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#1 02-09-2015 16:02:52
- Shanx
- Sanglier MUL
- Lieu : Probablement au boulot :(
- Inscription : 22-04-2012
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Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Ça faisait longtemps que j’avais un tel projet en tête. L’un des premiers messages que j’ai postés sur RL, il y a de cela plus de 3 ans, fut une demande d’aide pour organiser une traversée Briançon – Menton (pfiou, je reviens de loin !). Alors certes, j’aurais mis du temps à la faire, je n’aurais pas suivi le GR5 comme initialement prévu et le matériel emmené n’a pas grand-chose à voir, mais ça valait le coup d’attendre.
Le parcours s’est construit progressivement. La partie des Alpes françaises était tracée depuis longtemps et régulièrement amendée au fil de mes lectures. Mais, si je savais que je voulais la faire, déterminer le point de départ m’a pris du temps. J’ai envisagé pas mal de parcours : traversée Vosges – Jura – Alpes (pas assez de sauvagerie), combo HRP – HRA sur la même année (la HRP en juillet m’a fait craindre la neige, même si finalement cette année ça aurait été), uniquement les Alpes françaises (un peu court), départ d’Autriche (un peu long), combo Alpes en vélo puis à pied…
Finalement, moins de deux mois avant le départ, j’ai enfin fixé le départ au Liechtenstein. Plusieurs fois, on m’aura demandé pourquoi être parti de là-bas, les gens me prenant parfois pour un liechtensteinois. La raison en est simple : je voulais passer par ce pays, où je doute fortement que je remette un jour les pieds. L’occasion était belle, autant en profiter. J’ai aussi fait un passage éclair par l’Autriche, histoire de pouvoir dire que je suis passé par 5 pays. C’est un peu de la triche, mais on ne m’en voudra pas.
Départ du Liechtenstein, donc. Mais comment rejoindre la France ? Suivre un itinéraire “grand public” tout prêt, comme la Via Alpina, ne m’intéressait pas, donc je devais tracer mon parcours. Seulement, pour pouvoir le faire sur des cartes suisses, il fallait payer 30€ ; sinon, pas le choix, je devais utiliser OCM, et me référer à côté aux cartes suisses. J’ai donc repoussé le moment de m’y atteler… Et Bruno a proposé son parcours, avec toutes les traces qu’il fallait. Il ne me restait plus qu’à compléter la portion entre le Liechtenstein et le point où je rejoignais son parcours, et c’était bon. Facile ! Merci encore infiniment à Bruno dont le parcours n’était pas loin de la perfection. J’ai parlé à une randonneuse suisse qui faisait le tour du Valais, et le chemin qu’elle avait établi était quasiment exactement le même, ce qui prouve que le parcours était très bien choisi.
Bref, finalement, la trace prévisionnelle me promettait 1005km, 65000m de D+ et ressemblait à ça :
1000km à travers les Alpes… C’est parti !
Elle est disponible sur Openrunner, avec un petit bug sur la fin car Openrunner ne va que jusqu’à 1000km.
Bien entendu, en cours de route il y a eu quelques changements, mais ils sont tous relativement mineurs. La modification de la trace est prévue.
Allez, c’est parti !
Partie 1 : Sargans – Bergün (130km, 5 jours)
Partie 2 : Bergün – Lago Ritom (Airolo) (140km, 5 jours)
Partie 3 : Airolo – au dessus des Haudères (171km, 6 jours)
Partie 4 : Les Haudères – Morgex (118km, 4 jours)
Partie 5 : Morgex – Modane (133km, 5 jours)
Partie 6 : Modane – Larche (143km, 7 jours)
Partie 7 : Larche – Menton (150km, 6 jours)
Épilogue
Matériel
Nourriture
Dernière modification par Shanx (17-11-2015 20:54:51)
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Mon trombi
"Heureusement qu'il y a RL pour m'éviter les genoux qui craquent et le dos en compote" - C. Norris
"La liberté est fille des forêts. C'est là qu'elle est née, c'est là qu'elle revient se cacher, quand ça va mal." - Romain Gary
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#2 02-09-2015 16:04:39
- Shanx
- Sanglier MUL
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Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Partie 1 : Sargans – Bergün
Environ 130km, 8200m D+, 5 jours
Départ vers 6h30 de chez moi. Après 5 trains et 0 minutes de retard, me voilà à Sargans, village suisse à la frontière du Liechtenstein. Je rejoins et longe un impressionnant canal avant de le traverser et d’arriver au Liechtenstein. Je passe par un village qui sera mon seul contact avec la civilisation lichtensteinoise avant d’attaquer ma première montée. Dans la forêt comme dans la vallée d’où je viens, je note la présence de Blockhaus. Ils détonnent un peu dans ce paysage, surtout que je ne sais pas trop à quoi ils servent : la meilleure défense du Liechtenstein, c’est que personne ne sait où c’est.
Il est difficile de mettre des mots sur ce que je ressens alors. Ça fait tellement de temps que je rêve de cette randonnée, j’ai du mal à me dire que j’y suis. Mais, petit à petit alors que je monte lentement dans la forêt, je réalise que j’en ai pour un moment : je me suis donné une quarantaine de jours pour rejoindre Menton, à plus de 1000km de là. Sacré programme !
Il fait chaud et c’est raide. Je n’ai pas la forme et je bois énormément à tous les ruisseaux qui dévalent des pentes à chamois qui me surplombent. Vers 18h, j’arrive à une cabane fermée où il y a du bon plat herbeux, un bassin, une magnifique table en bois et la vue qui va avec… Bref, le spot parfait. C’est ici que je passerais ma première nuit.
Je commence à remplir mon petit carnet de route. Je me suis dit que ce serait sympa d’avoir une trace écrite à chaud, et que ça ferait un bon souvenir. J’écris face à la montagne qui rosit doucement et les mouches me tournent autour en essayant avidement de lire. Alors que je parle de tous ces ruisseaux où j’ai pu boire, je note “J’espère que j’aurais pas la chiasse, ce serait con.”. Haha… Ce sera con.
Départ de Sargans, à la frontière du Liechtenstein
Premières vues sur les montagnes
Balzers, seul village du Liechtenstein traversé
Premier bivouac, premier coucher de soleil… On est pas bien là ?
Le lendemain, ça ne va pas mieux. J’ai l’impression de me trainer, ce n’est pas bon pour le moral. Heureusement, les paysages sont beaux. Je passe devant un enclos à Lamas : ça change des vaches.
Durant la matinée, je passe 3 cols. Le troisième, où se trouve la Pfälxerhütte (…) me permet de passer en Autriche. Quelques plaques de neige éparses font illusions, mais dans les longues vallées que je traverse les montagnes coulent et les ruisseaux débordent : ce n’est pas une année à neige. Encore une fois, il fait chaud, même si des nuages recouvrent progressivement le ciel. À la mi-journée, je repasse en Suisse. La partie cosmopolite de la traversée est finie, maintenant je vais rester en Suisse un bon moment.
Je m’arrête vers 19h30. J’ai fait 30km tout rond, mais j’ai eu du mal. Une demi-heure après mon arrêt, l’orage éclate, court mais intense. Ce soir, je mange froid. Je ne le sais pas encore, mais c’est ce que je ferais la plupart des soirs, au point de jeter mon réchaud et mon alcool en cours de route.
Oui, y’a des lamas dans les Alpes.
La neige se fait rare au vu de l’altitude et du début de saison
Durant la nuit, des éclairs silencieux strient le ciel. Je reverrais la même chose vers la fin du voyage. Un orage d’altitude ?
Au petit matin, les nuages sont encore là mais la pluie s’est calmée. Je replie le camp sous une atmosphère lugubre. Rapidement, la pluie revient, puis l’orage. Aujourd’hui, je devais passer mon premier col à plus de 2500m, mais je change de plan au vu des conditions et décide de passer par la vallée de Saint Augustin et de remonter de l’autre côté. Ainsi, je passe par un col qui n’est “qu’à” 2200m. Durant la descente, je me prends de la grèle. Durant la montée, je me perds dans le brouillard. Au moins, j’aurais tout eu.
Finalement, je trouve l’alpage que je voulais rejoindre. Comme tous les alpages de la régions, c’est un batiment tout en longueur, avec une grande cours devant. Impossible à rater… Sauf dans le brouillard : je ne le vois que quand je suis sur le point de me prendre le mur. Par contre, impossible de trouver le sentier qui monte au col Fürggli. Je demande aux alpagistes présents. Le premier ne parle qu’allemand. Me voilà bien avancé, moi qui malgré mes 5 ans d’allemand ne sait que dire “Ich spreche kein Deutsch” (“Je ne parle pas allemand”). Un second nous rejoint. À ma question de savoir s’il parle anglais, il me répond “A little bit” (“Un petit peu”). En fait, il ne sait dire que ça. Mais grâce à la langue des signes internationale, je retrouve mon chemin.
La pluie cesse en fin de matinée, et le temps se lève peu à peu. Cependant, je laisse l’appareil photo dans le sac, donc pas de photos à part deux prises avant la pluie. Je me pose au fond d’une belle vallée, en espérant que le temps s’améliore pour le lendemain, car je dois passer un col délicat.
Premières lueurs de l’aube, avant que l’orage ne s’installe pour la matinée
Les salamandres sont de sortie
Mes prières ont été excaucées : quelques nuages font de la résistance, mais il fait beau. La montée vers le col Fergenfurgga est magnifique de sauvagerie et de solitude dans un patchwork d’herbes, de neige, de petits lacs et surtout de roches. La descente est longue et fatiguante. C’est l’archétype d’une journée en Suisse : montée d’un col assez haut (entre 2500 et 2900m), puis redescente en vallée (entre 700 et 1700m), et on recommence. Heureusement, les vallées ne sont pas toutes peuplées.
Mes chaussettes sont trempées, et malgré un séchage le midi je ne couperai pas à une ampoule qui heureusement sera la seule de tout le trajet. Je quitte enfin la grosse piste et m’engage vers le fond de la vallée. Passage devant de beaux lacs, et montée au col Jöriflüelafurgga (ah ces noms !) qui ménage encore de superbes points de vue. Pour la preière fois depuis le départ, je croise des randonneurs ailleurs qu’aux refuges, mais personne ne monte jusqu’au col. Il est équipé, mais assez facile.
Je plante le bivouac juste après la Flüelapass, à proximité de la route. Je commence à être malade : j’ai une bonne courante, qui ne me fera pas aller plus vite, au contraire. Pour résumer, je dois faire une pause toutes les 1h30… Nuits y compris. Les jours suivants, je serais un vrai zombie.
Pause séchage et lavage… Trop tard, j’ai une ampoule
Départ tôt sous un ciel bleu de bon augure vers la Fuorcla Radönt. Il a gelé cette nuit, le départ n’est pas facile. Heureusement, encore une fois, le col est superbe, magnifié par la neige restante et le temps splendide. Après le col, j’enchaine par deux autres cols et des remontées de vallées face aux belles chaines de montagnes du coin. Je croise mes premiers glaciers, qui ont bien fondu et laissent leurs moraines loin en bas. Au dernier col (Fuorcla Da Funtauna), je fais une petite folie et prends une délicieuse salade au refuge (9€ : laitue, fenouil, carotte, poivron, pomme, brugnon). Des légumes ! Des fruits ! Qu’est-ce que ça fait du bien… Le temps reste au beau fixe : si je ne me trompe pas, c’est la seule journée où je ne verrais pas un seul nuage ! Pas un volute, pas une brume : rien, nada, il fait plus que beau.
Je ne traine pas trop pour arriver avant 19h à Stalden. Je marche d’un bon pas, et arrive finalement à 18h25 devant la supérette, qui ferme à 18h30. Ça c’est du timing. Je découvre avec effarement les prix suisses, et achète 1kg de cacahouètes. Au moins, la composition de mes repas ne sera pas dure à déterminer. J’achète aussi des pommes et des raisins, mais ces derniers ne dureront pas longtemps.
J’ai envie de prendre une douche et d’avoir de vrais toilettes, mais il n’y a pas de gite dans le village. Je n’ose même pas demander le prix des chambres d’hôtel. D’après la carte, il y a un parking à un kilomètre. Je fais l’erreur de m’y rendre et d’y passer la nuit : 19€ pour ce camping miteux, l’arnaque. Le patron et les habitués sont l’archétype du montagnard allemand : bière, accordéon, chants faux et vrai boucan juqu’au milieu de la nuit. Je pense que j’ai succombé et dormi au camping à cause de ma fatigue, mais je me promets de ne pas le refaire. Un de mes voisins est un père français qui tourne en Suisse avec ses gosses. Ça fait du bien de parler un peu, surtout autour du verre de rouge qu’il m’offre. Il me prévient de faire bien attention à ma nourriture parce qu’il y a un renard peu farouche dans le coin.
Je me couche tôt, mais suis réveillé à peine une heure plus tard : le renard est en train de tirer sur mon duvet au niveau de mes pieds ! Je le fais fuire, et me rendors aussi sec (après un passage aux toilettes), après avoir mis un bout de duct-tape sur le trou qu’il m’a fait. Mais moins d’une heure après, rebelote ! Cette fois-ci, il a fais deux autre beaux trous. Un gros morceau de duct-tape m’évite de perdre tout le duvet (il est encore sur mon duvet, il tient bien). Je mets une grosse souche à l’arrière de mon abri, et je ne revois pas le renard. Heureusement, vu mon humeur, j’étais parti pour l’étriper sur place.
Petit luxe : des légumes. C’est bon.
Arrivée à Bergün, premier ravitaillement après 130km
Dernière modification par Shanx (02-09-2015 16:06:04)
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#3 02-09-2015 18:51:27
- kodiak
- Pas assez léger, mon fils!
- Inscription : 09-06-2014
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Shanx, la dernière fois que j'ai lu un de tes CR, je me suis retrouvé à faire le même itinéraire.
Je ne pense cependant pas te suivre sur ces 1005 km (qui ont permis de trouver un bug sur openrunner!), même si la "Bruno" est en passe de devenir une "classique". Good luck!
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#4 02-09-2015 19:20:40
- Jobig
- Membre
- Lieu : Breizh
- Inscription : 01-07-2014
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Salut Shanx,
Content de te retrouver pour ces nouvelles aventures !
1005 km alpestres : il faut avoir de l'estomac et... des intestins solides, à ce que je vois !
Jobig
From each according to their ability, to each according to their needs.
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#5 02-09-2015 21:00:54
- enrico
- Membre
- Lieu : Rhône-Alpes
- Inscription : 13-08-2013
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Bonjour Shanx
Bravo pour ce beau périple alpin. Les photos sont très belles, on attend la suite avec impatience
Juste une chtite question. Je ne connais pas bien openrunner, mais quand je vois la trace que tu as créée sur ce site, je lis D+ = 32767, et D- = 32768. Alors, il doit y avoir un truc que j'ai pas compris, car comment fais-tu pour trouver D+ = 65000 ?
Dernière modification par enrico (02-09-2015 21:57:58)
"De côtes en vallons, de plaines en plateaux, marcher en silence, le regard en paix"
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#6 02-09-2015 21:31:50
- ester
- Membre
- Lieu : Bzh
- Inscription : 24-08-2011
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Bonjour Shanx,
Supers photos !
Et un récit qui part sur les chapeaux de roue !
Merci !
Au fait, il faut combien de tours du Liechtenstein pour atteindre 1 000 km ?
(si, si, j'ai bien compris que ce n'est pas ton parcours ! Juste une question que je me pose. )
Grâce à vous, j'avance ! merci !
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#7 02-09-2015 22:00:32
- kodiak
- Pas assez léger, mon fils!
- Inscription : 09-06-2014
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#8 03-09-2015 11:30:16
- Shanx
- Sanglier MUL
- Lieu : Probablement au boulot :(
- Inscription : 22-04-2012
- Site Web
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Merci pour vos messages.
1005 km alpestres : il faut avoir de l'estomac et... des intestins solides, à ce que je vois !
Ça m'apprendra à boire n'importe où. Pendant une journée après, j'ai utilisé de la micropur, mais c'est quand même infect comme truc…
Juste une chtite question. Je ne connais pas bien openrunner, mais quand je vois la trace que tu as créée sur ce site, je lis D+ = 32767, et D- = 32768. Alors, il doit y avoir un truc que j'ai pas compris, car comment fais-tu pour trouver D+ = 65000 ?
Tu as découvert un des bugs d'Openrunner dont je parlais. La trace que j'ai donné est une addition de plein de traces, qui elles ne posent pas de problèmes. J'ai additionné les D+ de ces traces pour avoir le bon dénivelé.
Par contre, autant les traces de Bruno sont précises, autant les miennes sont faites un peu à l'arrache. Donc je pense que le kilométrage et le dénivelé sont légèrement sous-estimés. Je ne me suis jamais donné la peine de chiffrer les différence entre mes traces "alarache" et la réalité, donc je ne peux pas être plus précis.
Au fait, il faut combien de tours du Liechtenstein pour atteindre 1 000 km ?
(si, si, j'ai bien compris que ce n'est pas ton parcours ! Juste une question que je me pose.)
D'après Wikipédia, le Liechtenstein a 76km de frontières. En supposant qu'on les suit scrupuleusement (ce qui est très certainement impossible, du moins pas en rando), il faudrait donc faire 13 fois le tour pour atteindre les 1005km. Par contre, je ne suis pas sûr de l’intérêt de la chose.
Par contre, en lisant Wikipédia, je viens de voir que "l'impressionnant canal" dont je parle n'est rien d'autre que le Rhin.
La suite demain.
Dernière modification par Shanx (03-09-2015 11:34:49)
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#9 03-09-2015 12:29:32
- fredlafouine
- Fouinez!
- Lieu : bretagne
- Inscription : 24-05-2009
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Concernant le goût des micropurs fortes : tu peux essayer les aquatabs, le goût de chlore est moins prononcé.
Et au moment où tu mets le cachet dans ta bouteille, laisse aérer 2-3 minutes avant de refermer.
La suite!
´·.¸¸.·´¯`·.¸ ><((((((º>
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#10 03-09-2015 12:34:15
- Richardu63
- Membre
- Inscription : 30-03-2015
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Rafale de récits en ce moment
Hâte de lire la suite et découvrir des paysages que je ne connais pas
Dernière modification par Richardu63 (03-09-2015 12:34:29)
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#11 03-09-2015 19:58:56
- ester
- Membre
- Lieu : Bzh
- Inscription : 24-08-2011
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Bonjour Shanx,
D'après Wikipédia, le Liechtenstein a 76km de frontières. En supposant qu'on les suit scrupuleusement (ce qui est très certainement impossible, du moins pas en rando), il faudrait donc faire 13 fois le tour pour atteindre les 1005km. Par contre, je ne suis pas sûr de l’intérêt de la chose.
Moi non-plus !
76 km de frontières, c'est vraiment tout petit, le Liechtenstein !
Merci pour la recherche (à ce qui était une boutade).
Grâce à vous, j'avance ! merci !
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#12 04-09-2015 11:21:21
- Naxh
- Marmotte Pyrénéenne
- Lieu : Bordeaux
- Inscription : 28-07-2015
- Site Web
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Bonjour Shanx,
C'est un plaisir (et une partie de rire) de lire ton récit. Tout particulièrement cette phrase "Alors que je parle de tous ces ruisseaux où j’ai pu boire, je note “J’espère que j’aurais pas la chiasse, ce serait con.”. Haha… Ce sera con."
Hâte de lire la suite de ce périple
« L'homme qui va à pied, préparé à camper à toute place et par tout temps est le plus indépendant sur terre. »
Mon trombi de Marmotte ici.
Liste de base, 3 saisons : https://lighterpack.com/r/7km93j
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#13 04-09-2015 12:06:35
- cinqminutestreize
- Membre
- Lieu : 70
- Inscription : 28-08-2015
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Mazette! Des vacances grand luxe!!! Exil fiscal et cote d'azur, on ne se refuse rien!
Ravi de suivre cette nouvelle et impressionnante aventure, lecture jubilatoire et photos magnifiques, merci beaucoup.
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#14 04-09-2015 18:18:33
- Myrtille88
- Membre
- Lieu : Provence
- Inscription : 30-09-2009
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Ca y est c'est parti! Une belle courbe sur les Alpes, pas moins de 7 parties J'ai vu une des miennes...
Oui les lamas ça change des vaches, rigolo, c'est pour la viande?
De jolies montagnes zébrées de neige
Myrtille
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#15 04-09-2015 21:26:18
- bruno7864
- partir, partir et découvrir
- Lieu : toujours dans la Lune
- Inscription : 11-10-2012
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Salut Shanx,
En pause pour la soirée à LARCHE j'ai vu ton réçit alors j'ai tout de suite été y voir. Je le regarderai plus en détail dans peu de temps. Et oui ça passe vite, trop vite.
En tout cas bravo et merci pour tes conseils qui m'ont été fort utiles
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#16 06-09-2015 13:14:03
- domweb
- Membre
- Lieu : Marseille / Jausiers (04)
- Inscription : 19-10-2011
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
La suite demain. smile
Tu dors ? ou tu es encore aux toilettes
Edit : merci pour cette contribution déterminante aux différentes discussions sur l'utilité du traitement de l'eau
Dernière modification par domweb (06-09-2015 13:21:03)
Si j'avais une pensée profonde à exprimer ici, je serais déjà couché. Alors, je veille...
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#17 06-09-2015 13:36:03
- Shanx
- Sanglier MUL
- Lieu : Probablement au boulot :(
- Inscription : 22-04-2012
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Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Merci à tous pour vos encouragements.
Désolé pour le retard. La suite était prête, mais j'ai déménagé, donc je n'ai pas pris le temps de la poster. (Je suis officiellement grenoblois. )
@domweb : même en ayant testé les désavantages de ne pas traiter l'eau, je reste un partisan d'un usage modéré des pastilles. Je ne suis pas sûr que sur du long terme elles ne sont pas dangereuses pour la santé, donc je préfère faire confiance à mon eau, avec les risques que ça implique.
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#18 06-09-2015 13:36:21
- Shanx
- Sanglier MUL
- Lieu : Probablement au boulot :(
- Inscription : 22-04-2012
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Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Partie 2 : Bergün – Lago Ritom (Airolo)
Environ 140km, 10200m D+, 5 jours
Après cette nuit très reposante, je pars avant le soleil. 1400m de D+ pour se mettre en jambe, quoi de mieux ? Le soleil est au rendez-vous, les paysages aussi, alors je ne me plains pas. En me retournant, je peux voir d'où je viens. Je suis au premier tournant de ma traversée : j'ai rejoins la trace de Bruno, qui passera ici même dans quelques semaines, et je cesse de me diriger vers le sud pour me tourner vers l'est. Prochain objectif : la France, à plus de 400km, avec d'ici là des petits passages en Italie. J'ai le temps de voir venir.
Passage par le magnifique col des Orgues, où je laisse un petit mot pour Bruno dans une boite, et redescente en vallée, 1600m plus bas. Faut reconnaitre que ce genre de progression n'est pas ultra-motivante… Ça, conjugué avec mon coup de moins bien (je vais avoir les intestins en vrac pendant encore plusieurs jours) et l'impression de ne pas avancer alors que je fais mes 2000m de D+ quotidiens rendront les jours suivant pas facile psychologiquement. Je n'ai jamais pensé à abandonné, mais je passais 10h par jours à me demander ce que j'étais venu faire dans cette galère. Les joies du randonneur solitaire…
Je traverse Savognin puis Riom sous un soleil de plomb, et continue la grimpette de l'autre côté. Je me perd un peu à travers les pistes forestières, et je me pose en bord de chemin, un peu après deux hameaux qui sont complétement habités. Ils sont perdus au milieu de la montagne, à 1900m, avec une bonne route goudronnée pour y monter. Est-ce déneigé en hiver ? En tout cas, les montagnes suisses sont beaucoup plus aménagées que les françaises.
Le principe : marcher jusqu'au soleil couchant
Le lendemain, toujours pareil, j'enchaine cols et vallées. Dans la première montée, je passe par Ziteil, “plus haut pélerinage d'Europe”. On est dimanche, le parvis est bondé de dévots qui attendent la messe. Ils sont montés par une piste facile et n'ont rien de randonneurs : je me sens un peu décalé, et ne m'attarde pas plus que le temps de reprendre de l'eau dans les toilettes. Auparavant, je n'avais jamais fait attention à la présence ou non de toilettes publiques ; maintenant, elles représentent un confort bienvenu. Je me dis que mes amis qui me comparent à un clochard ambulant n'ont pas forcément tort.
La suite est délicate, car contrairement à d'habitude le balisage est mauvais, il n'y pas de sentier et le terrain est en dévers. Je me fais une grosse frayeur en glissant sur quelques mètres. Je m'arrête, pantelant, les doigts plantés dans la terre. Ouch.
La Pass Colmet est superbe, mais la descente est du même acabit que la montée. Du coup, quand je croise un alpage et rejoins une grosse piste, j'en suis presque content. Mais je déchante quelques centaines de mètres plus loin : la piste, c'est quand même pas génial, et elle descend jusqu’à 1000m. En face, je vois la montagne que je dois remonter cet après-midi…
Mon ampoule ne va toujours pas mieux, et commence à se transformer en cratère. Je commence à envisager de mettre un pansement (enfin).
Au milieu de la montée vers le Lai Grand où je pense bivouaquer, je passe par Nera, où se trouve un berger. Il ne parle pas un mot de français ou d'anglais, mais quand je lui demande si je peux prendre de l'eau au robinet devant sa cabane il m'offre du sirop à mettre dans ma bouteille. Il m'indique que le lac est à 1h de là. Sauf que je décide (involontairement) de faire du tourisme dans la région, et je me retrouve au mauvais lac (Lai Pintg). Et le coin n'est pas tellement propice au bivouac, entre tous ces éboulis et zones humides… Du coup, dès que je trouve un endroit où me poser, je n'hésite pas et je m'arrête là. Finalement, ce ne sera pas mal du tout.
Remarque toponomo-linguistique : j'arive dans une "zone tampon", où les noms sont parfois en allemand, et de plus souvent en italien. Mais il reste encore plusieurs vallée avant que les autochtones ( ) ne parlent italien.
Vache réflechissant au sens de la vie
Abri ouvert aux randonneurs. Il est 9h, c'est peut-être un peu tôt pour s'arrêter ?
Ce matin, il pleut. J'attends sous l'abri que ça se calme, puis je replie le camps en vitesse. Je rejoins le Lai Grand, qui est plus loin que ce que j'imaginais, et m'attaque au Farc. digl Lai Grand (je ne sais pas ce que veut dire “Farcl.”). Il y a beaucoup de nuages accrochés, donc je suis dans le brouillard. Le paysage semble magnifique, mais je suis occupé à éviter de marcher dans les zones humides qu'à tenter d'admirer les montagnes à travers les trous dans les nuages. Le temps se lève petit à petit quand je descend. C'est très vert, avec beaucoup de cascades et de rivières. Certains passages encore enneigés sont délicats car raides et avec des ruisseaux sous la neige.
Après avoir descendu un peu la vallée, je remonte vers la Tomülpass, puis redescend sur Vals. Comme je vais perpendiculairement aux vallées, le chemin ne fait que des montagnes russes, c'est fatigant. À Vals, je m'achète quelques gourmandises (chocolaaaaat), puis, même s'il est 18h, je prend le chemin qui monte vers la Fuorcla da Patnaul. Je m'arrête à côté de l'alpage de Leisalp, où je me renseigne sur l'enneigement. Pas de soucis, même pour monter au Faltschonhorm (3022m). Du coup, demain je ferais mon premier 3000 de la traversée.
Première nuit depuis presque une semaine où je ne me lève pas : je ne suis plus malade ! C'est parti aussi vite que c'est venu, mais je vais mettre encore deux petits jours avant de retrouver la forme.
Comme d'habitude, je pars tôt, mais à l'alpage ils ont déjà fini la traite. Quelle boulot… En chemin, je peux admirer les sommets et glaciers environnants qui brillent sous le soleil. Quelques nuages trainent et me font craindre une fin de montée dans le brouillard, mais finalement j'ai le droit à ma vue. Ça y est, premier 3000 ! Mais il est tellement facile que ça en est de la triche… Maintenant, il faut redescendre.
Et rebelote : descente à 1400m, puis remontée à 2400m pour rejoindre la Pass Diesrut. Je ne suis pas en forme aujourd'hui, et la fin de la montée se fait à un rythme de sénateur. Je fais l'erreur de m'arrêter manger au milieu, le redémarrage est plus que poussif. En plus y'a du monde partout. Heureusement, ce sont des touristes, donc même en me trainant je peux les doubler, c'est bon pour le moral (on se raccroche à ce qu'on peut).
Après le col, au détour d'un chemin, surprise : le val Greina. Qu'est-ce que c'est beau ! Des accents de Mongolie et d'Islande (n'étant allé dans aucun de ces deux pays, je sais de quoi je parle) au milieu de la Suisse.
Malgré le dénivelé tranquille, je mets du temps à remonter la large vallée. Le Passo della Greina n'en finit pas… Je croise un seul randonneur sur cette partie, mais le refuge en contrebas est bondé. Je craque et m'arrête demander s'ils ont une place. On me répond que, malheureusement, non. Par curiosité, je demande le prix de la nuit : 78€ avec repas. Poliment, je me lamente du manque de place, alors qu'intérieurement je ne demande qu'à prendre mes jambes à mon cou. Je m'enfuis en courant, et dors en bas, dans la vallée, pas loin du départ du câble qui permet de ravitailler le refuge. Résumé de mes pensées durant la descente :
Je passe un coup de fil à mes parents, qui me trouvent un gite/refuge “à proximité de Airolo” (d'après mes parents), qui annonce sur son site des chambres à 45€ avec douches et machine à laver. C'est cher, mais j'ai vraiment besoin de m'arrêter recharger mes batteries (au propre comme au figuré). Du coup, demain je prévois une grosse journée pour l'atteindre.
Panorama depuis le premier 3000 de la traversée
Départ avant le soleil. Il y a eu beaucoup de vent, au point d'arracher une sardine, donc la nuit a été courte, comme toujours. J'étais censé passer par Sasso Lanxone, mais ça me semble très enneigé et raide, donc pour gagner du temps je décide de rester dans la vallée. Je traverse donc la petite station de Campo Blenio avant d'atteindre le Passo di Gana Negra, qui offre une belle vue sur le Lai da Sontga Maria. Dommage qu'il y ait un pylone d'une ligne à haute-tension au milieu du lac. J'arrive à appeler le gite pour ce soir, et il s'avère qu'il est au Lago Ritom, donc bien avant Airolo. Je suis donc large pour l'ateindre, et je me prends une longue pause de midi au Passo de l'Uomo.
La descente vers le refuge est facile et sans histoire, même si le ciel commence à se couvrir. La fin, sur une piste au bord du lago Ritom, est longue même si les alentours sont pas trop moches. Bon, je ne vais pas trop parler du refuge, parce que je vais m'énerver. Pour résumer : c'est une arnaque. Il fait payer les douches de 3 minutes (!) 2€, alors qu'une route monte jusque là et donc que l'approvisionnement en gaz est facile. Avoir le wifi est la croix et la bannière. En guise de machine à laver, il faut donner son linge et payer… 6€ ! Je fais donc ma lessive à la main. De toute façon, il ne me reste plus un kopek ; je dois avoir 20 centimes sur moi. Mais au moins, j'ai une chambre individuelle avec un vrai matelas,ce que j'apprécie après 260km de marche.
J'ai dépassé le quart du trajet ! À partir de là, mon moral remonte en flèche, et je me dirige d'un pas décidé vers l'Italie, puis la France…
Dernière modification par Shanx (06-09-2015 13:40:03)
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#19 06-09-2015 13:43:48
- Shanx
- Sanglier MUL
- Lieu : Probablement au boulot :(
- Inscription : 22-04-2012
- Site Web
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Je ne sais pas pourquoi les images en portraits sont étirées comme ça. Sur mon post précédent, je n'avais pas ce problème. Ça vient de mes photos, où du forum ?
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#20 06-09-2015 13:48:58
- SAB5-83
- Membre
- Inscription : 04-09-2015
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Heureusement, ce sont des touristes, donc même en me trainant je peux les doubler
Mais superbes photos et CR qui donne envie, merci !
Dernière modification par SAB5-83 (06-09-2015 13:50:11)
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#21 06-09-2015 15:09:08
- le samarien
- Membre
- Lieu : PICARDIE
- Inscription : 05-09-2015
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
supers photos
et beau récit
j'aime la rentrée
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#22 06-09-2015 15:37:07
- Shanx
- Sanglier MUL
- Lieu : Probablement au boulot :(
- Inscription : 22-04-2012
- Site Web
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Merci à vous deux.
Bon, j'ai attaqué la rédaction de la suite. Mais il fait beau, et de ma fenêtre je vois le Vercos… Du coup j'y vais ce soir pour y passer quelques jours de plus.
La suite attendra donc un peu.
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#23 06-09-2015 15:39:42
- Magne2
- Membre
- Lieu : Vitry sur Seine
- Inscription : 23-09-2013
- Site Web
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
merci du partage, belles photos
dans les hautes vallées des Grisons de l'ouest on parle et on a parlé le Romanche ce qui explique certains toponymes
kalo taxidi alias bon voyage en Grec bien sur
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#24 06-09-2015 15:57:16
- kodiak
- Pas assez léger, mon fils!
- Inscription : 09-06-2014
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
Bon début! Pas d’excès de chocolat car l'effet inverse pourrait arriver et, ça aussi, ce serait con... Effectivement, un pansement sur une ampoule, parfois ca peut servir
Je rejoins le Lai Grand, qui est plus loin que ce que j'imaginais, et m'attaque au Farc. digl Lai Grand (je ne sais pas ce que veut dire “Farcl.”).
C'est l'abbreviation de Farcletta digl Lai Grand (2590m). Farcletta est un des nombreux termes qui signifient "col" dans les toponymes en langue italienne et serait dérivé de la même racine que Forclaz.
---
EDIT: URL
Dernière modification par kodiak (10-09-2015 19:54:51)
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#25 06-09-2015 15:57:25
- domweb
- Membre
- Lieu : Marseille / Jausiers (04)
- Inscription : 19-10-2011
Re : Liechtenstein – Menton : une traversée des Alpes
La suite attendra donc un peu. wink
Là, c'est honnête !
Quand je parlais traitement de l'eau, je pensais filtre (Mini Sawyer).
Ce serait sympa si tu pouvais venir à la sortie du CSE .
Si j'avais une pensée profonde à exprimer ici, je serais déjà couché. Alors, je veille...
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