[Récit + liste] Crozon les doigts (17-22 avril 2022) (the end)

patou · 14-07-2022 06:20:02

bebel · 14-07-2022 16:51:54

héhé, à la première lecture du premier post, je me demandais ce que je venais faire dans cette histoire.... avant que je vois l'avatar d'Azerty!

Bon, on pourrait envisager un bivouac famillial ensemble puisque nous sommes presque voisin (la Dombes pour moi), et que je reviens de deux jours dans le Jura avec mon gône de 9ans.

J'avais été impressionné par le relief de la presqu'île lorsque nous y avons séjourné en 2020! Pen Hir, j'ai pleuré de ne pas avoir mon matos d'escalade (et accessoirement, un partenaire....)!

Cat 09 · 14-07-2022 18:56:56

Wouahouu, merci pour ce super récit ! Et les photos sont magnifiques ! J'attends le J3 avec impatience... Il est bientôt fini, ce CdB, non ?

Eric le rouge · 19-07-2022 21:42:20

Merci beaucoup pour vos passages et commentaires.
@Bebel : ça peut être une bonne idée les bambineries... On va bientôt monter un centre de loisirs ultra-léger

Bon, la suite...

Ah ah ! Vous y avez cru hein ? Et bien non, nuit total calme. Reposante. Sans ronflement ni attaque animale (pour ceux qui connaissent mes mésaventures). Température et hygrométrie parfaite.

Sous un ciel presque radieux s’il n’était laiteux d’humidité chaude (non mais, est-on vraiment en Bretagne ?), on expédie le petit déjeuner (bon, Gaby ne s’est toujours pas remis du pot de Nutella). Les enfants veulent emmener leur branche-batte et une réserve de pommes de pin. On censure, expliquant laborieusement que ce type d’emport ne correspond pas au Verset 23 du Chapitre 45 du Grand Livre de la MUL : « tu n’emporteras rien de futile que tu saurais prélever plus tard dans le milieu » (GL-MUL 23, 45).

Le sentier entaille la lande où le vert rosé des bruyères vole en éclats jaunes dorés.
On rejoint la grève et son sable miroir qui rutile au baume des ressacs.

Les Gab's méditent

Une falaise fait mine de nous bloquer, mais c’est juste pour rire et permettre aux ados de jouer à grimper les blocs, sauter entre les vasques et esquiver les lames pour trouver agilement un passage secret.
Mais à peine le temps de revenir vers le reste de la troupe que la mer, taquine, recule pour ouvrir grand ses bras en une avenue de sable émouvant émaillée de rocs.

Plaisir de se déchausser pour sentir la fraicheur sablonneuse et la caresse du dernier souffle des vagues.

Plaisir pour Flèche de gambader dans l’écume, de se rafraîchir dans les vagues et d’y plonger ardemment.
Aaaah ! Mais nooooon ! Flèèèèche, tes croquettes !
Et là, c’est le drame.
La plupart des sacs congélations n’ont pas résisté au concours de nage canine en eau vive, et il ne reste presque rien d’autre qu’une bouillie rougeâtre à l’eau salée.
Heureusement, on doit retrouver tout à l’heure la chérie d’Olivier qui vient passer un petit moment avec nous. Elle devrait pouvoir faire une coursette de dépannage, en lançant un nouveau service de livraison de repas canin, appelé DeliveWhooWhoo !

On remonte sur la lande où nous attends un beau serpin (croisement alangui d’un résineux et d’un boa) qui nous offre ombre et tapis herbeux pour une nouvelle pause contemplative et ludique (les jeunes commencent à faire exploser des chats – mais je vous rassure, ce n’est qu’un jeu de carte). Jim s’arme d’un couteau et de patience pour tenter de récupérer un morceau de bois gras pour de futurs feux.

On a pris de la hauteur sur l’eau qui ridule entre bleu azur et outremer. Les falaises veillent dans leur habit végétal sur l’estran qui se dévoile.

On arrive au Château de Dinan, magnifique forteresse de pierre que l’on rejoint par une arche naturelle un peu impressionnante (enfin surtout pour Camille, mais c’est juste pour le plaisir d’être rassurée par Olivier). On y est rejoint par la chérie d’Olivier qui est venue en voiture.
Ce castel de grès nous offre, sur les conseils avisés d’Olivier, un joli terrain de jeu pour des grimpettes ludiques, avec comme point d’orgue un pilier hiératique au bord du vide.

Une colonne de Pise-Breizh

Un anthropomul(et) tout content...

... Et un Gabin pas peu fier !

Alcoolithique je vous disais

Après avoir escaladé le totem armoricain, on descend avec Olivier et les deux Gab’s la falaise pour fureter sous l’arche, visiter quelques grottes et remonter un grimpant sur le continent.

Et hop, une nouvelle grimpouille ludique

Ils ont des châteaux longs, vive la Bretagne ! ...

Azerty prend la pose face à l'éternité

La chaleur commence à être écrasante, et la marche s’en ressent : les enfants et le chien commencent à tirer la langue et traîner la patte.
Au parking de Dinan notre gironde Mary Poppins* bretonnisante sort de son coffre de voiture magique des ribambelles d’oranges juteuses et une énorme boîte de bonbons engloutie en quelques instants par une bande de piranhas ultra-light (PUL).
* habile anonymisation

MERCI ENCORE !

Rasséréné par cette potion magique, la marmaille s’égaye sur le chemin qui nous offre encore quelques yoyos D+ D-.
On arrive à l’orée de la planque de flotte. Je pars avec Gaby et Gabin, qui a la lourde charge de se rappeler où il a planqué les bonbonnes d’eau. Bon, on se perd un peu, sinon ce ne serait pas drôle, mais on finit par retrouver la cachette aquatique. Nous voilà lesté de 15kg, occasion de pousser un peu les possibilités de nos sacs ou de nos bras.

Nous finissons par échouer sur une nouvelle plage magnifique. Mais quand est-ce que cela s’arrête d’être beau ! Les vagues sont un peu plus formées, ce qui attirent quelques essaims de surfeurs et surfeuses que l’on observe stoïquement, adossé aux dunes.

Demain, c’est l’anniversaire de Charlie. Azerty est pris d’une pulsion consumériste pour renforcer ses réserves de mets surprises et négocie un emprunt express de voiture. J’en profite pour lui commander un paquet de chips. Quand on sait que Mary Poppins nous a aussi amené une paire de bières et des Coca, on peut se dire que cette itinérance sauvage en autonomie commence à avoir un peu de plomb dans l’aile.
Difficile d’échapper aux sirènes hédonistes de la société de consommation lorsque tout est presque à portée de moteur. Bon, mais ne le répétez pas sur RL, cela ferait mauvais genre.

Pendant que la jeunesse s’amuse dans les vagues ou cascade dans les dunes, on part avec Olivier et Mary Poppins chercher un emplacement de bivouac. J’observe mes compagnons indigènes scruter le paysage, analyser le sol, écouter les chuchotis du vent et zoomer la cartographie satellite GPS sur le téléphone pour discerner un espace accueillant.
On divague (ce qui fait beaucoup, même sur ce front de mer) et finissons par dégoter un petit bois mal fagoté au premier coup d’œil, mais qui nous offre un recoin discret et plan pour s’installer pour notre dernier bivouac.

On part récupérer le reste de l’équipe, rejointe par Azerty avec un sac à dos gonflé de victuailles. Transhumance et installation.
Sans que j’ai compris d’où il la sortait, Olivier se balade avec une planche de bois flottée, dont je comprends qu’elle va lui servir de support pour réchaud à bois. Prévoyance, utilisation des ressources du bord : encore une petite leçon de terrain.

On installe le camp, mais Jim et Gabin se chauffent pour se lancer dans un bivouac à la belle étoile. Ils passent un moment à réinventer différents prototypes de lits en branchages finalement abandonnés avant d’avoir déposé un brevet.

Bon, ce modèle de lit de camp ne finira pas au concours Lépine

Mary Poppins va rester dormir avec nous, véritable Mamaventurière à quelques encablures d’un heureux événement. Chapeau bas pour ventre rond !

L'homme du feu

Ce soir, c’est un peu contraste côté dîner, entre un Olivier des bois, le visage noirci de suie, soufflant la vie à un feu de branchage pour cuisiner ses rations AOC (Autonomie d’Origine Contrôlée), et un Azerty plein gaz, avec jambon en barquette, crème, baguette de pain, canette de coca ou de bière… Ses enfants ricanent plein d’autodérision : « On dirait un camp d’américains »

[L’anthropoMULet lui reste tristement classique, avec ses énièmes noodles au P3RS… Ce qui ne l’empêche pas de profiter sans vergogne de la bière tombée du ciel, preuve qu’il est capable de boire à tous les rateliers]

La tombée de la nuit signe la fin des velléités belle-étoile de Jim (Olivier installe son abri d’un claquement de doigt), mais pas de Gabin, qui – pas complètement rasséréné – va s’installer au milieu des tentes, et courageusement tenir le cap d’une nuit dans le vent. Voilà encore une étape minimaliste de franchie par une éminente jeunesse.
Les enfants couchés, on sirote notre dernière goutte de whisky, avant d’aller profiter du cinéma en plein-air. Car avec la nuit qui tombe est montée un marée pleine de bruit et de fureur écumante. On marche jusqu’à la pointe de Kerdra et restons une petite éternité hypnotique à regardécouter les rouleaux gronder et claquer sur les rocs. Le vent nous fouette d’un air iodé vivifiant.
On n’attend pas la fin du film (si quelqu’un peut nous spoiler ?), et retournons nous coucher sous les applaudissements saccadés de l’océan.

Cat 09 · 19-07-2022 22:13:11

Mais qui eu cru que 3 mâleMULs dégagent autant de délicatesse ? Merci pour ce récit plein de poésie. Je vais me coucher avec le bruit des vagues...

PS : Je me reconnais assez dans le côté lithomaniaque .

eraz · 20-07-2022 09:06:40

Kikoo à tous

Le récit est encore mieux depuis que je connais les gamins : c'est vraiment cool de revoir vos bobines à tous .
Charlie avec son bâton mythique… qui a encore survécu (de justesse) au CI .

Eric le rouge · 21-07-2022 07:46:13

@Cat09 : C'est quoi ces stéréotypes ! Nous sommes de grands sensibles
Merci pour les vagues, leurs rumeurs d'infini ne sont pas terminées...

@Eraz : C'est chouette... Il n'y a que P'tit Gaby qui est déçu/frustré ne pas t'avoir (encore) rencontré.

Bon suite et fin de la balade !

Une nouvelle nuit tranquille, y compris pour Gabin qui a réalisé une première belle étoile (sa première étoile ?) à peine dérangée par les murmures grinçants des arbres et les chuchotis animaux, bref ce fameux souffle de l’esprit de la forêt lorsque les ténèbres tombent.

Petit déjeuner animé par l’anniversaire de Charlie, qui franchit joyeusement ce matin son grand 8 ! Au menu, orgie de crêpes et une belle montre.
Démontage, rangement…
Olivier raccompagne Mary Poppins au parking. Pendant ce temps, Azerty lance avec les enfants un atelier alourdissement du sac du grand Manitou à renfort ricanant de belles pierres (je découvre cette tradition, qui est peut-être aussi un rite de passage pour l’officiant comme la victime, que je verrai bientôt largement à l’œuvre durant le camp itinérant 2022). On replace le sac, et s’éloigne du lieu du larcin pour ne pas se trahir.

Pouf, pouf, tout le monde sourit avec connivence au décollage.

Les Ninjas MUL

A peine arrivés au bord de mer que l’on se refait happer par les rouleaux et grondements de la puissance océanique. Les embruns matinaux valent tous les cafés du monde.

Plus que jamais tournent dans ma tête les paroles du sublime texte de Léo Ferré, La mémoire et la mer…
« … Je me souviens des soirs là-bas et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras, au raz des rocs qui se consument… »

Quelques premiers surfeurs sont déjà en place, nous aidant à donner une échelle aux reliefs aquatiques et à leurs crinières de mousse élancées par le vent.
La mer s’est faite méduse et nous a pétrifié de son regard houleux.

Il faut se dessiller et nous voilà reparti pour la dernière journée de marche. Les sacs, presque vides de nourriture, ont retrouvé un poids plume (enfin presque tous, héhéhé) et nous gambadons sur les chemins.

Lors de la première pause, Olivier inflige une cruelle désillusion à l’équipée :
« Alors, vous pensiez vraiment que vous alliez m’avoir avec vos cailloux ? Je les ai trouvés tout de suite. Ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. »

Mince ! On découvre ainsi que le grand Manitou a un peson directement intégré dans le bras qui lui permet de mesurer au gramme près le poids de toute charge soulevée.

La déception n’est que de courte durée, car le paysage continue de varier et enchanter.

Nos pas légers effleurent les traces, et on laisse (avec contact visuel) les enfants s’égayer en autonomie dans le décor.

On retrouve un peu de monde au Cap de la Chèvre, mais cela reste supportable. Le soleil a lavé et azuré le ciel, vivifiant en miroir les flots.

La remontée vers le nord est magnifique et nous plonge dans une végétation et surtout des surgissements de falaises entre ocre et albâtre sur eaux turquoises aux saveurs méditerranéennes (on se croirait sur la Côte Bleue ! … enfin peut-être pas la température de l’eau).

Méditerranée oblige, il fait maintenant bien chaud, ce dont témoigne un certain allègement des tenues lors de la pause grignote dans la saveur chaude et résinée des pins. Opération solde, il faut tout manger et partager si besoin… Il y a un vase communicant intégral du sac à dos à nos estomacs. Il faut savoir s’alourdir pour s’alléger.

On trouve une heureuse fontaine pour recharger en eau.

Atelier filtrage pour Camille

Pause contemplative à la plage de l’Ile Vierge, à qui l’on offre une petite visite de courtoisie avec Olivier, occasion une nouvelle fois de jouer un peu des mains sur le caillou. Saveur de Calanques vous dis-je !

Ce détour nous donne une excuse pour trottiner et rejoindre la troupe presqu’au complet.
Camille et Gabin ont les pieds tellement ailés qu’on les a perdus de vue et de voix. On ne réussira pas à les perdre pour de vrai, mais les retrouvailles sont l’occasion de rappeler le principe du eye contact !

Quelques derniers yoyos et nous voilà arrivés à Crozon et ses faux airs de station balnéaire.
Une glace italienne tend ses volutes à nos lèvres gourmandes pour nous accueillir. Mmmmmh
Longue pause sur la plage car certains kids réussissent à négocier une séance d’élastiques trampolinés… Le retour à la civilisation se fait par grands rebonds !

C'était bien hein fiston ?!

On retrouve la voiture qui nous ramène chez le papa d’Olivier, et son accueil généreux, et une douche bienvenue. Le process de re-civilisation se poursuit.

Comme dans tout album d’Astérix, c’est autour d’un banquet que se clôt notre aventure. Et pour une fois, il n’y a nul barde bâillonné ; seulement le chant joyeux de nos souvenirs tous frais, enluminés par quelques anecdotes MULes (notamment un fameux « échange d’abri » entre Eraz et Nolok, lors d’un camp de base antérieur). Les enfants boivent du petit lait à ces histoires croustillantes. La mémoire se transmet aux générations à venir euh déjà-là de p’tits muls.

On se quitte avec Olivier. Retour noctambule vers Rennes. Petite nuit à l’hostellerie Azerty (merci), et lever tôt pour aller sauter dans le train qui nous ramène vers Lyon.

Hey les amis ! C’est quand qu’on remet ça ?

azerty · 21-07-2022 08:42:01

Merci eric-le-scribe pour cette narration aux petits oignons (frits).

azerty · 21-07-2022 09:43:17

Cat 09 a écrit :

#660364Mais qui eu cru que 3 mâleMULs dégagent autant de délicatesse ?

Mais enfin qui eu cru que vous en doutassiez ?

Cat 09 · 21-07-2022 13:54:44

Ah, je vois que ma question ouvertement sexiste et un peu provoc' a fait réagir... Mais, seule chose véritablement importante, je ne sais pas si je n'ai pas oublié un t à eu, avec cette tournure de phrase alambiquée, qu'Azerty a réussi encore à compliquer...

Précision : pour en connaître un, pour en avoir lu d'autres, et pour savoir que si nous marchons comme nous marchons c'est que nous sommes émus par les mêmes choses, je n'en doutassais point !

Merci pour le récit, les photos, l'ambiance partagée. Ça donne envie d'y avoir été ! (j'ai décidé une grande révision de tous les temps de conjugaison de la langue française, cet été !)

Dermochelys · 21-07-2022 16:03:55

Très chouette récit et belles photos partagées!! Merci

eraz · 25-07-2022 10:28:48

Eric le rouge a écrit :

#660465Pendant ce temps, Azerty lance avec les enfants un atelier alourdissement du sac du grand Manitou à renfort ricanant de belles pierres (je découvre cette tradition, qui est peut-être aussi un rite de passage pour l’officiant comme la victime, que je verrai bientôt largement à l’œuvre durant le camp itinérant 2022).

Kikoo Eric le rouge

Oui cela fait plaisir de voir que les traditions perdurent et se transmettent (la jeune génération est prête à reprendre le flambeau).
C'est assez satisfaisant intellectuellement d'alourdir un Mul et de lui faire porter quelques cailloux superflus (bien que le CI nous a appris que parfois, un caillou, c'est justement bien utile ).

Merci pour le récit, les photos et tout ces instants privilégiés partagés .

patou · 26-07-2022 13:03:51

Bombadyl · 26-07-2022 23:46:24

Merci pour ce récit très agréable à lire ! Je ne me lasse pas de ta plume d'anthropoMul Éric
Les photos donnent presque envie de découvrir d'autres endroits que les Pyrénées

Eric le rouge · 27-07-2022 23:05:54

Merci beaucoup à tout le monde pour les mots et les appréciations : cela fait plaisir !
Je les dédie à mes plus ou moins jeunes compagnons de voyage qui ont fait le gros du boulot de ce périple

laxmimittal · 29-07-2022 19:58:56

j'adore vous voir randonner avec vos enfants.

c'est très joyeux.

je ne sais pas ce qu'on a raté avec la mienne mais n'y a plus moyen de lui faire faire deux pas.

(Il est vrai qu'on lui a un peu interdit l'escalade ça l'a peut-être frustrée...)

snifff.

L.

oli_v_ier · 29-07-2022 22:16:53

C'était une balade très très sympa. Tout était fluide, convivial et bienveillant, la météo a été clémente. Les trois papas nous étions sur la même longueur d'onde, la beauté des lieux a fait le reste.
Laxmimi : l'effet de groupe avec les enfants a beaucoup joué pour le mien (avec la confiance et l'autonomie qu'on leur a donné). Ils se sont très bien entendus et il adore ça partir à l'aventure avec des copains et copines alors que seul c'est pas évident s'il n'y a pas un objectif qui le motive (sommet, pêche ou autre).

Merci Éric pour ce récit, j'adore ton écriture, alors quand elle raconte un si beau souvenir commun, c'est précieux .

azerty · 30-07-2022 23:34:01

Oui magnifique semaine avec les 2 papamis Éric et Olivier (& Co), sublimé par la qualité du récit. Tout était simple et semblait facile. Et si c’était cela la légèreté ?

Le forum de la randonnée légère ou ultra-légère !

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#26 14-07-2022 06:20:02

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#27 14-07-2022 16:51:54

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#28 14-07-2022 18:56:56

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#29 19-07-2022 21:42:20

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#30 19-07-2022 22:13:11

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#31 20-07-2022 09:06:40

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#32 21-07-2022 07:46:13

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#33 21-07-2022 08:42:01

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#34 21-07-2022 09:43:17

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#35 21-07-2022 13:54:44

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#36 21-07-2022 16:03:55

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#37 25-07-2022 10:28:48

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#38 26-07-2022 13:03:51

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#39 26-07-2022 23:46:24

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#40 27-07-2022 23:05:54

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#41 29-07-2022 19:58:56

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#42 29-07-2022 22:16:53

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#43 30-07-2022 23:34:01

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