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#1 02-03-2016 22:15:06
- PtiStelvio
- Membre
- Lieu : Grenoble
- Inscription : 19-01-2012
- Site Web
Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
Ravi d’être au milieu des montagnes, ravi d’être présent pour ce grand rendez-vous qu’est la première chute de neige de la saison, je me couche, ce samedi 27 octobre 2012, sous ma petite tente après quelques heures de marche sous une fine pluie, et regarde les petits flocons s’accumuler à une vitesse folle, en me disant que ça ne durera pas, puisqu’il n’a, à ma connaissance, jamais neigé plus de 90 centimètres en moins de 24 heures ces cent dernières années dans les Alpes. D’ailleurs, la météo ne prévoit que 30 centimètres de neige et un brin de vent du nord, contre lequel je me suis protégé en me plaçant sur le versant sud de la crête (à 1800 mètres d'altitude).
Mais dès le début de la nuit, la neige écrase les parois de mon abri (une simple toile sans chambre intérieure) et en bouche les aérations. La condensation est telle que, très vite, mon sac de couchage est trempé. Le vent souffle trop fort, le blizzard est trop épais pour tenter d’aller rejoindre, dans le noir, la petite cabane située à moins de sept cents mètres… Je ne suis pas inquiet, je l’atteindrai sans difficulté demain matin.
Durant la nuit, les flocons ne cessent de tomber comme de petits grains de sable… Je sors environ toutes les deux heures trente pour déneiger partiellement mon abri, et ainsi éviter l'asphyxie. Chaque opération dure près de trente minutes, m’amuse plutôt, me permet de m’agiter, de me réchauffer, même si la neige pénètre partout, entre dans mes moufles et mes chaussures, me glace les mains et les pieds. J’ai froid toute la nuit, somnole vaguement, ne dors pas, ou peut-être quelques minutes de temps à autre.
Le dimanche 28 au matin, je fais quelques pas, et ai l’impression, à chacun d’eux, de tomber dans un trou. Je comprends alors à quel point la poudreuse est lourde et épaisse, et que je risque de devoir renoncer à faire le tour du plateau d'Hurtières, ce qui m’attriste. Durant la nuit, je pensais que le vent créait une accumulation autour de mon abri, mais non, la couche est homogène, et si importante que j’hésite à abandonner ma tente. Il me faut environ une heure trente pour la sortir de la neige. Je tire tant dessus que je la déchire légèrement, et me résigne à abandonner quelques piquets.
Je crois en commençant à marcher que je n’arriverai pas à grimper jusqu’à la crête que je dois toutefois impérativement franchir pour rejoindre la cabane. J’essaie de gravir la pente, mais la quantité de neige que je déplace retombe sur moi. Il faut que j’atteigne la cabane, je ne peux pas attendre ; toutes mes affaires, y compris mon sac de couchage, sont trempées, et ne me permettront pas de résister bien longtemps à la température ambiante et glaciale.
Je me sers de mon gros sac à dos pour creuser une tranchée dans la pente, sans laquelle il m’est impossible de grimper dans tant de neige. Les flocons sont si petits qu'ils s’immiscent à l'intérieur de mes guêtres, que je finis rapidement par perdre. L’ascension de quelques dizaines de mètres est longue, éprouvante, et me semble, par moments, impossible. Exténué, je finis par atteindre la crête, mais n’ai pas de répit. Le vent, qui me frappe désormais violement de face, est si froid, souffle si fort, emporte tant de neige que je ne vois que du blanc, ne sais plus réfléchir, et ai beaucoup de mal à garder les paupières ouvertes ; des cristaux de glace se forment sur mes cils.
Je longe péniblement la crête, et commence à descendre une pente que j’avais grimpée la veille avec les mains. Il n’y avait alors au sol qu’une très fine pellicule blanche. J’ai peur des avalanches, mais n’ai pas le choix. Impossible de glisser, je suis comme sur des sables mouvants, mais je réussis à descendre laborieusement l’autre versant de la crête en rampant, tournant, me débattant dans la neige…
Une fois sur le plateau, à chaque pas, je m’enfonce, encore et toujours, dans la poudreuse au moins jusqu’à l’entrejambe, toujours face à ce vent violent, glacial, épuisant. Je ne tiens plus debout, mais dois impérativement tenir debout. Je suis affamé, mais n’ai pas la force de manger. J’enlève mes moufles, j’ai très mal aux doigts, j’ouvre mon sac, et me force à croquer ma tome de Savoie congelée, dure, immangeable, en essayant vainement de me protéger de cet insupportable et permanent souffle glacial.
J’espère trouver la cabane, je doute, mais garde espoir, puis commence à l’apercevoir. Chaque pas est si difficile… Jusqu’au dernier mètre, je ne sais pas si je vais réussir à l’atteindre ou m’écrouler. Je me dis que bon certes, j'aime ces montagnes, mais qu'y rester serait quand même un peu bête, surtout si près d'une cabane… Finalement, j’y arrive, je pousse la porte (que je ne parviens à refermer qu'avec un banc), installe très péniblement, sur le sol, mon matelas et mon duvet trempés, puis m’allonge en grelotant.
Après avoir rangé mon abri, il m’aura fallu environ cinq heures pour atteindre la cabane, située à moins de sept cents mètres de mon lieu de bivouac. Soit une vitesse de cent quarante mètres par heure, que j'ai pu atteindre grâce à ma bonne connaissance du terrain.
Je ne parviens pas vraiment à me réchauffer, suis incapable de bouger. Après peut-être une heure au sol, je me force à aller jusqu’au poêle, et bénis les généreux randonneurs qui ont laissé du bois, des allumettes et un liquide allume-feu. Je réussis à générer quelques flammes, et place toutes mes affaires près du poêle, commence à sécher et à me réchauffer ! Puis je me demande s’il neige autant en bas, à Grenoble ; je pense que oui, j’imagine que tout doit être à l’arrêt. Dehors le temps n’évolue pas ; le blizzard semble invincible. Combien de temps vais-je devoir rester dans cette cabane ? Neigera-t-il encore 24 heures, une semaine, 2 mètres, 3 mètres ? Tout devient possible, mais peu importe, la flamme de ma bougie brille, je suis sauvé. Mon sac de couchage séchera, il me suffira de rester immobile, de bouger le moins possible en économisant au maximum mon pain et mon fromage.
Le lendemain, 29 octobre, dans le calme et la chaleur de ma petite cabane, je me réveille. Je vais jusqu’à la fenêtre : le ciel est bleu, la tempête est finie ! Le paysage est magnifique et paisible ! Je me motive, réunis mes affaires, et me lance dans une longue descente. Avancer dans 120 centimètres de pure poudreuse n’est pas aisé ; je fais ma trace, et ne croise personne. Sous un soleil magnifique, je suis seul au monde dans ce grand décor immaculé… Il me faut de nombreuses heures pour en sortir. 1000 mètres plus bas, il n’y a plus que 40 centimètres de neige. J’atteins les rues boueuses de l’agglomération peu avant le crépuscule.
Le mardi 30 octobre, en arrivant au travail, une collègue, qui me savait en montagne durant la fameuse nuit, me dit en souriant : « Ouf, alors c’est bon, t’es toujours vivant ? » Elle ne se doute pas du bonheur que j’ai à lui répondre.
J’apprendrai par la suite que ce week-end-là, le vent a soufflé à 120 km/h en montagne, que la température est descendue à -10°C, que j’étais dans le secteur le plus exposé aux chutes de neige, que des vaches et des chevaux ont été secourus d’urgence ; et que pendant que je passais la nuit sous ma petite tente, des amis dormaient dans une cabane à proximité, que des secours sont venus les chercher, et qu’ils ont attendu près de deux semaines pour ensuite récupérer leur voiture.
Cette nuit-là, il a neigé quatre fois plus que prévu. Je ne pensais pas que c’était possible. J’ai eu tort, je ne l’oublierai pas ; et, ma foi, tant pis, si depuis, certains me trouvent parfois un peu trop prudent.
Pour les photos : http://atla.over-blog.com/2015/12/nuit- … neige.html
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#2 02-03-2016 22:31:50
- ester
- Membre
- Lieu : Bzh
- Inscription : 24-08-2011
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
[...] il n’a, à ma connaissance, jamais neigé plus de 90 centimètres en moins de 24 heures ces cent dernières années dans les Alpes. D’ailleurs, la météo ne prévoit que 30 centimètres de neige et un brin de vent du nord, contre lequel je me suis protégé en me plaçant sur le versant sud de la crête (à 1800 mètres d'altitude).
Un récit édifiant.
Merci pour le partage.
Dernière modification par ester (02-03-2016 22:32:21)
Grâce à vous, j'avance ! merci !
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#3 02-03-2016 22:34:47
- coyotte26
- microbiologiste montagnard
- Inscription : 29-05-2007
- Site Web
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
Merci bien pour ce retour franc et instructif. Il devrait être épinglé et sa lecture obligatoire pour tout nouveau de la montagne. Je le ferai sans doute lire à mon fils...
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#4 02-03-2016 22:54:58
- ith
- Version Light
- Inscription : 08-03-2007
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
90cm de neige en moins de 24h, vent violent et passage d'une crête soufflée : tu n'es pas passé loin du jackpot avalanche.
"The more you carry in your bag, the less you carry on your head"
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#5 02-03-2016 23:11:36
- domweb
- Membre
- Lieu : Marseille / Jausiers (04)
- Inscription : 19-10-2011
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
Cette nuit-là, il a neigé quatre fois plus que prévu. Je ne pensais pas que c’était possible. J’ai eu tort, je ne l’oublierai pas ; et, ma foi, tant pis, si depuis, certains me trouvent parfois un peu trop prudent.
dans ce fil
Mais c'est quoi cette nouvelle tendance "cabanes"... Ca sert à quoi d'avoir optimisé ses listes pour porter léger et de ne pas profiter de la super nature que propose la Norvège. Franchement, je préfère un bon bivouac sauvage sous la tempête à la plus confortable des cabanes... Pas vous?
eraz
Moi aussi, j'aime bien les cabanes .
Si j'avais une pensée profonde à exprimer ici, je serais déjà couché. Alors, je veille...
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#6 02-03-2016 23:29:56
- Jobig
- Membre
- Lieu : Breizh
- Inscription : 01-07-2014
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
J'aime décidément pas la neige !
Merci pour ce récit circonstancié fort utile.
Jobig
From each according to their ability, to each according to their needs.
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#7 03-03-2016 14:31:52
- altogrosso
- Invité
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
Le bulletin météo disait quoi si des fois tu t'en souviens.
#8 03-03-2016 15:05:57
- NikoJorj
- Oeil émerveillé
- Inscription : 10-09-2008
- Site Web
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
il n’a, à ma connaissance, jamais neigé plus de 90 centimètres en moins de 24 heures ces cent dernières années dans les Alpes.
Un exemple qui me vient à l'esprit parmi d'autres : 15-18 décembre 2008, environ 3 mètres en 3 jours à Ristolas (Queyras).
Un autre exemple sans retour d'Est, 1 m au Tour (Mont-Blanc) entre la soirée du 8 et l’après-midi du 9 février 1999 - cette situation n'est pas exceptionnelle du point de vue des hauteurs de neige, c'est surtout sa chronologie particulière (venant après une première grosse chute fin janvier et une période bien froide) qui fait partie des causes de l'avalanche catastrophique de Péclerey.
Et surtout, ce sont des mesures au niveau des postes météo, pas 1000m plus haut en montagne... Restons humbles!
Merci bien pour ton récit en tous cas!
“Quotation, n: The act of repeating erroneously the words of another.”
― Ambrose Bierce, The Unabridged Devil's Dictionary
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#9 03-03-2016 20:28:17
- PtiStelvio
- Membre
- Lieu : Grenoble
- Inscription : 19-01-2012
- Site Web
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
PtiStelvio a écrit :je regarde les petits flocons s’accumuler à une vitesse folle, en me disant que ça ne durera pas, puisqu’il n’a, à ma connaissance, jamais neigé plus de 90 centimètres en moins de 24 heures ces cent dernières années dans les Alpes.
Et surtout, ce sont des mesures au niveau des postes météo, pas 1000m plus haut en montagne... Restons humbles!
En fait, le récit est au présent. Je dis simplement qu'au moment où je tente de m'endormir, il n'a, à ma connaissance, jamais neigé plus de 90 cm en 24h... Mais je n'ai alors à ma disposition aucune source d'informations pour le vérifier. Ce chiffre de 90 cm auquel je pensais à ce moment-là avait été enregistré à Villard-Reculas, à environ 1500 mètres d'altitude ; c'est ce que je me souvenais avoir lu sur un site Internet dont la fiabilité n'est sans doute pas parfaite. En résumé, je voulais simplement dire qu'en m'endormant, je ne pensais pas qu'il pouvait autant neiger en une nuit. J'admets volontiers que de plus importantes chutes de neige puissent se produire.
90cm de neige en moins de 24h
120 cm plutôt, dont peut-être 100 cm en une nuit.
Le bulletin météo disait quoi si des fois tu t'en souviens.
ça devait être 20 à 30 cm de neige avec rafales à 50 km/h, ce qui peut assez bien se gérer (avec un équipement adéquat)
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#10 05-03-2016 05:16:02
- GrosNico
- Ni oui, ni non.
- Lieu : Elsass
- Inscription : 10-01-2016
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
Est nominé pour le prix MUL dans la catégorie meilleure nouvelle.
Je trouve que c'est bien écrit.
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#11 12-03-2016 22:42:14
- Myrtille88
- Membre
- Lieu : Provence
- Inscription : 30-09-2009
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
Quelle histoire !
Merci pour ton témoignage.
Mieux vaut être au courant des grosses chutes de neige pour bivouaquer
Vraiment angoissant de se retrouver coincé par la neige dans son abri...
Myrtille
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#12 13-03-2016 00:10:21
- bruno7864
- partir, partir et découvrir
- Lieu : toujours dans la Lune
- Inscription : 11-10-2012
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
PtiSelvio,
je suis particulièrement gêné par ton réçit. Tu pars un jour de mauvais temps te mettre dans une situation dangereuse. Soit, c'est ton choix, mais de le partager me gêne terriblement. Car, le Mea-culpa des dernières lignes ne suffit pas pour moi a appeler chacun à la prudence. Le reste me fait penser au réçit d'un exploit attendu et réussi.
Malheureusement sur RL certains se délectent à raconter leurs imprudences, d'autres les admirent. Je te laisse imaginer ou cela peut mener. Que deviendrait la crédibilité de RL en cas de drame qui surviendrait pour l'un de nos lecteurs assidu et avide de ce genre d'exploit. Alors je crois que l'on ne peut inciter ce type de récit ni les encourager ni s'en féliciter même s'ils nous touchent.
message édité: mille excuses à PtitSelvio pour mes premiers propos du message d'origine
Dernière modification par bruno7864 (23-03-2016 19:15:36)
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#13 13-03-2016 09:59:45
- domweb
- Membre
- Lieu : Marseille / Jausiers (04)
- Inscription : 19-10-2011
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
C'est toujours surprenant de constater ces différences de ressenti : alors que j'ai, plus d'une fois, râlé contre ces récits de casse-cou "repentants", je n'ai pas eu, cette fois-ci, cette impression.
Mais, dans le fond, tu as raison, Bruno .
Si j'avais une pensée profonde à exprimer ici, je serais déjà couché. Alors, je veille...
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#14 13-03-2016 10:10:22
- Bilbox
- Membre
- Inscription : 17-04-2013
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
Mais, dans le fond, tu as raison, Bruno .
Non vu que la météo n'annonçait rien de tel.
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#15 13-03-2016 10:48:12
- domweb
- Membre
- Lieu : Marseille / Jausiers (04)
- Inscription : 19-10-2011
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
Tu as raison Bilbox, c'est probablement pour ça que je n'ai pas eu ce ressenti, et je trouve ce témoignage intéressant et utile.
Mais, dans le fond, c'est à dire en général, Bruno a raison quand il dénonce des prises de risque stupides et assumées. Chacun fait ce qu'il veut, mais en faire étalage pour se faire mousser dans un CR, c'est pas top (ce qui, encore une fois, ne me semble pas être le cas ici).
Fin du HS ?
Sur ce, je vais marcher avec TO, fait trop beau !
Si j'avais une pensée profonde à exprimer ici, je serais déjà couché. Alors, je veille...
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#16 13-03-2016 13:07:03
- Myrtille88
- Membre
- Lieu : Provence
- Inscription : 30-09-2009
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
Cette nuit-là, il a neigé quatre fois plus que prévu. Je ne pensais pas que c’était possible. J’ai eu tort, je ne l’oublierai pas ; et, ma foi, tant pis, si depuis, certains me trouvent parfois un peu trop prudent.
Suis un peu d'accord avec toi Bruno sauf que PtitStelvio en a tiré les bonnes conclusions et n'a pas raconté son histoire comme un exploit
mais c'est toujours bien de souligner qu'en rando en hiver dans la neige et seul on peut y rester en cas de changement brutal de météo
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#17 13-03-2016 15:08:49
- nobru75
- Membre
- Inscription : 17-01-2010
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
je te remercie PtitStelvio pour ton recit qui m'a tenu en haleine comme rarement :vivant , instructif, et sortant de l'ordinaire : merci encore à toi
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#18 13-03-2016 22:40:15
- florencia
- Membre
- Lieu : 71
- Inscription : 11-11-2011
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
Désolé mais le mea-culpa bien court de la fin ne suffit pas..... vraiment affligeant cette propension sur RL qu'ont certains à vouloir relater leurs imprudences à la façon d'un exploit
Rien que le délai écoulé entre cette sortie et la publication du récit me fait penser le contraire et supposer d’autres intentions
Mais là tu pars pour te mettre dans la merde à croire que tu cherches à te faire mal.
Pourquoi ? A la lecture du bulletin météo ?, le choix d’emplacement du bivouac ?
Flo
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"Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, essayez la routine… Elle est mortelle !" -Paulo Coelho.
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#19 14-03-2016 01:13:00
- bruno7864
- partir, partir et découvrir
- Lieu : toujours dans la Lune
- Inscription : 11-10-2012
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
vous avez peut être raison je ne sais quelle mouche m'a piqué, la mouche grognone sans doute
bonne fin de week end à tous
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#20 14-03-2016 02:38:28
- thierry
- Membre
- Inscription : 13-04-2006
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
J'avais l'impression d'avoir déjà lu ce récit mais je viens de comprendre : c'était sur ton excellent blog où il a été publié le 1er décembre dernier.
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#21 14-03-2016 06:41:12
- velox
- R.I.P
- Inscription : 21-08-2006
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
J'avais l'impression d'avoir déjà lu ce récit mais je viens de comprendre : c'était sur ton excellent blog où il a été publié le 1er décembre dernier.
PtitStelvio avait mis un lien sur son trombi (le 4 décembre). Sans que ça provoque alors la moindre polémique.
Pas d'avis sur l'"exploit". Plus sur les propos de Bruno et son style si "personnel", mais je le garde pour moi.
Dernière modification par velox (14-03-2016 06:59:56)
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#22 14-03-2016 09:27:27
- bruno7864
- partir, partir et découvrir
- Lieu : toujours dans la Lune
- Inscription : 11-10-2012
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
C'est important qu'il n'y ai pas qu'un seul avis. Mais Velox il n'est pas neccessaire pour autant d'envoyer des piques inutiles. Il faudra qu'un jour nous nous rencontrions afin d'apaiser ce point
Bonne journée à toi
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#23 14-03-2016 10:58:37
- thierry
- Membre
- Inscription : 13-04-2006
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
C'est important qu'il n'y ai pas qu'un seul avis.[...]
Tout à fait d'accord ; surtout lorsqu'il est exprimé de manière mesurée et argumentée.
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#24 14-03-2016 11:03:35
- thierry
- Membre
- Inscription : 13-04-2006
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
[...]PtitStelvio avait mis un lien sur son trombi (le 4 décembre). [...]
C'était plutôt en suivant le lien mis sur RL que j'avais lu ce compte-rendu. Merci velox pour cette précision.
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#25 14-03-2016 11:47:46
- velox
- R.I.P
- Inscription : 21-08-2006
Re : Récit : Nuit blanche sous une tempête de neige
Mais je t'en prie, thierry (tu as eu mon mail ?)
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