les risques d'aggressions

dolgan · 08-12-2011 12:03:02

SpySNL a écrit :

que tu vois que c'est des gens normaux (pas des déséquilibrés), le risque devient quasi-nul.

pas d'accord avec cette partie (pour le reste +1). les moins dangereux c'est les gens dont on voit qu'ils sont déséquilibrés. parce qu'on peut les gérer pour ce qu'ils sont. Les mecs vraiment dangereux sont normaux et souvent très appréciés.

ça n'empêche que le risque reste quasi nul.

mais ça n'arrive pas qu'aux filles. assis tranquillement dans un coin légèrement caché mais pas totalement a lire un livre, il m'est déjà arrivé qu'un monsieur bizarre vienne s'assoir juste a côté de moi (plus près c'était sur mes genoux lol ) pour me parler bizarrement. c'était en journée a 15 minutes a pied de deux villes. près d'un chemin assez fréquenté l'été.

pour le pervers a poil, je comprends pas pourquoi vous avez pas appelé les flics au lieu de faire semblant. si personne l'arrête, il va continuer.

SpySNL · 08-12-2011 12:13:54

dolgan a écrit :

SpySNL a écrit :
que tu vois que c'est des gens normaux (pas des déséquilibrés), le risque devient quasi-nul.
pas d'accord avec cette partie (pour le reste +1). les moins dangereux c'est les gens dont on voit qu'ils sont déséquilibrés. parce qu'on peut les gérer pour ce qu'ils sont.

Mouais... J'ai essayé une fois... (en ville) ... bein j'ai pas géré grand chose... la seule solution restant l'éloignement...
Quand je prenais le train régulièrement, je m'étais fait un pote sourd/muet et un peu bizarre, qui s'en prenait régulièrement aux jeunes femmes (pas méchant mais insistant et avec contact physique). J'étais content d'avoir réussi à "l'apprivoiser", puisque du coup on rigolait ensemble pendant le trajet, et il laissait les autres tranquilles. Puis un beau jour il a pété un câble... sans crier gare...

C'est ça le risque. Tu te dis, c'est bon, je gère. Mais on ne peux réellement gérer que le prévisible, le rationnel. Quelqu'un d'irrationnel peut être contenu, modéré éventuellement, mais sans doute pas géré de manière fiable et sûre (ça n'engage que moi bien entendu, des professionnels ont sans doute un autre regard, d'autres techniques et plus de finesse d'analyse).

Mpi · 08-12-2011 12:19:45

Ma petite expérience à deux balles de "nana" qui a toujours marché seule, par plaisir :

Ballades de quelques heures à proximité des lieux habités ou randonnées d'une quinzaine de jours en montagne, je n'ai jamais rencontré l'ombre d'un problème. Nuits paisibles dans des cabanes pyrénéennes, parfois en compagnie d'un inconnu qui devient quasiment un ami en quelques minutes.

Sous abri (j'ai une Gatewood, un tarp presque complètement fermé), je n'ai qu'une trentaine de nuits au compteur (entre 1000 et 2500m d'altitude). La première fois, j'avais l'Opinel ouvert à portée de la main , sans savoir trop ce que je craignais — grand méchant loup? renard? yeti?. Ensuite je l'ai laissé dormir au fond du sac à dos. Il me reste un sentiment d'alerte diffus, qui disparaîtra je pense avec l'habitude, et qui n'a rien à voir avec la peur d'une agression.

En revanche, si je bivouaquais en plaine près de lieux habités, je me dissimulerais aux regards. Et si c'était en forêt de Fontainebleau ou d'autres zones de ce genre qui sont quasiment des parcs urbains, même ainsi je ne me sentirais pas trop tranquille.

De façon plus générale, vêtements et chaussures laissant toute liberté de mouvement, bâton pointu, couteau, à côté de nos escarpins et jupes droites de ville, c'est quasiment une tenue de Rambo. Et lorsque en plus le sac est léger grâce aux conseils avisés du forum que vous savez…

Bison · 08-12-2011 12:39:12

À noter que les désagréments cités jusqu'à présent c'est, au choix :
- en journée
- pas loin des zônes habitées
- près des routes carossables
- près des cabannes
- près des refuges
...

Sérieusement, là ou je me sens le plus détendu, c'est "bien caché" au fond des bois, ou dans les coins perdus des Pyrénées.

Bon, opesha, elle envisge surtout le St. Jacques, si j'ai bien compris.

Beaucoup de "passage" en journée : les chiens sont habitués.
Pas mal de rencontres intéressantes, la tentation est forte de marcher "naturellement" à plusieurs.
Il existe de nombreux campings et gîtes communaux pas cher.

Emporter un abri ajoute toujours la liberté de s'arrêter où on veut, quand on veut ... enfin, toujours en choisissant le coin le plus discret possible.

Perso, je "plannifie" quand même en fonction de ma lecture de carte, car un "spot" de bivouac, cela se sélectionne!

Plus c'est "loin de tout", mieux c'est! Mais il faut encore que ce soit "plat-mais-pas-trop", abrité du vent, si possible pas trop loin d'un point d'eau ...

marcheur75 · 08-12-2011 13:53:46

dolgan a écrit :

mais ça n'arrive pas qu'aux filles. assis tranquillement dans un coin légèrement caché mais pas totalement a lire un livre, il m'est déjà arrivé qu'un monsieur bizarre vienne s'assoir juste a côté de moi (plus près c'était sur mes genoux lol ) pour me parler bizarrement. c'était en journée a 15 minutes a pied de deux villes. près d'un chemin assez fréquenté l'été.

Eh oui, qui à 18 ou 20 ans en faisant du stop lors d’un voyage VUL n’a pas été confronté à des propositions d’un conducteur du même sexe ? En général, on fait comprendre facilement que nous n’avons pas les mêmes tendances, et tout rentre dans l’ordre.

Une anecdote : cet été, dans les Pyrénées, un randonneur à la journée de mon âge, respectable, a engagé la conversation à la sortie d’un village. Il n’allait pas dans ma direction, mais m’a annoncé qu’il allait faire un bout de chemin avec moi car il n’aimait pas randonner seul. Ce randonneur, un vrai moulin à parole m’a complètement soûlé, en me suivant à la trace à un ou deux mètres. J’avais beau accélérer, faire des pauses, il restait collé à parler, parler, parler,…

Toute la matinée, j’ai dû subir son discours incessant. A 13 ou 14 h, constatant qu’il était loin du village, il décide de redescendre. Il me félicite alors sur ma Golite ether jacket en tâtant son tissu, en fait mon bras. Je recule brutalement, et il redescend.

Il n’y a pas eu d’agression, mis a part qu’il a gâché ma matinée, et je me trompe peut-être sur ses intentions. Mais ce type de rencontre, extrêmement rare, c’était la première fois, fait réfléchir. Les randonneurs, et pas seulement les randonneuses, peuvent être importunés pour les mêmes raisons.

Qui se souvient du film Délivrance ?

http://www.youtube.com/watch?v=SnA9m0mw … re=related

velox · 08-12-2011 14:01:08

marcheur75 a écrit :

Qui se souvient du film Délivrance ?

Je me disais justement: "Tiens, ça met du temps à venir? "

N'oublions pas que la musique adoucit les moeurs.(C'est ensuite que ça se gâte un peu)
Ça se passe dans les Appalaches. Et perrier y a survécu, aux Appalaches.

Dernière modification par velox (08-12-2011 14:11:41)

opesha · 08-12-2011 14:29:21

salut

j'ai l'intention de commencer par le pélerinage mais cela ne signifie pas et même de moins en moins quand je regarde vos photos que je vais m'arrêter là!

Je trouve vraiment interessant tous les témoignages. J'ai appris beaucoup de choses et je m'en tiens donc pour le moment à mes projets.

Je te remercie eraz pour tes interventions.

Bison, continues à contribuer à ma culture générale, je prends toutes les infos.

bonne journée

dolgan · 08-12-2011 15:19:58

SpySNL a écrit :

Mouais... J'ai essayé une fois... (en ville) ... bein j'ai pas géré grand chose... la seule solution restant l'éloignement...

La meilleur/seule façon de gérer est pour moi l'éloignement + appel pompier/police si vraiment le cas semble nécessiter l'intervention de professionnel. je suis pas médecin, ni psy, ni catcheur, ni rambo.

denq · 10-12-2011 14:59:55

Je viens de vérifier: agression n'a qu'un g! (déformation professionnelle ;-)

Sinon sur Wikipedia, il y a un article intéressant sur ce sujet.

Entre autre: "Agression vient de adgredi aller vers, attaquer, marcher de l'avant. gradus signifie "pas", ad signifie "vers", de même que régression, de regredi, signifie "aller en arrière"."

Agression aurait un sens opposé à régression? La marche du progrès (agression) opposé à régression?

extrait Wikipedia:

"Divers facteurs situationnels d'une d'agression :

Contexte social

la victime ;
présence d'un observateur ;
frustration ;
provocation, attaque personnelle ;
modèles agressifs (famille, parents, pairs, médias) ;
institution (école, stratégies internationales).

Contexte environnemental

température ;
bruit ;
foule (densité et désindividuation) ;
signaux associés à l'agression - les symboles qui représentent la violence amorcent les pensées agressives (armes, films violents…)."

=>Le contexte environnemental plaide en faveur de la rando: pas de bruit, pas de foule, pas chaud (en montagne) , pas de symboles agressifs (bannir le kaki?)

Dernière modification par denq (10-12-2011 15:06:47)

Le forum de la randonnée légère ou ultra-légère !

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