiver ?) ?
J'ai par ailleurs déjà signalé la relative fragilité du Nylofume, solution dont je me passerai désormais.
À bientôt j'espère.

Coucou pogo,

J'ai en effet été très peu embêté par les moustiques, je n'en ai quasiment pas croisé hormis le deuxième soir, quelques
uns, vers la rivière des galets, du fait de l'humidité.

Dans les hauteurs et dès 1500 mètres il gèle fréquemment la nuit, ce qui limite fortement leur propagation.

Les seuls que j'ai croisé en nombre sont lors de balades à la journée près de la côte, sous les arbres, dans un milieu bien humide sans soleil.

À bientôt, oui, au détour d'une sortie cette automne/hiver si tu n'entames pas d'ici là une grande traversée ?

Clem_Ly · 21-08-2023 23:01:55

Ada a écrit :

#688951Merci pour ce retour superbe et bien détaillé, qui me rappelle de super souvenirs ! La Réunion a été une grande bouffée de dépaysement et l'une de mes randos les plus mémorables.
Ta galère sur le sentier non entretenu vers le col de Bébour m'en rappelle une autre, quand nous avons eu la brillante idée de descendre vers le Tremblet depuis le Piton de Bert plutôt que de suivre sagement le GR R2 ("non mais c'est bon il y a un sentier indiqué sur la carte, ça va passer"). Spoiler : ça ne passait pas si bien que ça

Je viens de lire ton récit, c'est amusant de voir que l'on a eu à peu près les mêmes ressentis sur de nombreux endroits

La rivière des galets et son va et vient de touristes, la descente interminable du Taïbit à Cilaos, l'expérience au Piton des Neiges... Et par contre quelle chance d'avoir pu assister en direct à une éruption, même de loin !

J'ai eu en revanche bien moins de monde que toi sur les sentiers et moins de désagréments visuels (et olfactifs...). La période avant/après le Grand Raid est vraiment à éviter, on me l'a confirmé sur place. Et de la même manière, les marcheurs rencontrés l'ont été sur les endroits vraiment "touristiques", le coeur de Mafate et le Piton des Neiges essentiellement.

Vous avez été courageux de démarrer directement en sortant de l'avion ! J'ai pris 3 jours de break avant de démarrer et j'étais plutôt content de ça.

Je ne sais pas si vous l'aviez vu sur votre carte pour le tout début de votre tracé (le Brulé - Mamode Camp) il est possible d'esquiver la route et de passer par un sentier forestier qui n'est pas le GR (qui lui suit la route) mais qui le longe en parallèle. L'autostop vous à résolu le problème, de toute façon le début n'est pas ce qu'il y a de plus beau.

Et je compatis pour votre descente finale, ça avait l'air bien pire que mon chemin !

Le forum de la randonnée légère ou ultra-légère !

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#26 18-08-2023 19:48:58

Re : [Récit + liste] Une quasi-traversée de la Réunion - juillet 2023

#27 18-08-2023 21:53:05

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#28 18-08-2023 22:06:53

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#29 19-08-2023 20:44:35

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#30 20-08-2023 07:08:04

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#31 20-08-2023 07:40:03

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#32 20-08-2023 18:38:38

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#33 20-08-2023 22:43:53

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#34 20-08-2023 22:50:20

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#35 20-08-2023 23:08:10

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#36 21-08-2023 07:43:44

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#37 21-08-2023 08:34:03

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#38 21-08-2023 11:31:11

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#39 21-08-2023 13:04:43

Re : [Récit + liste] Une quasi-traversée de la Réunion - juillet 2023

#40 21-08-2023 23:01:55

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