Vous n'êtes pas identifié(e).
- Contributions : Récentes | Sans réponse
#1 03-03-2021 19:17:12
- Shanx
- Sanglier MUL
- Lieu : Probablement au boulot :(
- Inscription : 22-04-2012
- Site Web
[Récit + liste] Bikepacking en Provence
J'avais des congés à poser avant fin février sinon ils allaient disparaître dans les limbes de l'administration française. Avec plus de deux semaines de soldes j'avais de quoi faire de jolies choses, mais la météo en a décidé autrement : mon premier départ en vélo de route de Lyon se termina à Arcachon dans les premières rafales d'une tempête hivernale. Comme je venais de recevoir un nouveau VTT, je décidais de rentrer sagement attendre que Justine (le joli petit nom du gros coup de vent) aille voir ailleurs si j'y étais puis de repartir vers le sud à la recherche du soleil et de pistes sur lesquelles tester ma nouvelle monture. Voici donc un rapide retour de ce petit tour de Provence sur pistes DFCI.
Le vélo
Le nouveau venu est donc un Kona Unit X. Avec ses 14kg c'est un beau bébé, mais je cherchais quelque chose pouvant me permettre d'explorer les recoins d'Amérique du sud sans me poser trop de questions. Plus spécifiquement, les critères m'ayant fait pencher pour ce vélo étaient :
dégagement pour pneu de 29" x 3" : parfait pour les zones sableuses (nord de l'Argentine, Bolivie), défoncées (Équateur) ou simplement pour le confort sur les pistes en tôle ondulée
cadre acier sans suspension : je ne voulais pas de carbone pour le voyage, des vélos comme ça en alu n'existent pas et je ne suis pas assez riche pour le titane, donc acier par défaut. Vu la taille des pneus je ne pense pas que le confort prếté à l'acier soit notable.
œillets pour porte-bagage arrière : pas si courant sur les VTT
bon rapport qualité/prix : à 1500€ il est raisonnable, surtout comparé à une partie de la concurrence (Bombtrack Beyond ADV+ : 2300€ pour un poids équivalent). Je voulais un prix plus bas pour me garder un budget pour les évolutions possibles (double plateau ? fourche carbone ?)
Étant pile à la limite entre M et L d'après le site de Kona j'ai pris un M en me disant que la position légèrement plus relevée serait plus confortable en voyage. Je pense que L aurait été plus adapté, mais en changeant la potence et en prenant un tube de selle partant un peu vers l'arrière j'ai réussi à obtenir une position qui me semble convenable.
Le parcours
Avant de partir j'ai tracé une grande boucle au départ de Marseille utilisant les nombreuses pistes DFCI. L'avantage du départ en février était de m'assurer qu'aucune zone n'était fermée pour risque incendie ainsi qu'une température correcte, ce qui m'a été bien utile vu le peu d'eau disponible. Un certain nombre de pistes étaient indiquées comme étant "privée et non ouverte à la circulation", mais j'y croisais aussi quelques VTTistes (souvent aidés par un moteur) donc je ne sais pas trop ce qu'il en est. Malheureusement ça fait que je ne peux pas forcément conseiller de suivre le même itinéraire que moi…
Jour 1 : 45km et 1650m de D+
Le départ de Marseille me permis de commencer par les calanques. Le coin est loin d'être plat, surtout que je avec mon détour par le mont Puget, et déjà je découvre la réalité du VTT : c'est lent ! Je tablais sur une centaine de kilomètres par jour avec l'idée que ça me ferait des journées plutôt tranquille, mais rapidement je réalise que c'est déjà ambitieux. Même la descente vers Cassis se fait relativement lentement, ce qui ne me permet pas vraiment d'augmenter ma moyenne.
La sortie de Cassis se fait sur une petite route, et heureusement : 2,3km à plus de 12% avec des passages à 20%, ça casse. Je retrouve les pistes et le vent une fois sur les crêtes et je commence à m'interroger sur où dormir lorsque je croise le cabanon des gardes : il est ouvert et sera parfait pour la nuit. Il n'est que 17h, mais le dénivelé intense et le départ de Lyon de bonne heure m'ont fatigué et je ne demande pas mon reste. Je n'ai roulé qu'à 13km/h de moyenne...
Vue sur la Sainte-Victoire à la sortie de Marseille
Arrivée sur les crêtes après Cassis
Jour 2 : 95km et 1700m de D+
La nuit fut plus compliquée que ce que j'espérais et mon départ plus tardif que prévu. Heureusement j'arrive rapidement sur une descente rapide... au milieu de laquelle je m'arrête discuter 30 minutes avec un VTTiste qui me fait signe. Il fait quelques voyage à VTT, mais en groupe avec nuits à l'hôtel : il est jaloux de la simplicité qu'offre le bikepacking, surtout lorsque je lui explique que j'ai improvisé mon petit tour juste quelques jours à l'avance.
La journée est relativement plate et j'avance pas trop mal (toute proportion gardée) jusqu'à ce que la petite piste que je suis disparaisse au pied d'une imposante clôture qui ferme tout un vallon. Je contourne donc la zone via un singletrack pas bien large où des plantes diverses et variées me cessent de me caresser. Franchement, le vélo de route c'est plus simple ! À Signe je fais une énorme pause déjeuner + lecture et je repars requinqué mais encore plus en retard sur le planning que je n'ai pas. Montée, descente et je traverse la plaine du Var. En face se dresse le massif des Maures, dans lequel je pars tournicoter. Les pistes y sont particulièrement roulantes, c'est vraiment l'endroit idéal pour faire du gravel. Au moins mes pneus de 2.6" sont tout confort... Je bivouaque à proximité d'une des nombreuses citernes qui jalonne les pistes. Il fait frais et j'ai les pieds froids, mais heureusement j'ai mon arme fatale : des chaufferettes ! Ce n'est pas très léger ni très écolo mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé de ne pas attendre 5 ou 6h que mes pieds daignent se réchauffer. Grâce à elles je passe une nuit correcte malgré les températures légèrement négatives.
La piste qui se termine en cul-de-sac
Les pistes dans les Maures sont souvent roulantes, mais celle-là l'est particulièrement
Jour 3 : 91km et 2400m de D+
Le programme du jour est assez simple : parcourir les différentes lignes de crêtes du massif des Maures. Seules la plus proche de la mer va échapper à mes zigzags incessants qui me font sauter de crêtes en crêtes. L'avantage, c'est que je visite le massif de fond en comble ; le désavantage, c'est que ça implique pas mal de dénivelé, et les pentes ne sont pas toujours douces. Mais ça en vaut bien la peine : le coin est calme, et selon le côté où je me trouve, je vois soit les préalpes enneigées, soit la mer méditerranée. Je passe la journée à naviguer dans la forêt au gré des pistes, quel plaisir.
Dans l'après-midi j'atteins la Chartreuse de Verne et son imposant mur d'enceinte. Je profite de l'ouverture du magasin de souvenir pour enfin me recharger en eau et je repars dans la dernière grosse descente de la journée. La remontée en face se fait en deux partie avec quelques passages un peu raides pour mes jambes fatigués, mais enfin je débouche sur le haut de la crête. La nuit tombe et le vent se lève donc je me dépêche de trouver un endroit pour bivouaquer : ce sera dans une petite forêt qui coiffe la crête, là où les sangliers ont défoncé la terre. J'espère qu'il ne se vexeront pas de ma présence dans ce qui semble être leur garde-manger...
Jour 4 : 66km et 1200m de D+
Durant la nuit quelques sangliers sont venus grommeler autour de moi, mais j'étais assez fatigué pour ne pas trop leur en tenir rigueur et me rendormir rapidement. Il y a aussi eu de brefs passages pluvieux, et une fois le matin venu tout est humide : je suis dans un nuage. Heureusement le (relatif) mauvais temps arrive aussi avec une hausse sensible des températures, et il fait bien plus chaud maintenant que la veille au soir.
Cette journée est bien moins intéressante que les précédentes. Je me rapproche de Fréjus et les pistes offrent moins de vues, surtout que le temps est maussade. Pour ne rien arrangé, je crève... Il faudra vraiment que je passe en tubeless, en attendant je pose une rustine et repars après avoir gonflé le pneu (cette étape est importante, cf. la suite). Cette pause forcée me fais aussi me décider pour une nuit à l'hôtel à Fréjus. Je me la justifie en me disant qu'après la ville je serait dans le massif de l'Esterel où le bivouac est interdit, mais si je suis honnête j'ai simplement envie d'une bonne nuit dans un lit avec une douche.
À quelques kilomètres de l'arrivée, nouvelle crevaison... J'avais gonflé le pneu, mais malheureusement pas assez et la tout en bas de la dernière descente je sens la roue taper dans une rigole d'évacuation d'eau : pincement de chambre à air. Heureusement le trou est assez petit pour une rustine, mais décidément je n'ai plus qu'une hâte c'est d'arriver.
J'ai sélectionné l'hôtel le moins cher, un B&B sans âme dans la zone industriel. Heureusement, il est à proximité immédiate d'un D4 où je refais mon stock de chaufferettes. J'en profite pour acheter un cuissard de course à pied : pour une raison inconnue mon caleçon, après des milliers de kilomètres de bons et loyaux services, remonte le long de mes cuisses et vient me cisailler la peau, donc maintenant que j'ai une selle évidée je me dis qu'un cuissard peut fonctionner malgré la couture placée sous le périnée. Je profite aussi du supermarché pour faire les réserves et, enfin, je m'effondre dans le lit.
Jour 5 : 90km et 2100m de D+
La traversée de Fréjus/Saint Raphael me sert d'échauffement avant l'arrivée dans le massif de l’Estérel. Lorsque j'avais planifié mon trajet j'avais juste cherché à passer par le plus de massifs possibles sans trop me renseigner sur les spécificités de chacun et donc je ne savais pas trop à quoi m'attendre : et bien l’Estérel est un superbe massif. Il est certes très forestier, mais il y a de nombreuses falaises de roches rouges qui lui donnent un charme certain. Du fait de sa proximité avec de nombreuses villes, il est aussi plus populaire que les Maures et je croise beaucoup de monde, notamment beaucoup de VTT électriques. Je croise aussi un gars en gravel avec des pneus d'environ 40mm, mais il fait vite demi-tour.
Trop rapidement je quitte le massif. Ma trace me faisait suivre des pistes pour remonter en face, mais il s'avère qu'elles traversent un grand domaine privé donc je dois improviser un petit détour de plusieurs kilomètres. Ça me fait passer par une piste défoncée et raide qui pique les jambes. Je ne sais pas pourquoi, mais malgré les vrombissements lointain de l'autoroute j'ai l'impression d'être au milieu de nulle part. Par contre je ne me sens pas au mieux de ma forme, mais c'est surtout mental. Heureusement, je crois un camion-snack au bord de la seule route que je croise et j'y prends un sandwich américain qui me remet à bloc.
Je suis le bord du lac de Saint Cassien pendant une dizaine de kilomètres avant de remonter sur les hauteurs de ce qui est officiellement aussi le massif de l'Estérel, même si c'est assez différent de là où j'étais ce matin. Puis je redescends. Puis je remonte. Décidément, je ne me suis pas fait de cadeau en préparant ma trace ! Je continue sur la crête jusqu'à quelques minutes avant le coucher de soleil, lorsque je croise une cabane de chasse. Elle sera parfaite pour la nuit, j'espère juste que le lendemain matin n'est pas jour de chasse.
Jour 6 : 99km et 2200m de D+
Personne n'est venu me déranger et je me prépare à mon rythme. Le ciel s'est couvert dans la nuit, tout est gris et, une fois que je suis descendu au fond du vallon, humide. Bref, la journée ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices. D'autant que, contrairement aux jours précédents, aujourd'hui je ne traverse pas un massif spécifique mais plutôt je passe de villages en villages. C'est une étape de liaison vers le Lubéron (que je n'aurais de toute façon pas le temps d'atteindre) qui ne me laisse pas un souvenir impérissable.
Malgré tout j'avance (ce sera ma journée la plus longue) et je campe dans les bois pas très loin de Barjols (je me devais de citer ce nom qui m'a fait tant sourire, je ne sais pas pourquoi).
Jour 7 : 50km et 520m de D+
Dernier jour. Ce n'était pas forcément prévu, mais je n'ai pas assez de temps pour faire tout ce que j'avais prévu et plutôt que d'un peu raccourcir je préfère rentrer un peu plus tôt pour avoir le temps de faire autre chose avant le retour au boulot. Mais en attendant j'ai une dernière bosse à passer, et elle ne fait pas semblant. De l'autre côté c'est gras et pas drôle (vraiment, la route c'est bien aussi) et lorsque je croise une route je décide assez rapidement de jouer la facilité pour pouvoir prendre le train plus tôt. J'arrive à Manosque juste à temps après 10km à fond pour ne pas le rater.
Matériel
La liste sur Lighterpack. Il manque une partie des poids, mais je n'ai pas de balance sous la main. De toute façon j'ai fait avec ce que j'avais en sélectionnant les objets en fonction de leur utilité plutôt que leur poids. Je suis plus intéressé par le minimalisme (le moins d'objets possibles) que par la légèreté (qui de toute façon vient avec).
Pour le portage j'avais deux sacoches principales et quelques petites sacoches :
sacoche de cintre Apidura 11l (je crois) : contenant tout ce qu'il fallait pour dormir (duvet, doudoune, matelas, pyjama) et non ouverte la journée
sacoche de selle Revelate Designs - Terrapin System 14 litres : tente, nourriture, électronique, kit de réparation. Elle n'était pas souvent rempli au max.
Apidura Accessory Pocket (à fixer sur la sacoche de cintre) : gants, lunettes, liseuse, cuillère, à manger
sacoche top tube Rockbros : APN, masque, quelques barres céréales
StemBag Choike : imper, coupe-vent, buff, bonnet, crème solaire
Les arceaux et sardines était fixés au top tube. Ma veste était soit sur moi, soit fixée aux élastiques de la sacoche de selle. J'avais deux bidons de 900ml, il n'aurait pas fallut moins et probablement plus s'il avait fait plus chaud (ou peut-être un système de filtration d'eau).
Comme c'est du bikepacking hivernal (même si j'ai eu des conditions relativement clémentes), j'ai emmené un certains nombres d'objets dont je peux me passer d'habitude. Parmi les choses notables :
tente : uniquement la toile extérieur + footprint : en attendant d'avoir un abri plus léger qui me convienne en bikepacking, la tente est une solution tout confort qui permet de m'abriter correctement et de couper une partie des courants d'air. À terme j'aimerais avoir une solution plus légère, mais comme en été je pars sans abri ce serait un investissement qui ne me servirait pas forcément tant que ça (sauf si je trouve un abri que je peux utiliser en voyage)
doudoune, grosses chaussettes, bonnet : de quoi dormir au chaud malgré mon quilt Cumulus 350 bien fatigué. Je mettais le bonnet sous le casque les jours les plus froids (surtout lors de mon premier trajet sur route, qui était plus plat et plus frais)
chaufferettes : comme j'expliquais dans le récit, elles ont sauvé mes nuits en me permettant de réchauffer mes pieds.
couvre-orteils : censés apporter un gain de chaleur dans les pieds pendant la journée, je ne suis pas convaincu.
Conclusion
Le vélo : Kona Unit X
J'ai beaucoup aimé le vélo. Malgré son poids je l'ai trouvé facile à manœuvrer et grâce aux gros pneus j'ai franchis des choses dont je ne me serait jamais senti capable (j'imagine qu'un vrai VTTiste n'aurait même pas remarqué qu'il y avait quelque chose, mais je n'ai absolument aucune expérience en VTT). Bien sûr il était aussi très confortable, mais entre le cadre acier et les gros pneus c'était attendu.
Au niveau des choses à changer, la priorité serait finalement le cintre : j'aimerais plus de backsweep tout en évitant de me relever encore plus, donc il en faudrait un en zigzag ("S" avec une boucle en plus, je ne sais pas si c'est très clair). Changer la fourche pour une carbone serait une bonne manière de gagner du poids, mais ça coûte cher et je ne suis pas sûr que j'y gagnerais tant que ça. Enfin, le développement mini était très bien mais le max était parfois un peu court. Dans des massifs où les descentes peuvent prendre la forme de long faux plats interminables (coucou les Andes) ça pourrait être utile d'avoir mieux que 32 x 11. Passer au double plateau serait une solution...
Les pneus était d'ailleurs probablement trop gros pour ce trajet mais j'ai gardé ceux livrés avec. Je vais les changer pour du plus roulant (et tubeless !) pour mes prochains projets.
La pratique VTT
J'ai des sentiments ambivalents pour le VTT. C'est sympa d'être au calme et de visiter les moindres recoins d'un massif, mais la vitesse est frustrante. En France où il y a un dense réseau de routes secondaires qui permet d'aller presque aux même endroits je pense que je préfère le vélo de route, qui permet d'aller plus vite, plus loin. J'imagine que ça dépend beaucoup des personnes : je ne suis pas attiré par la technicité des chemins, mais j'apprécie de rouler sans réfléchir et sans être sans cesse impacté par le terrain.
Les pistes que j'ai empruntées étaient globalement roulantes et une bonne partie du parcours aurait pu être faite en gravel (même si, sur plusieurs jours, ça pourrait être un peu fatiguant). Il y a eu quelques passages un peu plus VTT mais aucun poussage. Beaucoup de dénivelé et régulièrement de bons petits coups de cul (les premiers jours j'ai dépassé les 20% relativement souvent). Est-ce que c'est pour ça que j'ai plafonné à 13km/h de moyenne ? Ça me semble particulièrement bas.
Dernière modification par Shanx (08-03-2021 10:18:09)
← Mon blog : traversées à pied des Alpes, de l'Islande, de la Corse, des États-Unis - Japon en vélo
Mon trombi
"Heureusement qu'il y a RL pour m'éviter les genoux qui craquent et le dos en compote" - C. Norris
"La liberté est fille des forêts. C'est là qu'elle est née, c'est là qu'elle revient se cacher, quand ça va mal." - Romain Gary
Hors ligne
#2 03-03-2021 21:58:38
- Tib
- Membre
- Lieu : Houston ? on a un problème !
- Inscription : 02-10-2020
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
Superbes photos et super récit plein d'humilité et de lucidité, merci pour ce compte-rendu très qualitatif !
Sur le VTT, personnellement la vitesse m'importe peu, c'est le côté nature qui m'attire. La route, je n'apprécie pas car j'ai très vite le sentiment d'insécurité émanant de la présence de voitures... après, évidemment quand tu es habitué à des sorties route avec des moyennes de route, les premières sorties VTT doivent saper le moral (personnellement je n'ai jamais roulé sur route donc je n'ai jamais connu ce souci).
Le Unit semble être un super vélo. Pour la fourche, à ta place je ne monterai pas de fourche carbone : elle va te coûter une fortune et je pense que le gain de poids sera totalement insensible au pédalage.
Bike lives matter.
Hors ligne
#3 03-03-2021 21:59:39
- moby59
- à l'école des MUL
- Inscription : 08-06-2006
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
Super retour et jolies photos (le vélo à contre jour dans le soleil )
Hors ligne
#4 03-03-2021 23:21:19
- poneyworld
- Invité
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
Ah tu as bien raison de profiter des calanques avant que cela soit interdit a vélo!
La lumière est sublime comme toujours dans ce coin. Tu as eu un temps génial on dirait. Au passage, la peinture du kona est top.
Je pars bientot direction marseille et c'est de la flotte de prévue là .
Concernant ta vitesse, elle est dans la normale en VTT. En revanche les DFCI sont ennuyeuses car elles sont monotones, peut-etre est-ce la cause de ton secptiscisme ?
J'ai fais la constatation personelle de rouler souvent plus fort en chemins que sur pistes ou route, car l'adrénaline, les changements de rythmes, la technicité.. apportent de la motivation!
Pour le vélo : pas besoin de changer de pneus pour passer au tubeless, juste du scotch jaune (rim tape), des valves et du préventif. Ca te coutera moins cher. Mais si ça marche vraiment pas, oui change les pneus pour des tubeless ready. En virant les déflecteurs (2x30g ?) et les chambres butyl (2x200g?) tu auras des roues plus dynamiques, moins usantes en relances, et c'est assez sensible !
Pour le cintre, Ritchey propose des Tom bar à 10° de backsweep sans rise, qui ont très bonne presse, dispo aussi en WCS (alu light) ou superlogic (carbone).
Des bar-end courtes positionnées entre le frein et la poignées apportent aussi beaucoup de confort sur le roulant, en offrant une position proche des "cocottes". (tu peux recouper des vieilles cornes longues en alu pour tester, généralement on en a tous dans le garage qui trainent).
Je ne vois pas trop la forme de S dont tu parles Le h-bar à l'americaine ?
Les cintres ritcheys dont je parle ont cette forme eux :
https://www.gyro.fr/A-5651-guidon-plat- … g-660.aspx
#5 04-03-2021 00:12:28
- Compte anonymisé
- Invité
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
#602719
Je ne vois pas trop la forme de S dont tu parles Le h-bar à l'americaine ?Des bar-end courtes positionnées entre le frein et la poignées apportent aussi beaucoup de confort sur le roulant, en offrant une position proche des "cocottes". (tu peux recouper des vieilles cornes longues en alu pour tester, généralement on en a tous dans le garage qui trainent).
je pense qu'il parle des cintres qui ont un déport vers l'avant, ce qui permet d'avoir un bon backsweep sans que cela ne fasse reculer le poste de pilotage vers l'arrière dû au recul que fait l'angle d'un backsweep prononcé.
Mais c'est peut être cela que tu nommes le h-bar à l'americaine.
Sinon pour le roulant, j'utilise parfois ces mini-cornes en carbone (17gr, et 10 balles sur Alie), ça permet de varier la position en mettant les mains à plat, pouces calés, et sans s'allourdir (ni allourdir visuellement le cintre)
>>>>>>>>>>>> Page produit ali*xpress
(attention au couple de serrage, les têtes BTR foirent facilement)
Dernière modification par labougeotte (04-03-2021 00:24:51)
#6 04-03-2021 02:23:31
- poneyworld
- Invité
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
J'ai pas essayé mais ça me semble un peu court et fin pour la manière dont je les utilise, je parle plutot des positions sur les spirgrips ou les sqlab. J'utilise de classiques woodman chupa en carbone mais oui c'est plus lourd, 82g la paire.
#7 04-03-2021 05:35:36
- DDN17
- Bikepacker
- Lieu : Rochefort
- Inscription : 08-09-2018
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
Merci Shanx pour ce super retour, les photos et le partage. En plus c'est le coin de mon enfance, c'était la joie pour moi de parcourir ces chemins.
Au passage, ton récit montre à quel point les sorties "normales" que poste Lael Wilcox sur Strava sont incroyables
Pour ton souci de développement maxi, si j'ai bien lu le Kona Unit X est équipé en Sram SX donc avec une roue libre XD ? Dans ce cas, e-thirteen fait des cassettes 9-46 et 9-50, Gabaruk des 10-52 qui devraient résoudre moyennant grosses finances ton problème.
Ce que tu dis du VTT, c'est une grande partie des raisons qui me font randonner en gravel : je vais plus loin parce que je vais plus vite, ce que je sacrifie en franchissement et en polyvalence je le gagne en plaisir de rouler. Les posts ci-dessus montrent bien à quel point c'est affaire de goût personnel - je n'aime pas trop la longue distance sur route par exemple.
Edit : dans mon expérience, les couvre orteils c'est un truc de demi saison pour la route, ce dont ça protège le mieux c'est du vent.
Dernière modification par DDN17 (04-03-2021 06:34:55)
"il y a deux catégories de randonneurs à vélo : ceux qui voyagent à vélo pour voyager, et ceux qui voyagent à vélo pour faire du vélo" (je fais partie de la deuxième catégorie)
Liste gravel : https://lighterpack.com/r/6dzk1h
Liste route : https://lighterpack.com/r/str5f2
Hors ligne
#8 04-03-2021 09:16:45
- Compte anonymisé
- Invité
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
Le "problème" des chemins que tu as emprunté Shanx, c'est que ce sont des pistes,
c'est un peu batard car ce n'est plus de la route, sans être encore vraiment du VTT, tu y as donc les inconvénients du Vtt et de la route, sans avoir les avantages et le plaisir ni de l'un ni de l'autre.
d'où probablement ton sentiment mitigé
Dernière modification par labougeotte (04-03-2021 09:19:17)
#9 04-03-2021 10:34:05
- Tib
- Membre
- Lieu : Houston ? on a un problème !
- Inscription : 02-10-2020
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
Sur le Kona Unit, l'espace entre le tube de selle et le pneu arrière semble très réduit : tu confirmes ou c'est juste une impression visuelle ? pas de souci lors de passages boueux ?
Je viens d'aller voir, je trouve que ce vélo présente un excellent rapport qualité / prix. Je le regarde avec beaucoup d'intérêt d'ailleurs !
Bike lives matter.
Hors ligne
#10 04-03-2021 10:54:01
- Shanx
- Sanglier MUL
- Lieu : Probablement au boulot :(
- Inscription : 22-04-2012
- Site Web
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
J'avais oublié de mettre le parcours.
Ma trace effective est dispo sur visugpx (attention à ceux qui voudraient s'en inspirer, je ne suis pas sûr que toutes les pistes que j'ai empruntées étaient réellement ouvertes à la circulation).
Ça donne 536km / 11000D+.
Dernière modification par Shanx (04-03-2021 10:54:15)
← Mon blog : traversées à pied des Alpes, de l'Islande, de la Corse, des États-Unis - Japon en vélo
Mon trombi
"Heureusement qu'il y a RL pour m'éviter les genoux qui craquent et le dos en compote" - C. Norris
"La liberté est fille des forêts. C'est là qu'elle est née, c'est là qu'elle revient se cacher, quand ça va mal." - Romain Gary
Hors ligne
#11 04-03-2021 11:13:34
- Shanx
- Sanglier MUL
- Lieu : Probablement au boulot :(
- Inscription : 22-04-2012
- Site Web
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
Merci à tous pour vos messages
Quelques réponses...
#602719Concernant ta vitesse, elle est dans la normale en VTT. En revanche les DFCI sont ennuyeuses car elles sont monotones, peut-etre est-ce la cause de ton secptiscisme ?
J'ai fais la constatation personelle de rouler souvent plus fort en chemins que sur pistes ou route, car l'adrénaline, les changements de rythmes, la technicité.. apportent de la motivation!
#602740Le "problème" des chemins que tu as emprunté Shanx, c'est que ce sont des pistes,
c'est un peu batard car ce n'est plus de la route, sans être encore vraiment du VTT, tu y as donc les inconvénients du Vtt et de la route, sans avoir les avantages et le plaisir ni de l'un ni de l'autre.
d'où probablement ton sentiment mitigé
Oui, vous avez peut-être raison. Comme je n'avais jamais fait de VTT je voulais une première sortie facile, qui se rapprochait de ma pratique sur route. D'ailleurs, sur route j'ai pas vraiment de problème avec la monotonie (j'adore les voies vertes le long des canaux par exemple). Tant que je suis tranquille pour être dans mes pensées ça me va.
#602719Pour le vélo : pas besoin de changer de pneus pour passer au tubeless, juste du scotch jaune (rim tape), des valves et du préventif. Ca te coutera moins cher. Mais si ça marche vraiment pas, oui change les pneus pour des tubeless ready. En virant les déflecteurs (2x30g ?) et les chambres butyl (2x200g?) tu auras des roues plus dynamiques, moins usantes en relances, et c'est assez sensible !
Je sais que mes roues / pneus sont tubeless ready, je parlais de changer les pneus car 2.6" c'est un peu gros et pas assez roulant pour mes prochains projets. Je pense prendre des Vittoria Mezcal (2.10" à l'avant et 2.10" ou 2.25" à l'arrière).
#602719Des bar-end courtes positionnées entre le frein et la poignées apportent aussi beaucoup de confort sur le roulant, en offrant une position proche des "cocottes". (tu peux recouper des vieilles cornes longues en alu pour tester, généralement on en a tous dans le garage qui trainent).
J'avais des grips SQlab que mes mains n'ont pas quitté.
poneyworld a écrit :#602719
Je ne vois pas trop la forme de S dont tu parles Le h-bar à l'americaine ?Des bar-end courtes positionnées entre le frein et la poignées apportent aussi beaucoup de confort sur le roulant, en offrant une position proche des "cocottes". (tu peux recouper des vieilles cornes longues en alu pour tester, généralement on en a tous dans le garage qui trainent).
je pense qu'il parle des cintres qui ont un déport vers l'avant, ce qui permet d'avoir un bon backsweep sans que cela ne fasse reculer le poste de pilotage vers l'arrière dû au recul que fait l'angle d'un backsweep prononcé.
C'est exactement ça. Pour avoir une position qui me convenait j'ai dû prendre une potence légèrement plus grande, donc si je prends un cintre avec un backsweep plus prononcé je vais revenir en arrière.
@waldanger : tu as des références ?
EDIT : une très rapide recherche montre par exemple ce modèle de chez SQlab.
#602737Au passage, ton récit montre à quel point les sorties "normales" que poste Lael Wilcox sur Strava sont incroyables
Oui, et le problème c'est que je ne me compare qu'à ces cyclistes. Je ne suis (du verbe suivre) que des gens tels que Lael, James Hayden ou Sofiane Sehili, donc ça me fait me poser beaucoup de questions sur mon niveau, surtout que je veux faire le même genre d'épreuves qu'eux. C'est pour ça que j'avais demandé le Strava de Tib (qu'il n'a pas ), afin de pouvoir me comparer à quelqu'un de normal.
Pour ton souci de développement maxi, si j'ai bien lu le Kona Unit X est équipé en Sram SX donc avec une roue libre XD ? Dans ce cas, e-thirteen fait des cassettes 9-46 et 9-50, Gabaruk des 10-52 qui devraient résoudre moyennant grosses finances ton problème.
C'est une solution, mais à 240€ le "consommable" ça fait cher les quelques km/h gagné Et se pose aussi la question de la disponibilité de ce genre de pièce une fois ailleurs qu'en Europe...
Ce que tu dis du VTT, c'est une grande partie des raisons qui me font randonner en gravel : je vais plus loin parce que je vais plus vite, ce que je sacrifie en franchissement et en polyvalence je le gagne en plaisir de rouler. Les posts ci-dessus montrent bien à quel point c'est affaire de goût personnel - je n'aime pas trop la longue distance sur route par exemple.
Si j'étais riche j'aurais un gravel, mais autour de chez moi (Lyon) j'ai l'impression qu'on passe très vite de la route au VTT sans avoir un réel réseau de pistes gravel donc ça n'en vaut pas vraiment la peine.
Edit : dans mon expérience, les couvre orteils c'est un truc de demi saison pour la route, ce dont ça protège le mieux c'est du vent.
J'ai aussi testé sur route... Mais je commence à penser que mes cales sont peut-être mal réglé, j'ai froid (ou une perte de sensibilité) très rapidement, même sur le home trainer chez moi
#602746Sur le Kona Unit, l'espace entre le tube de selle et le pneu arrière semble très réduit : tu confirmes ou c'est juste une impression visuelle ? pas de souci lors de passages boueux ?
Je viens d'aller voir, je trouve que ce vélo présente un excellent rapport qualité / prix. Je le regarde avec beaucoup d'intérêt d'ailleurs !
De toutes mes recherches, ce vélo était vraiment celui qui en donnait le plus pour son argent par rapport à ma pratique. Il a d'ailleurs été plébiscité par les gens de chez bikepacking.com.
Tu as raison, il n'y a pas beaucoup d'espace pour le pneu arrière. Comme j'avais des pneus de 2.6" alors qu'il a un dégagement pour 3" ça ne m'a pas posé de problème, mais je m'étais justement interrogé sur ce qu'il en aurait été si j'avais eu des pneus plus gros.
Dernière modification par Shanx (04-03-2021 11:16:04)
← Mon blog : traversées à pied des Alpes, de l'Islande, de la Corse, des États-Unis - Japon en vélo
Mon trombi
"Heureusement qu'il y a RL pour m'éviter les genoux qui craquent et le dos en compote" - C. Norris
"La liberté est fille des forêts. C'est là qu'elle est née, c'est là qu'elle revient se cacher, quand ça va mal." - Romain Gary
Hors ligne
#12 04-03-2021 11:23:14
- Tib
- Membre
- Lieu : Houston ? on a un problème !
- Inscription : 02-10-2020
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
#602754Tu as raison, il n'y a pas beaucoup d'espace pour le pneu arrière. Comme j'avais des pneus de 2.6" alors qu'il a un dégagement pour 3" ça ne m'a pas posé de problème, mais je m'étais justement interrogé sur ce qu'il en aurait été si j'avais eu des pneus plus gros.
Juste pour la blague, photo du vélo de mon binôme Cape Epic prise la veille du départ du GravelMan Flanders (c'est un cadre gravel Leon) :
Sur le suivi Strava, je n'ai pas de compte justement car j'ai une psychologie "fragile" qui m'empêche d'être là-dessus sans aller me comparer aux autres, me rabaisser et me sentir "pas capable" car ils roulent beaucoup plus et plus vite que moi (j'ai un boulot qui m'empêche de rouler la semaine, donc proportionnellement aux autres je m'entraîne très peu dans les faits). Donc j'évite justement de regarder les stats des autres essentiellement pour cette raison très personnelle. Dans l'absolu, je pense qu'on a le même niveau, tu as en plus l'expérience du long à vélo et du bivouac sauvage, donc vu de ma fenêtre je ne suis pas du tout inquiet pour tes prochaines aventures bikepacking.
Bike lives matter.
Hors ligne
#13 04-03-2021 11:50:38
- Shanx
- Sanglier MUL
- Lieu : Probablement au boulot :(
- Inscription : 22-04-2012
- Site Web
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
#602755Sur le suivi Strava, je n'ai pas de compte justement car j'ai une psychologie "fragile" qui m'empêche d'être là-dessus sans aller me comparer aux autres, me rabaisser et me sentir "pas capable" car ils roulent beaucoup plus et plus vite que moi (j'ai un boulot qui m'empêche de rouler la semaine, donc proportionnellement aux autres je m'entraîne très peu dans les faits). Donc j'évite justement de regarder les stats des autres essentiellement pour cette raison très personnelle. Dans l'absolu, je pense qu'on a le même niveau, tu as en plus l'expérience du long à vélo et du bivouac sauvage, donc vu de ma fenêtre je ne suis pas du tout inquiet pour tes prochaines aventures bikepacking.
Moi c'est l'inverse, j'ai besoin de me comparer aux autres pour progresser. Comme dans mon entourage je suis le meilleur cycliste (et de loin, mais en même temps mes potes ne sont pas particulièrement sportifs ), si je n'avais pas internet pour regarder ce qui se fait j'aurais tendance à me reposer sur mes lauriers.
C'est d'ailleurs la même chose pour la rando : le forum m'a permis de me rendre compte de ce qui était possible, tant en terme de distance que de vitesse. Lorsque je me suis inscrit, ma seule expérience était un chemin de St Jacques en gîte. Lire tant de retours différents m'a permis de réaliser que je pouvais probablement faire mieux* ; si j'étais resté dans ma bulle j'aurais probablement progressé beaucoup plus lentement.
* "mieux" : bien sûr, tout est relatif
← Mon blog : traversées à pied des Alpes, de l'Islande, de la Corse, des États-Unis - Japon en vélo
Mon trombi
"Heureusement qu'il y a RL pour m'éviter les genoux qui craquent et le dos en compote" - C. Norris
"La liberté est fille des forêts. C'est là qu'elle est née, c'est là qu'elle revient se cacher, quand ça va mal." - Romain Gary
Hors ligne
#14 04-03-2021 11:58:36
- Tib
- Membre
- Lieu : Houston ? on a un problème !
- Inscription : 02-10-2020
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
Ah OK, je comprends. Pour ma part, quasiment à chaque fois que je roule en groupe, les autres sont meilleurs que moi, donc je connais ma marge de progression ! et j'essaie simplement de les suivre.
Bike lives matter.
Hors ligne
#15 04-03-2021 12:39:55
- Boucles&Détours
- Membre
- Inscription : 23-07-2020
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
#602759J'ai aussi testé sur route... Mais je commence à penser que mes cales sont peut-être mal réglé, j'ai froid (ou une perte de sensibilité) très rapidement, même sur le home trainer chez moi big_smile
J'ai le même souci que toi.
De mon expérience:
- le froid empire les choses, en hiver j'apprécie beaucoup mais couvre chaussure étanche et chaude
- en fonction de la chaussure cela apparaît plus ou moins vite pour moi et plus ou moins violemment
- La position sur la pédale joue beaucoup, je suis passé de pédale plate, a pédalé plate avec "cale-pied" et pas le même ressenti d'engourdissement. Pareil en pédale auto la position de la cale à une influence
Si jamais quelqu'un a une recette magique pour éviter/limiter ce phénomène je suis preneur. À part gigoter les orteils et m'arrêter pour marcher ou sautiller quand c'est trop fort je n'ai rien trouvé de concluant
Hors ligne
#16 04-03-2021 14:10:56
- DDN17
- Bikepacker
- Lieu : Rochefort
- Inscription : 08-09-2018
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
#602766Si jamais quelqu'un a une recette magique pour éviter/limiter ce phénomène je suis preneur. À part gigoter les orteils et m'arrêter pour marcher ou sautiller quand c'est trop fort je n'ai rien trouvé de concluant
Moi aussi je veux bien la recette magique. Ce que j'ai découvert à mes dépens : quand il fait froid, je mets des grosses chaussettes et mes pieds sont serrés dans les chaussures, ce qui aggrave la sensation de froid. Deserrer les chaussures, mettre des surchaussures et des chaussettes fines est beaucoup plus efficace sur route. Et en gravel / VTT je mets des chaussures d'hiver du même genre que celles de Tib qui a Northwave Arctic si je me souviens bien. Et j'oublie de les serrer
"il y a deux catégories de randonneurs à vélo : ceux qui voyagent à vélo pour voyager, et ceux qui voyagent à vélo pour faire du vélo" (je fais partie de la deuxième catégorie)
Liste gravel : https://lighterpack.com/r/6dzk1h
Liste route : https://lighterpack.com/r/str5f2
Hors ligne
#17 04-03-2021 14:14:21
- Compte anonymisé
- Invité
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
C'est exactement ça. Pour avoir une position qui me convenait j'ai dû prendre une potence légèrement plus grande, donc si je prends un cintre avec un backsweep plus prononcé je vais revenir en arrière.
@waldanger : tu as des références ?
je ne me souviens plus. mais de ce que j'ai vu passer comme modèles, de tête c'était pas franchement léger.
Dernière modification par labougeotte (04-03-2021 14:15:06)
#18 04-03-2021 15:06:40
- Tib
- Membre
- Lieu : Houston ? on a un problème !
- Inscription : 02-10-2020
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
L'hiver j'ai des chaussures Northwave Arctic GTX, je prends une pointure de plus que mes chaussures été. Avec des chaussettes merinos, alors que je suis très sensible au froid au niveau des pieds je n'ai jamais eu froid.
Dernière modification par Tib (04-03-2021 15:29:38)
Bike lives matter.
Hors ligne
#19 04-03-2021 19:34:55
- Bilbox
- Membre
- Inscription : 17-04-2013
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
Sympa ce CR!
Il me semble que justement chez SQ Labs tu as des cinbtres avec un bon retour (16°) et dessin en S.
Pour moi si tu aimes progresser par la compétition (pas mon truc) il faut regarder des traces locales; les différences de niveau vont en s'agrandissant; entre un bon amateur routier catégorie 3 et un catégorie 2 il y a un écart, encore plus grand entre 2 et 1, encore plus entre 1 et pro, encore plus entre pro et compétiteur international, encore plus entre les derniers et premiers du tour de France... donc les gens que tu vois gagner le tour sont des monstres, presque des anomalies
Sofiane Sehili s'entraîne de par son métier, et a une très grande résistance au sommeil, en plus d'un physique de base.
Hors ligne
#20 04-03-2021 19:38:22
- Tib
- Membre
- Lieu : Houston ? on a un problème !
- Inscription : 02-10-2020
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
#602828Sofiane Sehili s'entraîne de par son métier, et a une très grande résistance au sommeil, en plus d'un physique de base.
Oui, j'avais analysé la FD de Sofiane, il ne roule pas "si vite" que ça, par contre il dort seulement une nuit sur trois...
Bike lives matter.
Hors ligne
#21 04-03-2021 19:46:21
- Bilbox
- Membre
- Inscription : 17-04-2013
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
Il l'explique dans un entretien, la plupart des ex-pros routiers ne font pas de résultats enn ultra endurance car ils ont l'habitude d'envoyer sur 4h; au contraire les courses d'endurance se gagnent très peu sur la puissance et largement sur le fait de ne jamais s'arrêter, d'où ces petites nuits. Cela étant de ce qu'il décrit c'est assez destructeur, il parle de marcher comme un vieillard trois jours après la course.
Hors ligne
#22 04-03-2021 19:50:56
- Tib
- Membre
- Lieu : Houston ? on a un problème !
- Inscription : 02-10-2020
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
Je le vois déjà à mon tout petit niveau : des copains avec qui je roule me pilonnent sévèrement sur des sorties de 4 heures, mais seraient incapables de me suivre sur une sortie de 8 heures. A chaque effort sa préparation...
Bike lives matter.
Hors ligne
#23 04-03-2021 19:56:35
- Shanx
- Sanglier MUL
- Lieu : Probablement au boulot :(
- Inscription : 22-04-2012
- Site Web
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
#602828Il me semble que justement chez SQ Labs tu as des cinbtres avec un bon retour (16°) et dessin en S.
Y'en a quelques un intéressants sur cette page. Le Surly Moloko (le premier) est plutôt cool mais pèse un âne mort, donc je pense que je vais rester sur un classique.
Je suis en train de regarder pour trouver des gens avec qui aller rouler sur quelques jours afin de me situer un peu.
← Mon blog : traversées à pied des Alpes, de l'Islande, de la Corse, des États-Unis - Japon en vélo
Mon trombi
"Heureusement qu'il y a RL pour m'éviter les genoux qui craquent et le dos en compote" - C. Norris
"La liberté est fille des forêts. C'est là qu'elle est née, c'est là qu'elle revient se cacher, quand ça va mal." - Romain Gary
Hors ligne
#24 04-03-2021 20:14:18
- Tib
- Membre
- Lieu : Houston ? on a un problème !
- Inscription : 02-10-2020
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
On peut partager nos futurs projets d'aventure pour voir si on peut s'y retrouver et partager un bout de chemin ! Voici mon programme à date d'ici la FD :
- 06-07/03 : week-end VTT Vosges
- 16-17/04 : Paris - Deauville (350 km, gravel)
- 01-07/05 : Gravel tro Breizh (1200 km, gravel)
- 13-16/05 : week-end VTT Morvan pour reconnaître la trace French Divide dans le Morvan
- 23/05 : raid Pente et Côte à Bourgueil (120 km, VTT)
- 31/05 : ultra Cahors (180 km, VTT)
- 04-05/06 : GravelMan Auvergne (350 km, gravel)
- 19/06 : Granit Montana (100 km, VTT)
- 12-18/07 : semaine VTT Jura (VTT, gravel)
- 07-21/08 : French Divide (2275 km, VTT)
Bike lives matter.
Hors ligne
#25 04-03-2021 20:26:29
- Bilbox
- Membre
- Inscription : 17-04-2013
Re : [Récit + liste] Bikepacking en Provence
Perso pour le retour du guidon je resterai entre 15° et 25° , après en VTT tu commences à être moins stable et à te mettre le guidon dans les genoux amha
Hors ligne