[Récit + liste] Le tour du rond, Ariège, Avril 2021

Cat 09 · 12-04-2021 11:08:19

Ce n’est pas ce qui était prévu. Pas du tout. Ce qui était prévu, c’est… Quelques heures de voiture. Une grande ville en bord de mer. Un port. Un ferry. Ce qui était prévu, c’est une sirène qui mugit, la côte qui s’éloigne, un coucher de soleil vu du pont d’un navire. Ce qui était prévu, c’est une nuit en mer bercée par le doux ronronnement des moteurs, et un réveil paisible dans la claire lumière d’un matin corse.

Une allocution présidentielle a changé mes vacances. Une balade dans les Agriates s’est transformée en tour de rond, pardon, il est plus juste de dire cercle, en tour de cercle, donc, rayon 10 km.

En voici le récit.

Préparation

Mercredi soir je préfère ne pas y penser, jeudi matin je déprime, jeudi soir j'en prends mon parti. Jardiner, bricoler, j’ai de quoi m’occuper. Mais vendredi matin, l’idée de marcher me reprend : marcher en rond ? Et pourquoi pas ? Sortir la carte, tracer un cercle : voici donc mon champ d’action. Mes choix : suivre la circonférence au plus près, éviter les routes et le hors-chemin, et partir de chez moi à pied. Voilà, mon itinéraire est établi, pas loin de 5000 m de dénivelée et plus de 100 km. Cinq jours.

Ce que j’emmène ? Je reprends la liste établie pour la Corse, j’enlève le maillot de bain, je rajoute des petits gants de soie, j’imprime un justificatif de domicile, et je troque les chaussures basses contre mes chaussures cuir habituelles.

Je suis prête.

Lundi 5 avril : + 1170 m, - 390 m, 18 km, 5h de marche

Grand beau temps, vent frais. Me voici partie peu avant midi. Le sac me semble bien léger, c’est un vrai plaisir. Route, raccourci, route, et voici le chemin qui monte, je quitte le village. Accompagnée des chants d’oiseaux, respirant au rythme du vent dans les arbres, je marche dans la forêt.

Pause repas, sieste au soleil, et je repars sur cette croupe herbeuse toujours aussi belle. Premières traces de neige et quelques promeneurs profitant de leur liberté.

Cap du Carmil, 1613m, vue sur les montagnes enneigées, et descente vers l’Ouest, car oui, j’ai décidé d’effectuer ce tour dans le sens des aiguilles d’une montre. Je sors du terrain connu. Un bout de route, et chut, il ne faut pas le dire, je crois bien sortir un peu, un tout petit peu, de mes 10 km autorisés… Cela frise la grande délinquance…

Cap de Campets, 1504m, je me pose pour la nuit.

Le vent forcit, toujours aussi frais. La neige est annoncée pour demain… Couchée dans mon sac de couchage, hors de ma tente, j’admire. Le ciel se pare de mille lueurs avant de s’obscurcir. Je rentre.

Nuit fraîche, et même… froide ! 2°C à l’extérieur, 3°C dans la tente. Le sol est froid et mon matelas peu épais. Je me tourne et me retourne, j’enfile la doudoune, et j’attrape finalement la mousse de dos de mon sac pour la glisser sous mes fesses. Amélioration immédiate.

Mardi 6 Avril : + 490 m, - 1490 m, 22 km, 6h30 de marche

Le vent a forci durant la nuit, ma tente claque et tressaute, à 7h30 l’arceau vient se coucher sur mon visage et me réveille franchement. Entre 2 bourrasques, il se redresse, ouf, il n’est pas cassé ! Pas de petit-déjeuner prévu pour l’instant, je n’ai plus d’eau. Mettant sur moi tous mes habits, je fais le sac, replie rapidement la tente givrée, et me sauve vers le bas. Pluie ou neige ? Ce qui tombe n’est pas très défini, une seule certitude, c’est froid et accompagné d’un vent polaire !

Je retrouve la route, et, indiquée sur ma carte, une cabane, ouverte, et sa source attenante. Petit-déjeuner au sec. Puis, dans la brume et le vent, je monte sur la crête. A l’abri des arbres, j’avance, sur cette piste creusée d’ornières monumentales. Une heure plus tard, j’enlève la doudoune, il est vrai que cela s’est réchauffé, ma montre indique désormais 3°C.

Alternance de pistes et de chemins balisés, traversée de hameaux fleuris, rencontre d’un confiné en camion posé dans la forêt, valse-hésitation pour l’itinéraire, passage de mille clôtures, un gué les pieds nus dans l’eau froide, un peu de route, un bout de voie verte, me voici en terrain civilisé et ce n’est pas ce que je préfère. Mais ces prairies traversées sont d’un vert lumineux, des fruitiers parsemés sont ornés de fleurs blanches, l’air est clair et léger, et la lumière si belle.

J’avance et je monte, quittant la piste, à travers prés. Je retrouve un chemin balisé, je monte encore un peu, voici le lieu choisi pour y dormir.

Ce soir, pas de spectacle, le pré est encaissé, le ciel reste uniforme, je m’endors tôt, lovée dans mon duvet.

Mercredi 7 Avril : + 1070 m, - 860 m, 28 km dont 7 hors chemin, presque 10 h de marche

Réveil très matinal au hululement tout proche, doux et tremblotant, d’une chouette hulotte. 4,5°C dans la tente, j’attrape ma doudoune et mon bonnet, je me rendors. A 7h15, vrai réveil, ma sortie de ma tente dérange une biche en plein repas.

Petit-déjeuner, rangement, c’est parti, dans le concert des chants d’oiseaux. Pas un n’est visible, mais ils sont là, je le sais, je les reconnais : merle, rouge-gorge, fauvette, grive musicienne, mésange charbonnière, et un coucou revenu de son pays lointain. Les identifier au chant, me sentir accompagnée, entourée de tous ces êtres vivants, pépiant, voletant, est un vrai plaisir.

Chemin balisé, route, hors-chemin dans un bois clair encombré de branches à terre, je descends jusqu’au ruisseau.

Petite toilette, petite lessive, le besoin s’en faisait ressentir. La route retrouvée m’amène à un vrai bon gros chemin : le GR78. Sentier en corniche, vue sur la montagne, soleil. Je suis sur le chaînon calcaire du Plantaurel, trace du plissement hercynien à l’origine des premières montagnes, bien avant le soulèvement suivant qui nous a amené la chaîne actuelle. Je vais le suivre sur plus de 10 km.

Le GR repart au Nord, je le quitte. Détour pour passer le Pas du Roc, entaille profonde dans ce chaînon.

Un nouveau gué, cette fois je joue, je garde les chaussures et passe sur les rondins de bois, et aborde un pré qui m'invite pour le repas et la sieste habituelle. Encore un brin de lessive, et un shampoing à l’eau claire. Repos au soleil. Et je remonte sur la crête… difficilement. Mille chemins sont notés sur la carte. Elle a raison, il y en a mille. Si, du moins, cela ose porter le nom de chemin : dans les broussailles, comme toujours épineuses, de vagues sentes commencent, serpentent et se terminent, sans raison apparente. D’anciennes pistes sont couvertes de ronces, églantiers, aubépines et prunelliers.

Je navigue au mieux, finis par trouver un semblant de piste dégagée. Les lieux sont austères, aucune fleur, les arbres sont secs et tortueux. De la caillasse calcaire, c’est tout. Une descente, et voici un peu de douceur : un pré d’un vert miraculeux et des merisiers en fleurs. Cela remonte un peu, je quitte le pantalon pour le short, la piste est désormais très bien marquée, en balcon, vue vers le Sud et les montagnes, j’avance vite.

Ruines et puits. Un peu plus loin, un renard, je m’immobilise, il trottine vers moi. Jusqu’à me voir, ou me sentir, je ne sais, et hop, un bond dans les broussailles, il a disparu. A nouveau plusieurs chemins, j’hésite, je prends à gauche, à droite, je ne sais trop. Mais enfin, voici la route et le Pas du Portel. Je remonte sur la crête, une vague sente y chemine, je surplombe la falaise, c’est magnifique.

C’est dans mes 10 km... ça ne se grimpe pas, par ici ? Un peu plus loin, j’ai ma réponse, sous la forme de criaillements indignés : un couple de faucons que je pense pèlerins s’envole en vociférant. Un nichoir est accroché en haut de falaise, je ne l’avais pas vu, je suis tout près, et je dérange. Je plonge au Nord, cherchant à ne plus être vue, me faisant toute petite, désolée, vraiment, d’être passée ici, en pleine période de nidification de cet oiseau si rare. J’espère qu’ils ont, ensuite, retrouvé leur logement, en toute quiétude. Je remonte sur la crête, un peu plus loin. Les criaillements se calment, et je continue. L’objectif est de descendre, côté falaise, lorsqu’il n’y aura plus de falaise. Le chemin s’est perdu, je navigue à vue, estimant la distance grâce à mon temps de marche. Et je remets mon pantalon, anticipant les broussailles épineuses, car aucun sentier n’est noté sur ma carte.

Heureuse surprise, en descendant, c’est un vrai chemin que je trouve ! La suite sera moins aisée… Je suis de retour en forêt, et les tracés notés sur la carte n’existent pas. Détour vers l’Est, je tente un chemin pointillé longeant le ruisseau, il existe bien, mais arbres tombés et marécages boueux rendent la progression difficile.

J’avance lentement. Et il est tard. Arriverai-je ce soir au Roc de Caralp ?

Labouiche et la voie verte, je reprends espoir. Pas longtemps. Très vite, je dois partir à gauche, plein Sud. Bois de buis effeuillés, la pyrale est passée par là ces dernières années, les buis n’ont pas survécu, pour moi c’est à cet instant plutôt un avantage car il n’y a plus rien à manger et cela m’évite les milliers de chenilles et leurs fils de soie. Malgré ce pincement au cœur devant tous ces arbres morts.

Mais les buis sans feuilles, ça griffe, ça pique, ça blesse. Je passe au mieux. Et suis accueillie, plus haut, par aubépines, prunelliers, et ronces. Ça faisait longtemps… Le terrain n’offre aucun repère simple pour s’orienter, je navigue à vue, et la vue est limitée. Un pré, des chevaux, un peu d’air. Et je replonge dans les broussailles. Je cherche à rejoindre une des pistes, ou chemins, nombreux, notés sur ma carte. Il est de plus en plus tard. Mais où suis-je donc ? Dois-je aller plutôt à gauche, plutôt à droite ? La carte est consultée toutes les 20 secondes, cela me prends un temps fou. Allez, contre toute éthique, du moins la mienne, j’allume le GPS.

Je suis donc un peu trop à l’Est. Partons vers l’Ouest. J’espère, encore, rencontrer un chemin, un vrai. Mais c’est une propriété privée, clôturée, sur laquelle je bute. Alertée par ses chiens, arrive la propriétaire, peu accueillante, mais, « Maintenant que vous êtes là, allez-y, passez ». Passer, cela signifie faire le tour de la clôture, je suis sur ses terres, mais il y a un droit de passage pour les agriculteurs, je longe la clôture puis la quitte, retrouvant les broussailles. Dernier effort pénible, et, enfin, de l’herbe, des prés, et la lumière du soleil couchant ! Il est 20 h passées, la nuit n’est pas loin…

C’est à nouveau un vrai plaisir de marcher, malgré la fatigue, malgré les griffures, malgré le froid qui vient. Le soleil rasant me réchauffe le cœur, je retrouve un terrain connu, l’herbe douce accueille diverses espèces d’orchidées fleuries, je croise deux biches effarouchées, je monte jusqu’à la crête.

20h20, sur ce sommet arrondi et herbeux, je me pose. Je monte la tente aux dernières lueurs du jour, je me couvre car la température baisse très vite, je mange, j’admire. J’admire mon pays.

Ici, je suis chez moi. Derrière cette colline boisée, ma maison. Cette vallée, l’endroit où je travaille. Ces montagnes en face, mon terrain de jeu. J’y serai, demain.

Au lit, pour un repos bien mérité. Orion veille sur moi, les lumières des villages sont allumées, c’est beau et paisible.

Jeudi 8 Avril : + 1520 m, - 500 m, 18 km, 6h20 de marche

Dans la nuit, 2,2°C dans la tente. Altitude 730 mètres. Et ce soir je dormirai à plus de 1600… Mais n’y pensons pas, il fait beau, grand ciel clair, soleil qui se lève, et toujours ce vent froid.

Départ vers 9h sur ce chemin connu. Petite descente, petite montée au Roc de Caralp. Et vue sur la vallée.

Je suis sur le Tour de la Barguillère, j’ai appris récemment que ce chemin balisé n’était plus entretenu, dommage, mais il est ici bien praticable. Descente vers la route, la grande route que je traverse sans m’y attarder. Suit une petite route de campagne que je quitte dès que je peux pour couper à travers champ. Un pivert s’enfuit de son vol ondulé. Je rejoins Cantegril, ancien centre d’équitation. Le chemin passe en dessous, traverse un ruisseau, et remonte rejoindre une petite route. De temps à autre, j'aperçois une balise jaune et rouge, vestige des temps passés. Car de chemin, il n’y a plus, et les ronces ont repris leurs droits. Et me voici, à chaque pas, levant bien haut le pied, très haut, pour aplatir ces ronces presque aussi hautes que moi. Drôle de démarche, heureusement personne ne me voit. Certaines sont rétives, se détendent, se redressent. Mais enfin, c’est passé. Mes jambes s’en souviendront quelques jours, et mon mouchoir en tissu pleure encore son abandon, accroché sournoisement par une épine acérée, le pauvre devait légèrement dépasser de ma poche, je m’en suis aperçue un peu tard, et, lâchement, je n’y suis pas retournée.

Piste, chemin, route, village, bord de canal, route, chemin, piste, hameau, dans un ordre ou dans le désordre, j’avance bien.

Ganac. Un petit bonjour à une patiente installée devant sa porte, eh oui ici c’est mon lieu de travail.

Et je vais retrouver la montagne. Je monte sur ce chemin ombragé, très agréable. J’ai retrouvé les chants d’oiseaux.

Pause repas au Col du Calmil, sieste au soleil. Un vautour passe, ainsi que trois randonneurs. Montée vers le Picou, sommet emblématique de la Barguillère. Un parapentiste me survole, aérien. Un faucon crécerelle, également. Vue sur toute la vallée, et sur la plaine, au Nord. Je monte encore, me voici sur la crête, face à la montagne, la vraie, la grande. Crête où je pose ma tente, un peu en contrebas, à l’abri tout relatif de ce vent froid. Et en pente…

Droit devant, au loin, Montcalm et Estats

Les boules de gispet accrochent la lumière, les alouettes chantent à tue-tête, le soleil descend vers l’horizon, et le vent diminue. Juchée sur un rocher, je regarde la montagne enneigée. D’un bout à l’autre se succèdent Monts d’Olmes, sommets andorrans et de Haute Ariège, Vicdessos, Montcalm et Pique d’Estats, Trois Seigneurs et Journalade, Pic des Trois Comtes et de Pontussan, Certescans peut-être, et Valier, c'est sûr. A l’Ouest, mon parcours de demain, la fin du cercle, et le retour chez moi. Au loin, bien loin, lorsque le soleil se couchera, se dessinera le pic du Midi de Bigorre.

Début de nuit sous les étoiles.

Vendredi 9 Avril : + 540 m, - 1510 m, 21 km, 6h

A 1h, 1,7°C à ma montre, je me réfugie sous la tente. Je ne sais trop si j’y gagne, à 7h il y fait 2,7°C… Les alouettes ont chanté dès les premières lueurs du jour. L’air immobile me semble doux.
Je chemine sur la crête herbeuse, montant et descendant. Quatre isards traversent au loin. Comme toujours, ici, je me sens bien, à ma place, dans cet espace immense. Salutations au soleil, pieds nus dans l’herbe fraîche. Eau à la source, sous un reste de neige. Aujourd’hui, je rentre à la maison, je ne me presse pas, je connais le chemin, je savoure.

La forêt reparaît, beaux hêtres montagnards, l’incessant babillage des alouettes laisse place au pépiement des mésanges, pouillots véloces et autres pinsons des arbres. Mais cela monte, à nouveau, et j’arrive au Cap du Carmil…

La boucle est bouclée, j’ai fait le tour du rond.

J’enlève les chaussures, pause, dernier regards sur la montagne, des rapaces volent et jouent, d’un côté et de l’autre. Les chaussures trouvent une place dans le sac. Grande descente, pieds nus, dans l’herbe rase. Sourire aux lèvres, l’âme légère, je vole, je cours.

Fin de l’herbe douce, je me rechausse. C’est la fin du voyage, je retrouve les chemins empruntés si souvent, un pic noir amène un peu de nouveauté, et voici le dernier bout de route. Je reviens chez moi.

Cat 09 · 12-04-2021 11:09:52

Bilan parcours :

Itinéraire extrêmement varié, qui m’a fait découvrir, à pieds, des endroits entrevus lors de trajets en voiture, et jamais explorés car… trop proches !

Dénivelée : 4795 m de montée, 4750 m de descente, la vérité doit être entre les deux...

Distance : 107 km parcourus au total, dont 16 km de routes peu fréquentées et 9 km hors-chemin dont 5 dans des broussailles plus ou moins denses (mais toujours trop à mon goût !).

Et pas une seule morille...

Cat 09 · 12-04-2021 11:27:20

Bilan matériel :

Sur moi
Chaussures Meindl marron	1140
1 Short Quechua violet léger	100
1 slip	32
Chemisier ML léger gris à carreaux	100
chaussettes laine mauves	62
Chapeau de soleil beige léger avec lien	60
Foulard gris coupé maison	20
Montre alti	50
1564

Portage
Sac à dos Gossamer Gear 42 L avec mousse de dos (la mousse:94 g)	720
1 Sac Nylofume	28
748

Couchage
Tente Nordisk Telemark 2 LW de 2019 avec 7 sardines	1070
Matelas Plastazote 200 x 50 épaisseur 0,5 R 0,7	122
Duvet Cumulus Lite Line 300 (Pertex Quantum pro 44 ext, duvet hydrophobe, 50/50, +15g aux pieds) (housse 24)	740
1932

Pharmacie
Ziplock pharmacie avec kits réparation (couture 5 g / Ductape 7 g)	90
Sifflet 8 - Rescue 23 - Arnica granules 7 - tiretic+cigarette+briquet 28 - hauban de secours 4	70
Chevillière	55
Masque Covid dans Ziplock	5
220

Orientation Sécurité Electronique-Divers
Couverture survie fine	60
Micro mousqueton Arklight x 2	6
9 Feuilles A4 et 1/2 itinéraire dans pochette	54
Smartphone Wiko	175
Lampe Vélo transformée en frontale, dans petit Ziplock	20
Jumelles avec étui	220
App photo Cat dans chaussette	150
Stylo	6
691

Hygiène
PQ dans Ziplock	11
Serviette ultralégère orange dans housse	15
Petit savon dans mini ziplock	10
Brosse à dents	7
Dentifrice poudre 1/2 c à c	10
Peigne plastique marron	11
Contenant pour Crème solaire 20 mL	7
Crème solaire	8
1 Mouchoir tissu rose	3
82

Habits dans le sac
1 Slip	32
1 paire chaussettes laine mauves	62
Pantalon rando violet	240
1 T shirt Violet	76
1 pull léger mais chaud (noir, jour)	175
1 T shirt chaud (HH, soir)	90
1 collant chaud (HH, soir)	110
Veste imper respi bleu-vert	200
Doudoune Cumulus Inverse Lady sans capuche	155
bonnet Merinos noir	20
écharpe beige clair DIY	35
gants de soie	22
Lunettes de soleil avec étui et chiffonette	65
1282

Papiers
Carte Vitale - Mutuelle - Billet - Chèque - Attest dom - Masque	22
22

Eau
2 Bouteilles 50 cL	40
Filtre à eau sans poche ni tuyau avec bouchon percé pour le nettoyer	51
91

Repas
Mini P3RS	9
Quart alu 350 mL (avec anses 9 g) D9mm	56
Couvercle alu et sous-réchaud liège	5
Contenant alcool Pompote 120 mL	6
Paravent alu métal	11
1 cuillère plastique D4	7
Sachet à thé réutilisable dans MiniZiplock	2
Mini Ziplock sel (y mettre 3 g = 21 pincées pour 21 repas)	1
Eponge coupée	5
Briquet Minibic	12
Pot Mascarpone 500 g (17 g) avec couvercle (5 g)	22
1 petit pot Mascarpone 250 g avec couvercle pour faire tupperware	18
Opinel n°8 effilé	29
183

SAC SEC
5 251

SAC SEC avec ce que j'ai sur moi
6 815

Consommables pour 4 matins, 5 midis, 4 soirs
Alcool à brûler (densité 0,8), 20 mL / personne / nuit avec rab (120 mL)	100
Matin (céréales 140 g - sucre 5 g - thé) x 4	575
Midi (semoule 50 - fromage 20 - magret 28) x 4 et 280 g de pâtes cuites, mangées le premier midi	695
Graines 50 x 4 - fruits séchés 15 x 4 - 3 pommes 310	570
Soir (soupe 20 x 4 - purée 55 - semoule 80 x 3 - fromage20 x 4 - magret 15 x 4)	540
Eau	1000
3480

TOTAL SUR LE DOS AVEC EAU, NOURRITURE, COMBUSTIBLE	8 731

Le sac à dos : Gossamer Gear 42L, première utilisation. Volume parfait pour ces 5 jours en autonomie, en cas de besoin je peux ajouter encore au moins 3 jours de nourriture. Me permet également de le remplir sans forcer, ce que j’apprécie. Accessoirisé juste comme il me faut, chaque chose a très rapidement trouvé sa place. On me l'avait dit, et je découvre aussi que moins on a d’affaires, plus elles sont accessibles : nul besoin de farfouiller 10 minutes au fond du sac pour en extirper la chose absolument nécessaire à ce moment précis, et c’est vraiment confortable. Seul bémol : je m’étais habituée au dos en filet tendu, et la mousse de dos ne me permet pas d’évacuer la transpiration, donc le T-shirt ou la chemise ont été fréquemment mouillé, ce qui avec cet air frais était assez désagréable. Avantage : la mousse de dos a servi toutes les nuits pour renforcer l’isolation du sol sous mes fesses et mes hanches. Amélioration prévue : découper un matelas mousse, plié en 2 épaisseurs, pour la remplacer. Je pourrai ainsi doubler la surface d'isolation, pour aller des fesses aux épaules. Et cela pourra aussi servir d’isolation pour les pieds si je me décide à acheter un matelas gonflable mais court, pour la saison froide.

Le Nylofume (pour les novices, sac plastique 50L transparent glissé à l'intérieur du sac à dos pour abriter les affaires des pluies éventuelles) : pas réellement testé car il n'est tombé que quelques gouttes éparses, le 2e jour ; apparemment toujours en bon état.

La tente : Nordisk Telemark UL 2 places, achetée d’occasion ici même. J’en suis ravie, rien à dire si ce n’est que je cherche encore la meilleure orientation pour la monter en cas de vent fort. Il me semble que le mieux est de positionner l’arceau dans le sens du vent, donc tente travers au vent, contrairement à ce que j’ai fait la première nuit. L’abside est suffisamment spacieuse pour y cuisiner (un bien grand mot !), ou y laisser un sac, voire les deux, si l'on n'est pas seul.

Le SdC : Cumulus Lite Line 300 Custom, achat récent. Duvet hydrophobe et tissu extérieur Quantum Pro 44 pour nuits à la belle étoile parfois sans matelas, répartition 50/50 car je change souvent de position, + 15 g de duvet aux pieds, donné 4°C confort, 0°C limite, et 661 g. Pesé par mes soins à 715g. Housse d’origine remplacée par une housse un peu plus grande et à peine plus lourde, 740g le tout. Alors oui, je n’ai pas eu chaud, mais j’ai tout de même dormi, et il est tout à fait suffisant pour ce genre de conditions, je pense, si j’ai un matelas plus isolant lorsque le sol est encore froid.

Le plastazote : je l’aime tellement… Mais franchement, pour dormir à 1600 m d’altitude début avril, c’est un peu juste… Achat d’un gonflable prochainement ?

La doudoune : nouvel achat également, Cumulus Inverse Lady, franchement chère mais j’ai craqué ; la première chose est de ne pas se dire « c’est tellement léger que ça ne peut pas être chaud ! ». Car si, elle tient vraiment chaud. Et, bonne nouvelle, j’ai parfois pu marcher avec, sans inconfort. Seul inconvénient (à part le prix) : la couleur rouge clair de la fermeture éclair, qui ne s'accorde pas du tout avec mon pantalon violet ...

Le réchaud P3RS que je n’avais pas encore utilisé en conditions si froides (encore que, il me souvient d’une nuit dans le vallon de Riufret, 3°C le matin…) : après un premier petit-déjeuner avec allumage difficile, j’ai pris l’habitude de mettre l’alcool et le briquet dans mon sac de couchage, à mon premier réveil matinal, comme conseillé sur le forum. Ainsi réchauffé, l’alcool s’allumait sans souci. J’avais prévu 120mL pour 4 nuits, j’en ai utilisé 105, soit un peu plus qu’en été.

Les repas : exactement la bonne quantité, j’ai ramené 15 g de « graines », c’est tout, et j’ai eu à peine faim. Pour l’agrément, il faut que je me penche sur les diverses recettes des MULs aguerris, et notamment toutes les variantes de taboulé. La semoule du midi est définitivement adoptée, lorsque je suis seule, en remplacement du pain : moins volumineux, moins lourd, et qui ne devient pas immangeable après 3 jours dans le sac.

Concernant le poids du sac : j’ai laissé ma liste dans la configuration été, c’est-à-dire comme si les habits les plus légers étaient sur moi, cela me permet de comparer son évolution en terme de poids. Mais lors de cette randonnée, le plus souvent, j'avais pantalon, pull, écharpe et bonnet. Donc un sac moins lourd. Honnêtement, je ne pense pas pouvoir faire plus léger, ou à peine, mais je suis arrivée à un poids de sac sec qui me convient très bien. Merci encore à tous pour vos astuces et vos conseils ! Et au plaisir de randonner ensemble …

azerty · 12-04-2021 11:55:17

Salut cat

beau parcours & itinéraire optimisé dans la limite des 314 km2 qui te sont accessibles ça change des sorties en plus haute altitude.

Sac bien travaillé également , tu as divisé le poids par 2 en à peine un an. Il semble que le compte en banque suit la même courbe

Par contre faut arrêter le plastazote c’est à peine confortable comme repose fesses et côté thermique tu me donnes froid.

Ça donne envie, je reprendrais bien une part de montagne.

Dis, Si tu remets la Corse à plus tard, tu nous emmèneras ?

À bientôt.

Cat 09 · 12-04-2021 12:11:15

Non non, le plastazote, je l'adore ! Mais un peu moins sur un sol froid... Et oui, pour le compte en banque, va falloir que je me calme... Et pour la Corse, vu tous ceux qui m'ont demandé la même chose, la voiture était déjà plus que pleine : Joy, 3 amies, et même un patient .

Et maintenant, je peux aussi faire tous les rayons, quart de cercle, circonférences à 2 km, 5 km, 8 km, que je veux. On peut s'occuper des mois, avec 314 km2 ! (j'en entends qui grommellent ... allez, patience, la liberté reviendra ! moi aussi, je l'attends...)

ester · 12-04-2021 12:20:30

Bonjour Cat,

Merci d'avoir pris le temps d'écrire ce retour, et de l'écrire bien, à ton habitude .
Ton rayon de 10 km est un beau terrain de jeux ! La Pique d'Estats et le Montcalm entretiennent le rêve.

Prochaine étape, effectivement, le matelas... J'en frissonnais rien qu'à te lire...
Micro-détail, la boucle pectorale de ton GG 42 L fait certainement office de sifflet (comme sur les gilets de sauvetage).

Merci pour le partage.

René94 · 12-04-2021 12:27:44

Tout simplement beau et qui donne envie d'y aller (j'adore ce genre de gué). Merci pour le partage
L'image "Bilan parcours" m'a fait penser au Tour de la vallée de la Thur

Dernière modification par René94 (12-04-2021 12:28:22)

bilqis · 12-04-2021 12:39:30

Hello Cat
Très sympa ton récit merci

Et ma foi, j'ai trouvé "pire" que moi en confort matelas
Je prends deux Arkmats (1.80 et 1.20), donc grand confort par rapport à toi
Je n'envisage pas de changer bien que je les trouve encombrant, mais j'aime leur simplicité et le confort me suffit...

Joy Supertramp · 12-04-2021 12:48:24

Ha ben en voilà un récit que je l'attendais ! Franchement, quand je vois ça, je me dis qu'on est vraiment pas trop à plaindre ... Je suis contente que tu aies finalement trouvé un palliatif plutôt satisfaisant à la Corse ! D'ailleurs, je regarde les billets moi du coup ...

J'adore toujours autant ta liste toute en couleurs

Clem_Ly · 12-04-2021 13:15:05

Très chouette récit, qui prouve que l'on peut trouver l'aventure à côté de chez soi !

Les crêtes du Picou sont magnifiques, j'aime beaucoup ce côté doré qui contraste avec le bleu du ciel.

PyrTrekker · 12-04-2021 13:45:04

Merci pour ton récit, très sympa à lire.
Je vois que tu as bien optimisé ton parcours même si j'ai noté une petite incartade...

Je ne sais pas comment tu fais pour dormir avec seulement ton Plastazote, respect. Tu mettais ta mousse de sac à dos et le sac à dos aussi? Voire même tout ce que tu n'utilisais pas pour dormir?

Vivement la liberté retrouvée et on pourra lire en plus de tous les autres un récit corse

Phil82 · 12-04-2021 13:59:40

T'étais quand même pas très loin de la Corse en mode sanglier dans les ronces, ça nous rappelle une autre ariégeoise!
Je trouve que le plastazote est au contraire tout à fait adapté aux conditions froides quand on se contente de petits gants de soie, faut pas dépareiller, c'est comme pour les chaussettes mauves.
Je pense que tu peux encore t'alléger, ramène ton stock de magret séché maison et je te montrerai...
C'est vrai qu'il a saisi de beaux moments le "App photo Cat dans chaussette".

Manche · 12-04-2021 14:26:10

Bonjour Cat 09,
Merci pour ce beau récit + retour sur ta liste.
+1 pour investir dans un matelas isolé, surtout pour la région où tu habites. CF fil ASTM
J'adhère totalement à ce concept que certains appellent "micro-aventure". Coïncidence, je dois être au même cumul kilométrique que toi depuis qu'on est limité aux randonnées près de chez soi.

Dernière modification par Manche (12-04-2021 14:27:14)

azerty · 12-04-2021 14:44:50

Cat 09 a écrit :

#606836Et pour la Corse, vu tous ceux qui m'ont demandé la même chose, la voiture était déjà plus que pleine : Joy, 3 amies, et même un patient .

C’est tout bon j’ai un véhicule 7 places. On part quand ? À bientôt.

glouglou · 12-04-2021 14:47:38

Bonjour Cat 09,
merci pour ce récit
Tu as de bien belles montagnes dans ton rayon de 10 km

Cat 09 · 12-04-2021 15:31:24

ester a écrit :

la boucle pectorale de ton GG 42 L fait certainement office de sifflet (comme sur les gilets de sauvetage).

Oui, j'ai découvert ça le 3e jour ! Je vais pouvoir enlever 5 g à ma liste .

PyrTrekker a écrit :

Tu mettais ta mousse de sac à dos et le sac à dos aussi?

La mousse de dos, oui, pour le froid. Le sac à dos, non, là ça deviendrait désagréable car ça ferait des bosses. Mon seul souci avec le plastazote est vraiment le froid du sol, car je peux sans problème dormir sur de l'herbe sans matelas, et sur un sol dur pas trop irrégulier avec juste le plastazote. Les quelques affaires pas utilisées pour dormir se transforment en oreiller (le pantalon et la veste imper-respi, et c'est tout, en fait... ben oui, quand on s'est tellement allégé qu'on n'emmène plus rien... )

Phil82 a écrit :

C'est vrai qu'il a saisi de beaux moments le "App photo Cat dans chaussette".

. Et dire que j'essaie d'enlever de ma liste tout ce qui est compromettant... Celui-là je l'ai laissé passer ! Au point où j'en suis, je peux préciser qu'il s'agit d'une chaussette taille 3 ans, donc légère ! Et oui, Joy et moi, on s'entraîne pour le maquis corse. Et pour le magret, j'en ai encore au frigo, mais il faut faire une sortie RL...

Et merci à tous pour vos retours.

Azerty, tu prends 7 billets de bateau pour le 3 mai ? (je ne peux pas venir )

Serval · 12-04-2021 15:43:22

Bonjour Cat

Quel beau pays que celui où tu vis... Merci pour tout, texte et photos !

As-tu jamais essayé de dormir sur un autogonflant court ? (Nemo Zor S pour moi). Plus rembourré et plus isolant que le plastazote, moins encombrant, pas beaucoup plus lourd et avec un risque de crevaison quasi nul.

Dernière modification par Serval (12-04-2021 15:43:56)

Cat 09 · 12-04-2021 18:58:06

Serval a écrit :

As-tu jamais essayé de dormir sur un autogonflant court ? (Nemo Zor S pour moi)

C'est exactement celui que je veux ! Peu épais, résistant, et apparemment pas glissant. Je piste les promos, sans succès. Et comme on va vers l'été, ce n'est pas pressé. Tu ne le vendrais pas, des fois ?

J'ai déjà dormi sur des Thermarest courts, épaisseur 2,5 cm je crois, et en toute saison, y compris sur la neige. Et je dispose de celui qu'utilise mon fils, donc j'aurais pu le prendre. Mais 400g...

tolliv · 12-04-2021 19:16:50

Tu sais quoi, j'ai cherché toute la matinée où se trouvait cette montagne que tu appelais le Rond..
Maintenant que j'ai compris, je me sens un peu ridicule !
Joli retour Cat.
Je comprends bien l'histoire du plastazote qui te permet de dormir n'importe où. Mon chat, c'est pareil.

edit

Dernière modification par tolliv (13-04-2021 19:29:57)

Serval · 12-04-2021 23:05:05

Cat 09 a écrit :

#606890C'est exactement celui que je veux ! Peu épais, résistant, et apparemment pas glissant. Je piste les promos, sans succès. Et comme on va vers l'été, ce n'est pas pressé. Tu ne le vendrais pas, des fois ?

J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle : il a toutes les qualités que tu indiques... et le mien n'est pas à vendre

Il n'est pas donné mais il en reste apparemment en vente sur le net.

Dernière modification par Serval (12-04-2021 23:07:06)

guichen · 13-04-2021 01:19:28

Salut Cat 09.

Merci pour ce retour plein de couleurs, de végétaux, de rebondissements! Un tour qui permet largement de s'évader...

Tout de même, abandonner son mouchoir en pleine nature!

Un peu plus loin chez nous (encore plus loin que chez Jobig), le tour du rond pagan...

Chacun son rond!

Les Agriates, début avril, c'est moins joli que ce que tu as rencontré sur ce parcours. Ceci dit, il faut y aller début mai, la floraison s'installe et on peut commencer à se baigner.

Si certains vont en Corse: j'y serai mi juillet-mi août à priori.

martie · 13-04-2021 05:52:18

Merci pour ce récit plein de fraîcheur et de belles couleurs et de chouettes lumières!
ça ne vaut sûrement pas la Corse, mais ce n'est tout de même pas trop mal autour de chez toi!
ça donnerait même envie de s'y installer...
Pour nombre d'entre nous ce rond serait moins bucolique (*)...

beaux projets futurs et belles balades actuelles!

martie

(*) pour ma part le cercle de 1km de rayon autour de chez moi passe pour une bonne part dans la mer et l'estuaire de la Seine (et je ne suis pas sûre que le packraft serait adapté), le reste passe en zone péri-urbaine pas géniale - j'ai fait le choix d'habiter en ville en bord de mer et à 5 mn de la gare pour m'échapper aisément mais depuis un an ces "échappées" sont limitées!

PS: pas de Corse prévue cette année pour ma part - trop pénible l'an dernier les trains annulés, les bateaux à échanger avec les incertitudes et pas le m^me tempo pour tous (annonces de l'exécutif, SNCF, bateau...). J'avais d'ailleurs dans un premier temps envisagé d'échanger pour ce printemps...mais pas possible pour le bateau... "Vu de maintenant" cela n'aurait pas été forcément une bonne idée...

Etimul · 13-04-2021 13:25:49

SAlut et merci pour ce rond de jambes

tolliv a écrit :

Tu sais quoi, j'ai cherché toute la matinée où se trouvait cette montagne que tu appelais le Rond..

Je me suis interrogé aussi

Denis_0009 · 13-04-2021 15:02:50

/quote]
. Et dire que j'essaie d'enlever de ma liste tout ce qui est compromettant... Celui-là je l'ai laissé passer ! Au point où j'en suis, je peux préciser qu'il s'agit d'une chaussette taille 3 ans, donc légère ! Et oui, Joy et moi, on s'entraîne pour le maquis corse. Et pour le magret, j'en ai encore au frigo, mais il faut faire une sortie RL.../quote]
Il reste encore quelques citations de couleurs mais je crois que nous avons pour la plupart d'entre nous cette manie de "personnalisation" dans nos listes, avant épuration
Très sympa cette sortie ! Merci pour le partage Et désolé d'avoir merdé sur la citation du message

Dernière modification par Denis_0009 (13-04-2021 15:04:10)

christelle · 13-04-2021 16:48:32

Merci pour ce beau récit.
Je viens de regarder, ma prison comarcale fait 145,8 km2. En théorie, ça laisse de quoi faire. Par contre, niveau bivouac, ça me semble compliqué.

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