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#1 23-08-2017 08:51:02

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

[Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Tour des Ecrins  - 07 août au 14 août, 2017 (ceci est mon troisième récit « retour de terrain »)
Bonjour à tous,
Il y a un chemin balisé dans le haut du Dauphiné qui fait le tour des Ecrins, appelé aussi tour de l’Oisans. C’est le GR 54, un parcours que je connais assez bien. Cette promenade permet de côtoyer de grands et beaux sommets avec de l’histoire…
Même l’été, il peut faire froid en altitude donc j’ai pris le nécessaire pour passer une bonne nuit avec des températures négatives. J’aime dormir en altitude.
Aussi, habituellement on n’est pas embêté par des insectes au-dessus de 2000 m et donc nul besoin de tente. Cependant, les prévisions météo ont annoncé des précipitations, alors j’ai pris ma toile. Je pense avoir moins de dix kilos sur le dos, mais peut-être que je me suis trompé.
Liste de matériel
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La photo montre TOUT, sauf l’appareil photo, la housse et deux gourds 1 L ….

Toile  - Blk Diamond Beta Light shelter -   562 g
Sac de c. - Moonstone Delta Cirrus   - 473 g
Sac de c.  - Moonstone d’intérieur -  267 g
Sursac “Millet” EdgeDry  -  450 g
Vieille mousse en plastique  -  150 g
sous TOTAL   :  1902 g

Sac à dos Décathlon Bionnassay70 L avec housse  - 2500 g

Fourrure polaire
Parka
Pull
Balaklava, casquette, lunettes de soleil.
Autres  - bandana
sous TOTAL  --   950 g   (le tout fabriqué en Asie en synthétique, « cheap », vétuste et fatigué)

4 sandwiches -  4  x   200 g  =  800 g
Pruneaux d’Agen  - 250 g
Chips Vico –    2 x 50 g  =   100 g
Petits gâteaux au chocolat  LU -  150 g
3 œufs Fermier  -  3 x 60 g  =  180 g
Dattes  de Loin   -    250 g
Chocolat  Poulain  -   100 g
Cacahuètes  de Singe  -  250 g
Bonbons   Fisherman’s Friend - 25 g
sous TOTAL :  2105 g

Un litre d’eau + 2 ième gourde  114 g  =   1114 +  114  =  1228 g

Téléphone, appareil photo avec chargeur, argent, clés, Ventoline, aspirine, savon, fils dentaire, brosse à dents, briquet, petit bougie, kit couture, couteau rouge, sacs plastiques, 2 élastiques, petit carnet, deux stylos, …/…
sous TOTAL - 800 g
Sur le dos -  9485  g
+  Saucisson, baguette et fromage à la Chapelle-en-Valgo -  268 g + 200 g + 180 g = 648 g  Note : je n’ai pas tout mangé, donc il y en avait trop….

Départ en bus de Grenoble
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Jour 1 - trop long
Le bus de Transisère m’a laissé à Bourg d’Oisans à 8h20 comme annoncé et j’ai commencé à marcher tout de suite, pressé d’être « en-haut ».
Le topo.guide de la « Fédé » part à gauche,  je pars à droite. Je ne connais pas l’origine de ce choix, mais on m’a suggéré qu’il y a moins de dénivelée (initialement !) pour pouvoir se mettre en forme progressivement…

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Ed. 1985                                                    Ed. 2014 (la plus récente)   

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45 Francs                                                        15.70 EUR

Donc, je remonte la plaine vers le Nord Sud-Est pour arriver aux Gauchoirs et poursuit vers le lac Lauvitel, une destination populaire. Une fois au lac et pour la première fois de ma vie, je continue à grimper vers le col du Vallon… Ce fût long !
La descente de l’autre côté sur le lac de la Muzelle ma requinqué et j’ai continué vers le col de la Muzelle. Ici j’ai croisé un membre de randoléger qui m’a encouragé… c’est sympa !
Plus tard, juste sous le col,  hors sentier à environ 2450 m, j’ai posé ma charge…ouf ! Il était temps de manger un de mes sandwiches dont juste l’idée me faisait saliver depuis longtemps.

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Il est 17h… je vais dormir là !

Jour 2  - orages et pluie
Ma journée a commencé dans la nuit vers 5h30 par des gouttes de pluie.  La veille, j’étais trop fatigué pour monter la toile, erreur ! Plus tôt que prévu, un orage du Sud était sur moi : intenses bourrasques de vent, un déluge de pluie, de la grêle, éclairs et tonnerre…  j’installe, tant bien que mal, la toile. Ensuite dessous, je tenais le bâton qui servait de support car le vent allait tout emporter. Les quelques grosses pierres pour les côtés étaient rassurantes. 30 minutes plus tard c’était fini et j’ai admiré des éclairs plus au Nord.

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Maintenant, le jour se levait. J’ai préparé mon sac et c’est parti. Le col n’était qu’à 30 minutes sur un bon chemin pas trop raide. Sur le coté Sud, c’est raide avec une pente moyenne de 45° dans laquelle le Parc National des Ecrins (PNE) à taillé les lacets d’un chemin de schiste qui se dégrade.
Près de Valsenestre une fontaine était remplie de bières pour les marcheurs avec un écriteau, « remède anti-canicule, servez-vous ».

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Un traileur en forme avec 4 k sur le dos… pour un tour en autonomie en 4 jours !(publié avec accord!)

La pluie a recommencé pour de vrai à 13 h et je me suis installé correctement dans un bois à côté du village du Désert-en-Valjouffrey. J’ai du sommeil en retard pour m’occuper. Par moment la pluie était si intense que je pouvais remplir une gourde en quelques minutes. Elle était bonne !

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Jour 3 – humidité, vent, soleil, baignade.
Il pleuvait encore au lever du jour, mais une fois en route c’était fini. Le chemin des deux côtés du col de la Vaurze est en bon état.
Plus bas, au refuge des Souffles,  le GR rejoint la vallée de la Séveraisse et Villar-Loubière avec la Chapelle-en-Valgaudemar plus loin. Pour ma part, je suis resté en altitude hors GR et j’ai rejoint le lac Lautier, un endroit prisé. Il y avait du monde, dont un groupe de 15 Hollandais avec leur guide. J’ai pu me baigner, comme d’autres, dans une eau à environ 17/18°C à 2360 m, quand même !

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Des zones humides sur une roche granitique et moutonnée par l’érosion glaciaire.

Il était trop tôt pour m’installer pour la nuit alors je suis monté doucement vers le prochain col, le col des Colombes. Il y avait beaucoup à photographier : d’autres lacs sans nom, le Turbat, l’Olan, la vallée…

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D’autres petits lacs sans nom au-dessus de la vallée de la Séveraisse.

Sur un replat juste sous le col des Colombes, coté Est, je me suis installé pour dormir. Il faisait beau et la montagne était belle. Les nuages de beau temps dansaient sur les pics au grès des courants. L’humidité d’hier était oubliée. Peut-être cette nuit verrais-je des étoiles.

Je m’endors rapidement et se sont des petites gouttes de pluie qui me réveillent vers 4h…. encore !
Je monte vite la toile et retourne dormir. Cette fois-ci c’était juste une pluie, celle qui mouille… celle qui joue comme une musique sur la toile. Je dors profondément et tard, il est 7h ! C’est jour du marché, vite !

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La pluie s’est arrêtée…

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Vue depuis mon lit, l’Olan devant et la Cime du Vallon plus loin.

Jour 4 – Courses à la ville, inondations et Vallonpierre
C’est la perspective d’un grand café qui motive mes pas et j’entre dans la cité comme un voyageur parti depuis trop longtemps.

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La Chapelle-en-Valgaudemar

Après de petites courses à l’unique épicerie, par ailleurs bien achalandée, je m’installe au restau-bar positionné juste à côté de mon chemin de départ. Trois grands cafés plus loin, mes cartes postales étaient écrites, mon appareil photo chargé et tout était en ordre.
Vers 10h j’ai quitté la cité, non sans peine. On s’habitue vite au confort… et sans grande motivation,  j’ai remonté la vallée vers le col de Vallonpierre. Après quelques heures de marche et vers le clot Xavier Blanc, on longe la Séveraisse qui, pleine des pluies récentes, coulait furieusement. A travers des broussailles, sur l’autre rive, j’observe un homme qui semblait vouloir construire un pont avec une souche. C’est curieux… Encore plus loin, plusieurs groupes semblaient observer les eaux tumultueuses du torrent. Qu’est-ce qui se passe ? Enfin, je suis tombé sur mon point de passage, un pont complètement inondé.

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Je n’ai pas hésité. J’ai marché dans l’eau et les flots ne m’ont pas emporté grâce à mon bâton de bosquet. Le temps de bavarder avec d’autres randonneurs et le niveau de l’eau augmentait. Qu’est-ce qu’on peut faire… ? Avec de gros efforts, ils ramenaient des grosses pierres afin de construire un passage… en vain. La force de l’eau les embarquait de suite. Je suis reparti…
Bien plus tard et plus haut,  le soleil commençait à percer et s’il y avait eu des oiseaux, ils auraient chanté…
Il y avait du monde au refuge de Vallonpierre et un peu partout aux alentours. Vive les vacances !

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Refuges, lac, brebis, alpages, torrent, sommets, ...

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Bientôt le col, bien cool, vive les vacances ! (publié avec accord)   

J’ai coupé à travers champs pour éviter la tentation du refuge. Maintenant il y avait seulement 400 mètres de dénivelée pour le col. Le Sirac, large et haut, domine le secteur mais il était caché…
Des deux côtés du col le sentier était bon, mais ces schistes tendres se dégradent vite en cas d’orages.
Après une descente d’environ 200 m, je me suis dirigé vers le col Gouiran et j’ai trouvé de petits gazons plats et confortables, parfaits pour un couchage. J’ai monté ma toile !

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Quatrième nuit sur les versants Sud…il n’a pas plu !

Jour 5 – Aup Martin, Vallouise, Chambran

J’ai dormi toute la nuit d’un trait …. Ah, c’est bon !….et  à 5h50 j’étais « en route » les mains dans les poches. Ranger ma toile givrée dans son sac a été suffisant pour « perdre » mes mains… le temps de passer le premier col et elles « reviendront ».
Ensuite, s’enchaîne le col de la Valette plus haut que Vallonpierre, avant une longue descente sur le refuge de la Chaumette, point de départ d’une interminable  montée (mille mètres de dénivelée) au Pas de la Cavale.
Des précipitations étaient prévues en début d’après-midi, alors si je forçais le pas, je pourrais en avoir terminé avec la Cavale et l’Aup Martin, le passage clé de tout le tour.
Avant 10 h, au plat de Rougnoux, une petite pluie avait commencé. Au fur et à mesure que je prenais de l’altitude, la pluie se transforma en neige. Il n’y avait pas de vent et les flocons étaient compacts comme des billes de glace. Il faisait quelques degrés en-dessous de zéro. Je montais vite et la neige ne collait pas. C’était agréable mais une idée fixe me tracassais, comment était la pente Nord sous l’Aup Martin ? Seul dans mes pensés je suis arrivé au Pas de la Cavale, 2735 m, sur un bon sentier pas trop raide. Simultanément, contre toute attente, arrivait un autre randonneur de l’autre côté. Il avait un long piolet ancien modèle, ce qui pouvait faire sourire. Sa présence me rassurait et aussi il m’indiqua qu’effectivement la pente que je redoutais était glissante mais qu’il y avait des pas taillés dans le schiste. Allons voir ça !
Pour atteindre le col de l’Aup Martin, 2761 m, le sentier décrivait une traversée légèrement ascendante. A plusieurs endroits on ne doit pas trébucher sous peine de conséquences graves. Je suis arrivé au col seul et sans encombre mais concentré sur mes pas. Là s’ouvre devant moi une nouvelle vallée et tout de suite on prend la mesure du vide. C’est tellement raide que les lignes de vision ne permettent pas de descendre sans rupture. Est-ce bien de la randonnée, tout « ça » ?
Heureusement, la neige s’est arrêtée et de l’autre côté montait un groupe de 4 personnes. Leur présence aussi m'a rassuré et je les ai attendus au col. Il s’agissait d’une famille Savoyarde (habitué à la montagne ?), chaussée en baskets, avec chacun une paire de bâtons. Le plus jeune avait 12 ans !

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Publié avec accord.

   - « Alors, cette montée, c’était comment ? », demandais-je en ajoutant, « je suis inquiet » !
C’est le père qui m’a répondu, « tout passe bien, sauf un endroit humide ».
   - « Ah, bon… peux-tu m’en dire plus » ?
   - « oui, le chemin devient des pas, des espèces de marches, droit dans la pente sur 15 m. »
   - « AIE ! », fut ma réponse et puis, « comment as-tu fait avec tes enfants ? »
   - « je suis resté en-dessous, et juste derrière. Ils sont montés normalement comme sur un escalier »
   - « Vous êtes des alpinistes Savoyards », ai-je plaisanté,  « Allons voir ça ! »

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La montée (ma descente) finit avec une rampe raisonnable.

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300 mètres de vide avec une barre rocheuse au milieu.

Initialement, le chemin part en biais d’une pente raisonnable. Je prends quelques dernières photos… Après la première traversée et puis une deuxième dans l’autre sens, je suis arrivé effectivement sur la dite section : des pas dans le schiste, comme dans la neige, sur une quinzaine de mètres, droit dans la pente. « Bon… on ne va pas dormir là ! » Un pas prudent à la fois, aidé de mon bâton, je suis descendu lentement, face au vide et aux lignes fuyantes sur des centaines de mètres. J’ai pensé qu’une chute ici serait fatale. Rien que ça ! J’ai une pensée pour le randonneur avec son piolet. A cet endroit, le piolet permettrait de tailler mieux les marches et d'augmenter la sécurité. Pas bête, le vieux randonneur d’une grande ville Française, autrefois centre du monde. J’ai eu également des pensées pour mes proches qui ne m’ont rien demandé, qui m’ont laissé faire. Est-ce bien raisonnable de prendre des risques ? En plus, je sais renoncer, faire demi tour pour revenir une autre fois dans de meilleures conditions. Enfin, je crois que j’ai besoin que cela soit dur, avec une prise de risques. Si c’est facile, quel intérêt ? Est-ce élitiste ? Au prochain village, Vallouise, j’essayerai d’avoir un rendez-vous avec le bon docteur Sig ! Est-ce grave docteur ?

Plus bas, après les difficultés, j’ai croisé de nombreux groupes dont encore un MUL. Vu la fréquentation, on pourrait croire que ce passage est anodin. D’autre part le topo-guide de la Fédé ne dit rien de spécial non plus et je cite : « Là, la pente devient plus raide. Le terrain moins stable et glissant peut rendre pénible la progression vers le col. » Pour moi, il serait « pénible » de tomber !!!

Après ces émotions et ces efforts,  j’ai entamé la longue descente à Entre Aygues, lieu de « parking ».
En chemin j’ai fait une pause dans un endroit bucolique : petit gazon, petit ruisseau aux eaux transparentes, et gros blocs pour servir d’étendage. J’ai mis à sécher l’intégralité de mes affaires encore humide du bivouaque. J’ai lavé mes pieds,  changé de chaussettes et mangé un peu. Un berger curieux est venu bavarder. Notre conversation a porté sur l’utilisation du chien « Patou ». Pour lui, si un randonneur se fait mordre, c’est de sa faute. Et comble de chance, pendant qu’on discutait, des randonneurs que j’avais remarqués,  probablement originaires d’un pays Nordique, ont installé leur campement à côté d’un troupeau dans lequel il y avait deux Patou !

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Un campement mal placé !

Après une heure de pause tout était bien sec et j’étais reposé. Plus bas au « parking » d’Entre Aygues il y avait une cinquantaine de voitures. Aussi, le village de Vallouise propose (il paraît) une navette gratuite mais je n’ai pas plus de renseignements. C’est pourquoi j’ai commencé à marcher sur la route tout de suite. J’avais 7 km à faire. Après une dizaine de minutes, une première voiture s’est arrêtée et trente minutes plus tard je baignais dans l’ambiance « station/tourisme/vacances ». Merci à eux ! (Gain de 2-3 heures). C’était brutal mais heureusement je connaissais les lieux. Rapidement j’étais attablé devant un grand café et une crêpe complète, mon appareil photo en charge et le tout avec le sourire accueillant et un discours professionnel.  Soulagement ! Je ne dérange pas !
Après une petite heure (encore !) et bien excité par la caféine, j’entamais ma dernière montée, Vallouise – Chambran. Les nuages avaient disparus et plus haut le sentier traversait le flanc de montagne en balcon avec une vue sur le Pelvoux (3943 m), sommet majeur du massif.

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Je quitte Vallouise par un pont sur le Gyr. Je remplis ma gourde à la fontaine. Un litre suffira.

Deux heures plus tard, au hameau de Chambran, le vent du Nord soufflait. Le vent était si fort et si froid que j’ai dormi dans une veille construction en pierres. C’était propre ! Avant la nuit je dormais jusqu’au lendemain…

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5ème nuit à l’abri, la tête au Nord….. au pied du col de l’Eychauda.

Jour 6 -  Le Monêtier-les-Bains, le Casset, Arsine, La Grave-La Meije, le Chazelet.

Je me mettais rapidement en route, il faisait toujours en-dessous de zéro. Rappelez-moi, nous sommes quelle date ?
D’un pas lent, les mains dans les poches, je montais perdu dans mes pensées. Au col c’est une station de ski. C’est moche ! Cependant il y a le télésiège qui fonctionne aux heures de bureau. C’est amusant et agréable. Je l’aurais pris, mais malheureusement il était bien trop tôt. Je suis descendu vers le Monêtier par une variante hors GR que je connais, la crête des Lauzières. Il y a une bonne vue sur le village et ensuite le chemin file droit et c’est raide et rapide. La forêt de mélèzes est belle.

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Le Monêtier-les-Bains sur la Guisane est reconnu pour sa source d’eau chaude (plan d’eau au centre).

Une fois la vallée atteinte, le GR remonte la rive droite de la Guisane jusqu’au Casset, une section périlleuse. Attention aux VTT et en plus il y en a qui sont motorisés. Au Casset j’ai bu du café pour affronter la longue montée d’Arsine.

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Le village du Casset sur la Guisane entre Ecrins et Cerces

A la sortie du village, plusieurs groupes s’apprêtent à partir vers Arsine et le petit lac  de la Douche. Boosté par le café et la pente douce, je progresse vite (de sorte à savoir) et j'apprends en chemin que des dizaines et des dizaines de personnes allaient à la Douche. A l'arrivée, une cinquantaine de minutes plus tard, c’est avec étonnement que je découvre  près de 100 personnes autour des berges, surtout des jeunes familles avec les grands parents. Et tous ceux qui montaient encore ?  Peut-être y allait-t-il avoir un roulement pour accéder à l’eau ?
Par la suite, il restait du chemin pour le col. Il y avait beaucoup de monde ainsi que sur l’autre versant où je descendais vers le plan de l’Alpe. Enfin, c'est l'arrivée au « parking » du Pied du Col.  J’étais fatigué.

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Bientôt au col d’Arsine – 2340 m, avec le Pic de Neige Cordier derrière – 3614 m

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Vue depuis Arsine « les Agneaux », la calotte (où ex-calotte !) et le Pic – 3664 m.

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Vue depuis Arsine du Pic Gaspard – 3891 m

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Le glacier de l’Homme sur la Meije et le refuge de l’Aigle.

Dans le parking du Pied du Col, il y avait du monde par-ci, par-là. Je me suis mis en route mais je suis tombé sur un couple de Belges qui semblait être sur le départ…. Il était 16h et je voulais être « en haut » pour la nuit… j’étais si f a t i g u é … bref, ils m’ont laissé à la Grave. J’ai « gagné » deux heures. J’ai pris une boisson au bord de la RN et j’ai attaqué la montée vers le plateau d’Emparis, content de quitter la cohue.
La face Nord de l’ensemble Meije – Rateau domine toute la vallée. Je montais péniblement sous le soleil brûlant, juste prix d’avoir « triché » ! Mon ascension était incroyablement lente. Je buvais souvent. Après le village des Traverses, je suis arrivé au Chazelet. Cela sentait bon la cuisine : ce soir même c’était la fête du village. Dommage pour moi ! Je traverse, je descends, je remplis mes deux gourdes à la fontaine et j’entame la montée du plateau. Il était tard et le relief commençait à faire de l’ombre. J’ai croisé encore beaucoup de monde qui rentrait. Allez ! encore un petit effort ! Bien qu’il y ait deux beau lacs en haut et qu’un plongeon me tente, c’est la Meije qui m’intéresse le plus. En fait, poursuivre jusqu’aux lacs veux dire de ne plus être en face de la Meije. C’est pourquoi je me suis arrêté sur un replat légèrement plus haut que le Chazelet. Sur le plus haut replat, on ne peut pas me voir couché ou assis depuis le village. Il est 19 h. Je ne monterai pas la toile ! De toute façon, « le beau temps menace ».

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Un replat exposé pour ma 6ième nuit vers 1900 m. Au centre : le col du Lautaret.

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Le soir en été, les faces Nord prennent le soleil. Photo à 20h29.

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Village du Chazelet le soir vers 19 h.

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La face Nord de la Meije à 19h 54. Le Grand Pic (la pyramide devant) est le point culminant à 3982 m.

Jour 7 – Le plateau d’Emparis, Besse, Clavans, bivouaque de la fin

De bonne heure j’ai repris la montée vers le col Souchet, 2365 m, dans une lumière pâle. Je n’étais pas le seul à être debout.

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De nombreux troupeaux occupaient les lieux, des vaches Tarines et Charolaises. Très loin j’ai repéré des brebis. L’herbe ne manque pas dans le secteur!
Après le col Souchet, le sentier descend et traverse un ruisseau avant de remonter. C’est un plateau relatif ! Aussi, on peut accéder en voiture sur une longue route caillouteuse ce qui explique la fréquentation.
Enfin, sur la bordure Ouest du plateau, avant de descendre, il y a une vue sur la montagne de la Muzelle et son col : là où j’étais il y 7 jours. Pour ceux qui marchent dans le sens du guide, ils peuvent apercevoir donc leur point de passage futur…

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Une longue descente sur un bon chemin m’a emmené à Besse à une heure raisonnable pour…. un grand café ! Après Besse, vient le village de Clavans qui est en deux parties, le haut et le bas. Tout est beau et bien entretenu dans ces villages de la vallée du Ferrand. On sent un renouveau et je ne serais pas surpris d’apprendre que le nombre d’habitants progresse, à vérifier.

Au col de Sarenne, on bascule dans la vallée du même nom et qui est une piste de ski, la plus longue d’Europe, du moins à l’époque des glaciers. Le GR chemine dans la zone d’influence de la méga-station de l’Alpe d’Huez. Il y du monde un peu partout et les VTT à moteur passent vite. Envie – bâtons – roues ! Oh que c’est excitant, la montagne !
Aussi, j’ai croisé deux jeunes gens qui faisaient le tour, mais dans le sens du guide. Ils ne connaissaient pas MUL mais marchaient selon l’esprit MUL. C’est vrai que je n’ai  pas indiqué le poids de mes chaussures dans ma liste.

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Après une bonne marche, le chemin sort du thalweg vers le Sud pour traverser la Montagne de l’Homme et plusieurs hameaux. J’ai trouvé la descente longue vers Bourg d’Oisans. Qu’est-ce que ça doit être dans l’autre sens, le bon sens ! C’est seulement après 7 h du soir que j’étais suffisamment près de la fin pour bivouaquer. Je voulais le premier bus le lendemain.

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7ième nuit avec vue sur la plaine, la tête à l’Est.

Jour 8 – le Bourg et le premier bus

Il m’aura fallu moins d’une heure pour rejoindre la gare routière. Le premier bus était à 7h30. J’ai bien tenté le stop mais avant 7h…. du coup,  j’avais le temps d’aller boire… un grand café.

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Le Bourg d’Oisans à 6h, tout est calme.

Précisions sur cette partie :
Pour moi qui descendais, je n’ai vu aucune information, mais ayant questionné les randonneurs que j'ai croisé, je savais qu’il ne fallait pas prendre le chemin utilisé depuis plus de vingt ans. Il y aurait un souci de sécurité lié à un conflit d’usage. J'y suis allé quand même.  Je suis passé sans encombre et je n’ai pas vu la moindre signalétique indiquant une déviation.
Source : https://isere.ffrandonnee.fr/html/2527/ … iers-isere

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A gauche, un petit bout de la balustrade du pont sur la Sarenne. Le GR passe à côté des caches poubelles au centre-gauche. Il n’y avait aucune interdiction de passage. Souci résolu ?

A la gare routière une machine de distributeur de billets m’a permis d'acheter le mien et à l’heure prévue j’étais sur la route du retour. Le trajet d’une heure et demie laisse amplement le temps de réfléchir à l’aventure vécue. J’ai fait le tour des Ecrins seul mais pas tant que ça. Chaque rencontre m’a aidé à continuer, un pas à la fois. C’était la bonne période, vive les vacances !

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A Grenoble il fait beau et chaud, un lundi matin ordinaire...  Trajet bus – plein tarif : 5.60 EUR

Dernière modification par dubrock (19-09-2017 16:18:31)


- trombi...

Hors ligne

#2 23-08-2017 09:42:24

Ezequiel54
MULimaliste
Lieu : Lorraine
Inscription : 19-10-2016
Site Web

Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Un tour que je laisse sous mon coude pour le moment... mais j'y viendrai dès que j'aurai une semaine à ne rien faire.
Merci pour ce retour et ces magnifiques photos ! On vit bien le truc avec toi smile

N'hésites pas à ouvrir une discussion autour de ton matériel, dans la partie "Questions, astuces et listes prévisionnelles" wink

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#3 23-08-2017 14:44:02

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Merci Ezequiel54


- trombi...

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#4 23-08-2017 15:00:09

bruno7864
partir, partir et découvrir
Lieu : toujours dans la Lune
Inscription : 11-10-2012

Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Salut Dubrock,

merci pour ce réçit bie documenté. En introduction tu dis connaitre assez bien ce parcours...  et sembles parfois tenté d'éviter la foule? Alors pourquoi être n'avoir pas pris quelques itinéraires bis si c'est le cas? Sinon, j'en décris un ou deux dans un CR de rando et sans doute d'autres posteurs sur RL pour les parties en Isère. Sans doute les connais tu déjà wink ??
A la suite tu dis que l'on pourrait se passer d'abri et que ce sont les prévisions pas bonnes qui t'en ont fait prendre un. De mémoire en été dans le Valgaudemar le Champsaur et le Briançonnais la flotte et les orages ne sont pas rares. hmm ?
Ne le prend pas mal, je te taquine tongue , mais ne faudrait il pas changer cette introduction? smile smile
Le reste un plaisir à lire pour moi cool cool

Dernière modification par bruno7864 (23-08-2017 16:13:10)

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#5 23-08-2017 23:16:28

einganien
Membre
Lieu : Marseille
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Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Slt,
Très bien ton recit  smile
peux-tu en dire plus sur tes sacs de couchage ? Je vois que tu en as 2 très légers, je pense que tu dois les coupler suivant la température.

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#6 24-08-2017 11:02:16

SionBhravi
Mul Nul
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Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

dubrock a écrit :

les prévisions météo ont annoncé des précipitations, alors j’ai pris ma toile.

Tu aurais pu de ne pas la prendre ? En te fiant à des prévisions météo montagne... pour 7 jours ? yikes

dubrock a écrit :

je remonte la plaine vers le Nord pour arriver aux Gauchoirs

Vers le sud cool (sud/sud-est exactement).

dubrock a écrit :

Près de Valsenestre une fontaine était remplie de bière pour les marcheurs avec un écriteau, « remède anti-canicule, servez-vous ».

Un mirage ? Une insolation ?... big_smile


Et toujours, partout, cet irrésistible besoin d'aller voir ce qu'il y a après, surtout si on ne peut s'y rendre qu'à pied.
(Et sortir des GR !)

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#7 26-08-2017 07:25:22

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
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Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

A bruno7864, Bonjour Monsieur, merci pour vos commentaires. Sauf erreur de ma part, et dans ma région, la limite entre le climat continental et le climat méditerranéen est une ligne qui va du col du Lautaret au col de la Croix Haute.

Bonjour einganien,
Effectivement  le petit va à l’intérieur quand la température est en dessous de 5 °C et je gagne 10 °. Avec le sur-sac je passe une bonne nuit jusqu’à -10°C. Quand j’utilise un seul sac, l’autre sert d’oreiller !
Se sont des sacs synthétiques, robuste dans le temps.
Enfin, Moonstone Mountain Equipment n’existe plus….


Bien vu SionBhravi ! J’avais oublié ma boussole et souvent je suis un peu à l’ouest… effectivement, la direction générale depuis le Bourg d’Oisans est comme tu dis…
Aussi, concernant les prévisions météo il me semble qu’ils ne sont pas très fiable au delà de trois jours et en montagne encore moins. Mon abri sert également contre le vent, comme ici au sommet du Grand Veymont.

11337_vent_26-08-17.jpg

Enfin, la bière…. effectivement surprenant… quelqu’un aime les randonneurs/touristes…?


- trombi...

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#8 26-08-2017 09:14:23

einganien
Membre
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Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Quand je regarde ta dernière photo, j'aurais trop peur que les cailloux déchirent la toile, surtout si il y a du vent.

Concernant ton système des deux SdC, actuellement je fais exactement la même chose avec un cumulus Magic 125 à 300g et mon MH Phantom Spark de 673g.
Du coup cela me fait une charge totale de 973g que je peux moduler suivant la température sachant que le Phantom a une T° de confort de 2°.
Soit 445g de garnissage en tout. Si je rajoute mon sursac cumulus et ma doudoune je passe largement la barrière des températures négatives.
Avec ce système, on a plus trop à calculer si il va faire chaud ou froid, même si au départ je n'étais pas un adepte de la superposition des SdC car c'est chiant à rentrer dans le bordel lorsque tu as 2 SdC et un sursac  lol  lol

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#9 26-08-2017 21:32:55

Myrtille88
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Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Merci dubrock pour ton récit complet et photos smile
c'est une belle boucle dans un endroit magnifique

sympa de rencontrer un Mul en plus smile

j'ai renoncé à partir pour Valsenestre  la semaine prochaine, avec cette cave à bière je vais peut-être changer d'avis lol , vraiment étonnant!

pour le col de l'aup martin, c'est schisteux et glissant mais normalement avec des bâtons il n'y a pas de raison de tomber

Myrtille

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#10 26-08-2017 21:44:27

SionBhravi
Mul Nul
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Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

dubrock a écrit :
SionBhravi a écrit :
dubrock a écrit :

les prévisions météo ont annoncé des précipitations, alors j’ai pris ma toile.

Tu aurais pu de ne pas la prendre ? En te fiant à des prévisions météo montagne... pour 7 jours ?  yikes

Aussi, concernant les prévisions météo il me semble qu’ils ne sont pas très fiable au delà de trois jours et en montagne encore moins.

C'est bien pour ça que je suis étonné sidéré que tu semblais dire que tu aurais pu décider de ne pas la prendre (pour 7 jours !!!) uniquement en te fiant aux prévisions météo initiales !!! neutral

Dernière modification par SionBhravi (26-08-2017 21:50:12)


Et toujours, partout, cet irrésistible besoin d'aller voir ce qu'il y a après, surtout si on ne peut s'y rendre qu'à pied.
(Et sortir des GR !)

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#11 26-08-2017 21:47:42

SionBhravi
Mul Nul
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Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

einganien a écrit :

même si au départ je n'étais pas un adepte de la superposition des SdC car c'est chiant à rentrer dans le bordel lorsque tu as 2 SdC et un sursac

Même si tu les bourres tous 2 (ou 3) dans un contenant (sac étanche, sac de compression, etc.) unique ?


Et toujours, partout, cet irrésistible besoin d'aller voir ce qu'il y a après, surtout si on ne peut s'y rendre qu'à pied.
(Et sortir des GR !)

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#12 26-08-2017 22:22:34

einganien
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Lieu : Marseille
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Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Heu.... je parlais de rentrer mon corps de 103 kg et 192cm dans les SdC....  lol  lol

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#13 26-08-2017 23:52:50

SionBhravi
Mul Nul
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Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

=> malentendu. lol


Et toujours, partout, cet irrésistible besoin d'aller voir ce qu'il y a après, surtout si on ne peut s'y rendre qu'à pied.
(Et sortir des GR !)

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#14 27-08-2017 05:20:10

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Einganien, j’ai oublié… sauf erreur de ma part, c’est la couette qui permet les meilleures performances mais le matelas doit être impeccable. Aussi, tu as raison pour ma toile, mais en faisant attention ça va. Le nylon est de bonne qualité et n’est pas si léger que ça (562g pour un abri tout de même spacieux).
Enfin, oui dès fois il est difficile de « rentrer dans le bordel » comme tu dis, mais puisqu’il fait froid, les efforts fournis sont un chauffage… ouf !

Oui Myrtille88 il y avait un stock vraiment impressionnant, mais avec cette chaleur qui perdure il faudrait se dépêcher… ;-) !
Aup Martin : d’accord pas de raison, mais c’est un passage à prendre au sérieux et bien sûr à la montée c’est plus facile. Peut-être le choix de la FFRP d’écrire le topo-guide « sens des aiguilles d’une montre » est pour ce passage… Aussi, s’il y a de la neige, de la neige bien dure, qu’est-ce qu’on fait ?


SionBhravi, j’essai de respecter l’esprit du forum tel qu’il est défini par les administrateurs et donc de justifier mes choix. Aussi, je crois savoir que je n’écris pas très bien mais avec l’entraînement… smile

Oui, même avec ma taille « ordinaire », je trouve les sur-sacs ( Mac et Millet) trop étroite, sans doute le prix de la légèreté…


- trombi...

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#15 27-08-2017 08:59:27

einganien
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Lieu : Marseille
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Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Sauf qu'il y a plus léger et plus large qu'un sursac Millet et pas forcement plus cher  wink

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#16 27-08-2017 13:04:12

DOM42
Membre
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Inscription : 17-03-2009

Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Merci pour ce retour et ces photos vraiment très belles  smile

Météo pas évidente cette année ! Un Tour que je me réserve de faire pour bientôt

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#17 28-08-2017 06:10:19

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

A einganien… c’est bien vrai !


à  DOM42…. De rien et effectivement la météo était très changeante…
Les mélèzes deviennent dorés fin septembre, ah c’est beau ! Aussi il peut neiger et elle peut rester sur les cols…. comment faire…. ?
Bonne rando!


- trombi...

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#18 28-08-2017 19:09:58

Myrtille88
Membre
Lieu : Provence
Inscription : 30-09-2009

Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

dubrock a écrit :

Aussi, s’il y a de la neige, de la neige bien dure, qu’est-ce qu’on fait ?

alors là c'est différent, pour ce col c'est piolet obligatoire wink

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#19 29-08-2017 04:37:07

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Oui, d’accord et/ou un détour par la vallée de la Fournel …


- trombi...

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#20 31-08-2017 13:25:41

CLeC
Membre
Lieu : IdF
Inscription : 06-11-2011
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Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

Bonjour,
Sympathique et vivant ton retour, merci !


4981875N - 0698785E - 1761m

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#21 02-09-2017 04:57:41

dubrock
-)
Lieu : Grenoble
Inscription : 13-06-2017

Re : [Récit + liste] Tour des Ecrins, GR 54, Août, 2017

A CLeC, de rien. Ces montagnes m’inspirent!


- trombi...

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