[Récit + liste] CSO - Tour de l'Ossau - 11/01/2020

Naxh · 28-01-2020 13:01:14

CSO - Tour de l’Ossau

Date : 11 et 12 janvier 2020

Participants :

Clems190
Ith
Koreth
Naxh
Rahel
Splint
Stephane_33
Vincent16

Ma liste : https://lighterpack.com/r/mh1gwe

Itinéraire : https://www.relive.cc/view/vKv24dL9Qo6

Samedi
3h45, mes yeux s’ouvrent péniblement au retentissement de mon réveil, j’allume la lumière par sécurité mais je sais qu’une seconde sonnerie m’arrachera définitivement des bras de Morphée dans 15 minutes.
4h, aller hop, on se lève ! Aussi matinaux soient-ils, les réveils pour les départs de randonnée sont toujours moins pénible que le rituel quotidien pour aller au travail. Les sacs sont déjà près, un dernier coup d’oeil à la liste, un café qui passe difficilement et on y va.
Le rendez-vous est donné à 5h chez Stéphane pour le départ du convoi Bordelais.

Discussions diverses, variées et intéressantes comme à chaque réunion de MULs de divers horizons, les 3 heures de route s’avalent finalement assez vite (facile à dire quand on ne conduit pas, merci encore Stéphane !). Une halte à 8h est prévue dans un magasin de location afin de récupérer le matériel de sécurité pour Vincent.
Ces derniers s’étonnent qu’il ne loue pas de raquettes. Malgré l’attention particulière que j’ai porté à la préparation de cette sortie, et le coup de fil passé la veille en fin de journée au PGHM, leur étonnement m’inquiète un peu. Je ne voudrais pas me faire lapider si on se retrouve à patauger pendant toute une journée

8h30, les MULs se retrouvent sur le parking. Changement de chaussures, enfilage de bonnet, de gants, deuxième petit déjeuner et enfin, le test des DVA de chacun. On vérifie qu’on a tout, et c’est parti, il semblerait qu’une tempête de ciel bleu se prépare

Nous nous engageons sur la route qui mène au lac de Bious-Artigues. Elle est fermée chaque hiver, notamment à cause de la présence de 4 couloirs d’avalanche. L’année précédente en mars, ça avait déjà bien purgé et il fallait chausser les crampons pour franchir les coulées au petit matin. Cette année, nous sommes tranquilles, à part quelques plaques de glace au milieu de la chaussée, la progression se fait rapidement et dans la bonne humeur.

Nous arrivons au lac de Bious Artigues peu avant 9h, le soleil n’est pas encore là pour nous réchauffer mais l’ambiance est déjà à la rigolade. Nous quittons enfin la route pour commencer à marcher sur le sentier. A la surprise générale, un bruit de moteur se distinguera du silence matinal de la nature. Une camionnette du conseil général nous suit, avant de faire demi-tour. Si on avait su, on lui aurait demandé de nous monter les bières au refuge

Les sapins bordent le chemin et nous nous laissons porter par la lisière de la forêt. Si bien qu’on s’engage pendant quelques mètres sur l’itinéraire qui nous mènerait au refuge d’Ayous.
Euh… Mais c’est pas là qu’on va ! Demi-tour, ou plutôt on traverse, ce sont les sapins de gauche qu’il faut longer

On se retrouve rapidement au milieu d’une forêt de sapins saupoudrés de neige, c’est absolument sublime, magique, on se croirait au beau milieu d’un film de noël (bon, il manque la citadine working-girl qui va tomber amoureuse du bûcheron à la chemise à carreaux).
La neige est assez dure en surface, sans être glissante, la progression se fait aisément sans nécessité de s’équiper particulièrement. Ca monte légèrement à l’approche de la lisière de la forêt. Certains pas dans la neige sont profonds, certainement des pierres en dessous ou le passage d’un Yéti…

Nous sortons de la forêt et arrivons sur le pont de Bious, qui nous mène à traverser un vaste plateau délimité par la forêt de sapins d’une part et les pentes de l’Ossau de l’autre… Le ciel est toujours resplendissant de bleu mais nous marchons à l’ombre, une légère brise suffit donc à nous faire frissonner lors de nos arrêts.
Clems propose alors de faire un petit arrêt théorie, sécurité, matériel dès que nous atteindrons la lumière.
Regarde Simba, toute cette immensité baignée de lumière est notre royaume. Le temps que passe un roi à gouverner dépend de la course du soleil. Un jour viendra le soleil éteindra sur moi sa lumière et se lèvera pour faire de toi, le nouveau roi.

De mémoire, nous ne sommes pas bien loin de la cabane de Cap de Pount. La carte nous le confirme et vu l’heure, les premiers estomacs commencent à se faire entendre.
Quand est-ce qu’on mange ??
Nous décidons alors de poursuivre jusqu’à ladite cabane où nous y ferons une pause restauration et blablas en tous genre.
Une petite montée nous sépare de la cabane, juste de quoi nous mettre en appétit pour la suite de la journée
Un petit coup d’oeil derrière, c’est Splendiose comme dirait Sonic !

En file indienne et bien sagement, nous nous approchons de notre but pour cette première partie : manger !

Un petit ruisseau au pied de la cabane nous permettra de faire le plein d’eau et n’enlève rien à la splendeur du paysage.

Après quelques aménagements (à savoir, sortir les bancs de la cabane) nous voilà enfin attablés (ou plutôt juste… assis) et prêts à manger les délicieuses victuailles qui composent nos sacs.
Un MUL digne de ce nom dirait “prêt à s’alléger de précieux grammes”, enfin, tout est une question de point de vue…

Nous regardons un peu autour de nous, profitons du paysages. Quelques skieurs descendent un peu plus loin, nous espérons secrètement qu’ils ne convoitent pas le même refuge que nous…
Nous nous penchons également à nouveau sur la carte pour étudier un peu la suite du parcours, le col qui me semblait vachement raide et qui “ne donne pas du tout envie” quelques minutes plus tôt est en fait bien celui que nous allons franchir. Mais il semblait si loin et si… bref, c’est celui-là. En même temps les courbes de niveau ne mentent pas et lors de la préparation du tracé je m’étais déjà dit que cette partie juste après manger allait piquer. Mais j’ai visiblement toujours la même difficulté à admettre la topologie réelle une fois “au pied du mur”. haha.

Qu’importe, pour l’heure, on mange…

Même si l’envie d’une sieste au soleil pourrait pointer son nez, nous décidons de nous remettre en route. L’hiver il est toujours plus agréable d’arriver assez tôt au refuge. Dès que le soleil nous quitte, la température change considérablement donc autant être déjà “au chaud”.

Nous nous élançons donc à la conquête de ce col, qui comme chaque col que je franchis a la fâcheuse habitude de… reculer à mesure que j’avance.

La neige est assez molle et surtout peu épaisse, il n’est pas utile de chausser les crampons. Nous montons donc sans équipement. Jusque là rien de surprenant, je m’attendais globalement à ce qu’ils soient inutiles sur cette première journée.

Lorsque nous arrivons au petit col (qui n’en n’est pas réellement un d’ailleurs, je devrais plutôt l’appeler verrou, car ensuite, on continue de monter…), la vue tout autour de nous est digne d’une véritable carte postale. Les sommets de dessinent, les crêtes édentées et du ciel, bleu, à perte de vue…

Il nous reste un peu moins de 400 m de dénivelé pour atteindre le col de Peyreget et malgré le soleil omniprésent, certaines pentes sont à l’ombre et dévoilent une neige légèrement gelée. Nous décidons donc de profiter de ce petit plateau pour chausser nos crampons avant d’attaquer la suite de l’effort de cette journée.

Nous nous élançons alors sur cette pente. La neige se révèle bien gelée par endroit et l’utilisation des crampons prend tout son sens. J’adore retrouver cette sensation que je trouve particulièrement agréable.
Le froid me sèche la gorge et je suis ravie d’avoir la petite Nalgène à la bretelle pour boire très régulièrement. En plus, la vue est à couper le souffle…

Les rythmes se distinguent et le groupe s’effiloche un peu mais les premiers s’arrêtent régulièrement pour attendre les derniers. Je suis en retrait, pour prendre les photos évidemment (comment ça on y croit pas ? ), jamais bien loin malgré tout mais qu’importe. Je suis surtout heureuse d’être là…
Depuis mon retour du Népal, je n’ai pas eu l’occasion de retourner en montagne et le manque se faisait de plus en plus grand.
Je me sens bien, ici et maintenant, parfaitement en phase avec l’effort à fournir, je n’ai pas hâte d’arriver, je n’attends rien, je profite juste de l’instant présent, et ça, c’est plus que savoureux dans nos vies où nous ne nous ancrons jamais ou en tous cas, bien difficilement
Les courbes du paysage viennent parfaire ce moment de plénitude.

Le groupe finit par arriver au col de Peyreget, l’effort bien qu’appréciable vaut son pesant de cacahuètes ! Je suis contente d’être là. Maintenant, plus que de la descente pour rejoindre le refuge. Mon oeil est déjà à l'affût en quête d’une descente se prêtant bien à de la fesse mais ça semble bien raide pour l’instant.

Je descends donc tranquillement sur mes deux pieds… Et quel bonheur d’être à l’aise et confiant avec son matériel. La pente s’avale assez rapidement ! Quelques passages en dévers dans de la neige irrégulièrement stable mènera à des jambes qui s’enfoncent et des randonneurs à genoux

Enfin, la tant attendue pente se dessine, elle est là, juste sous mes pieds… Une descente juste ce qu’il faut puis un joli creux pour s’arrêter. C’est parti !
Ayant eu l’occasion de parfaire ma technique, j’arrive même à récupérer au cours de ma descente-fesse ma Nalgène perdue en début de course
De nouveau sur mes deux pieds, je me dis que l’utilisation du sitpad ne serait pas du luxe… La neige légèrement glacée, même avec un pantalon renforcé, ça chauffe un peu
Malheureusement, personne ne me suivra dans cette activité ludique…

Alors que le soleil se cache derrière les sommets qui nous entourent, nous arrivons au refuge de Pombie. Deux randonneurs l’occupent déjà et voient la tournure de leur soirée changer à notre arrivée. Haha.
Pendant que certains s’affairent déjà à mettre en place leurs affaires, d’autres immortalisent leur arrivée et se font photobomber en beauté

La punition sera sévère et résulte en un enneigement de ma pauvre personne.

Les derniers rayons du soleil éclairent encore les sommets face à nous, le spectacle est sublime et rassemble le groupe à l’extérieur.

S’en suivra une soirée particulièrement riche en apprentissages (merci Ith !), notamment en deal de poudre. Et oui…
Alors que des petites mains s’affairent à un travail de fourmis qui consiste à ramasser de la neige dans sa popote et la faire fondre, constate qu’elle réduit de volume et que ça ne représente qu’une quantité misérable d’eau, et recommencer jusqu’à remplissage des gourdes… Un illustre sage s’en va avec sa pelle et un sac poubelle. Soit.

A son retour, des kilooooos de poudre à disposition. S’en suivent alors de sérieuses négociations, à base de “je peux te prendre quelques grammes de poudre steuplait ?”, “bon, j’irai chercher le prochain sac s’il faut”. Et oui, au CSO, nous partons avec des professionnels.

Outre les déconnades et la convivialité habituelle, ce sont aussi des expériences à partager, des découvertes, et des points de vues qui s’échangent, des débats, des exemples et finalement, une bonne, que dis-je, très bonne soirée qui s’est construite

Certains veilleront à la lueur de la lune tandis que d’autres rejoindront leurs duvets chauds. La nuit sera claire, la pleine lune nous permettant même de nous passer de nos frontales...

Stéphane_33 · 28-01-2020 13:50:27

J'ajouterais qu'après avoir passé une bonne partie de la soirée à faire fondre de la neige, un couple de randonneurs arrivés tardivement nous a gentiment averti que l'eau coulait en contrebas du refuge près du lac

laxmimittal · 28-01-2020 15:53:29

ouahou,

c'est peu dire que je l'attendais ce récit

c'est magnifique. bravo aux photographes.

@ naxh, qu'avais-tu comme chaussures ?

L.

Naxh · 28-01-2020 16:10:09

@Stéphane : Au moins, on a pu comparer les différents combustibles pour faire fondre de l'eau (et clairement l'Esbit n'est pas efficace !) et les méthodes de ramassage de la neige

@Laxmimittal : Les trek 900 de chez D4, très satisfaite ! Semelle bien rigide pour cramponner, bonne imperméabilité, assez chaudes et confortables.

clems190 · 28-01-2020 20:34:12

Merci pour cette première partie qui égaille une journée grisâtre, maintenant la suite, la suite, la suite!!!

oli_v_ier · 28-01-2020 20:41:07

Merci Naxh, j'adore te lire !

Magne2 · 28-01-2020 20:56:28

Merci pour ce retour, on s'y croirait et le ton est fort sympa.

florencia · 28-01-2020 20:57:53

Naxh a écrit :

Je me sens bien, ici et maintenant, parfaitement en phase avec l’effort à fournir, je n’ai pas hâte d’arriver, je n’attends rien, je profite juste de l’instant présent, et ça, c’est plus que savoureux

J'aime bien , merci pour le récit !

Flo

einganien · 28-01-2020 23:29:46

J'espère qu'il ne va pas falloir attendre 6 mois pour lire la suite !!

gafyroots · 28-01-2020 23:32:35

Sympa à lire et faut dire le lieu inspire bien!
Merci.

vincent16 · 29-01-2020 00:33:05

Bon je me lance dans un petit récit à mon tour histoire de participer un peu, c'est une première pour moi, je doute d'être aussi talentueux que Naxh

Jour 1: Samedi 11 Janvier

Pour tout le monde la nuit a été courte, pour ma part levé à 3h00 samedi pour rejoindre Stéphane, Naxh et sa colocataire Rahel à 5h30 à Bordeaux. Merci au passage Stéphane de nous avoir emmené sinon la route aurait été longue pour moi..

Arrivé pile à 8h00 au magasin de location à Laruns pour mon matériel de sécurité, 5 min plus tard nous sommes repartis, arrivé au point de rdv vers Gabas comme convenu avant 8h30 nous sommes tous impatient de galoper, en sortant de la voiture nous sommes tous frigorifiés un petit 1°C nous rappels que nous sommes bien en hiver même si les températures sont douces pour la saison.

Très vite tout le monde arrive, Koreth déjà présent fini sa nuit dans sa voiture, on dirai que la nuit a été plus dur pour certain . C'est rigolo de ce rencontrer après avoir échangé où lu comme moi des heures sur le forum, certain ce connaissent déjà voir même ce connaisse très bien

Je rencontre donc Clément, Splint et Ith, nous finalisons tous nos sac à dos, je débouche le blanc comme prévu pour le reconditionner dans une bouteille plastique et je m’empresse de me débarrasser des ces quelques grammes avant la pesée traditionnelle.

De mémoire tout le monde tourne entre 8 et 10 kg, matériel hivernal oblige, ouf je me sens plus léger tout à coup (9,7 kg),une formalité pour mon Talon 44

Nous échangeons quelques amuses bouches histoire de prendre quelques forces, et je m'oblige à avaler un sandwich car mon petit déjeuner remonte déjà à plus de 5h.

Nous partons donc vers 9h00, nous commençons par une route fermé menant au lac de Bious Artigues, nous passons les couloirs à risques, mais pas d'avalanche à l’horizon, les cumuls de neige des dernières semaines sont maigres.

De jolies paysages se dessinent au fur et à mesure de notre montée, nous arrivons rapidement au lac, la cadence est plutôt soutenue malgré nos discussions pour faire connaissance

La neige fait sont entrée au niveau du lac, les sapins ont revêtu leurs robes blanches c'est magnifique, les 10 cm de neige tombé la veille nous offre un paysage de rêve.

Nous attaquons donc à partir de là dans la poudreuse sans vraiment être gêner, les raquettes sont donc comme prévu inutiles, la neige sous la poudreuse tombé depuis plusieurs semaine est stable et congelé.

Après 30 min d'effort nous arrivons dans un grande plaine, nous traversons un petit pont où je pense que tout le monde à pris une photo du décor nous environnant, c'est magique, une petite brume court sur le ruisseau en face de nous, puis nous traversons cette plaine jamais foulé depuis les derniers cm tombés, c'est vraiment super agréable de créer notre trace.

Nous ralentissons le paysage est grandiose, Naxh aperçois au détour d'un rochers un isard, le coin semble très fréquenté vu le nombre important de trace dans la neige.

Nous arrivons tranquillement vers 11h45 à la cabane de Cap de Pount (1650m) après 8,5km et 650m d+, elle est ouverte est bien équipée (poil à bois, table, banc, matelas à l'étage).

Nous sortons les bancs et déjeunons avec une magnifique vue, nous apercevons un groupe de skieur provenant sûrement des lacs d'Ayous, nous sommes pas tout seul à profiter de ses conditions météo il fait super beau et bon au soleil.

Après déjeuner je commence a avoir le mal des montagnes, non je rigole sûrement un reste de gastro contracté pendant les fêtes , bref à partir de la j'en ai grave chi... , c'est la cas de le dire, ce mal au ventre ma tenu une bonne partie du weekend .

Nous regardons un peu le tracé de l'après midi qui s'annonce plus raide, nous repartons vers 13h, pas de trace mais le chemin est évident, la pente se redresse nous commençons à patiner, la neige dessous est bien gelée, une partie d'entre nous enfilons les crampons histoire d'inaugurer quelques nouveaux achats, puis très vite tout le monde ce décide à s'équiper.

A partir de là nous enchaînons plusieurs pente bien raide qui nous donna a tous un bon coup de chauffe. Nous contournons ensuite le lac de Peyreget gelé au pied de l'Ossau où d'ailleurs nous apercevons quelques purges de neige dans les couloirs les plus chargé. En tout cas Rahel assure grave elle monte aussi vite qu'un chamois des Alpes, forcément... j'aurais bien voulu échanger un peu plus mais mon Anglais est plus que limité

Nous attaquons ensuite la dernière montée de la journée (300m d+), le col de Peyreget situé à 2312m d'altitude, bien raide, bien gelé, et une superbe vue de l'autre coté vers le Lurien, Arriel, Palas et le Balaitous.

Un groupe d'espagnol est également présent à proximité du col, nous espérons qu'ils ne dorment pas au refuge eux aussi car nous sommes 8 pour 12 places.

Une bonne descente nous tend les bras, Naxh ne peut résister à l'envie de nous faire une démo de descente sur les fesses, jolie descente, même la Nalgene ne résista pas à s'offrir une petite descente

Nous arrivons au refuge de Pombie à 17h, Hourra !! seul 2 gars sont présents, à nous le dortoir, nous nous installons rapidement. 2 pièces sont ouvertes l'hiver, le coin repas table et banc, et dortoir composé d'un grand lit bois superposé avec 3 niveaux de 4 places (12 matelas)

Comme prévu pas d'eau dans le refuge, nous nous attaquons tous à faire fondre de la neige, après plusieurs allez retour dehors pour recharger,nous quémandons tous le petit sac poubelle de Ith rempli de neige, ahhh les anciens toujours une longueur d'avance

Après cette petite séance chauffage (+5 'C dans la pièce), nous attaquons enfin l'apéro, oui je sais le charentais à souvent soif même avec la gastro , Clément nous sort un bouteille de champagne de son sac comme un magicien sortirai un lapin de son chapeau, c'est pas mul du tout sa Anniversaire oblige.

Chacun sort quelques denrées à partager, il y a une bonne ambiance, sa rigole, Naxh nous fait bien rigoler, je lui laisse raconter... l'alcool commence peu être à faire effet

Vers 19h30 un jeune couple surgit de l'obscurité un peu surpris de voir autant de monde au refuge de plus au champagne ! cela tombe bien il manquait 2 places pour faire carton plein au dortoir Dehors la lune vient de faire son entrée, merveilleux spectacle, un deuxième soleil vient de se lever, les sommets aux alentours sont visibles comme en plein jour.

La soirée se termine vers 21h, les premiers vont déjà aux lits, je ne peux pas me coucher maintenant sans m’extasier devant la montagne, deplus je voudrai bien m'éviter une sortie pipi cette nuit donc je retarde au maximum le départ du compte à rebours. Je vois que je ne suis pas tout seul Ith est également présent nous discutons un bon moment avec Koreth, puis nous nous couchons vers 22h.

Super 1ere journée merci encore Naxh pour cette sortie

Splint · 29-01-2020 10:12:10

Merci à tout les deux pour le récit de ce 1er jour !
Cela remet beaucoup de souvenir en place, les photos aidant, je m'extasie encore sur ces paysages depuis ma chaise de bureau devant mon ordinateur...

Hate de lire le 2ème jour et de reprendre une bouffé d'air frais !

Merci Naxh pour l'organisation de la sortie

Au plaisir de vous croiser rapidement sur les sentiers

einganien · 29-01-2020 11:22:07

vincent16 a écrit :

#553991C'est rigolo de Se rencontrer après avoir échangé ou lu comme moi des heures sur le forum, certains se connaissent déjà voir même se connaissent très bien

Et tu veux dire quoi par là ???
Si tu pouvais développer

Dernière modification par einganien (29-01-2020 13:11:58)

gafyroots · 29-01-2020 11:49:59

Mais cela ne nous regardes pas!

Myrdhin · 29-01-2020 12:08:43

C'est toujours aussi plaisant de lire vos retours terrain.
Merci pour le partage :-)

Naxh · 31-01-2020 17:29:12

@Vincent : Ah bon, certains se connaissaient très bien ? Mince, j'ai loupé ça

@Myrdhin : avec plaisir

Place maintenant à la suite du récit

Dimanche
1h30 du matin, les yeux s’ouvrent, envie d’aller faire pipiiiiiii… Mais POURQUOI DIABLE a-t-on toujours envie de faire pipi la nuit en rando alors que quand on est chez nous, au chaud, ça n’arrive jamais ?!
Flemme de sortir du duvet, je me force à me rendormir. Terrible erreur, les réveils seront réguliers jusqu’à 5h où je me décide enfin à aller dehors.
La lune éclaire si bien que je me croirais à l’aube. Pourtant les rayons du soleil sont encore bien loin. J’aperçois au loin deux frontales, certainement le couple d’alpinistes qui nous a rejoint la veille. Ca ne doit vraiment pas être évident de progresser à la verticale à la frontale… Ils ont peut-être bien choisi leur jour avec la lune qui offre un éclairage non négligeable.

Le froid est légèrement saisissant mais je m’en accommode rapidement. Je profite du spectacle de la nature endormie quelques minutes avant de retourner dans la chaleur enveloppante de mon duvet. J’arrive à me rendormir profondément, enfin ! Après des heures à tourner “en rond”.

Et je ne croyais pas si bien dire… Mes yeux s’ouvrent en sursaut… 4 heures plus tard ! Le téléphone m’affiche 9h et mes chers camarades viennent d’ouvrir les volets pour me sortir du plumard.
C’est donc avec délicatesse et bonne humeur matinale que je les rejoins dans la cuisine, faisant preuve d’énormément de compréhension à leur égard et d’une bienveillance assurant la cohésion du groupe de bon matin. (Il va sans dire que j’étais d’une humeur exécrable).

Ce n’est pas une heure pour se lever lors d’une sortie hivernale… Mais ce n’est pas non plus une manière de me réveiller. Paraîtrait que je sois assez sensible à ça
Je sors prendre l’air et fumer mon café… Le paysage est somptueux, le ciel bleu s’étend encore aujourd’hui à perte de vue, aucun nuage ne vient entacher ce sublime tableau. Je retrouve très vite ma bonne humeur, les rayons du soleil me permettant également de faire le plein d’énergie (je suis montée sur batterie solaire, au cas où vous en doutiez…). Quelle chance de se réveiller ici, au sein d’une nature si belle, si vaste, si impressionnante et apaisante de par le respect qu’elle impose.

L’heure tourne, et il est déjà bien tard… Les conditions sont bonnes mais nous ne sommes jamais à l’abris d’un imprévu. Et il est bien plus simple et sécurisant de devoir gérer un imprévu ou un demi-tour à 10h du matin, qu’à 12 ou 13 heures… les départ de bonheur sont donc recommandés, particulièrement lorsque les jours sont courts. Je ne manquerai pas à me mettre un réveil la prochaine fois, je me suis fait piéger une fois, pas deux !

Le temps de remballer nos affaires et de faire un gros ménage dans le refuge, nous descendons prendre de l’eau. En effet… Après avoir passé de longues minutes à faire fondre de l’eau la veille, un couple nous a prévenu que de l’eau coulait juste en contrebas du refuge

Vérification des DVA, 10h nous nous mettons en route.

Nous prenons alors la direction du col de Suzon, qui s’élève juste en face de nous. Vincent est en tête et gère la trace. Nous suivons relativement les deux randonneurs qui nous ont précédé. Le soleil tape et aucune brise ne vient casser le calme matinal, il fait chaud ! Je fais tomber la veste, remonte les manches, met de la crème solaire. Cette ambiance est terriblement agréable !

Nous nous éloignons du refuge et nous rapprochons du col via une pente assez légère et progressive, une mise en jambe très agréable de bon matin.

Presque arrivés au col, nous apercevons les deux randonneurs devant nous faire demi-tour. Les premiers du groupe leur demandent alors pourquoi ce choix. Ils nous expliquent que les cumuls de neige sont beaucoup trop important au col, qu’on s’enfonce jusqu’à la taille et que la progression est impossible !

Je reste pantoise à cette affirmation. Elle impliquerait de progresser dans 80 cm de neige fraiche ou de faire demi-tour ?! Et surtout, sans être une experte en météorologie, j’ai largement étudié les conditions dans les semaines qui précédaient la sortie, et je ne vois décemment pas comment on peut avoir de tels cumuls à cette altitude sur une vaste zone ? Or congères et corniches…

Nous décidons d’aller tout de même jusqu’au col et de constater par nous-même cette affirmation plutôt douteuse.
Toutefois, chacun ses choix, s’ils préfèrent faire demi-tour que s’aventurer dans de la neige potentiellement profonde à deux, les motivations se comprennent. Nous sommes 8, bien plus simple de se relayer pour faire la trace dans une neige rendant la progression difficile !

Nous progressons plus haut que le sentier estival qui mène au col car le dévers est moindre et nous nous retrouvons en conséquence plus haut que le col. Il semble y avoir en effet de gros amas de neige mais… Il s’agit d’un amas normal causé par le vent qui souffle en continu (ou presque) sur le col… Nous flirtons même avec la terre (pour ne pas dire qu’on y marche carrément arrivés en contre-haut du col), alors 80 cm de neige derrière, je n’y crois pas.

Nous rangeons les bâtons pour s’armer de nos piolets afin d'entamer la descente du col. Le versant est à l’ombre et nous imaginons des zones potentiellement gelées.
Les températures clémentes nous offrent finalement une neige plutôt moelleuse et les piolets ne sont utiles que pour encombrer nos mains. nous les gardons tout de même un bon moment.
Nous nous enfonçons jusqu’à mi-mollet avec parfois des disparitions de jambes entre deux rochers. Nous sommes bien loin des 80 cm annoncés où on s’enfonce jusqu’à la taille et heureusement…
Les raquettes n’auraient même pas été d’une franche utilité car quand on s’enfonce, c’est clairement des zones de soupe ! Ce n’est pas bien grave, nous faisons notre trace dans une neige vierge, la progression est agréable malgré tout…

Une généreuse courbe donnera envie à Clems de tenter de la fesse mais… En vain. La neige est trop molle et même en ramant, le randonneur ne glisse pas…

Nous laissons rapidement l’ombre pour rejoindre une sorte de plateau bien ensoleillé. Les rayons dans le dos nous réchauffent sans nous éblouir, nous avançons dans la bonne humeur et à bon train, la descente est légère, les pas s'enchaînent et les jambes se délassent.

La bonne humeur insouciante sera rapidement interrompue par un doute sur le chemin à emprunter. En effet, nous arrivons sur une sorte de petit verrou assez pentu et totalement glacé de surcroît !
La neige scintille et les plaques de glace sont clairement visibles. L’addition de la glace et de la pente forte rend la progression tout à fait aléatoire sur cette zone et nous préférons ne pas nous y aventurer.
Un duo se détache donc du groupe pour aller explorer le passage à gauche de ruisseau pendant que d’autres vérifient si en passant plus à droite, plus en bas, ça irait.
Même sur des terrains et des sorties réputées faciles comme un tour de l’Ossau, les conditions peuvent évoluer d’une semaine, d’un jour à l’autre. Des températures clémentes en journée puis des gelées nocturnes peuvent façonner le paysage. Il est important de pouvoir évaluer sur place et à l’instant T les conditions et de se poser les bonnes questions plutôt que suivre aveuglément la trace.

En contrebas nous apercevons la cabane de Magnabaigt qui semble un bon endroit pour y établir notre pause déjeuner.
Le GR et la trace hivernale ne passent pas à proximité de cette cabane et nous font progresser plus haut mais tout le groupe semble emballé par l’idée. Les deux partis en éclaireurs nous confirment que “ça passe bien” et nous nous mettons donc en route pour les rejoindre.
En effet, mis à part la neige parfois molle qui nous laisse nous enfoncer entre les rochers (nous progressons vraisemblablement sur un pierrier -confirmé par la carte) la descente est simple. Nous restons prudent et les premiers préviennent les suivants des zones gruyère.

Rapidement, nous atteignons la cabane. Une terrasse dallée semble parfaite pour nous installer. Encore une fois, nous sortirons les bancs de la cabane. On est des pros de la pause ou on l’est pas ?!

Cette pause au soleil est un vrai régal. Nous mangeons sans privation les victuailles qui constituent le peu de consommable encore présent dans nos sacs. Diverses discussions animent encore cet instant, on s’enchante tous ensemble des conditions que dont nous avons bénéficié pour cette sortie et des paysages à couper le souffle qui nous entourent.
Toujours pas de sieste au programme. Même s’il ne nous reste que de la descente, cela représente encore quelques heures de marche, et nous avons tous pas mal de route pour rentrer. Alors après une motivation collective pour ranger tout ce que nous avons sorti, nous nous remettons en route. La plupart déchausse ses crampons, la neige est bien molle et nous ne devrions plus rencontrer de grosses pentes ou de zone gelées.

C’est que ça alourdit le sac dis-donc !
Nous prenons alors la direction de la forêt, une légère montée se dresse devant nous mais s’avale entre deux discussions.

Nous ressortons de la forêt quelques minutes plus tard, retrouvant le ruisseau de Magnabaigt. Nous progressons rive gauche, sur ce qui doit représenter le sentier du GR en été.
Quelques isards nous feront l’agréable surprise de se montrer. Ils ne semblent pas bien craintifs, probablement rassurés par nos démarches hasardeuses et bien moins agiles que les leur. Ils broutent les petites pouces là où la neige les laisse apparaitre et nous font de véritables démonstrations de progression en milieu escarpé. Si nous avions ne serait-ce qu’un quart de leur agilité…

Mais nous n’avons pas leur agilité, et le petit chemin forestier pentu nous le prouve bien. Quelques pas de danse des uns et des autres, de légères glissades sur des racines et je crois même souvenir qu’une ou deux fesses ont touché le sol !
Le chemin s’élargit petit à petit jusqu’à se dégager sur le lac de Bious. Et voilà, la boucle est bouclée…

Nous nous octroyons une dernière pause face au lac, toujours autour de discussions marrantes, intéressantes, certaines sont plus profondes que d’autres (comme le disait ma mère…) mais globalement, tout le monde y trouve son compte (comme le disait aussi ma mère ).

Alors que je décide d’immortaliser cette presque-fin de randonnée d’un égo-portrait ou “selfie”, il semblerait qu’une petite vengeance se trame. En effet, Koreth, non rancunier de s’être fait photobomber la veille me rendra majestueusement la pareille !

Vous voyez, là c’est le générique de fin, avec la petite musique d’aventure, suivie de la mélodie plus introspective, mais les lumières de s’allument pas… Parce qu’il y a la petite scène finale, qui arrive après ledit générique.

En effet, c’est pas tout à fait terminé… Il nous reste la lonnnnngue route qui relie le lac de Bious Artigues au parking à piétinner. Looooongue, parce que les portions d’aller-retour en rando sont toujours longues, et parce qu’il s‘agit d’une route, donc en terme d’attrait, c’est assez moyen.

Assez moyen, c’était sans compter qu’en ce dimanche après-midi, la route serait complètement gelée et transformée en véritable patinoire !
Alors que j’admire les talents de certains à glisser dessus comme des danseuses, je retiens mes genoux de trembler en cherchant la moindre motte de neige pour m’y réfugier. Visiblement, mes comparses n’ont pas encore remarqué mes agissements. En effet, les bas-côtés sont plein de neige, donc j’arrive à ne rien laisser transparaître. J’avance tranquillement sur les mottes de neige, changeant de côté au gré de la présence de glace.

Quand soudain… Plus de neige, plus de partie sèche, juste… De la glace. Doux Jésus.

Panique intérieure, réflexion, introspection, que faire ? La plaque de glace fait peut-être 50cm² 2 mètres X 1 mètres, mes foulées ne me permettent pas de l’enjamber. Sauter ? Doux Jésus bis, l’équipe de la reco du CI se souvient de mes compétences pour cette activité…
Je m’engage donc à pas de chat sur cette plaque de glace, espérant la traverser sans encombre. Quand soudain… tétanisée, je commence à glisser et descendre -puisque la route descend- tout en étant incapable de bouger un seul orteil. C’est alors que, en essayant de retenir un cri de panique, je lance un léger “quelqu’un peut m’aider ?”.

Six yeux se posent sur moi, étonnés, ayant du mal à comprendre cette situation ubuesque. Au grand désarroi de Splint et Koreth qui avaient déjà préparé les pop-corns, Clems aura le mauvais réflexe de m’attraper par le sac à dos et de me faire glisser en sens-inverse pour me ramener à la terre ferme. Et c’est finalement un petit tas de feuille morte qui me permettra de continuer mon chemin.

Dès lors, une flopée d’excuses de la part de Clems se fera entendre. Et une promesse de ne plus jamais m’aider dans une telle situation sera faite et scellée… dans la glace.
C’est dire que j’ai tellement peur de la glace (et de glisser) que j’aurais pu rester comme ça longtemps. Enfin, jusqu’à ce que la glace m’éjecte d’elle-même…

Si vous ne voulez pas de moi, armez-vous d’un mister freeze. Mieux qu’un champ de force, effet garanti !

Nous finirons par retrouver le parking (sains et saufs, malgré cette horriiiiible patinoire) et pour ne pas manquer aux traditions, nous nous attablerons autour de bonnes crêpes au centre de Laruns avant de rejoindre nos destinations respectives…

Merci à tous pour votre bonne humeur, vos connaissances, votre expérience et pour tous ces moments partagés ensemble.

A très bientôt sur les sentiers

Redfish · 31-01-2020 18:55:54

Je note pour le mister freeze !

Manche · 31-01-2020 18:59:55

Merci pour ce récit ensoleillé.
Ça serait intéressant d'avoir vos différentes listes.

Joy Supertramp · 31-01-2020 19:35:32

Merci pour vos récits, ça avait l'air bien Naxh, j'aime beaucoup la façon que tu as de raconter : tu inclus beaucoup d'éléments de ton ressenti, ce qui en fait quelque chose de moins factuel que la plupart des autres récits, c'est agréable

koreth · 01-02-2020 12:51:43

Manche a écrit :

#554448Ça serait intéressant d'avoir vos différentes listes.

Hello,

Si ça t'intéresse, voici la mienne : https://lighterpack.com/r/441mqo

Manche a écrit :

#554448Merci pour ce récit ensoleillé.

Je double les félicitations et les remerciements : @naxh, merci pour le récit, très fidèle à ce que j'ai vécu; du coup ça me dispense d'en faire un, je ne ferait pas mieux, loin de là

Seb

gafyroots · 01-02-2020 13:14:22

Merci pour la liste Koreth.

Au niveau crampons ça été pour les passages délicats ? le piolet en 60 cm sur ce type de parcours est adapté ?

Merci pour vos retours! superbe circuit, je comptais le faire cette année en raquette mais je me rends compte pour l'instant (pas de temps vraiment neigeux) que sans équipement (crampons éventuellement piolet) pas vraiment possible alors je me renseigne

Naxh · 01-02-2020 14:09:27

@Gafyroots : je me permets de répondre mais Koreth te donnera également son point de vue.

Le piolet est généralement utilisé dans les passages en devers et porté côté haut de la pente, donc finalement le fait qu'il ne fasse que 60 cm même quand on est grand n'est pas vraiment un problème. En revanche si on veut se servir du piolet comme canne ça le sera. Mais nous avions tous des bâtons.

Ensuite pour les sorties hivernales, crampons et piolet sont pour moi indispensables car ce sont des accessoires de sécurité avant tout. Les raquettes c'est plus une histoire de "confort" de marche. Mais sur des pentes où la neige est dure je les troqué toujours pour mes crampons (et pas de crampons sans piolet, qui nous "assure" en cas de chute).

En tous cas ce tour est vraiment sublime donc si tu as l'occasion d'y aller je te le recommande fortement.
Tu peux aussi commencer du lac de Fabrege pour débuter directement sur un sentier et éviter la potentielle monotonie de la route qui mène au lac de Bious Artigues

Merci à tous pour vos compliments pour le récit. C'est toujours un plaisir pour moi de les écrire et tout autant de lire vos réactions <3

Dernière modification par Naxh (01-02-2020 14:09:43)

Manche · 01-02-2020 14:14:18

koreth a écrit :

#554558Hello,
Si ça t'intéresse, voici la mienne : https://lighterpack.com/r/441mqo

Merci koreth,
Est-ce que tu penses avoir porté certaines affaires "pour rien" compte tenu de la météo ?

gafyroots · 01-02-2020 14:29:55

Merci Naxh pour ces informations bien utiles Je me pose exactement cette question piolet 60 ou 68cm pour usage canne justement sur ce type de circuit (mais il y a les bâtons donc...)

Je suis débutant et je ne veux et ne vais pas faire justement d'exploit sur des pentes inclinées qui nécessitent un piolet plus maniable donc plus court. Comme tu le soulignes crampons piolet sont des éléments de sécurité et aussi de confort pour les crampons quand tu dois passer les zones croutées/glacées (je penses que des 10 pointes sont suffisants pour mon usage)

Je vais regarder pour Fabrège votre sortie me donnes vraiment envie de ne plus attendre la bonne neige mais de m'équiper pour partir prochainement. Petit HS Ha oui Un coin qui parait il bien sympa en hiver aussi (j'ai vu été) Refuge Bastan dans le Néouvielle mais accès délicat (par Aulon car route Artigusses fermé) il y a des zones exposées, bien surveiller les conditions. Enfin j'adore ces montagnes!

Stéphane_33 · 01-02-2020 17:49:57

Merci Naxh pour ton récit qui nous fait revivre ces bons moments passés ensemble ☺

Le forum de la randonnée légère ou ultra-légère !

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#1 28-01-2020 13:01:14

[Récit + liste] CSO - Tour de l'Ossau - 11/01/2020

CSO - Tour de l’Ossau

#2 28-01-2020 13:50:27

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#3 28-01-2020 15:53:29

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#4 28-01-2020 16:10:09

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#5 28-01-2020 20:34:12

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#6 28-01-2020 20:41:07

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#7 28-01-2020 20:56:28

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#8 28-01-2020 20:57:53

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#9 28-01-2020 23:29:46

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#10 28-01-2020 23:32:35

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#11 29-01-2020 00:33:05

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#12 29-01-2020 10:12:10

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#13 29-01-2020 11:22:07

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#14 29-01-2020 11:49:59

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#15 29-01-2020 12:08:43

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#16 31-01-2020 17:29:12

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#17 31-01-2020 18:55:54

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#18 31-01-2020 18:59:55

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#19 31-01-2020 19:35:32

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#20 01-02-2020 12:51:43

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#21 01-02-2020 13:14:22

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#22 01-02-2020 14:09:27

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#23 01-02-2020 14:14:18

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#24 01-02-2020 14:29:55

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#25 01-02-2020 17:49:57

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